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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. La plupart des marins, même officiers, n'ont en rien une vie d'exception, sauf si l'on qualifie d'exception le fait de n'être pas souvent chez soi et d'ailleurs d'en changer tous les 2 ou 3 ans. Ils n'ont pas non plus des affectations qui sont toujours intéressantes. On est marin, on est chef (encore que, énième officier sur le Charles...), et d'ailleurs de plus en plus à terre en seconde partie de carrière. Bien sûr, il est difficile de devenir militaire sans, sinon une vocation, au moins une certaine abnégation. Mais ce n'est pas pour autant que l'on deviendra forcément un héros pour la plus grande gloire des armes de la France et, au moins autant que soldat, on est marin, ce dont on doit bien avoir conscience en le devenant.
  2. Si l'on en croit les RETEX des uns ou des autres sur internet, ces jeunes gens (environ une douzaine de sélectionnés sur 1500 candidats, dont guère plus d'un tiers accédera à la pré-sélection "chasse" et dont certains finiront par ne rien piloter du tout), admettant qu'ils ne soient tel week-end pas d'astreinte ou désignés volontaires pour participer à telle manifestation extérieure, se disent tellement fatigués le soir qu'ils n'ont qu'un seul souhait: bien dormir pour faire face à la nouvelle épreuve du lendemain. Pas sûr, d'autant qu'ils peuvent parfois habiter très loin, que les week-ends soient leur premier souci.
  3. Personne ne peut statuer sur un cas particulier, seul le médecin examinateur le fait. Hors ces cas particuliers qui "ne rentrent pas dans la boîte", il ne décide pas selon l'humeur du jour mais en fonction de textes officiels. Pour tout le monde, l'aptitude générale est régie par l'arrêté du 20 décembre 2012 dit "SIGYCOP", et incluant la signification de cet acronyme: http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/pdf/2013/2013_028_p_defe1252823a_77786.pdf Chaque armée ajoute à ces prescriptions de base ses exigences spécifiques, et celles qu'elle édicte en fonction du rang, du statut et de la spécialité ou l'emploi du militaire. Concernant l'armée de terre (et donc les troupes de montagne), c'est l'instruction 812 qui s'applique: http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2013/08/cir_37370.pdf
  4. A priori, l'arrêté du 20 décembre 2012 vise seulement le kyste du cordon (G2 après opération), mais reste muet à propos de la torsion du cordon. Sauf, bien sûr, si après intervention tardive il y a eu nécrose, la monorchidie acquise non tumorale valant également G2. Mais comme il s'agit d'une urgence chirurgicale, qui a sûrement d'autant moins manqué d'être opérée en temps et en heure qu'elle est extrêmement douloureuse... Et, de toute façon, les troupes de montagne (instruction 812) ne réclament que G2.
  5. Même pas forcément de l'exécutif. A défaut qu'une loi autorise expressément le contraire (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=9205668441002C25B78033A19CAE1F7C.tpdjo12v_2?cidTexte=JORFTEXT000028338825, alinéa 2° a)) il conviendrait que le parlement soit autorise le gouvernement à légiférer par ordonnance en ce domaine législatif, soit vote une nouvelle loi idoine, à l'intérieur par exemple à nouveau d'une nouvelle loi fourre-tout "portant diverses dispositions concernant le défense" Festina lente, "l'avantage" ici de la lenteur législative est qu'elle laisse tout le temps à la fois de faire "le dos rond" devant la CEDH et aux juristes de la défense d'élaborer quelque chose qui soit plus circonspect que la simple abrogation. A ce titre, "l'analyse" faite ici en réaction de l'arrêt CEDH n'est pas inintéressante: http://secretdefiance.com/un-syndicat-militaire-pourquoi-et-avec-quelles-restrictions/ Un syndicat y serait essentiellement confiné à des actions sociales collectives (rappelons que la "contestation" a surtout émergé avec Louvois), mais posant d'emblée 2 questions: -Quel serait le pouvoir de négociation d'un syndicat ne disposant pas des moyens de pression habituels (grève)? -Serait-il possible de le préserver d'une dérive népotique? (Il est dit que, si 75% des policiers sont syndiqués, c'est essentiellement parce que, sinon, ils ne bénéficieraient pas individuellement des mutations et avancements au choix souhaités). Quelle serait, pour les affiliés ou ceux qui ne le sont pas, l'influence d'un syndicat sur ces 2 points?
  6. La messe n'est pas encore entièrement dite puisque le gouvernement (qui ne le fera probablement pas) garde la faculté sous un mois de saisir la Grande Chambre sur le fond. La récente décision Matelly doit être mise en parallèle avec la précédente (2009), où la même CEDH déboutait le alors chef d'escadron au motif que la limitation de sa liberté d'expression n'avait pas été "disproportionnée". Nul n'est fakir, mais la question intéressante était maintenant de savoir si la France va conformer son droit à l'arrêt CEDH (même si c'est la tendance, elle n'en a aucune obligation, les arrêts n'ont pas force exécutoire) en abrogeant Code Défense L.4121-4 ou en modifiant les termes pour formaliser ce qui serait autorisé ou pas. Mais bon, si l'on doit faire appeler au débat (et sur un forum dont il est souvent rappelé qu'il est apolitique) les "opinions" du PC et du FN, on remplit une sorte de point Godwin en ce que ce type d'argument n'a pour fin que de provoquer celle de la discussion.
  7. Sans être Big Brother (je veux dire sans avoir cherché à obtenir cette information mais en tombant dessus lors de requêtes qui n'ont rien de personnel), tout le monde connaît votre cursus, mais votre liberté restant bien sûr de ne pas le mettre en avant sur ce forum bien que, a priori, il ne soit pas "confidentiel défense".
  8. "puisqu'il s'agissait du service militaire, mais peut être que le processus est quasi similaire. - Donc pas de test lors des "trois jours" Pour ma part, et aussi en un temps que les mois de 50 ans..., j'avais subi ce test lors des 3 jours, et sans que l'on me demande mon avis. Subi est le mot qui convient, ça paraît idiot "I N T", mais à toute allure, ça devient très compliqué pour ceux qui n'ont pas l'oreille pour ça. J'avais été très mauvais, et je ne sais pas d'ailleurs si l'on peut réellement s'entraîner pour ça.
  9. Il semblerait que ton lien soit foireux (et que, vu leur complexité, il n'est peut-être pas facile d'en mettre un direct qui ne le soit pas). Afin que nul n'en ignore, se reporter à: http://www.echr.coe.int/pages/home.aspx?p=caselaw&c=fra rubrique "arrêts récents". Remarquons que l'arrêt cité est relatif à l'affaire Matelly, contrairement au fil initial relatif lui à l'affaire AFEDROMIL. Le dernier arrêt est également rendu ce jour, et force est de constater que, si les deux condamnent la France, les attendus en sont tout de même sibyllins, puisque la Cour entre en voie de condamnation au titre de l'article 11 (qui, schématiquement, reconnaît à tous le droit de se syndiquer), mais y reconnaît des restrictions. "Elle (la Cour) souligne à ce titre qu’il résulte de l’article 11 de la Convention que des restrictions, mêmes significatives, peuvent être apportées dans ce cadre aux modes d’action et d’expression d’une association professionnelle et des militaires qui y adhèrent. De telles restrictions ne doivent cependant pas priver les militaires et leurs syndicats du droit général d’association pour la défense de leurs intérêts professionnels et moraux (paragraphes 42 à 44 ci?dessus)." En clair, la liberté syndicale existe, mais rien n'interdit à un gouvernement de quasiment la vider de sa substance.
  10. Vérification faite, les "élèves de l'école militaire de la flotte" (bien qu'intégrée depuis un moment à l'école navale) doivent comme les IETA servir 6 ans, les élèves de l'école navale 8 ans: "Art. 5. Lors de leur admission en école, les élèves officiers présentent une demande en vue d'être admis à l'état d'officier de carrière. Ils s'engagent à servir en cette qualité pendant une période de huit ans" Il y a bien sûr une ambiguïté, puisque l'élève est aspirant (donc officier) dès sa seconde année d'études, restant à savoir s'il y est déjà considéré comme "officier de carrière". Le même texte donne des précisions sur la période probatoire et les sanctions en cours de scolarité (redoublement (un seul), réorientation vers les OSM ou les ex-OCTAM, exclusion qui peut d'ailleurs aussi être prononcée pour l'apparition d'une inaptitude médicale). http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/pdf/2009/2009_046_p_defb0952779a_48712.pdf
  11. Sauf erreur de ma part, le bordache doit 8 ans de services à partir de sa sortie de l'école navale sous peine de devoir dédommager sa formation mais évidemment, s'il est viré avant, personne ne doit rien à personne. http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/ecole-navale-des-pantouflards-moins-nombreux-qu-a-polytechnique-31-03-2012-1652369.php Certains corps (comme, toujours de mémoire les AAM) signent leur contrat lors de la cérémonie de remise des sabres qui font d'eux des officiers (ou plus exactement des aspirants, les prérogatives d'officiers qu'ils ont ne sont pas pleines). Ils ont donc mené le tronc commun de leur formation, mais rien n'exclut (c'est le cas de le dire...) que dans certains cas extrêmement rares leur contrat puisse ensuite être dénoncé par la hiérarchie.
  12. Oh, même les "petits sous off" et les "petits officiers", en tout cas ceux que je connais, en cas d'avance de frais de déplacement, de nouvelle prime, de nouveau grade..., ils en récupèrent la régularisation globale 6 mois après si tout va bien. On peut y voir, selon son humeur, la lourdeur administrative ou le fait que l'administration vive à crédit que cela ne changera rien et qu'il vaut mieux en effet avoir prévu ses arrières et limité ses arriérés.
  13. Je ne sais pas ce qu'est "la cause d'un viol". Ici, ce sont a priori des civils qui sont en cause (et bien que personne n'ait été identifié à ce jour), puisque l'on parle des clients d'une boîte de nuit gay. Le lieutenant rapporte, suite à ces évènements, un traumatisme psychologique personnel et l'élément déclencheur de comportements qu'il décrit comme étant vexatoires de la part des autres militaires y compris la hiérarchie. Reste à apprécier si ce viol (et une bagarre antérieure sanctionnée, également dans un contexte gay) ont été de nature à justifier les absences maladie et les notes dégradées. L'armée a clairement évoqué le "comportement" de l'officier, mais toutes les hypothèses sont envisageables, du manque de compassion voire le harcèlement de la hiérarchie jusqu'à la personnalité de cet officier qui n'aurait pas été assez "solide" pour résister à cet environnement dégradé. Il est en tout cas clair que, viol ou pas, l'armée ne peut pas officiellement sanctionner les orientations sexuelles des uns ou des autres, mais peut le faire suite à des comportements qu'elle juge "indignes" (ivresse, ébats en public et bagarre) ou à des absences ou notations injustifiées. Le viol ne serait même pas le point de départ des absences, qu'elles soient forcées (mise aux arrêts) ou pas (absence maladie précédentes), mais sans doute l'instant où ces absences se seraient aggravées et auraient été accompagnées d'une insuffisance des résultats académiques.
  14. Concernant l'asthme, la situation est un peu compliquée pour dépendre de nombreux facteurs. L'examen spirométrique est systématique, et je suppose que tu n'as pas cet article à la maison. Entrent également en jeu les antécédents, un traitement médicamenteux éventuel, une éventuelle composante allergique (alimentaires ou végétaux)... et pourquoi pas l'âge du lieutenant de vaisseau. Se référer à la grille de cotation, paragraphes 7.1 et 7.2, page 120: http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/pdf/2013/2013_028_p_defe1252823a_77786.pdf
  15. Les "absences répétées" et "mauvaises notes" ne semblent pas contestées par le lieutenant, sauf pour le premier point dans certaines qui auraient eu lieu avant les évènements, argument évoqué tardivement par le ministère de la défense (et pas initialement par le conseil d'exclusion), et pour le deuxième en ce qu'il n'aurait pas été plus mauvais que d'autres qui, eux, n'auraient pas été sanctionnés. Quant au "comportement", son appréciation est évidemment subjective. Remarquons tout de même que, surtout à l'étranger, le fait pour un officier de s'afficher ivre dans et à l'extérieur de boîtes douteuses et ce quelles que soient l'orientation sexuelle de l'établissement ou de ses clients doit être passible d'une sanction, même si elle n'est pas ce cette gravité. Par saisine du Conseil d'état, le lieutenant a obtenu l'annulation des jours d'arrêt qui lui avaient été infligés, et s'est donc implicitement vu reconnaître son statut de victime. Il a en revanche été débouté par le Défenseur des droits de l'homme au motif que: "Aucun élément ne [permet] d’établir que la décision d’exclusion prise à votre encontre reposerait sur votre orientation sexuelle supposée et présenterait à ce titre un caractère discriminatoire". La procédure administrative est elle en cours, devant le TA de Rennes puis d'Orléans, mais on n'est peut-être pas devant le mot de la fin puisqu'il paraît probable que, en cas d'échec, l'affaire épuisera les voies de recours devant les juridictions supérieures nationales, voire internationales. N'étant un élément ni à charge, ni à décharge, et valant ce que ça vaut (qui est qui sur les réseaux sociaux?), une personne utilisant le nom du lieutenant s'y répand en commentaires sur d'autres sujets dont le moins qu'on puisse dire est que certains sont, sur la forme et le fond, de curieuses libertés avec le devoir de réserve et le "comportement" d'un officier.
  16. "Il me semble qu'il est toujours dans l'armée mais ça reste à vérifier" Il serait toujours lieutenant (et l'est par décret du 24 août 2011, soit après son exclusion de l'EOFIA), mais OSC. Il aurait suite aux évènements été placé en formation d'élève officier à l'école d'application du matériel de Bourges, et a changé plusieurs fois de poste depuis. La hiérarchie y verrait la conséquence de nombreuses absences, et à propos desquelles l'intéressé déclare "Après la parution des articles, il y a eu un climat intenable à la caserne. Le médecin m’a arrêté parce que je n’allais pas très bien et que ce n’était pas possible de continuer." Il dit également que ses nombreuses mutations seraient autant de mesures vexatoires. Il aurait actuellement un poste d'acheteur-négociateur en région parisienne pour le compte de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Quant au fond de l'affaire, je rejoins un peu ce qu'en a dit Einalem. En dehors des faits avérés (il était ivre au moins en l'une des circonstances à la sortie d'une boîte gay et son supérieur hiérarchique allemand lui a fait des réflexions homophobes), difficile de dire si l'armée a été homophobe ou/et si ces "absences répétées, mauvaises notes et fautes de comportement" n'étaient que la conséquence directe du traumatisme rapporté par l'intéressé, et pour lesquelles l'institution aurait, elle, manqué d'une certaine compassion.
  17. Les insecticides à base de pyréthrines ne sont en principe toxiques que pour les animaux à sang froid (y inclus les poissons rouges et les serpents); les organochlorés sont interdits depuis longtemps (toxicité et rémanence) mais pas les organophosphorés pourtant très toxiques (malathion...). J'ai parlé de propellent (gaz qui sert à disperser le produit, dont je ne connais pas la nature, mais dont je ne vois pas pourquoi il ne serait pas, comme les solvants, aussi "neutre" que ceux d'un déodorant) et pas de propergols qui sont des comburants pour fusée et parfois extrêmement toxiques (hydrazine). Et, reprenant l'exemple du déodorant, le solvant n'a rien d'optionnel puisque, sans lui, on ne peut davantage "appliquer" une molécule irritante (qu'il faut dissoudre, diluer, transporter...) que (par exemple) du trichlorure d'aluminium sur la peau. Quant aux sprays lacrymogènes, ils sont par définition destinés à être toxiques, la seule question étant de savoir ce qui y relève de l'effet voulu ou de l'effet indésirable (loin d'être négligeable): http://www.bag.admin.ch/themen/chemikalien/00228/03566/index.html?lang=fr&download=NHzLpZeg7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCGdnt2f2ym162epYbg2c_JjKbNoKSn6A-- Enfin, et en dehors du 2ème amendement, rien n'interdit ni n'autorise systématiquement aux Etats-Unis de transporter une arme à feu, même chargée, puisqu'il s'agit d'un état fédéral où, dans une certaine mesure, chaque état fait ce qu'il veut.
  18. Pas si sûr. La validité des tests CSO est bien de un an, mais le certificat 620-4*/12 (http://www.formation.terre.defense.gouv.fr/PJ/Documents/Decouverte/ODF/Lycees/Documents/Ins_1300.pdf) se réfère notamment à une spécialité nommément désignée et sachant, en ce qui nous intéresse, que les "formations militaires de la sécurité civile" sont visées par "PROFIL MÉDICAL MINIMAL D'APTITUDE SPÉCIFIQUE À UN MILIEU OU À UN ENVIRONNEMENT" même si, dans ce cas particulier, l'exigence supplémentaire semble s'arrêter à un SIGYCOP spécifique. http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/pdf/2012/2012_046_p_deft1252070j_71129.pdf Les 2 certificats sont donc maintenant réputés "uniques" mais "Il indique en toutes lettres ses conclusions sur l'aptitude à la (ou les) candidature(s) exprimée(s) par le sujet." et "Seules les cases spécifiquement utiles pour chacun des candidats sont remplies.". Le QMB et le certificat médical d'aptitude initiale sont communs, mais pas le certificat médico-administratif d'aptitude initiale.
  19. Rien ne s'y oppose sur ces seuls critères (non compris par exemple ceux éventuels de "musculature médiocre") puisque: -L'arrêté du 20 décembre 2012 dit "SIGYCOP" se contente de disposer que: "La taille, en l'absence de pathologie sous-jacente influant sur le profil médical, ne constitue pas une cause médicale d'inaptitude si elle est en harmonie avec le poids et la musculature. Il appartient à chaque armée, direction ou service de préciser dans les textes réglementant l'aptitude à l'engagement, d'éventuels critères de taille selon la spécialité postulée." et, sur une éventuelle insuffisance pondérale, que la "maigreur simple" (G=1 à 4) commence à IMC18,5 (alors que nous sommes ici à 20 et des brouettes). Concernant ce qui "appartient à chaque armée", il convient de se référer à: Arrêté du 21 mai 2012 fixant les conditions médicales et physiques d'aptitude exigées pour l'admission dans les corps d'officiers navigants de la marine et pour la souscription d'un contrat au titre de la marine nationale (http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026018588&dateTexte=&categorieLien=id). La taille minimale est supérieure à 1,54 m pour tous les personnels masculins officiers (sauf VOA fusiliers et profils AVIA, 1,60 m).
  20. Pourquoi "les mecs"? http://fr.wikipedia.org/wiki/Claudie_Haigner%C3%A9
  21. Pour que tout me monde ait toutes les cartes en main pour suivre ton chemin (réussi), il serait sans doute bon de préciser le coût de l'opération LASIK (bilatérale, je suppose). On parle volontiers d'un coût de 1 500 à 2 000 € par oeil (non compris des dépassements éventuels liés à la "personnalité" du chirurgien), de différences très significatives entre Paris et province, et sachant que l'intervention n'est jamais prise en compte par la sécurité sociale, mais peut l'être partiellement par certaines mutuelles.
  22. "Une brave femme" Il est tout de même naturel qu'un soldat des Emirats Arabes Unis, n'étant pas pertinent qu'il officier ou non, soit...arabe. Comme tout soldat, il obéit aux ordres qui lui sont donnés. Ce qui m'a "amusé", même si le terme est inconvenant, c'est l'histoire d'une femme bombardant des intégristes et remettant un peu de ce fait la femme à sa place, qui est l'égale de celle du mâle. Finalement, aurait-elle été néerlandaise que cela n'aurait pas changé grand-chose...
  23. Essayons tout de même d'être factuel jusqu'au bout. Certes, les pétro-monarchies ont très certainement financé des mouvements douteux, et le rôle non pas économique, mais religieux de l'Arabie Saoudite est prépondérant, restant à savoir quand elle a objectivement armé les uns et quand, en sa qualité de "gardien de la foi", elle s'est contentée de financer l'islam à l'international, il y a en effet une ambiguïté. Pour autant, et même si le communautarisme religieux se porte bien toutes religions confondues, il y a un raccourci un peu expéditif à forcément assimiler salafisme et terrorisme. Comme l'explique longuement Antoine Sfeir (http://antoinesfeir.wordpress.com/decryptages/salafisme/), il y a schématiquement 3 courants salafistes. -Le salafisme « cheikhite » ou quiétiste, inspiré du wahhabisme et inspiré notamment des cheiks saoudiens, largement majoritaire à travers le monde. Ce n'est qu'un mouvement religieux "très orthodoxe", qui ne diffère en rien des équivalents que l'on trouve dans les religions israélite ou chrétiennes (intégristes catholiques, Amish...) et qui professe de vivre cette foi au mépris des instances sociales et politiques. -Al Sahwa al Islamiya (« le Réveil islamique »): ils différent des premiers par leur activisme et lobbyisme politique, mais sont également en principe non violents. -Le salafisme « jihadiste » qui est celui dont on parle ici. A l'évidence, c'est celui dont on entend le plus parler non seulement par ses "actes", mais parce que c'est celui qui embrigade les paumés des cités via des prédicateurs et/ou des forums dédiés. Mais ce n'est pas pour autant que tous les musulmans sont salafistes, ni même que la majorité de ceux qui le sont sont délinquants, le fait d'approuver ou de désapprouver que quiconque soit l'émule d'une religiosité très "orthodoxe" (et pas seulement musulmane) étant une autre question.
  24. Ce n'est pas forcément "gagné". Dans l'arrêt du 10/04/12, affaire Strzelecki c. Pologne, Requête no 26648/03, et où le requérant est un garde municipal revendiquant sa liberté d'adhésion à un parti politique, l'appréciation de la CEDH au fond est notamment que: "40. La Cour rappelle (...) que l’article 11 dans son paragraphe 2 autorise expressis verbis les États d’apporter des restrictions légitimes à la liberté d’association de membres de ses forces armées, de sa police ou de son administration (...)". "46. Au regard de ce qui précède, la Cour considère que l’interdiction litigieuse poursuit une fin légitime, au sens de l’article 11 § 2 de la Convention, à savoir la protection de la sécurité nationale, de l’ordre public et des droits et libertés d’autrui." "50. La Cour rappelle ici son observation au paragraphe 39 ci-dessus aux termes de laquelle la dernière phrase de l’article 11 § 2 de la Convention autorise explicitement les États d’apporter des restrictions à l’exercice du droit à la liberté de réunion et d’association par les membres des forces armées, de la police et de l’administration de l’État." http://jurisprudence.cedh.globe24h.com/0/0/pologne/2012/04/10/affaire-strzelecki-c-pologne-110284-26648-03.shtml
  25. "Je n'ai pas de sources particulières, je me contente d'écouter Mais je ne crois pas une seconde au repentir de ces clampins ou des autres, témoin en étant qu'il ne se passe plus une semaine sans que soient interpellés aux frontières y compris des jeunes filles mineures. " Brucine Et bien ce qui est reporté est déjà un écart avec la réalité, ce que vous entendez, ce que votre cerveau interprète... Bref nul besoin de faire un dessin. enfin je le répète, puisque cela a échappé, je n'ai pas posté ces extraits pour parler de repentir de regrets ou je ne sais. Ce n'est pas du tout le propos. Il faut lire et comprendre également. Ce qu'il faut retenir : c'est que des djihadistes dénoncent des djihadistes. T.

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