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brucine

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  1. Aux termes de l'arrêté du 19 janvier 2012 (J.O.R.F. n°0023, 27 janvier 2012, page 1522, texte n°9): Article 1 Les candidats aux examens du permis de conduire doivent présenter, afin de justifier de leur identité, l'un des titres suivants : 1° La carte nationale d'identité ou le passeport français ; 2° La carte nationale d'identité ou le passeport délivré par l'administration compétente de l'Etat membre de l'Union européenne ou de l'Espace économique européen dont le titulaire possède la nationalité ; 3° La carte de séjour temporaire ; 4° La carte de résident ; 5° Le certificat de résidence de ressortissant algérien ; 6° La carte nationale d'identité ou le passeport suisse. Ces titres doivent être en cours de validité ou périmés depuis moins de deux ans. Article 2 Le défaut de présentation d'un des titres mentionnés à l'article 1er entraîne l'impossibilité pour le candidat de passer l'examen. Le candidat ne pourra se présenter de nouveau à l'examen que s'il est muni d'un de ces titres, en cours de validité ou périmés depuis moins de deux ans. En parallèle, une directive de tolérance a été émise, prenant fin fin février 2012. De mémoire, la carte d'identité militaire permet donc de voter, mais pas de se présenter au permis de conduire (ce n'est pas moi qui fais les lois..) et l'inspecteur qui accepterait une pièce qui n'est pas visée à l'aticle 1 commettrait une faute qui aurait pour conséquences à la fois de le sanctionner et d'annuler le titre ainsi éventuellement obtenu irrégulièrement. L'auto-école a peut-être conservé une copie de la CNI qu'ella a forcément adressée à la préfecture, restant à savoir si la production d'une copie lors de la présentation de l'examen est admise.
  2. A moins peut-être d'un état catastrophique, une dent ne suffit pas à se faire recaler. L'admission est probatoire sous réserve que les soins de conservation soient effectués. Mais bien sûr, il est moins contraignant de faire effectuer ces soins avant.
  3. L'aptitude initiale selon sigycop est binaire: P5 indique une "pathologie psychiatrique avérée et évolutive" incompatible avec l'engagement. Si l'on n'est donc pas P5 à l'engagement, c'est que l'on est P0 à titre probatoire, restant au médecin d'unité à attribuer P1 à P3 ou au médecin psychiatre des armées d'attribuer P4 ou P5. Le seul critère qui nous intéresse dans un premier temps est P0, qui définit "un niveau intellectuel satisfaisant et l'absence de troubles psychopathologiques cliniquement décelables et d'antécédents psychiatriques avérés potientellement évolutifs". Soit donc on ne déclare rien et l'examen clinique ne montre rien, tout va bien réserve faite que "l'enquête de sécurité" n'aille pas lever un lièvre (hospitalisation, trouble à l'ordre public...). Soit on déclare, et le psychiatre des armées va forcément chercher la petite bête (comme d'ailleurs tout médecin militaire d'une autre spécialité dès que quelque chose cloche), et le problème éventuel est que la psychiatrie n'est pas une science exacte, et qu'il est moins facile de déclarer un antécédent "non potentiellement évolutif" que, par exemple, en matière de maladies infectieuses. Ce qui ne veut pas dire que l'on ne soit pas finalement déclaré apte, mais qui est probblement d'autant plus délicat que l'on souhaite une affectation "sensible" (j'ai cru lire par ailleurs une histoire de parachutisme).
  4. Sauf erreur de ma part, le proviseur de l'école de maistrance est un civil (proviseur détaché de l'éducation nationale et exerçant la même fonction que dans n'importe quel lycée). Le commandant de l'école de maistrance a lui rang de capitaine de frégate, est issu lui-même du rang ou de l'école de maistrance quand c'est possible, et ne doit pas être confondu avec le commandant du CIN Brest (lui capitaine de vaisseau) ou le commandant du groupe des écoles du Poulmic (qui est contre-amiral à sa prise de fonctions).
  5. Je ne sais rien. Mon fils est devenu officier de marine par concours interne, nous sommes métropolitains, il n'y avait aucun piston. Il n'y a sûrement pas de quota, et s'il y en avait, ce serait une honte, tous les français sont réputés égaux devant le concours. Mais on aura bien sûr toujours le doute que, à valeur égale, d'autres candidats aient été admis parce que Papa était officier supérieur ou député. J'ai dit à valeur égale, pas à valeur moindre, et il n'y a donc qu'une solution, abattre le boulot nécessaire: pour prendre un exemple comparable, hier, les femmes devaient démontrer plus pour arriver au même poste. Nous avons, depuis quelques semaines, le premier contre-amiral féminin opérationnel qui ne le doit qu'à sa (grande) valeur, mais le fait qu'il faille 20 ou 30 ans pour gravir la hiérarchie peut amener à penser que les données sont tronquées. Non, mon intime conviction est que, aujourd'hui, seule la valeur compte, pas le sexe ou la couleur et que, au risque de me répéter et en dehors du profil psychologique, seul le travail donne cette valeur. Je ne connais pas le cursus d'admission sur niveau M2 mais une seule chose est sûre: on entre en concurrence avec des gens de tous les horizons y compris des grandes écoles prestigieuses, et oui, au vu du peu de places offertes, il doit falloir non seulement avoir un profil académique recherché par l'armée, mais en plus être très, très bon.
  6. Strictement parlant, en effet, elle n'est pas strictement interdite (sauf en pharmacie, et c'est tout de même un signe) mais tolérée, ce qui n'est pas la même chose. "Dans un rapport publié le 24 janvier 2001, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) précise : « il faut rappeler l’importance d’une alimentation équilibrée et diversifiée et une réhydratation appropriée, adaptées aux besoins spécifiques du sportif conforme aux recommandations des apports nutritionnels conseillés (ANC) ». Le Comité d’experts spécialisé Nutrition Humaine a estimé que « la supplémentation en créatine, que ce soit pour l’entraînement ou l’amélioration des performances sportives, paraît contraire aux règles, à l’esprit et à la signification du sport, impliquant de la part des institutions qui en ont la charge une réflexion en vue d’une éventuelle inscription de la créatine sur la liste des procédés et des produits dopants dont l’usage est interdit chez les sportifs » p 60. Par ailleurs, les risques de contamination de ce complément alimentaire par des substances comme les stéroïdes anabolisants pose la question des risques possibles pour la santé d'une consommation de créatine contaminée." En français, c'est le cas de le dire, la législation nationale n'a aucun moyen strict d'interdire la créatine puisque cela serait contraire, s'agissant par une agile pirouette non pas d'un médicament mais d'un complément alimentaire, aux directives européennes concernant la "libre circulation des personnes et des biens", et que l'on peut bien sûr attendre les calendes grecques avant une harmonisation des comités sportifs internationaux des différentes fédérations, dont certains sont loin d'être eux-même "blancs" pour des raisons traditionnelles ou politiques. Ce qui ne change rien au consensus scientifique en la matière et que, en ma qualité non pas d'expert de feu l'AFSSAPS mais en celle de praticien de base, je partage pleinement.
  7. Pardon, j'ai fait un lapsus, dans mon esprit de vieux, L1, c'était la première année de licence proprement dite, mais nous parlons de la même chose. Des évènements regrettables à connotation raciste/ethnique sont régulièrement rapportés dans les armées, et d'ailleurs surtout dans l'armée de terre et dans le rang. Ils sont probablement difficiles à attester réellement puisque seul le ressenti de ces soldats en témoigne. A ce que j'en sais cependant, nombreux sont les exemples a contrario, un des plus connus étant Coulibally, ancien leader de la patrouille de France, tandis que l'actuel commandant de flotille de mon fils est féminin et d'outre-mer, mais malgré tout jeune et "4 galons", donc en principe promise à un bel avenir. Si discrimination il y a, elle est sûrement moins importante globalement au militaire, qui se préoccupe avant tout de la qualité des gens, qu'au civil. Mais il serait tout aussi inadmissible, comme vous l'évoquez, qu'il y ait une "discrimination positive" de ce fait.
  8. Il me semble être au coeur du sujet de rappeler que, en dehors de, pour schématiser, toute pathologie rénale, on aura beau manger autant de kilos de protéines que l'on voudra tous les jours qu'aucune ne franchit le filtre rénal: ce n'est pas de la morale, ce n'est que de la physiologie pour étudiant en première année de santé (et peut-être même évoqué au lycée). Il n'est pas non plus innocent de demander si les produits consommés contiennent autre chose que des protéines (ou plus exactement, comme je l'ai rappelé, des acides aminés) puisque de tels produits, restant à préciser leur composition exacte, pourraient alors eux être décelés dans le sang ou les urines. A condition évidemment de conduire une analyse toxicologique ciblée sur ces produits, qui à ma connaissance n'est pas diligentée dans les tests évoqués. J'ai certes exprimé mon opinion sur les produits en question, un forum me semble être un lieu de libre expression, mais j'ai surtout, pour qui prend la peine de lire, répondu à la question: il est impossible de déceler quel qu'en soit l'apport alimentaire, toute "protéine" dans les urines puisque le rôle de la filtration glomérulaire est précisément d'empêcher les grosses molécules de la traverser. Devant une protéinurie qui n'est pas isolée et de laquelle, encore une fois, l'apport alimentaire ne peut jamais être responsable, on fera évidemment un certain nombre d'examens complémentaires qui feront à peu près tous exploser le SIGYCOP tant les pathologies sous-jacentes sont graves, voir par exemple pour une synthèse: http://medecine.sante-dz.org/cours/uro-Nephro/proteinurie_nephrologie.htm L'auteur du post est en effet libre de faire ce qu'il veut, réserve faite que le "propre" de ces "compléments alimentaires", c'est que personne ne sait ce qu'il y a dedans ni quelle est leur utilité voire leur absence de nocivité, et au moins le premier point pose problème. En résumé: aucune protéinurie décelable de ce fait, ni quoi que ce soit d'autre à défaut de diligenter une analyse toxicologique dédiée et/ou un "contrôle anti-dopage". Exprimé comme cela, en style sms qui pourtant ne sied à aucun type de question ni de "réponse", ça vous va?
  9. Un "surplus" de protéines n'est jamais éliminé dans les urines, puisque la protéinurie physiologique est par définition nulle, ou en tout cas n'existant qu'à l'état de traces. Restant à déterminer le profil des protéines éliminées (électrophorèse...) qui contribuerait à établir le diagnostic, la découverte d'une protéinurie ne doit donc rien à l'apport "alimentaire" et signe quasiment toujours une pathologie rénale. Cela dit, les s.... de "compléments alimentaires" évoquées sont loin de ne contenir que "d'innocentes protéines", et il serait bon d'y connaître, sous la pudique appellation de "complément alimentaire" dont la seule fonction est de pouvoir y mettre à peu près n'importe quoi en échappant au drastique contrôle des médicaments, ce qui réellement s'y trouve. Je rappelle par ailleurs qu'il ne s'agit généralement dans ces compositions pas de protéines, mais d'acides aminés dont le plus emblématique dérivé est la créatine, restant commercialisée sous le coude bien qu'interdite en France à ma connaissance. Bref, on se muscle en s'alimentant et en faisant de l'activité physique, pas en ingurgitant des saletés.
  10. Il me paraît à peu près exclu que les armées renoncent à recruter des universitaires de haut niveau. Mais le problème est précisément là: entre l'entrée en L1, qui est le niveau actuel, et l'obtention d'un M2 (qui est le niveau requis), il y a, bien qu'officiellement elle n'existe pas, une sélection impitoyable. D'un autre côté, et même si on n'y est pas habitué et si bien sûr on ne peut pas faire ce seul plan de carrière du fait du très faible taux de réussite, je ne vois rien d'anormal à ce qu'un étudiant en L1 commence à s'intéresser à son avenir professionnel.
  11. Reste à savoir si notre jeune ami a une vocation, ou seulement des rêves, tout à fait respectables, d'adolescent, mais rares sont ceux qui, tous métiers confondus, transforment ces rêves d'adolescents en un métier. Remettons pour commencer les choses à leur place: la question posée était l'admission à l'ESM sur titres. Elle me semble, s'adressant à un nombre très restreint de places dont d'ailleurs nombre de candidats sont plutôt orientés vers les contrats OSC, plus sélective encore que les CPGE, puisque l'armée a tout loisir de sélectionner qui elle veut parmi la crème des titulaires d'un diplôme universitaire de haut niveau. L'aspect sportif, qui a été évoqué, ne me semble pas si pertinent: on demande à un jeune d'avoir des capacités physiques particulières, bien évidemment plus élevées pour un officier parachutiste que pour un officier d'état-major, mais rien ne dit comment ces capacités doivent être acquises. Bien sûr, il est plus difficile d'acquérir les capacités en question en s'entretenant individuellement qu'en pratiquant certains sports à bon niveau, mais là n'est pas la question. Que je sache par ailleurs, aucun officier même sortant de CPGE puis ESM n'est certain d'être officier parachutiste, et encore moins dans tel ou tel régiment: l'école d'application est choisie en fonction du rang de sortie et, quand bien même, un officier, comme n'importe quel soldat, est fait pour obéir: il aura beau émettre tous les voeux de la création que son affectation dans telle ou telle unité ne dépend que du bon vouloir de sa hiérarchie, et qu'il est donc illusoire de penser que l'on fera une carrière sans quitter tel ou tel régiment. Enfin, notre jeune ami nous dit être nul en langues et nous montre l'être en orthographe: si cela peut encore se corriger, il ne fait qu'entrer au lycée, il est urgent qu'il réalise que, à défaut de maîtriser ces matières, l'avenir semble très sombre... Et qu'il réalise qu'être soldat, c'est avant tout servir là où on aura été affecté, et pas faire des chimères de tel ou tel poste.
  12. Même une bradycardie isolée n'a pas de signification. Mon militaire de fils a été emm... à plus soif au début de ses sélections pour avoir un pouls physiologiquement très bas accompagné d'un hématocrite anormalement élevé. Mais non, il ne court pas le tour de France, il ne se shoote de rien, et ils lui ont foutu la paix quand ils l'ont compris. Ce qui revient évidemment à la case départ: seuls des examens approfondis (le mien, ils l'ont d'autant trituré dans tous les sens qu'il s'agissait des examens médicaux du personnel navigant à Toulon) peuvent dire si une éventuelle anomalie est pathologique ou physiologique.
  13. C'est sûrement, en attendant la suite et on croise les doigts, la plus belle victoire à ce jour que celle de notre relais qui l'a, en outsider, "volée" aux favoris américains, russes et australiens, même si, ce qui est beau dans les Jeux, c'est de se défoncer plus loin qu'il l'est écrit (comme par exemple nos basketteuses contre l'Australie). Un grand moment, vraiment. Continuons à porter haut nos couleurs, y compris pour les civil(e)s, et même si la ministre responsable, honte sur elle, est persuadée que Laura Flessel est (ou était, c'est pathétique, ce combat de trop d'une extraordinaire championne) une judoka.
  14. C'est super, mais elle n'est pas militaire, miss Pavia, si? La relative déception, c'est Legrand qu'on espérait plus haut. Sans quoi je ne comprendrai jamais rien à la "promotion" des armées à travers leurs athlètes de haut niveau. Si Bernard est MDL, Boscq était de mémoire aspirant, mais statut qu'il ne devait pas davantage à ses performances. Poirée a assez râlé, sans succès, de ne rester que caporal, et nombreux ont été les adjudants de l'ENE en concours complet. Seul Tabarly, qui n'a pourtant quasiment plus servi depuis son son admission à l'ENI dont il est sorti dernier a malgré tout terminé CF: le même grade que l'autre minable (Patrick Poivre d'Arvor) en sa qualité d'écrivain de la marine. Selon que tu seras riche ou misérable...
  15. Le SIGYCOP, en tant que test d'évaluation, est indépendant de l'armée et la spécialité. Chacune des armées établit ensuite un score SIGYCOP différent (et publié au bulletin officiel des armées) et qui est différent d'ailleurs non seulement selon la spécialité, mais l'état (incorporation ou poursuite de carrière, on ne demande évidemment pas les même critères à un CV expérimenté et relativement âgé et à un candidat à l'école navale). Les SIGYCOP d'admission aux différentes écoles sont rappelés à suivre, sachant qu'ils ne sont qu'un cadre général (ne prenant pas en compte, par exemple, qu'un bordache choississe en école d'application les fusiliers marins commandos). http://www.reservistes.net/index.php?option=com_content&view=article&id=57:profils-minumums-de-sigycop&catid=35:avant-dintegrer&directory=89 On trouve ceux des différentes spécialités par armée en faisant une recherche sur le bulletin officiel des armées.
  16. Bien sûr, mais puisqu'il ne faut pas généraliser et donc saupoudrer un peu tout de sel et de poivre, la généralité n'est faite que de situations individuelles: -il faut tenir compte, selon les spécialités (et même en étant très bien noté), du besoin de la marine en officiers mariniers au grade supérieur, et il y a de grandes disparités selon les spécialités. -la même remarque vaut pour le BS: étant admis qu'un candidat, même de valeur, puisse concourir au BS après un certain nombre d'années d'engagement, c'est aussi tenir compte du nombre de candidats, parfois très restreint, qui peuvent y être admis selon la spécialité. A l'extrême, et dans le sujet que j'ai évoqué (hélicoptères), la chaîne de commandement est assez floue du fait du faible effectif des équipages, et une des raisons majeures de la lenteur de la formation des jeunes second maîtres est la fuite inexorable des instructeurs BS vers le civil, malgré les conditions parfois très avantageuses auxquelles la marine tente de les retenir. -Enfin, la question se pose, et à laquelle je n'ai pas la réponse, de savoir quelle proportion des officiers mariniers envisage, dans une armée que l'on dit maintenant animée par des contractuels à hauteur de 65%, d'y faire volontairement carrière, étant par ailleurs acquis que, même dans les contrats OSC longs et si ces contractuels le souhaitent, ils ont coûté tellement cher et mis quasiment l'intégralité de leur contrat initial à être opérationnels "toutes qualifications" que le taux de réemploi proposé par la marine est aujourd'hui supérieur à 95%, ce qui ne veut pas dire que les "sortants", qui auront alors pour certains près de 17 ou 18 annuités militaires sans compter les bonifications y souscriront effectivement. Plus généralement parlant, au moins la marine souffre aujourd'hui de l'hémorragie des cadres subalternes que sont les officiers mariniers supérieurs et les OSC, et c'est un vrai enjeu pour l'avenir. Donc oui, il est difficile d'édicter des généralités, et il appartient à chacun de vouloir bâtir un projet de carrière (ou de ne pas vouloir le faire) selon sa spécialité, les opportunités..., sachant aussi que dans le cas que j'ai évoqué, le projet, de carrière ou pas, consistait avant tout à garder sa spécialité d'origine, ce que n'aurait pas permis, si tant est qu'il y aurait été admis, l'ENI qui, certes, aurait assuré un profil de carrière, mais où il se serait vu confronté, en affectation au mérite à la sortie, aux bordaches qui ont un bagage académique largement supérieur au sien.
  17. L'abus de cannabis n'est pas pire ni meilleur dans toute situation professionnelle nécessitant un minimum de vigilance que celui d'autres psychotropes tel l'alcool. Il y a bien sûr, en France, une différence légale bien que de plus en plus ténue: si j'ai connu, à défunt l'hôpital des armées de Nantes il y a longtemps une recherche systématique et souvent positive à des taux effrayants des gamma-GT chez les personnels des essences (vous savez, ces mecs qui conduisent des bombes emplies de carburant), et à qui, enquête faite, cela ne faisait alors de tort qu'à l'avancement, il commence depuis un moment à faire sale temps pour un militaire à être ivre. Et allant par exemple jusqu'au point, vécu récemment, qu'il faut l'autorisation écrite du chef de base pour alcooliser un pot de départ ou de promotion. Cela dit, il est inexact de soutenir que la cannabis thérapeutique aurait été légalisé aux Etats-Unis: je rappelle qu'il s'agit d'un état fédéral où seuls quelques états (Californie, état de Washington...) ont adopté des dispositions en ce sens. Mais ce qui est plus intéressant en ce qui nous concerne est l'aspect antalgique revendiqué (et l'on a parlé de douleurs résistant aux morphiniques). Les indications thérapeutiques pour lesquels il serait autorisé seraient: cachexie, cancer, HIV ou sida, épilepsie, glaucome chronique, douleurs autrement intraitables, sclérose en plaques, nausées chimio-induites, tremblements de la maladie d'Alzheimer. You know what? Je ne vois aucune des ces affections compatible avec un engagement militaire: il conviendrait avant tout que l'auteur de ce post nous explique quelle est cette fameuse patholologie dont il souffre, et dont les douleurs résistent aux morphiniques.
  18. Bonjour à tous, Je ne suis que père d'ex-ELBOR ASMBO (il vient d'être admis au cours OSC à Lanvéoc), et qui a intégré Maistrance sans avoir fait aucune préparation militaire. Je ne connais donc les informations que je relate que pour me les être vues rapportées, et si je dis une bêtise, je compte sur un "spécialiste" pour la corriger. Autant que je me souvienne, les QM Maistranciers issus de l'école ne sont nommés second maître qu'à l'issue de leur brevet de spécialité. Le hic, concernant les spécialités techniques comme ELBOR, c'est que ce brevetage, à l'époque (récente, ce devait être la dernière ou avant-dernière promo) de défunte l'EPV de Nimes-Garons, prenait un temps considérable puisque, la réduction des moyens est dans l'air du temps, il fallait accomplir les vols de simulation et réels idoines à Nimes ou Hyères, il fallait que, outre les matériels, se trouvent des instructeurs disponibles...: bref, ça prenait, en dehors de toute notation (il était très bien noté à Maistrance) un temps largement plus long qu'une année. Le choix d'affectation, toujours de mémoire, dépendait du classement de sortie (intégrant probablement les notes de Maistrance), ce qui ne lui posa pas de toute façon pas problème puisqu'il devait être classé 1 ou 2, je ne sais plus, et qu'ils n'étaient de toute façon que 2 à ne pas vouloir la patrouille maritime. L'horizon de promotion des officiers mariniers semble plus que bouché, et ne se fait certainement pas, comme il a été écrit, à l'ancienneté sauf pour cette dernière à être très importante et passant par le BS (http://etremarin.fr/html/faqs/16), le "simple calcul" montrant dans ces conditions, comme il l'a fait, que le cours OSC, préservant la spécialité, était un moyen beaucoup plus sûr de promotion à condition d'y être admis.
  19. Bonjour à toutes et tous, Excusez-moi avant tout le charabia à suivre s'il y en a, je n'ai trouvé moyen d'écrire quoi que ce soit dans la zone "messages" qu'en maintenant un index sur le bouton gauche de la souris (c'est quoi, le bug, avec une seule main disponible, c'est d'un pratique...) ou bien, comme je le fais en ce moment, en copiant-collant un fichier texte. Je suis civil malgré une une lourde hérédité d'officiers de marine, et n'ai plus aujourd'hui d'autre relation directe avec nos armées que d'être le père d'un aéro-marin. C'est une recherche que je faisais à ce propos qui m'a amené ici, et plus particulièrement le désir de commenter un post en cours qui poussé à m'y inscrire.

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