Choix de page

Aller au contenu
Aumilitaire

brucine

Membres actifs
  • Compteur de contenus

    878
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par brucine

  1. Inch'Allah...
  2. Le major (au sens anglo-saxon du terme) Mariam Al Mansouri est pilote des Emirats Arabes Unis où elle commande une escadrille de F-16, qu'elle vient de mener au combat pour bombarder des positions islamistes en Syrie. Il paraît que les barbus ont modérément apprécié, valant au major Al Mansouri des menaces sexistes et de mort, notamment sur les "réseaux sociaux". http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/mariam-al-mansouri-la-femme-pilote-des-emirats-qui-dirige-les-frappes-en-syrie_1579631.html
  3. Paradox in terms. Seuls les sprays concentrés au plus à 2% de CS et d'une capacité maximale de 100ml échappent à la classification des armes dites aujourd'hui de catégorie D (et hier de 6ème catégorie). A cette exception près, il ne saurait y avoir de "grand public" puisque la loi permet d'acheter et de détenir les sprays en question, mais pas de les transporter, ce qui enlève un peu de leur "utilité". Ils n'ont pas besoin de renfermer, qu'ils soient au CS, au poivre ou à ce que l'on voudra, aucun autre principe actif, le reste n'étant que ce que la pharmacie qualifie de "galénique", c'est-à-dire essentiellement le gaz propellant (et en principe neutre et notamment dénué de CFC) et un solvant s'il s'agit d'un aérosol, et seulement le dernier dans l'hypothèse (théorique) d'un vaporisateur qui ne suffirait pas à assurer la force et la distance de projections nécessaires.
  4. L'anatomie fait qu'il n'y a pas de cystites chez l'homme mais plutôt des prostatites, qui sont beaucoup plus ennuyeuses à traiter, mais qui ne sont que temporaires et dont je ne vois pas pourquoi elles seraient un obstacle. Elles sont généralement douloureuses au point de rendre quasi-impossible une miction accompagnée de pus et/ou de sang qui ne peuvent échapper au patient. La pyélonéphrite est en effet a priori exclue, parce qu'elle est douloureuse et fébrile, mais en se souvenant que toute infection persistante commande non seulement l'investigation des paramètres biochimiques urinaires (sang, leucocytes, cristaux, protéines...) mais aussi celle du haut appareil (diurèse des 24 heures, électrophorèse des protéines et j'en passe): l'urologie reste relativement simple, mais il n'y a pas grand-chose d'aussi complexe que la néphrologie. On semble pourtant oublier une autre cause relativement fréquente et bénigne tant que l'on n'en retarde pas la thérapeutique: les MST. Et, si calculs il y a (pourquoi pas) on en retrouvera les cristaux sous lame voire par l'imagerie rénale, mais l'inaptitude (temporaire) risquerait d'être plus longue s'ils ne cèdent pas à thérapeutique et diététique et viennent à réclamer un geste chirurgical. En bref (si j'ose..) on ne peut rien dire ou presque d'un tel symptôme tant que l'on ne s'est pas donné les moyens cliniques, biochimiques, imagerie... capables d'en attester l'origine.
  5. "En tout cas cafouillage ou pas, moi je retiens qu'ils se sont rendus. Donc? Ils ont vraiment l'intention de collaborer." Comme je le disais précédemment, ils ont fait l'objet d'une expulsion administrative. Laissons les intéressés et leurs avocats clamer qu'il s'agit d'une démarche volontaire, nous n'avons que ce son de cloche, et nous savons simplement qu'ils n'ont pas, comme dans nombre d'expulsion d'immigrés, adopté pendant le transport un comportement destiné à les en faire expulser par le commandant de bord. Il est vrai que le choix entre les prisons turques et la justice française peut donner à réfléchir. La dite expulsion administrative, beaucoup moins lourde à mettre en oeuvre qu'une extradition judiciaire que rien n'aurait d'ailleurs pu justifier en droit souffre en revanche de certains inconvénients: l'expulsé est le plus souvent libre de ses mouvements pendant le transport et sans escorte policière, et c'est exactement ce qui s'est passé. Le ministre de l'intérieur est attendu aujourd'hui en Turquie pour tenter de remédier avec ses interlocuteurs à ce type d'inconvénients.
  6. Même si l'un, contrairement à l'autre, n'a cessé de manquer de pudeur et n'a jamais été motivé que par des intérêts mercantiles, il y a, qu'on le veuille ou non, au moins 2 points communs: l'imprudence, et la mise en danger de gens cherchant à les récupérer, peu importe qu'ils soient français dans le premier cas ou algériens dans le second. Certes, la mort de Monsieur Gourdel me fait mal au coeur tandis que celle éventuelle de Ghesquière m'aurait laissé de marbre, et pas parce que, comme l'autre imbécile le rappelle, "on a visé la France", mais tout simplement parce que l'on a assassiné un type dont tout le monde reconnaissait la valeur, et qui n'emmerdait personne. Quelque part, Hervé Gourdel rappelle un peu les moines de Tibérine, une passion différente, mais une autre en commun (le Maghreb), et dans les deux cas des gens qui ne faisaient de mal à personne en vivant leur passion. Il n'en reste pas moins que Monsieur Gourdel s'est (comme Ghesquière bien que pour des raisons très différentes) mis directement dans la gueule du loup malgré les directives de nos services diplomatiques déconseillant formellement dans les deux cas les zones en question sauf impératif professionnel particulier, et encore. Notre "souveraineté" empêche pourtant nos ressortissants de se balader où bon leur semble à l'étranger: c'est effrayant, mais c'est comme ça.
  7. Les machos disent que compromis est chose due, mais je me retrouve Gros Jean comme par devant. Je vous avais promis la suite. Nathalie Guibert vient bien de mettre en ligne un nouvel article, "On chante (aussi) dans un sous-marin", et qui ne présente pas grand intérêt: http://unmoissouslesmers.blog.lemonde.fr/2014/09/25/on-chante-aussi-dans-un-sous-marin/#xtor=RSS-3208 La raison en est que ce qui a probablement de l'intérêt http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2014/09/15/un-mois-sous-les-mers-une-nouvelle-forme-de-guerre_4487986_3210.html?xtmc=nathalie_guibert&xtcr=6 http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2014/09/16/dans-la-famille-des-sous-mariniers_4485204_3210.html?xtmc=nathalie_guibert&xtcr=5 http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2014/09/18/un-mois-sous-les-mers-gibraltar_4489369_3210.html?xtmc=nathalie_guibert&xtcr=4 http://abonnes.lemonde.fr/international/article/2014/09/18/un-mois-sous-les-mers-le-difficile-retour-a-la-vie-civile-des-sous-mariniers_4490326_3210.html?xtmc=nathalie_guibert&xtcr=3 n'est que résumé, la version in extenso étant réservée aux abonnés. Je suis désolé même si je n'y peux rien.
  8. Il a en effet été répondu à toutes les questions sauf peut-être 4 sur ce forum en long, en large, et en travers, réserve faite que tu te mélanges peut-être les pinceaux puisque 1) 2) et 3) dépendent de la spécialité que l'on convoite. Concernant la question 4), il n'y a en principe pas de prise de sang systématique à la visite initiale, et c'est une fausse bonne nouvelle. En effet, au moindre doute, ce sont les spécialistes de l'HIA le plus proche qui seront sollicités et qui, eux, ne s'en priveront pas, sans compter que rien n'interdit au médecin d'unité de pratiquer par la suite toute investigation qu'il jugera bonne. Tu devrais peut-être, avant de te disperser dans autant de discussions sur ce forum et rendant impossible toute discussions constructive, mettre de l'ordre dans tes idées. La situation est à ce jour, à ce que j'en ai lu, que tu rêves de CPA20 sans même savoir ce qu'est le recrutement ab initio ni chercher à l'éclaircir, mais que tu n'es même pas encore assuré de pouvoir intégrer l'armée à quelque niveau que ce soit, puisque tes conditions de nationalité et de diplôme n'en font pas forcément, aspect médical passé sous silence, un automatisme. Quant à la "gonflette", on peut se mentir à soi-même, mais pas toujours aux autres: en dehors de tout dépistage systématique ou fortuit, je ne suis pas sûr que le culturisme puisse faire longtemps illusion en unité où ce ne sera pas toi qui décidera ce que tu "mangeras" et comment tu t'entraîneras.
  9. Peut-être que si, et d'ailleurs le brasier en Irak ou ailleurs datait d'avant Saadam Hussein et les américains, la chute du dictateur n'ayant fait (comme en ex-Yougoslavie ou URSS) que révéler le chaos pré-existant des différentes factions et ethnies. Avant de jouer à Don Quichotte, peut-être envisageons-nous de nous protéger simplement nous-mêmes (et pas les américains) en intervenant au coeur du nid de frelons. Enfin, il faut oser soutenir que les américains sont bien tranquilles derrière leur mur de l'Atlantique (ou du Pacifique, après tout, Pearl Harbour, c'est aux Etats-Unis): nul n'a payé autant qu'eux lors du World Trade Center, et non seulement arithmétiquement, mais surtout parce que ces évènements mettaient fin au dogme de l'inviolabilité du territoire américain.
  10. Il n'y a que 2 "cafouillages clairs" dans ce fait divers: celui des politiques qui ont apparemment vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué et, si j'en crois ce qui a été rapporté, une inopportune panne des systèmes informatiques de sécurité à Marignane, cette dernière laissant à penser que, pendant un certain temps, tout citoyen étranger ou non pouvait à l'extrême rentrer sur le territoire national sans être inquiété. Le reste est beaucoup moins clair, et des précisions seraient bienvenues. En cas de procédure d'extradition forcée, les personnes sont accompagnées pendant le trajet par des agents de sécurité, lesquels les remettent aux autorités locales à destination, ce qui n'a pas été le cas. Il y a ici plus volontiers une expulsion, voire même un retour volontaire si l'on en croit l'avocat de ces personnes qui tente de nous faire prendre les vessies pour des lanternes. En l'espèce, les personnes sont donc libres de leurs mouvements et considérées comme ne présentant pas de danger lors du transport puisqu'elles y consentent. Il appartient au pays requis (et s'il l'a été) d'organiser le voyage à ses frais et de lui-même requérir un transporteur puisque, bien sûr, aucun ne le fait de son plein gré. Ce transporteur, malgré souvent ses conditions générales disant le contraire, ne peut s'opposer à la réquisition, mais le pouvoir de police est transféré dès les portes fermées au commandant de bord, qui est souverain à apprécier les conditions de sécurité à bord et fondé à ce titre à expulser qui il veut: quelque part un paradoxe. Une fois que les turcs ont choisi un nouveau vol, le manque d'empressement avec lequel ils en ont avisé les autorités françaises peut résulter de différents phénomènes: -la dangerosité modérée de l'opération -une organisation plus ou moins efficace -le fait qu'elle ne subit pas les procédures d'extradition (et ce d'autant que, à plus ample informé, les personnes en question doivent être entendues par nos services mais ne sont pour l'heure ni coupables ni présumés d'un motif officiel d'extradition). -le fait que, même si c'était le cas, les conventions internationales sont très floues suivant les pays mis en cause, les chefs d'accusation... Enfin, le non dit que l'on peut rapprocher de certains pays du Golfe: la Turquie, membre de l'OTAN et candidate à l'Europe a gardé pendant au moins un certain temps une frontière délibérément poreuse avec la Syrie et a clairement toléré sinon encouragé certains mouvements pour des raisons politiques (kurdes, ses propres prisonniers du terrorisme, ses craintes d'attentats sur son propre territoire...) ou religieuses (identité sunnite, gages donnés à un électorat qui n'est pas laïque...) et peut donc, c'est peut-être le sens des propos un peu sibyllins du président Hollande, être soupçonnée d'une certaine complaisance ou duplicité à l'origine de cette affaire.
  11. Cela dit, ce n'est pas moi qui ai été injurié, je n'ai fait que rapporter et commenter les propos de quelqu'un d'autre (dans le même sens, mais, comment dirai-je..., avec un peu plus de délicatesse?). Si l'on souhaite non pas injurier cet auteur, mais débattre directement avec lui, le débat est toujours ouvert sur "Le Monde.fr", mais réservé aux seuls abonnés chez qui il n'a, curieusement, suscité aucune réaction ce jour. Quant à moi, outre la forme, je n'ai finalement été que très prosaïque: à quoi bon utiliser un jargon odieux, invoquer ici l'utilité de la guerre, là l'influence des républicains, des catholiques (et pourquoi pas de ma concierge)? A mon sens, le droit des français (et d'ailleurs aussi des autres, beaucoup de soldats étrangers sont morts pour la France) de respecter leurs morts est inaliénable, et le reste est ce que l'on aura pu lire: du vent, et qui plus est malhonnête, puisque chacun a le droit de polémiquer à sa guise, mais pas celui, pour l'accréditer, d'habiller le vide d'un ersatz d'outils universitaires.
  12. Une nouvelle campagne de communication est lancée pour le recrutement dans l'armée de l'air. Il y aurait ainsi un recrutement « de deux mille à trois mille personnes par an ». Ce dernier chiffre est une augmentation de 50% du précédent (niveau actuel dont 40% hommes du rang, 50% sous-officiers, 10% officiers), et serait atteint dans le plan de programmation 2015-2019. Remarquons par ailleurs que, aujourd'hui, il y a 11 000 hommes du rang, 26 000 sous-officiers, 6 800 officiers, pour donc des pourcentages respectifs de 25%, 65% et 15%. http://campus.lemonde.fr/campus/article/2014/09/23/armee-de-l-air-cherche-milliers-de-jeunes-recrues_4492718_4401467.html#xtor=RSS-3208 Ne tenant pas compte de l'ascenseur interne des hommes du rang vers les sous-officiers voire les officiers ("double-saut"), de celui des sous-officiers vers les officiers et du"taux d'attrition", la première chose qui vient à l'esprit est un recrutement d'hommes du rang pas loin du double de la proportion actuelle. La deuxième est évidemment le taux d'encadrement actuel, 2,36 sous-officiers par homme du rang et un officier pour 5,44 autres personnels. En rapprochant des plafonds d'effectifs par grade arrêtés en 2013 (http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121231trib000739964/defense-jean-yves-le-drian-supprime-580-postes-d-officiers-de-l-armee-francaise-en-2013.html): -364 officiers généraux (première section) -11 793 officiers supérieurs -16 356 officiers subalternes pour un total de 28 513 officiers -94 395 sous-officiers -84 579 militaires du rang (remarque amère étant faite que cela équivaut à peine à remplir le Stade de France) les ratios toutes armées confondues sont de 40,8% hommes du rang, 45,5% sous-officiers, 13,7% officiers, que l'on peut juger cohérent avec les chiffres de l'armée de l'air, et qui traduisent une diminution sensible de l'encadrement (notamment via des coupes sombres dans l'avancement au choix), même si celui-ci continue à garder le profil d'une armée mexicaine dans des effectifs globaux insuffisants; On va donc recruter 3000 personnes dont on ne dit pas très bien ce que l'on va faire, en restant pudique sur ce qu'elles feront après (y compris d'ailleurs les officiers qui partiront de plus en plus tôt), se contentant de souligner que: " Enfin, les formations dans l’armée ne sont pas considérées comme un coût mais comme un investissement pour le pays, y compris si les recrues formées partent après quelques années.". Certes, mais pour faire quoi? Y-a-t-il, finalement, raison de se réjouir et de profiter de "l'effet d'aubaine" annoncé, ou plutôt au contraire de s'en inquiéter?
  13. Comme je l'expliquais, on la trouvera au même endroit (fils du "Monde.fr") quand l'auteur aura décidé de la mettre, probablement en plusieurs articles et plusieurs fois, et j'en mettrai le lien en ligne pour ceux qui n'utilisent pas Firefox (mais qui peuvent se connecter "manuellement" à http://www.lemonde.fr/international/)
  14. La même journaliste a décidé de mettre en ligne son journal de bord "un mois sous les mers" sous forme de "blog éphémère". Comme, par définition, ce qui est éphémère ne dure pas et que l'on ne connaît pas cette durée, je tâcherai de mettre les liens en ligne en temps réel, rappelant par ailleurs que je ne les ai pas cherchés loin: les fils du "Monde" sont alimentés par défaut dans les marque-pages Firefox. Premier jour, mercredi 18 juin, "on ne serre pas la main à bord": http://unmoissouslesmers.blog.lemonde.fr/2014/09/22/on-ne-serre-pas-la-main-a-bord/#xtor=RSS-3208
  15. Bien sûr, et je n'ai pas dit le contraire. Mais cela reste la même chose que ce jeune lycéen qui entrerait dans le monde du travail, oui il y a des règles, non elles ne sont par définition pas "cool", mais elles ne consistent dans les deux cas qu'à entrer dans la "vraie vie". L'ambiguïté repose en effet, pour toi et moi qui sommes des vieux tromblons, sur l'utilisation du terme "cool" et plus généralement du vocabulaire des jeunes et/ou des réseaux sociaux. Il y a des tas de mots en français pour décrire ça, et celui-là est un exemple typique de l'inutilité de ce jargon, puisque personne ne sait ce qui est "cool": être admis, ou suivre les enseignements?
  16. Sans doute à te préparer aux épreuves. Et certainement à être ton parrain lors des cérémonies quand tu seras admise, il est toujours mieux de pouvoir le choisir que de le voir être désigné d'office. Si ces conditions sont réunies, ce parrain (ou cette marraine) reste, pour le jeune officier, à l'idéal une référence de professionnalisme et de moralité et non, à mon sens, ce n'est pas rien.
  17. On me dira qu'il n'y a pas matière à en faire une thèse, bien que cela ait sûrement déjà été fait. Quelques morceaux choisis valent pourtant le détour. Ce qu'on l'on appelle communément la "novlangue", et qui est une forme de pédance insupportable donne le ton. "Les monuments aux morts de la guerre 1914-1918 sont de ce fait des « néo-cénotaphes ». Ils opèrent un « découplement » de la mémoire du défunt"; Je sais, Cénotaphe, c'est du grec; le moment ou jamais de demander: "en français, ça donne quoi?" Ou, toujours plus fort dans le sabir: "Les monuments patriotiques-républicains se distinguent quant à eux par leurs emprunts au champ lexical de la gloire et de l’honneur, insistant sur la victoire" Le fond, si tant est qu'il en existe un autre que celui des fosses communes, ne vaut guère mieux: (...)"Tous ces morts doivent bien être tombés « pour » quelque chose… Et ce quelque chose, c’est la France. L’idée est d’ériger tous ces morts en martyrs héroïquement sacrifiés pour la nation.(...)" Loin de moi, on en a fait sur bien d'autres choses, l'idée que ne soit pas fait un travail de recherche universitaire historique sur les monuments aux morts, le faire sur un plan sociologique est plus ambigü et sujet à caution, puisque restant à démontrer que le verbiage de cette dernière discipline puisse être corrélé à une science quelconque plutôt qu'aux idées politiques du moment. L'auteur aurait donc réinventé le principe d'Heisenberg: on pourrait non seulement décrire une situation vieille de cent ans sans la déformer, mais de plus en ne sélectionnant que certains outils pour cette mesure, poncifs et portes ouvertes, et en ne se servant, c'est un comble dans un travail universitaire, que de ceux à charge alors que même Marx prôna le mérite de thèse, antithèse et synthèse. Mais nous comprenons mieux ce fatras informe foulant aux pieds le principe même de la recherche universitaire quand nous voyons les titres universitaires censés justifier la "science" de son auteur: il est étudiant à Sciences-Pipeau. http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/09/22/les-monuments-aux-morts-puissant-outil-memoriel-apres-la-grande-guerre_4492159_3232.html#xtor=RSS-3208
  18. Oui et non. Le CIN, ce n'est pas non plus la Légion ou les paras...
  19. La plaisanterie classique (et pas de très bon goût) dit que la seule différence entre un homme et une femme, c'est que des c...., une femme n'en a que par moments. "Shocking", ai-je écrit, parce qu'il n'y avait nul besoin que ce soit une femme qui fasse ce reportage, et parce que personne n'embarque sur un SNA comme dans le courrier de Belle-île-en-mer à Port-Maria. Il s'agit donc d'un "plan de communication" délibéré de la Marine voire de l'échelon politique si l'on suppose que le quotidien en question est susceptible de recevoir une oreille plus attentive que d'autres en haut lieu. D'un côté, le clampin lambda s'intéressera davantage aux SNA que si une femme n'y avait pas embarqué: une excellente publicité que le SIRPA n'aura pas eu besoin de financer... De l'autre, il y a une évidente arrière-pensée, et d'autant que la prochaine génération de SNA, toute proche, sera féminisée, et que les SNLE embarqueront très prochainement des femmes. Et peut-être est-ce là que la bannette blesse, puisque les rumeurs disent que les éventuelles candidates ne se bousculent pas. Concernant le reportage en question, et pour une durée limitée à un mois en mission d'entraînement (ou de représentation?), il ne semble pas y avoir eu de problème insurmontable, la nana ayant été logée dans une chambre officiers à 5 dont elle partageait les sanitaires, l'histoire ne disant pas si elle était davantage fondée à gaspiller l'eau que les autres ou si elle devait, comme tout le monde, s'accommoder d'une hygiène expéditive. De toute façon, "l'histoire" est en marche et le réel problème ne sera pas d'accueillir sur les sous-marins des femmes officiers (ou des civiles qui en ont les privilèges), mais des officiers mariniers ou équipage. Et (oui, en dehors d'une certaine provocation dont je viens de souligner qu'elle n'était pas mienne, c'est une autre question), je me suis limité à montrer ce que je trouvais être un beau reportage, la question de la personne qui l'a réalisé ne me passionnant pas vraiment.
  20. 6 mois, avec les restrictions budgétaires et dans les disciplines techniques, c'est pas cher payé. De mémoire, toute (enfin, bon, d'accord, dans la spécialité en question, ils n'étaient que 4) la promo maistrancière aéro où se trouvait mon fils avait, de mémoire, mis au moins 18 mois à être macaronnée.
  21. Le nom de "serval" avait paraît-il été décrié par ses victimes potentielles (d'un côté, on ne les voyait pas vraiment s'en féliciter...). Ce (superbe) "chat" aurait en effet l'habitude, un peu comme les chiens, de pisser partout pour marquer son territoire, les cibles de l'opération ayant de ce fait protesté du peu de considération en laquelle cette image les tenait.
  22. Nathalie Guibert, journaliste au "Monde", a embarqué un mois sur le "Perle", au grand dam de son commandant à ce qu'il paraît. On pensera ce que l'on voudra de son "roadtrip", mais on ne pourra pas dire qu'il n'y a pas de belles images. La suite là: http://www.lemonde.fr/international/visuel/2014/09/20/un-mois-sous-les-mers-la-vie-dans-un-sous-marin-nucleaire_4485276_3210.html et là/ http://www.lemonde.fr/international/visuel/2014/09/19/le-sous-marin-nucleaire-d-attaque-pour-les-nuls_4490100_3210.html
  23. La seule chose certaine, c'est que l'alimentation du sportif doit être hypercalorique et hyperprotidique. Mais ce n'est pas le fait de manger plus ou différemment ce qu'on voudra qui donnera un gramme de plus de muscle, s'agissant seulement du carburant devant faire face à la dépense physique supplémentaire destinée à augmenter la musculation: l'exercice. Quant à Levy Pierre, il s'agit pour l'instant d'arguments de méthode Coué: ils sont probablement recevables, encore que personne ne puisse extrapoler une statistique de tel ou tel cas particulier, mais personne ne peut dire ce qui vaut la peine ou pas tant que le succès (tout le mal qu'on souhaite) n'a pas été assuré. Rappelons aussi que les classes préparatoires sont davantage une "voie naturelle" de préparation aux écoles d'officiers qu'à l'ENSOA.
  24. Pas tout à fait. Il convient que l'ordinateur travaille, et que, en milieu en principe sécurisé, "l'administrateur réseaux" ait autorisé des personnes non habilitées à avoir un accès physique à l'ordinateur ou, pire encore, à y brancher des périphériques non autorisés pendant qu'il travaille. Je veux bien que cela existe pour l'espionnage industriel ou celui de particuliers mais, parlant de réseaux dédiés en principe sécurisés (dont défense), si quelqu'un y a accès de cette manière, ce n'est pas parce qu'il est bon, mais parce que l'administrateur réseaux est une quiche.
  25. C'est en effet écrit dessus, comme le Port-Salut, ce qui ferme la porte à toute dérogation: http://www.legion-recrute.com/mdl/info_seul.php?id=7&block=20&titre=physiques Rien ne nous dit par ailleurs que Es_Vincent soit féminin, sans même déduire le contraire de son pseudo, puisque "sportive" peut être vu comme l'épithète accordé convenablement de "nature".

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...