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Tout ce qui a été posté par Cephalyx

  1. Tous ces politiques "avisés" qui pensent que l'armée est la solution aux crises de l'ordre public ont simplement 200 ans de retard ... Guibert au 18e siècle disait déjà qu'il fallait distinguer "l'armée du dedans (force spécialisée dans l'ordre public) de l'armée du dehors (l'armée moderne et pro taillée pour la guerre)".
  2. Principe de réalité, les FAMAS encore en service sont réellement en fin de potard mécaniques et ne peuvent accepter d'augments (sauf les rares équipés infanterie / FELIN etc). Bonne chose dans tous les cas !
  3. On recommence à driller le franchissement amphibie dans certaines unités dont je terrais le nom. La qualification pour pratiquer la chose te tétaniserait : apnée yeux bandée avec tendeur à se partager à 3 au fond d'une fosse et j'en passe 😮
  4. Les forums n'ont en général plus la cote parmi les réseaux sociaux et sont en voie de perdition. Tout passe désormais par IG / Tiktok / Discorde, dans une moindre mesure FB qui se "boomerise" aussi. "Au Miliaire" reste le forum FR sur lequel tu trouveras le plus de réponses / réactivité à tes questions
  5. Dans un sens c'est rassurant de savoir que cette personne qui crache sur les institutions de son pays n'en soit plus bénéficiaire.
  6. A une époque de "la médaille pour tous", c'est totalement anachronique ... Et pourtant c'est une réalité bien ancrée (concours, recrutement, sélection ...). Une bonne partie de la population est totalement ignare de cette réalité. Pour les jeunes, y a rien de mieux que les reportages sur Youtube (mais les vieux, genre "Droit de savoir" de Villeneuve qui commencent à dater, mais montrent une certaine réalité (exemple pour les GCP ex URH, tout y est sur le contenu de la sélection / formations qui ont, peu ou prou, peu changées. Idem pour les Commandos Marine dont on ne compte plus les reportages). Le problème c'est qu'ils donnent une image biaisées du métier. Le jeune croit que c'est que dans les commandos et unités particulière que l'on "croque", alors que même la FGI / FSI 00 du premier régiment de biffe n'est pas non plus une promenade de santé.
  7. Idem. Pour tous ceux que je connais issus de la biffe ou de spé non transposables dans le civils, ce sont des miloufs qui bénéficient de la RJI partielle ou pleine et qui cumulent avec un "petit boulot" (cariste, concierge etc) et qui, effectivement dans ce cas, "s'en sortent". Pour les officiers, ils capitalisent sur le réseau pour pouvoir se faire une place dans certains secteurs. Dans tous les cas il faut bien comprendre que le monde civil n'attend pas un militaire car sa plus-value, bien qu'indéniable, est difficilement saisissable (on le voit bien avec la réserve qui tente tant bien que mal à faire reconnaître la "plus-value" du monde militaire, sans réels et francs succès, même pour les entreprises de l'industrie de défense).
  8. Analyse partiellement correcte. Oui la solde est également un élément déterminant pour la résilience des armées (la LE étant à part), mais elle est calée sur les salaires que l'ont trouve en France, notamment dans la FP. A ce titre, l'armée n'est pas mal lotie avec des militaires sans niveau scolaire pouvant être payés jusqu'à 1800€ net en cumulant plusieurs primes. Par ailleurs l'Armée offre un véritable parcours de carrière, ce qui est loin d'être le cas dans les pays que tu décris et dans lesquels la contractualisation est la norme (la "carrière" est un concept typiquement français concernant les armées). Beaucoup se vantent de pouvoir "gagner plus dans le civil" ... à condition de pouvoir cumuler avec une RJI, et encore, beaucoup en sont revenus. Le différentiel avec le civil est valable pour les compétences rares / niveau scolaires à haut level qui permettent, selon l'âge, de pouvoir capitaliser une seconde partie de carrière (typiquement les ESM / OSC diplômés).
  9. Recruté en tant que RO spécialiste, pas déconnant vu ses qualifications. L'AAE dipose également d'une réglementation particulière. Cela dit la démarche est intéressante car elle peut ouvrir une porte à des compétences dans ces domaines qui ne sont pas valorisées dans l'armée, notamment chez les terriens. J'ai quelquies pax qui disposent de qualification dans l'aviation civile, dont des pilotes d'hélicoptères mais qui, au vu de la réglementation, ne peut peuvent pas bénéficier d'équivalent ou de formation dans l'ALAT (contrairement à d'autres armées, je pense la réserve de l'US ARMY).
  10. Citer ces personnes est déjà leur donner trop de crédit, mais j'imagine qu'à la Sorbonne des sanctions seront prises ... ou pas.
  11. J'ajouterai que ce n'est pas faute pour l'institution d'essayer de trouver des solutions. Il y a encore une 15 aine d'années, la réponse était "si t'es pas content casse-toi" avec quasi zéro prise en charge de l'environnement social et familial du militaire par l'institution, en dehors des régiments (associations de femme de mili, entraide etc), l'Afgha ayant pas mal remis l'église au centre du village, même si tout est perfectible. Il y a cependant des choses quasi incompressibles : "la disponibilité en tout temps, tout lieu" qui a du mal à passer, surtout dans une société qui glorifie l'individu égocentré et prétendument autogéré et libre.
  12. Il y a deux facteurs aggravants : les départs anticipés / prévus, et l'attrition initiale. Actuellement il n'y a pas une spé / arme qui n'est pas ouverte (on est quasiment à 1/1 pour la mêlée alors que nous étions à 1/7 pour la biffe, voire plus pour les paras il y a encore quelques années). Le problème vient par la suite. A l'issue des CFIM (bien que les dénonciations existent en centre), la fracture de moral vient lors du passage en régiment et lors de la FSI / FACQ etc, beaucoup plus dur et intense que la FGI (formation initiale). Là, beaucoup se rendent compte que le métier n'est pas fait pour eux et certaines sections peuvent avoir jusqu'à 30% d'attrition à ce niveau, ce qui est énorme ! Idem pour les plus anciens dont les souhait de réorientation ne sont pas toujours honorés / pris en compte par la DRHAT, ce qui peut créer des cadres démotivés et frustrés. Cette condition touche tous les niveaux, même les cyrards dont les discussions tournent souvent autour de "l'après" (en général après le TCT). Plus globalement ce sont les contraintes de la vie militaire qui sont de moins en moins acceptées dans les générations contemporaines, la perte du statut et de la reconnaissance sociale allant de pair.
  13. Tu peux t'engager dans la RO a partir de 17 ans, donc je pense que c'est possible. A toi de tester. Concernant le poste, tu ne choisiras pas directement. Tu auras une prise de contact par un recruteur qui déterminera ton profil. Ensuite la région sera privilégié. N'hésite pas à lui faire part de tes desiderata, mais il faut que tu aies une idée un peu précise de ce que tu aimerais faire de "spécial".
  14. @Charles Kahn @hatn10 Pas que dans la circulation, l’escadron de réserve du 2RH est USR (PRH); idem pour le 7BCA (PRI). Dans le cadre du plan 2030 pour la réserve « de combat » et le doublement des effectifs, tous les régiments seront censés avoir une USR et une UER. Pour beaucoup cela va se traduire par une ouverture des spécialités (par ex la démocratisation du BPM dans les régiments paras et l’accès à la formation sur les matériels en dotation type VAB, VBL etc). Compliqué à mettre en œuvre pour d’évidentes raisons mais c’est le projet.
  15. Bonjour, Les compagnies / escadrons des régiments sont soit des UER (unité élémentaire de réserve) soit USR (unité spécialisée de réserve). La différence entre les deux est que la première ne fait que du combat "C3T" (anciennement pro-terre), alors que les USR ont une spécialisation régimentaire (complémentaire ou en autonomie). Donc, oui, c'est possible.
  16. Pas déconnant sur le modèle de la réserve territoriale : avoir des antennes armées uniquement par la réserve permettra de diversifier l'offre de VMP et dossier mission qui actuellement fait cruellement défaut (des mois d'attentes et des projections en crash quasi impossibles).
  17. C'est dommage que d'années en années ces stages rognent sur le savoir-être et le cérémonial militaire pour laisser plus de place aux formations. C'est aussi affreusement court, même - et je dirais surtout - pour servir en EM. Ne te fais pas trop d'illusion sur le SITEM, c'est peu ou prou la même limonade (je vois qu'ils ont mis du théorique alors qu'à l'époque c'était vraiment une sorte de FGI express); la vraie formation intéressante commence avec le CEM (QIA1-R), puis le CSORSEM (QIA2-R) qui est le Graal. Dans tous les cas ces formations (FIOR-EM / SITEM) ne sont que des vernis, l'essentiel va se jouer sur l'apprentissage sur le terrain. Ne toutefois pas hésiter à solliciter des formations d'actives qui sont ouvertes à la réserve pour peu qu'on ait du temps à y consacrer.
  18. C'est vraiment pas péjoratif ... en tant qu'ancien EVAT, c'est également une porte que j'aurai adoré prendre ! Je viens de voir que j'avais écrit "OSC" mais c'était bien OST dont je voulais parler (maudit clavier !).
  19. @roy2pic Salut ! D'abord navré pour ton échec. Je sais ce que représente des années de préparation pour au final ne pas avoir le concours de ses rêves, et ce malgré des efforts sincères. Cela dit tu as la bonne mentalité pour atteindre ton rêve via les OSC. La seule question qu'il faudra se poser c'est de savoir si tu auras encore l'âge pour prétendre à OSC, qui est de 25 ans, donc court dans ton cas (j'imagine que tu as 21 ans, il faut encore compter 1 ans pour valider ta licence et 2 années en Master). Pas de place à l'erreur pour ce choix. Concernant un éventuel échec et d'un plan B, tu auras le temps de poser la question en temps voulu (largement l'âge pour poursuivre des études dans une autre voie si la question devait se poser), mais pour l'instant concentre toi là-dessus. Comme l'ont dit d'autres camarades, il ne faut pas négliger entrer par la petite porte (EMIA), même si tu as de mauvais retour sur l'ENSOA, ce n'est qu'une école, ce n'est pas LA carrière, c'est ce que l'on en fait. Concernant le recrutement MDR direct avec agrément, sache que même avec un dossier en titane, l'attente peut être longue et non garantie.
  20. De la société civile elle-même. Actuellement sur les 3 réserves théoriques du plan 2030 (spécialiste, territoriale et combat), c'est cette dernière qui a mon sens pose le plus de défis. A l'inverse de la première (compétence directement mobilisable issue du civil) et de la deuxième (recrutement de proximité avec une formation rapide au C3T destiné à faire de l'appui FSI et de la DOT en dernière ressors), la réserve de "combat" à vocation à la régénération immédiate au front des troupes engagées en OPEX ou sur le TN. L'effort de formation est beaucoup plus intense pour mettre les militaires au niveau de leur camarades d'active. Quant au SN, il ne faut pas non plus glorifier. La formation initiale + de spécialité en école d'arme, c'était entre 2 et 4 mois, le reste de la main d'oeuvre bon marché pour l'armée. Aujourd'hui en une année d'instruction post PM et FGI-R, on obtient un très bon soldat (très plus cablé que l'EVAT de l'active sans ou avec peu de diplômes), pour peu qu'il soit régulier et dispo ... et c'est ça tout l'enjeu. Enfin sur la conscription, le problème majeur actuel tient aux infra. C'est déjà une gageure pour la RO de trouver sa place dans les unités tant on manque de locaux alors qu'on nous reverse ou prête de plus en plus de matériel, alors s'il fallait absorber des contingents entiers, c'est tout à fait impossible en l'état.
  21. On pense que ce n'est pas possible, surtout quand on est ado et qu'on a besoin de nos 15h de sommeil hormonaux, mais on s'y fait et ça s'améliore d'années en années ... J'ai appris à dormir en marchant pendant mon CME, à faire du sport à 4h du mat au Sahel en me couchant à 21h etc; Le corps à des capacités insoupçonnées et surprenantes tant qu'on a pas mis le treillis
  22. Pas seulement et cela ne concerne pas forcément un stage, cela peut concerner des heures de formation obligatoires dans certains cursus (domaine ou transversal). Pour les fonctionnaires, la réticence est compréhensible. A une époque de compression budgétaire, de recours de plus en plus fréquent à des vacataires / contractuels pour couvrir des postes de titulaires non ouverts ou non honorés, un chef de service en tension n'a aucun intérêt à autoriser son fonctionnaire à aller travailler 30j + pour un autre ministère (sachant que l'armée fait exactement la même chose de son côté mais ne détache pas ses pax dans les autres ministères ...). L'armée même n'autorise que peu ses fonctionnaires civils à aller se déguiser en militaire, même les anciens d'active ayant bénéficié de l'article L4139-1 du Code de la défense (titularisation civile au titre de la reconversion). Bref, le salut des armées et de la RO ne viendra clairement pas de la fonction publique et aucune mesure ne pourra palier et justifier la perte temporaire d'un fonctionnaire au profit du ministère des armées (sauf situation de guerre, et encore, le service public civil devra lui aussi tourner).
  23. Nope. Un fonctionnaire a le droit à 10 jours comme dans le privé, à la discrétion de son chef de service jusqu'à 30 jours, au delà il est mis en position de détachement https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000451902 + https://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-76929QE.htm. Actuellement les militaires de réserve adorent leur engagement, mais ne veulent pas le faire à plein temps ou tout recommencer à zéro. Il faut que le système s'adapte aux nouvelles ambitions de la réserve (surtout la réserve de combat) avec l'établissement de nouvelles formes d'engagement type CDD VDAT réserve activé et des passerelles vers l'active pour les pax détenant les mêmes qualifications / XP. Pour les étudiants, ils peuvent faire valoir leurs activités dans la RO au titre des formations obligatoires : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000033939455/
  24. Ce n'est pas vraiment un droit mais un encouragement "à la discrétion du chef de service" et la FP est un bien mauvais élève en la matière. Et oui, il faut passer à un nouveau paradigme si on veut y arriver (contrat court type VDAT réserve et passerelle vers l'active).
  25. Point sémantique : la FMIR n'existe plus, on est passé à la FGI-R (plus de spécificités dans l'appellation et le contenu des formations actives / réserve, le volume horaires et les qualifications étant désormais les mêmes sur des périodes aménagées au regard de la spécificité de la réserve). La FGI-R ne donnant qu'un verni avec 15 jours intensifs de classes, suffisant pour apprendre le BA-BA du C3T, mais insuffisant pour mesurer la robustesse et la détermination. C'est surtout sur l'année d'instruction qu'on mesure la résilience des pax et qu'ils sont "bons de guerre". Rappel aussi que toutes les UER sont appelées à devenir des USR pour celles qui ne le sont pas encore, cela signifie l'apprentissage et la mise à niveau aux compétences métiers du corps d'affectation. C'est un réel défi pour les régiments de mêlée qui n'ont jamais eu d'USR (pour l'appui / soutien, ça n'a jamais totalement disparu depuis la fin du service national) car il faut former sur les matériels et détenir les diverses qualifications régimentaires (permis et CATI divers, BMP, BAM etc). Fatalement, la sélection et les formations s'épaissiront dans le temps et la durée pour atteindre l'objectif 2030.

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