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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. "je peut vous dire que un militaire qui fait une connerie dans le civil et puni dans le civil mais aussi par l’armée " Bien sûr, mais dans le fait divers qui est relaté, cela n'a pas grand sens. Même si, jusqu'à plus ample informé, le jeune mineur et ses copains ne sont peut-être pas les "anges" que l'on a voulu décrire, il y a un fossé entre une rixe où chacun peut avoir ses responsabilités et mort d'homme s'il s'avère qu'un ou plusieurs de ces militaires en sont coupables. La justice militaire n'a plus alors grand pouvoir, ne servant à rien de blâmer ou de mettre aux arrêts une personne qui se trouverait alors ipso facto en garde à vue, détention préventive puis punitive, et dont il résulterait que son contrat militaire se trouverait rompu. Tout au plus cette situation "sous l'uniforme" constituerait-elle probablement une circonstance aggravante pour des jurés civils en face d'un policier, gendarme, ou militaire investi d'un certain grade ou autorité. Mais je ne suis pas sûr que cela représente pour le soldat lambda un facteur à prendre en compte d'autant que, cela a été dit par ailleurs, il y a statistiquement le même nombre de brebis galeuses parmi toutes les professions, et que le fait que des actes de droit commun, y compris honteux, y aient hélas déjà des précédents ne serait pas une innovation pour la justice.
  2. "Si l'enquête prouve que ce jeune militaire a tué, il doit être jugé comme n'importe qui. Ce n'est pas parce qu'il est militaire qu'il est au dessus des lois. Et ce n'est pas parce qu'un militaire est jugé que c'est directement "une chasse au sorcière". Ai-je dit le contraire? J'ai seulement suggéré, sans grand effet, de se relire avant ou après ses messages, histoire de corriger un humour approprié (très macabre) bien qu'involontaire: "C'est à la justice de tranchée"
  3. "justice de tranchée" On craint le pire: peut-être va-t-elle "fusiller pour l'exemple"?
  4. Le "problème kurde" est pourtant lui aussi patent depuis des calendes qui ne sont pas grecques. Sans même évoquer la question actuelle (essentiellement en Turquie où ils sont une clé de voûte de l'anti-islamisme pour des raisons davantage politiques que religieuses, et par osmose en Syrie), c'est à partir de l'Irak que la question kurde a été jetée à la face du monde quand, anno dei 1988, Ali "le chimique" les gaza. "Coupables", un peu à l'instar des arméniens, d'être une diaspora, les kurdes irakiens avaient péché de leur opposition au régime irakien et de leur situation géographique limitrophe de leurs homologues turcs, dans le même temps où la Turquie, membre de l'OTAN, était un pivot stratégique pour "l'occident" et où elle considérait les kurdes irakiens comme un danger terroriste sur son propre sol. Mais, pour mettre terme à cette digression, la question se pose autrement. Elle est de savoir comment le citoyen lambda, qui est au moins censé se rendre aux urnes en toute connaissance de cause, et plus encore le militaire, certes selon sa position hiérarchique, homme du rang, sous-officier ou officier et les pouvoirs de décision théoriques ou réels que cela lui confère, peut se déterminer à partir de connaissances historiques ou stratégiques dont il dispose ou pas.
  5. L'affaire n'est pas réellement nouvelle. Les éléments visibles en sont le "contournement de la pantoufle", devenu une règle, et la solde des élèves ingénieurs. On en rajoute évidemment une "couche politique" en soulignant que X ne remplirait pas suffisamment son rôle d'ascenseur social puisqu'une très grande majorité des élèves sont issus de classes plutôt favorisées, et même si cet argument est inique puisque, à la différence par exemple de la nébuleuse des écoles de commerce, X non seulement "recrute" au seul mérite mais le rémunère: même si cela est plus difficile à Sarcelles qu'à Ginette, on ne peut en vouloir à la terre entière de n'avoir pas intégré. Mais on ne peut en effet passer sous silence l'essentiel du budget résultant non pas tant de ce qui précède que de la dotation budgétaire à l'école pour un "retour sur investissement" insignifiant: on est en droit de se demander pourquoi la défense continuerait d'abonder un système où, sans même parler de ceux qui choisissent la carrière militaire, ceux qui restent dans les corps d'état se comptent sur les doigts des deux mains. Reste à savoir, non pas pour les officiers des armes mais surtout pour les ingénieurs de l'armement, comment l'état entend pourvoir à la haute hiérarchie de ce corps en faisant l'impasse sur une école qui jusqu'à présent en a à peu près seule assuré le vivier.
  6. Il y a avant tout même pas une dénégation de l'histoire, ni même son oubli (sauf peut-être celui des politiques, mais bien qu'étant récurrente, c'est une autre question), mais surtout, à mon sens, une connaissance historique, y compris des événements récents, parfaitement insuffisante. Moi qui en ai l'âge et qui suis civil, je me souviens du Drakkar comme si c'était hier, restant à savoir comment les jeunes d'aujourd'hui, y compris ceux ici gravitant autour des armées, ont appris la discipline indispensable qu'est l'Histoire. Notons en aparté que, et peut-être contrairement à ce qui se passe aujourd'hui au Moyen-Orient (ou peut-être pas, le "ressentiment" de l'Iran à l'encontre de la France a été plus que suggéré), la France n'était alors pas visée en tant que nation mais seulement du fait que ses soldats agissaient non pas directement en son nom, mais sous mandat ONU. Cela dit, en effet, la raison politique a ses raisons que la raison ne connaît pas, une colle au passage: quel est le seul officier général ayant "fait entendre une voix discordante" en Algérie qui n'a pas fini par être amnistié et rétabli dans ses rang et prérogatives?
  7. Personne, sevak92, ne songe à nier le mérite de certains arrivés sans diplôme, mais l'intervention est hors sujet puisque, pour devenir OSC dans la marine on doit (ne s'agissant pas de dire si cela est bien ou non) être au minimum bachelier par voie interne et bac+3 (mais dans la pratique plus volontiers bac+5) par voie externe. Pour revenir à nos moutons, les candidats internes peuvent être préparés par leur hiérarchie, qui a elle-même intérêt à montrer qu'elle a su amener un nombre significatif d'officiers mariniers sous son commandement à réussir les épreuves. Cette préparation, quand elle est effectuée avec conviction (ouvrages à lire, "colles", examens blancs) ne se substitue pas au travail personnel mais peut être déterminante. En revanche, je ne connais pas (mais je ne connais pas tout) de formation organisée dédiée aux candidats externes. Les exemples que je connais semblent cependant montrer que les chances de réussir sont plus grandes si l'on s'entoure d'un "coach". Tous les élèves admis, internes ou externes, ont obligation d'avoir comme "tuteur" un parrain officier, mais il ne me semble pas que cette obligation soit étendue aux candidats externes avant leur admission. Bien sûr, à l'idéal, ces derniers se feront aider d'un officier de marine, mais tout le monde n'a pas cela "sous la main". Dans la négative, je crois important de "mobiliser" n'importe qui (et qui évidemment n'y connaît rien, votre conjoint, frère, père...) du moment que la personne en question s'investit à vous motiver, vous faire progresser dans vos résultats sportifs, vous servir de "colleur" dans vos exposés... La "littérature" dans ce domaine est relativement bien documentée, par exemple là en matière de marine: http://www.netmarine.net/g/annonces/biblio/ ou encore là en termes de culture militaire générale: http://ecolesta.p5alias.domicile.fr/fiches-ouvrages.php sans oublier "d'enfoncer les portes ouvertes" (Livre Blanc, "Le rôle social de l'officier" par Lyautey...)
  8. En effet, si l'on veut parler de ce "sujet délicat" de manière froide et objective (mais est-ce possible?), il faut commencer par balayer devant sa porte. L'Islam n'est pas une race et, si c'en était une, laquelle? Puisqu'il convient d'appeler un chat par son nom, il n'y a pas de musulmans que arabes, ni d'arabes que magrébins. Il y en a aussi une proportion significative dans certains pays d'Afrique noire subsaharienne, en Asie (y compris l'Inde et les ex républiques soviétiques), en Iran, en Europe (Bulgarie, Balkans)... et des communautés moindres dans tous les pays, dont la France. Et ce n'est pas non plus une nation à l'instar des russes. On assiste donc à un grand mélange des genres, comme par exemple: "c'est des mecs qui n'ont pas de motivations religieuses . L'Islamisme est un prétexte" qui revient à confondre l'Islam et ce que l'on appelle "L'islamisme" dont il est antinomique de soutenir qu'il n'a pas de motivations religieuses. Mais, là encore, de là à mélanger même des gens de toute religion qui pratiqueraient une foi semblant exacerbée avec quelques poignées d'individus qui se livrent à l'action terroriste pour des motifs en effet parfois religieux et souvent surtout politico-ethniques (Balkans, Afrique noire, Moyen-Orient, Turquie...) ou opportunistes, il n'y a même plus simplification mais caricature. Le communautarisme des uns ou des autres (et pas seulement de certains musulmans), y compris en France, sait parfois revêtir un caractère insupportable en ce qu'il attente au droit de chacun (et le plus souvent de chacune...) à la laïcité et au "bien-vivre ensemble". Mais ce n'est pas pour autant que ces comportements, ou par ailleurs "des repris de justice, des petites frappes", une minorité agissante de nos cités, sont autre chose que ce qu'ils sont: des petits voyous de droit commun, pas des terroristes.
  9. Comme remarqué, Carcassonne est très certainement "plus cher" du fait de sa situation plus méridionale et de son activité quasiment exclusive (le tourisme "sédentarisé" des britanniques et ponctuel des autres). Il est rare que les régiments se trouvent dans de grandes villes, Castres et Carcassonne ont à peu près une taille équivalente, même si en termes de communauté de communes Carcassonne l'emporte largement. Pas sûr donc que ni l'une ni l'autre soient folichonnes en termes de sorties "orientées jeunes" et d'animations autres que sportives, touristiques ou musicales même si là, à l'inverse Pierre Fabre Gulch dispose d'un petit pôle étudiant peut-être plus propice à ce type de sorties.
  10. Dont acte. J'ignorais les péripéties dont il est fait état, je n'ai, comme tout le monde sauf les modérateurs, pas vocation à passer ma vie à éplucher tous les messages des uns ou des autres et à les relier à ceux écrits sur le même sujet ailleurs: je n'ai même pas vu la date de la question initiale et je n'ai fait que répondre au dernier commentaire. Quant au "fond", un accident de service ayant entraîné des séquelles durables continue d'être pris dans le civil après changement de régime, et en ce qui concerne l'armée au titre de l'article 115. S'il ne l'est pas, et pour une raison qui, sans rien connaître de la situation particulière, m'échappe, ne reste plus à la victime éventuellement sans ressources, comme je l'ai évoqué, de faire couvrir les frais soit par l'invalidité du régime de maladie civil si elle y est éligible, soit de recourir à la solidarité collective via CMU ou AME, mais l'ALD n'étant pas un droit de circonstance comme écrit par erreur. Je n'ai pas considéré un cas particulier, mais une situation qui, hélas, peut arriver à des tas de gens y compris de bonne foi. Et on espère tous, en effet, n'être jamais concernés et continuer à ne "rien en avoir à foutre".
  11. En principe, les conséquences d'un accident de service ne dépendent pas de la nouvelle caisse d'immatriculation de la victime: en clair, et dans le cas qui nous intéresse, un assuré qui relèverait par exemple d'une CPAM continue à faire valoir ses droits accident auprès de la CNMSS. Mais, curieusement, l'auteur nous dit que cet accident qui continue à avoir des conséquences importantes serait en voie d'être consolidé. Rien ne garantit non plus que les pathologies en question soient éligibles à un protocole ALD (la liste des pathologies concernées est limitative). Si ce n'est pas le cas, et que les lésions sont suffisamment sévères, le statut d'invalidité assure le même taux de couverture en termes d'examens, consultations, prothèses..., les seules différences apparaissant pour les médicaments dits "de confort" (vignettes bleues et oranges). Aucun de ces statuts ne prend en charge les dépassements du tarif de responsabilité, assez fréquents en matière d'accessoires. Mais la réelle question est le statut social pour le retour à la vie civile, dont notamment l'aptitude médicale à travailler ou non dans le civil. Dans le premier cas, la situation est relativement simple puisque le fait d'être inscrit en tant que demandeur d'emploi génère une couverture sociale. Mais je rappelle que, dans tous les cas, la couverture maladie est universelle, une personne dont les revenus sont insuffisants pouvant alors bénéficier soit de la CMU, soit à défaut de l'AME.
  12. Et les bretons aussi, comme Astérix, ils luttent toujours et encore contre l'envahisseur et le dictateur? Après avoir noté que "BZH" n'a pas forcément une connotation indépendantiste (selon les uns, cela veut tout simplement dire "Breizh", et selon les autres "Bretagne Zone Humide"), les guignols de FLB-ARB n'étaient tout de même pas des enfants de choeur, mais j'ai surtout déjà eu l'occasion d'évoquer sur ce forum Breizh Atao: à propos d'allégeance au dictateur, ils se posaient là, à cela près qu'il y avait bien un envahisseur et un dictateur, mais qu'il n'était ni breton ni français...
  13. "Renforçant une législation antiterroriste déjà très fournie (14 lois votées depuis 1986)" Comme quoi ce que certains commentateurs qualifient (et pas seulement dans le domaine en question) de "diarrhée législative" n'est toujours pas garant d'un semblant d'efficacité. Restant à savoir, en effet, non seulement dans quelle mesure il peut être accepté que ces dispositions soient "liberticides", mais surtout que soit appliqué le somme toute déjà très contraignant arsenal législatif théorique avant que soient à nouveau promulguées des lois qui ne seront pas davantage traduites dans les faits.
  14. Précisons, ce n'est peut-être pas clair pour l'auteur de la question, que ce n'est pas un livret A papier qui est obligatoire en cas d'OPEX, mais un livret A papier à la poste. La raison officielle en est que les unités à l'étranger disposent d'un "guichet" de poste aux armées (et pas d'une agence d'une autre banque lambda où on aurait ouvert ce livret). On voit mal pourquoi un livret A serait clos d'autorité, la seule cause étant la prescription trentenaire. Le livret papier est un autre problème, puisqu'il est clos automatiquement quand il est plein d'écritures, et qu'il faut alors peut-être à nouveau justifier de sa qualité (militaire ou sdf) pour en obtenir un autre. Un autre "hic" pour en disposer peut être que, lors de la dernière OPEX, il a été domicilié par exemple au bureau de poste militaire de Djibouti, et que la démarche inverse n'a pas été faite au retour. L'histoire du livret jeune, c'est d'autant plus surprenant que seule la démarche inverse est automatique (transfert vers livret A quand le titulaire a plus de 25 ans) et que, concernant des virements importants, il trouve rapidement ses limites puisque plafonné à 1600€ contre plus de 22000€ pour le livret A (mais est nettement plus intéressant puisque servant 2,5 fois plus d'intérêts). Mais, même si livret jeune il y a, il est disponible à vue, non?
  15. Le niveau académique n'est pas réputé pour être très redoutable, mais comme le taux de recrutement est très faible, on est dans la pratique en concurrence avec des gens qui souvent ont un bac S quand ils n'ont pas fait maths sup ou spé. En dehors des tests médicaux exigeants, tout le monde dit que le juge de paix est le simulateur, censé être accessible à tous mais qui, là aussi dans la pratique, montre qu'il y a un avantage incontestable à ceux (paraît-il largement majoritaires dans le recrutement) qui ont une expérience de pilote privé.
  16. Et pas non plus dans les phases initiales de formation en école, où elle est en principe interdite (y compris à l'école navale). Après, en règle générale, dès les écoles ou unités de spécialisation/application (et en effet sous réserve des fonctions l'interdisant, plongeurs, pilotes de chasse.., il s'agit en fait de l'étanchéité des "masques"), chacun fait ce qu'il veut à condition d'avoir bénéficié d'un nombre de jours de permission suffisant pour se présenter avec une barbe "propre".
  17. Plusieurs raisons s'y opposent à mon sens: -même la vente des armes de catégorie D dites "libres" est interdite en France aux mineurs. En cas de contrôle inopiné ou après utilisation d'un tel dispositif, tant le mineur que ses représentants légaux risquent de sérieux ennuis, notant par ailleurs que, si la vente est libre, le transport des armes de catégorie D est interdit même pour un majeur "sauf motif légitime" -ce genre de situation se termine souvent par le jeune chahutant avec ses copains et résultant en l'utilisation "par jeu" du dispositif en question, là aussi, les conséquences sont ennuyeuses. -Je travaille moi aussi dans une zone "sensible" et je traverse régulièrement des quartiers parisiens dits "chauds" pour rendre visite à un proche, je ne suis pourtant pas armé. L'agression dans ces zones me semble davantage être le fait de "bandes" plus ou moins organisées qu'un combat loyal entre deux personnes. Dans ce cadre, un jeune qui tenterait ainsi de se défendre et qui ne serait pas entraîné à y avoir des "gestes décisifs" risque probablement des dommages beaucoup plus grands que s'il n'était pas "armé".
  18. Pour continuer à pinailler (et bien que cela n'ait pas d'importance), les commissaires des armées choisissent (je crois en 2ème année) une armée de premier emploi dont ils portent l'uniforme, la marine parmi les autres armées. La catégorie fourre-tout des OCTA n'existe plus, mais englobait notamment le SSA: outre qu'il continue de former des OCTASSA, les élèves officiers du SSA sont un contre-exemple, puisqu'ils portent un uniforme interarmes (donc au moment où ils sont aspirants) mais peuvent, une fois devenus praticiens, porter l'uniforme de leur armée d'affectation. Sauf erreur de ma part, tous les OSC, qu'ils soient ou non VOA et rattachés au corps des OM ou des OSM sont, à un moment ou un autre de leur formation, aspirants...sauf ceux recrutés par voie annuelle interne à partir d'un autre corps, qui sont déjà EV2 et le restent (par exemple candidats déjà OSC courts COSER).
  19. Faisons tout de même une liste (je vais sûrement en oublier). Les aspirants sont élèves: -de l'école navale en 2ème année, et par extension des élèves de l'EMF qu'ils soient carrière ou OSC -commissaires des armées -administrateurs des affaires maritimes -OCTA de la marine ou des affaires maritimes -ingénieurs des études et techniques des travaux maritimes Et ne sont pas élèves: -VOA -réserve opérationnelle Il me semble que par le passé, notamment en temps de guerre, certains officiers mariniers supérieurs de carrière pouvaient être nommés officiers "au choix" (donc aspirants ou EV2) mais je ne suis pas sûr. Quant à l'école de guerre, tout fout le camp, certains de ses "auditeurs" sont dorénavant...civils.
  20. On ne peut relier mathématiquement l'acuité visuelle exprimée en dixièmes (représentant la taille des lettres lues au loin et le pouvoir séparateur de l'oeil) et la mesure de la correction en dioptries, -n dioptries pour un myope signifiant qu'il commence à voir net au-dessous de 1/n mètres. En conséquence, on ne peut qu'estimer une équivalence dixièmes/dioptries, étant couramment admis que des myopies de -1.25D, -2.5D et -6.0D réduisent respectivement l'acuité visuelle à 2/10, 1/10 et moins de 1/20. Le tableau qui nous est présenté ne doit pas être compris comme et/et, mais comme ou/ou, chacun des critères étant mesuré de manière indépendante. Une correction de -7.5D, sans prendre aucun autre facteur en compte, vaut donc non pas Y3 mais Y4 (puisque seul ce dernier sigle tolère jusqu'à -8D). On se fiche donc que la tolérance soit unilatérale (comme elle l'est jusqu'à Y3): l'acuité visuelle sans correction est alors epsilon, peu important qu'on la chiffre à 1/20 pour chaque oeil ou à 1/10 de l'un et 1/20 de l'autre, s'agissant simplement pour être éligible à Y4 de satisfaire pour les 2 yeux à un minimum de 5/10 et 8/10 après correction et à un degré d'amétropie maximale de -8D. Ensuite, on se reporte comme d'habitude à l'arrêté du 20 décembre 2012, portant aptitude médicale des armées, et à l'instruction 812 du 15 octobre 2012 concernant son application dans l'armée de terre pour voir dans le premier cas quel indice est attribué au sigle Y, et dans le second si le sigle ainsi déterminé permet l'aptitude à tel rang, emploi, fonction, milieu...
  21. "Il y a des aspirant, en dehors des bordaches, qui ne sont plus "élève". Et il y a aussi, en dehors des aspirants non-élèves, des élèves qui sont aspirants et pas bordaches. Bon, d'accord, je sors...
  22. Tu confonds les genres. L'EI n'est pas un état, n'est reconnu par aucun autre état (y compris ceux de tradition musulmane) et n'est plus officiellement soutenu par aucun depuis que l'Arabie saoudite a jeté l'éponge l'année dernière. Le pétrole est acheté à des états en tant que tels, pas à un état auto-proclamé qui n'a aucune reconnaissance politique ou religieuse et qui n'a pas, à plus ample informé, la main sur les robinets (sans quoi d'ailleurs la troisième guerre du golfe aurait déjà débuté).
  23. Il s'agirait de Mig 17 hors d'âge. Mais de toute façon, s'ils arrivaient à voler et, s'ils en sont capables, si on trouvait quelqu'un à même de les piloter, nul doute que leurs sort serait assez comparable aux 3 ou 4 joujoux de Gagbo que Chirac ordonna en son temps de casser.
  24. La question semble incongrue, puisque les aspirants sont officiers ET élèves-officiers. C'est en principe les élèves de 2ème année qui défilent (donc en effet aspirants), mais pas qu'eux (il y avait 85 personnes au dernier défilé, soit plus que la promotion). Il convient d'y ajouter la garde au drapeau, des officiers cadres de l'école, en principe aux ordres du CF responsable de l'encadrement des écoles, ainsi que d'autres détachement (par exemple élèves des affaires maritimes).
  25. "Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense, présidera la cérémonie d'hommage aux Bretons morts pour la France, qui se déroulera au Mémorial de Sainte-Anne-d'Auray le jeudi 16 octobre 2014 à partir de 16 h 20. A cette occasion, le ministre de la Défense remettra la fourragère aux couleurs de la croix de guerre 14-18, au drapeau du 3ème Régiment d'infanterie de marine (RIMa)." Donc, quelle fourragère, on sait. Pourquoi maintenant...

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