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Tout ce qui a été posté par Cephalyx

  1. J'avais mal interprété (lu, imposable au delà de 50€) ^^
  2. My bad EOFIA ^^ Pour l'échec aux OST c'est généralisé ça ? J'ai un de mes PGE qui a justement échoué, mais on ne lui a vraisemblablement pas proposé cela. Il doit faire la démarche perso.
  3. C'est ce que je conseille perso, toujours avoir un plan B.
  4. Y a les EFIOA également en direct, mais sinon, oui, la voie principale reste PGE.
  5. Courageux de tenter les OST (et pourquoi pas Cyr direct ?), vu le peu d'élus. J'ai vu des beaux profils, bien préparés, mais se faire malheureusement recalés. As-tu envisagé une voie alternative ? (en général c'est une, voire deux cartouches max à cause de la limite d'âge). Bon courage dans tous les cas.
  6. "Solde non imposable à partir de 50€/net jour", je lis dans la plaquette ? Est-ce une nouveauté ou une spécificité pour cette unité ?
  7. Vous avez tout dit, sauf sur le système nordique qui, certes est sur la base du volontariat, mais si le quota n'est pas atteint un tirage au sort se fait (mais de retour, la plupart des jeunes l'acceptent, le tirage au sort reste marginal). Comme je me plais à le répéter pour la RO en France, nous avons déjà plus d'infra, peu d'équipemement en propre (sauf pour le paquetage de base qui est fidélisé), je ne vois vraiment pas, avec le doublement de la réserve en sus, comment l'Armée pourrait intégrer et digérer un SNV nouvelle formule.
  8. Bonjour Thomas. Félicitations pour ta démarche. As tu déjà une armée (terre, air, mer) en tête, voire un régiment particulier ?
  9. Il n'y a pas vraiment de réponse globale et homogène qui peut être apportée à cette question. Les pays qui l'ont réactivé récemment : Suède, Croatie, Lituanie, font également face à des problèmes structurels et d'équipement. Pour la Suisse le cas est particulier, vu que c'est une armée de milice avec un service obligatoire (très peu professionnalisé, sauf dans les hauts-échelons), puis la participation à des sessions de recyclage plusieurs fois dans l'année. Ils n'ont jamais renoncé à leurs infrastructures depuis le début du siècle dernier, leurs matériels sont performants et derniers cri, et les militaires sont logés avec leur paquetage à la maison. Pour les autres qui l'ont toujours gardé (je pense à la Norvège par ex pour avoir bossé avec eux, ce sont des casernes d'appelés très bien organisées et le SN se fait sur quotas par contingent avec une place pour le volontariat, si le quota n'est pas atteint, un tirage au sort est procédé sur le reliquat. Les appelés font 10 mois de service, non soldés, mais ont l'opportunité de s'engager dans l'active et de récupérer tout le reliquat de solde dans ce cas, ce qui est une mesure assez attractive).
  10. Actuellement les cadres de réserve sont mis à contribution pour former ces VDAT (tout comme les PMD / PMS etc. en plus des périodes d'instruction). Si un jour on vient à un SMV "à l'ancienne", je doute que ce ne sera guère différent. Le problème c'est qu'on a pas la masse d'instructeurs pour former ces gens (depuis la dissolution des CBI/EBI) sans les prélever sur les escadrons.
  11. Une FGI c'est deux mois, donc 8 semaines, donc 40 jours (en enlevant les WE). Pour former un réserviste au même niveau, ca prend 1 an (10 sessions de 4 jours par an) pour être formé C3T. Si on veut des volontaires type VDAT, on peut réduire à 2 mois sur un contrat de 4 mois (2 mois de formation / 2 mois de sentinelle actuellement). Donc dans tous les cas, immobiliser un mec AU MOINS 2 mois si on l'applique à des volontaires.
  12. On peut faire et défaire dans l'organisationnel. Mais après y a la réalité des infras + encadrement (et c'est la réalité que personne ne veut voir). Et ça c'est la face émergée de l'iceberg.
  13. Je citerai un de mes chefs, diplômé de l’École de guerre : la grande distinction entre "Pouvoir" et "Vouloir". On peut en l'état le vouloir, mais as t'on le pouvoir de le faire ? Ce pouvoir se matérialise en nombre de cadres dédiés à l'instruction sur longue durée etc. Nous avons dissout les CBI/EBI au profit des CFIM. Salutaire, mais il n'y a plus aucun cadre dans les régiments (sauf cas particuliers) dédiés à l'instruction, tout se fait en interne. Concernant le reste, oui, manque de matériel, manque d'infra, manque de cadres ... On ne peut pas reconstruire un SN "like" ab-initio, alors que même pour la réserve, qui a le vent en poupe, ont n'arrive pas à satisfaire les besoins. Il faut bien avoir à l'esprit les coupes qu'il y a eu à l'époque Sarkozy, qui ont liquidé 50% du parc et des régiments français. Passer outre, c'est totalement se fourvoyer. J'ajouterai : qui est dispo 10 mois pour faire une formation militaire alors que même dans la réserve, on peine à convoquer des pax volontaires sur un cycle d'instruction (avec toujours les mêmes problématiques de cadres, d'infra, matos, etc).
  14. Tout cela reste du voeu pieu. J'ai du mal à loger, former, équiper mes pax de réserve alors qu'on nous demande toujours plus en formation et d'investissement (comme je l'ai indiqué, amalgame avec l'active), tout en devant gérer la perte en ligne obligatoire à un engagement de courte de durée. Je rêverai d'avoir des conscrits que je pourrai former pendant des mois (ce serait possible, au moins à 2 semaine par mois), pour qu'ils aient un niveau convenable. Cependant, la log ne suit pas. Mes pax, soit vont faire leur carrière dans le civil, soit bifurquent dans l'active. Nous sommes sur un éternel recommencement. Évidemment, le SN avait ses qualités car il permettait de former comme l'active (et encore, à cette époque cela ne concernait que les cadres), des militaires instruits sur le fonctionnement et la mise en oeuvre des matériels (pour exemple: la force nucléaire HADES était armée en totalité par des conscrits). Malheureusement nous avons perdu ce savoir faire.
  15. Comme je le dis dans chacun de mes échanges, la réalité de la RO n'est pas homogène et je parle pour ma paroisse. Impossible déjà de loger décemment nos réservistes actuels, le doublement tient d'une gageur vus les infras/matos, et encore y incorporer des conscrits NG relève d'une gageur. Alors oui, on peut imaginer des solutions très dégradées comme des tentes, CORIMEC etc, encore faut il avoir le budget - qui pour l'instant n'existe pas. Il est fini ce temps là, l'époque Sarkozy a soldé nombre d'enclaves et dissolution de régiments pour les reverser dans le civil. Pour le reste, comment armer et former une telle population sans intégrer les risques que cela induit (paquetage/armement à domicile dans une société quasiment démilitarisée à l'inverse la Suisse qui a toujours conservé ce système ) ? Pour le reste, vous caricaturez la formation d'un militaire. Là encore, fini le temps du tir FAMAS à la ceinture ... les process ont changés, la formation est devenue plus longue, plus exigeante. Il est totalement proscrit d'affirmer qu'une personne est "bon de guerre" après une formation sommaire, là où même une FGI-R, donne des éléments à demi formés. Tout cela est déconnecté du réel.
  16. Oui, mais le projet c'est justement de le décorréler du SMV type "seconde chance" pour le rapprocher d'un service national à l'ancienne (acquisition de compétence militaire en cas de guerre). Faux, puisque pour loger les compagnies de conscrits il faudrait nécessairement de l'infra supplémentaire qui fait déjà défaut, parfois, pour l'active, et encore plus pour la RO. Et ce que vous proposez est déjà le modèle acté pour les VDAT (bifurcation dans l'active ou réserve). Personnellement je postulerai pour un système de la réserve US + GN (deux composantes différentes, l'une est fédérale, l'autre étatique), avec de grandes souplesses au niveau de l'engagement civil (maintien des salaires par les entreprises ou l’État), compétences mili reconnues dans le civil si possible (déjà le cas grâce à l'ESORSEM mais pour les haut niveaux de responsabilité), mais certainement pas un SN à l'ancienne. Comme je l'ai déjà dit, pourquoi ne pas ouvrir de nouvelles façons de s'engager temporairement (CDD, ORSA etc) qui existaient à l'époque et sont très compatible avec notre époque et la nature fluctuante du marché de l'emploi. Des solutions existent pour durcir la masse de l'ADT, mais on pense encore sur des logiciels surannés et obsolètes.
  17. Ce n'est pas pour rien que la DRHAT a mis en place des dispositifs de retour. Beaucoup sont inaptes à la vie civile et se rendent compte que, finalement, pouvoir faire son petit sport le matin, enchainer sur la popotte, puis ordinaire jusqu'a 13h30, c'était finalement pas si mal. En dehors des missions / exercices, la vie en régiment est plutôt douce par rapport au civil.
  18. Tout le monde peut faire une carrière satisfaisante dans l'armée en se sortant un peu les doigts, investir son argent d'OPEX/Mission et au final avoir une vie bien supérieure que la plupart de nos concitoyens ; à l'inverse devenir footballeur millionnaire ne concerne qu'une fraction marginale de la population. Partant de là, oui l'armée est un bon vivier pour une vie bien remplie. Le problème reste aujourd'hui les lenteurs de l'administration, une reconnaissance de carrière essentiellement marquée par la verticalité (si tu as un chef qui t'as dans le pif pour X raison, cela peut freiner grandement une carrière). Le civil est toujours quelque chose d'attirant quand on est milouf car les légendes ont la vie dure : salaire supérieur, horaires de bureau, temps dispo pour la vie perso. Au final beaucoup en reviennent.
  19. Pour certains chefs c'est déjà dors et déjà assumé vu les discours que nous avons vis-à-vis de la réserve quant à la formation de nos personnels (aka : "le jour à ça pète, la formation sera expéditive"). Déjà que dans la RO, pour avoir un personnel performant, il faut minimum 1 an, sous réserve de suivi des instructions régulières (40 jours à raison de 16h par jour d'entrainement en instruction), plus de deux ans pour certaines spécialités pour atteindre un volume horaire a peu près équivalent à un personnel d'active. Après on peut considérer que valider un A/B/C FAMAS/HK est suffisamment pour aller au feu ... perso j'aurai du mal à engager mes personnels avec une instruction aussi sommaire. Pour compléter (je parle toujours pour ma paroisse, la question est prise en compte de manière non homogène selon les formations). On attend de la RO un niveau équivalent à l'active pour remplacer "sur le tas" les pertes (concept de réserve de combat). Actuellement nous multiplions l'amalgame avec l'active (équipes injectées dans un escadron d'active sous commandement de l'active avec du personnel de réserve dans le PC) lors d'exercices, d'instructions communes. Dans les faits il n'y a pas de freins, même au niveau de la DRHAT pour suivre des formations d'active. En réalité, il y a le problème majeur de la disponibilité du réserviste. Nous ne sommes pas dans un système très encadré à la Suisse, Israël ou US (qui ressemble au notre), avec un "droit à l'engagement opposable" (aujourd'hui seulement 7 jours, et 30 théoriques pour les fonctionnaires + les conventions signées par le GN et les employeurs). En dehors de cas très particuliers (chômeurs ou post étudiants en attente d'aller sur le marché de l'emploi, étudiants, rentiers, autoentrepreneurs, hommes/femmes au foyer etc), la majorité est contrainte dans son engagement. On reste globalement sur une disponibilité inférieure à 30 jours par an en moyenne sur 2/3 ans max. C'est bien, mais pas top.
  20. Ne serait-ce que sur les FAMAS/HK, les munitions pour ces premiers ne sont plus produites (incompatibles avec les FAMAS, et nous épuisons les derniers stocks). Donc, à minima, tout le monde devra être équipé en HK. Dans tous les cas pour faire de la masse (chair à canon), oui, pas d'équipement dernier cri ... c'est une évidence.
  21. Comme je le disais sur le poste d'à coté concernant le temps alloué à la réserve : qui va former / équiper / loger ces gens ? Nous éprouvons déjà les plus grandes difficulté dans la RO1 sur tous ces items avec, en plus, l'objectif de doublement de la réserve. Ça me semble en l'état totalement irréaliste, sauf à instaurer un système à la Suisse (conscrits logés chez eux avec paquetage + armement), mais vu la situation du pays, c'est bien évidement culturellement impossible, voire dangereux.
  22. J'explique une réalité, je n'ai pas dit que le cautionnais le système, mais je fais - doit faire - avec en tant que petit OA d'une USR. J'aimerais qu'on puisse raccourcir les délais, qu'on puisse sincériser les recrutement et les carrières par le biais de leviers d’attractivité, mais la réalité est celle qu'elle est et elle nous dépasse tous. Et ça c'est quelque chose dont il faut avoir conscience quand ont veut intégrer le système. Ça ne sert à rien de râler sur un forum en essayant de désigner des responsables de proximité dont les pouvoirs sont plus que limités sur la chose. Personne ici n'est responsable de cette situation, et je pense que tous mes camarades préféreraient que ça se passe autrement. La réalité c'est que les échelons d'exécution sont impuissants, malgré toute la bonne volonté du monde. Et c'est là le propre des propos qui ont été exposés ici : si un candidat n'a pas/ne veut pas intégrer cette réalité, alors cela ne sert à rien qu'il s'engage dans un système contre lequel il s'oppose ab initio. La seule certitude : les objectifs doivent être atteints "quoi qu'il en coute". En revanche je suis content que tu aies fini par intégrer (comme quoi), en te souhaitant une très belle carrière avec plein d'opportunités (cela ne manque pas dans le SSA). Actuellement on reparle d'un service national "volontaire" (pas le SNU simili SMV de l'outre-mer pour les gens en difficulté), mais bien d'un SN "à l'ancienne". https://www.opex360.com/2025/07/04/pour-retrouver-de-la-masse-larmee-de-terre-souhaite-linstauration-dun-service-militaire-volontaire/ Le problème restera toujours le même : qui va former / équiper / loger ces gens, sachant que la RO1 éprouve déjà les plus grandes difficulté pour ses propres personnels ?
  23. En revanche je t'invite vraiment à considérer un plan B (OSC) si tu vises l'OST. C'est extrêmement sélectif (ce n'est pas un euphémisme de le dire) même avec un dossier plus que béton (réserve voire PGE + très très bon niveau sportif + préparation et même "références" type Papa est officier supérieur dans l'armée etc) et les cartouches sont mathématiquement limitées du fait qu'OST n'est pas accessible au delà de 25 ans au 1er janvier du concours (sauf à avoir sauté moult classes, c'est souvent du oneshot ou doublette). Donc préparer un recrutement OSC-E en parallèle est une sécurité et les opportunités de carrière ne sont pas si fermée que ça à terme.
  24. Je plussoie sur ce point. Le système des VEDAT a bien grévé la capacité opérationnelle de la RO sur son "domaine réservé" (STNL en est un exemple), et l’expérimentation tend à se démocratiser au détriment de la RO pour les raisons que tu indiques. Le plus kafkaïen dans l'affaire, c'est que l'active (qui encadre les VEDAT) vient demander conseils et ponctionner nos cadres pour former cette population particulière. Perso, on a saisi l'opportunité pour se recentrer sur d'autres missions dans l'esprit de "réserve de combat", càd la spécialisation régimentaire aux côtés de l'active (au lieu d'un STNL, faire des terrains / ex avec nos camarades d'active avec un commandement mixte). Les résultats sont plutôt encourageant et tout le monde est finalement content (l'active comble son déficit REO, et nos militaires de réserve font des missions / formations bien plus valorisantes que le duo garde/STNL). A voir si ça perdure.
  25. Oui évidement, ca n'a rien à voir, mais déjà avoir un bon niveau de course "à nu" basé sur la VMA permet nécessairement de s'améliorer dans la gestion de l'effort, dès l'instant ou, évidemment, tu ne seras dans tous les cas pas à ta VMA max avec du matos sur le dos (sauf à s'appeler superman). Mais ça donne déjà une bonne base pour courir avec du matos. Après c'est surtout du mental : avoir un rythme de croisière, gérer sa fatigue, la douleur, ne pas s'arrêter pour marcher.

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