Les "absences répétées" et "mauvaises notes" ne semblent pas contestées par le lieutenant, sauf pour le premier point dans certaines qui auraient eu lieu avant les évènements, argument évoqué tardivement par le ministère de la défense (et pas initialement par le conseil d'exclusion), et pour le deuxième en ce qu'il n'aurait pas été plus mauvais que d'autres qui, eux, n'auraient pas été sanctionnés.
Quant au "comportement", son appréciation est évidemment subjective.
Remarquons tout de même que, surtout à l'étranger, le fait pour un officier de s'afficher ivre dans et à l'extérieur de boîtes douteuses et ce quelles que soient l'orientation sexuelle de l'établissement ou de ses clients doit être passible d'une sanction, même si elle n'est pas ce cette gravité.
Par saisine du Conseil d'état, le lieutenant a obtenu l'annulation des jours d'arrêt qui lui avaient été infligés, et s'est donc implicitement vu reconnaître son statut de victime.
Il a en revanche été débouté par le Défenseur des droits de l'homme au motif que:
"Aucun élément ne [permet] d’établir que la décision d’exclusion prise à votre encontre reposerait sur votre orientation sexuelle supposée et présenterait à ce titre un caractère discriminatoire".
La procédure administrative est elle en cours, devant le TA de Rennes puis d'Orléans, mais on n'est peut-être pas devant le mot de la fin puisqu'il paraît probable que, en cas d'échec, l'affaire épuisera les voies de recours devant les juridictions supérieures nationales, voire internationales.
N'étant un élément ni à charge, ni à décharge, et valant ce que ça vaut (qui est qui sur les réseaux sociaux?), une personne utilisant le nom du lieutenant s'y répand en commentaires sur d'autres sujets dont le moins qu'on puisse dire est que certains sont, sur la forme et le fond, de curieuses libertés avec le devoir de réserve et le "comportement" d'un officier.