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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. Les classes préparatoires scientifiques, y compris MPSI, ne sont pas accessibles sur bac ES, si?
  2. Tout à fait: appelons ça "du pinaillage" ou "sodomiser les diptères", ça ne change pas grand-chose, et rend un peu ridicule en effet de ne pas vouloir prêter une allégeance qui dépasse largement les "mots maudits". Messe, je ne suis pas si sûr, mais promesse sur la Bible, assurément pour toute une série d'actes (elle a par exemple été demandée à mon frère le jour où il est devenu, devant un juge, bi-national franco-américain). Obama, dont ses origines ont fait dire à certains qu'il était musulman (à tort) a aussi prêté ce même serment. Et l'aurait fait exactement à l'identique s'il avait été musulman, ce serment ne se contentant pas de "In God we trust", mais en précisant la "marque" puisque c'est la Bible qui sert de support à ce serment. Je ne sais plus quel "activiste" des années soixante, comparaissant dans un tribunal pour ses "exploits", en avait remarqué une vétusté telle qu'elle avait fait tomber les lettres, il restait: "In God we rust"....
  3. Laïque ne veut pas dire athée, je rappelle que le ministre de l'intérieur l'est aussi des cultes et que les armées disposent d'une aumônerie des cultes, sans même prendre en compte le concordat Alsace-Lorraine qui n'est pas laïque. Et il ne s'agit pas uniquement de volontariat, puisque par exemple la présence de signes religieux dans les écoles ou la participation des gendarmes à la Sainte Geneviève ont été attaquées sans prospérer, et ce au nom de la "tradition". Le ministère de tutelle a ainsi écrit: "« les militaires, fonctionnaires de l’Etat, peuvent assister à des cérémonies religieuses, en uniforme ou non, de leur propre chef en dehors du service, ou pendant celui-ci quand les circonstances l’imposent (tâches de représentation, obsèques religieuses de soldats morts au combat etc …) ou encore quand ces cérémonies s’inscrivent dans la tradition locale. » Ce ne serait qu’en dehors de ces circonstances que « la participation d’un militaire à une cérémonie religieuse ne saurait être obligatoire. » Notons par ailleurs que, aux Etats-Unis, rien ne peut prédire la position qu'aurait la Cour Suprême si elle venait à être saisie de cette question, et remarquons que, saisie à propos d'un conseil municipal débutant par une prière, elle a donné raison à cette tradition aux motifs que: "dans la mesure où elle ne constitue pas selon eux du prosélytisme. Il s'agit d'une "pratique acceptée par les pères fondateurs" de la Constitution américaine, et "l'histoire et la tradition du pays" montrent que les prières peuvent "cohabiter avec les principes de liberté de religion" http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/05/06/tout-puissant-lla-cour-supreme-americaine-accusee-de-trahir-le-premier-amendement/ Les opposants n'ont pas manqué de souligner que 5 des 9 juges sont des chrétiens pratiquants, mais n'empêchant pas que la loi ait été rendue jusqu'à peut-être une prochaine illustration contraire, dont il importe de souligner qu'elle reste individuelle.
  4. Bien sûr que non. L'attestation de comparabilité concerne un diplôme que l'on souhaite substituer au bac, lequel est peut-être un "plus" dans certaines formations, mais n'est (schématiquement) formellement requis que pour les écoles de sous-officiers, ce que ne sont pas a priori les fusiliers de l'air, ni ce à quoi prépare le CETAA. Ce dernier n'est en la matière qu'un artifice puisqu'il forme essentiellement des jeunes des sections technologiques à obtenir un bac en rapport pour leur faciliter l'admission dans des écoles de sous-officiers en rapport avec ces spécialités: les fusiliers de l'air n'en sont pas une, et sortir du CETAA et accomplir une formation de sous-officier permet seulement à cet égard d'être MTA et donc de pouvoir, comme n'importe quel MTA, postuler à ces sélections. Un peu alambiqué, tout de même... Mon avis, mais qui n'engage que moi, est que si cette comparabilité est acceptée, elle ne permettra que de se placer à égalité avec les bacheliers généraux dans les formations qui exigent le bac. Mais il me paraîtrait extraordinaire qu'une admission soit prononcée au CETAA en classe de seconde (déjà un an de retard) comme l'année prochaine en classe de première (puisqu'il faudrait non seulement que la comparabilité au bac soit acquise, que le candidat soit malgré tout jugé du niveau de première, et que cette comparabilité établisse une équivalence aux formations technologiques des classes de première concernées par cette admission). Quant aux fusiliers commandos de l'air, leur niveau académique n'est pas, toute proportion gardée, la condition de leur recrutement non plus que quelque diplôme que ce soit y serait un sauf-conduit.
  5. Une bretonne dans l'armée de terre? Trahison?
  6. Ce n'est pas ce que j'ai dit. Les personnels formés par l'armée ont une armée d'appartenance. Ceux recrutés après DE civil sont apparemment interarmes SSA. Tous peuvent être assimilés officier à condition de réussir le concours de cadre de santé et, pour les officiers supérieurs, celui ensuite de directeur de soins.
  7. 0-: tu es censé te présenter dans la rubrique adaptée 1-: il n'existe pas d'équivalence du bac, mais une "attestation de comparabilité". Elle doit être sollicitée par dossier (payant) auprès du centre ENIC-NARIC: http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F463.xhtml 2-:Le CETAA est à ma connaissance gratuit, recrute sur 2 concours, l'un en fin de seconde et l'autre en fin de première, mais s'adressant dans ce dernier cas à des élèves ayant déjà suivi des filières spécifiques et dont l'histoire ne dit pas si elles sont transposables en scolarité brésilienne (ce dont je doute, puisqu'il faudrait alors demander à l'ENIC une attestation de comparabilité sur ce qui n'est pas un diplôme). Hormis la nouvelle formation CAP, la durée des études s'obtient bien sûr "par soustraction" puisque la finalité de l'école est, à partir d'une classe de première ou de terminale, de mener les élèves au bac avant qu'ils intègrent une école militaire de spécialisation. Enfin, tu auras 18 ans à la rentrée scolaire prochaine, ne te laissant éventuellement que cette rentrée. Notons qu'il s'agit de filières technologiques, et donc pas en principe et sauf erreur de ma part de formations préparant aux fusiliers commandos de l'air, puisqu'il faudrait ensuite y accéder par sélection interne comme tout MTA. http://air-touteunearmee.fr/carriere/ecole/248/cetaa.html
  8. D'un autre côté, un forum, c'est un endroit où chacun intervient bénévolement selon son temps libre et ses compétences. Si l'on vient se plaindre que, en 12 heures, on n'a pas eu réponse à sa question, c'est aussi que l'on devrait peut-être en chercher la réponse non pas sur ces forums gratuits, mais rémunérer un conseil pour ce faire (même si je doute que, là aussi, réponse soit donnée, je voulais dire facturée, en 12 heures).
  9. "C'est qu'il n'avait pas d'ami" Dans tout job, le militaire n'y échappe pas, on n'est pas là pour "avoir des amis" ou "être aimé", cela valant particulièrement pour l'encadrement, même subalterne, mais seulement pour faire ce job, dont parfois la seule exécution suffit à vous faire détester de certains à qui vous l'avez infligée. A moins que la notion "d'ami" soit celle prévalente sur fesses de bouc, mais on rejoint la même question: il y a les fantasmes et la réalité.
  10. Vérification faite, il semblerait que les infirmiers militaires aient tous le statut MITHA calqué sur celui de la fonction publique hospitalière, mais que leur appartenance ou non à une armée relève de la voie qu'ils ont choisie. Les infirmiers civils déjà titulaires du DE se rendent directement à l'EPPA et sont ensuite affectés selon des critères que je ne connais pas (mais apparemment exclusivement HIA ou OPEX) tandis que les jeunes bacheliers que l'armée forme jusqu'au DE choisissent au préalable une armée d'appartenance et commencent, "comme tout le monde", par effectuer la formation générale du sous-officier à Brest, Saint-Maixent ou Rochefort. Pour commenter une intervention précédente, il semblerait aussi que ces infirmiers ne soient de ce fait pas réellement porteurs d'un grade de hiérarchie militaire, mais seulement "de galons d'apparence" les rapprochant de la fonction publique hospitalière. La réforme MITHA a mis fin à l'existence d'OSC infirmiers, mais leur assimilation aux rangs d'officiers subalternes se fait par le concours de cadre de santé, tandis que seuls sont officiers supérieurs (jusqu'au grade de LCL) ceux qui ont fonction de directeurs de soins, recrutés comme les civils sur concours parmi les cadres de santé puis formés à l'ENSP de Rennes à cet effet.
  11. Un infirmier ou une infirmière convoyeur de l'air ne le devient qu'au bout d'une formation relativement longue jalonnée par de nombreuses qualifications et il ou elle est apte personnel navigant. Pas sûr que la hiérarchie soit pressée de voir ces gens dont la formation a été longue et coûteuse rejoindre le plancher des vaches. Et cela vaut aussi évidemment pour les hyperbaristes: l'armée ne fait pas passer des qualifications aux personnels pour leur seul bon plaisir... Excluant bien sûr les HIA et sans prendre l'exemple un peu caricatural du CDG, je reste persuadé, malgré la relative nouveauté des "MITHA" que, et comme pour toute autre spécialité, un infirmier doit rester marin avant d'être infirmier et la même chose pour l'armée de terre: non, je ne suis pas sûr que, au moins sur le terrain, les infirmiers soient si "interchangeables" et polyvalents.
  12. Hier, les forts en thème des internes en médecine étaient cardiologues ou chirurgiens, aujourd'hui, ils sont plus volontiers radiologues ou dermatologues, la vie est plus douce. J'ai lu quelque part que "la botte" des St Cyriens choisissait plus volontiers d'être gendarmes que légionnaires, autres temps et autres moeurs, les motivations en seraient-elles comparables?
  13. Les salariés des ONG sont (pour des raisons économiques évidentes) ultra-minoritaires et concernent pour l'essentiel (hormis les professions de santé, et encore...) des cadres expérimentés ayant une expérience de l'humanitaire et plus volontiers affectés aux sièges sociaux que sur le terrain. Ils y sont en règle générale bien moins payés à qualification équivalente que dans le civil, il faut savoir payer le prix de sa vocation et il s'agit de recrutements très sélectifs qui sont tout sauf "alimentaires" puisque l'on ne voit pas quelle raison une ONG aurait de recruter un salarié si elle peut faire effectuer le même travail par des bénévoles ou volontaires qui sont parfois hyper-qualifiés et qui y sont encouragés, même hors le domaine "santé" par des associations professionnelles dédiées (par exemple pilotes, agronomes...).
  14. Pas forcément si simple. Même si, historiquement, la question ne se posait pas, rappelons que les Etats-Unis ne sont pas un état laïque (In God we trust), mais que la "marque" n'est pas précisée, chacun étant libre de croire en Allah ou Krishna...et même finalement pas du tout. La prestation de serment n'est qu'une manière de formaliser un engagement, et peu importe finalement que l'on y croie ou pas, s'agissant seulement de se plier à ce rituel: il faut aussi une bonne dose de dogmatisme au soldat en question pour avoir refusé de se prêter à un serment tout en gardant sa liberté personnelle de ne pas croire. Rappelons enfin que, mis à part un certain nombre d'états => États qui ne sont pas laïques (ce terme ne signifiant pas athée) et dont certains sont démocratiques, ce n'est pas le privilège des Etats-Unis. Je n'ai personnellement, en France et il y a certes nombre d'années, même pas eu le choix implicite de la "marque", puisque j'ai du prononcer le serment des "apothicaires chrestiens et craignans Dieu", ne m'empêchant pas de ne pas croire un mot pas de ce serment, bien au contraire, mais de l'allégeance qu'il prenait pour prétexte.
  15. l'IMC est une mesure très médiatique mais très approximative: -outre ne pouvoir être appliqué aux plus jeunes ni aux plus vieux, aux sujets de très petite ou de très grande taille, aux unijambistes, aux femmes enceintes..., il ne l'est même pas aux grands sportifs (les exemples des rugbymen ou des sumos sont frappants, et Teddy Riner a un IMC voisin de 31,5). -il n'est, brut de coffrage, qu'un indicateur statistique du taux de mortalité précoce pour la très grande obésité (et c'est pour cela qu'il plaît tant aux assureurs). Mais ces mêmes statistiques disent sûrement que, à court terme, le risque de mortalité du soldat est davantage lié à l'intoxication aigüe par le plomb... A l'évidence, il ne sert donc pas à l'armée à sa finalité première (prévoir le taux de mortalité) puisque le militaire sera la plupart du temps retraité bien avant, mais à "mathématiser" l'aptitude à l'exercice en fonction d'une corpulence générale. Pour autant, les militaires n'ont pas la tête si proche du képi qu'on veut bien le dire. Dans l'arrêté du 20 décembre 2012 portant aptitude, la seule différence entre IMC de 25 à 29,9 (G2) et IMC de 30 à 34,9 est que, dans ce dernier cas, la cotation est de G2 à G3 si le tour de taille est <80cm chez la femme (donc plus volontiers G2 à 30 et G3 à 34) et de G3 à G4 dans le cas contraire. Le "juge de paix" est donc ce dernier critère, l'adiposité abdominale étant un bon indicateur de l'adiposité générale. Mais revenons à nos moutons: vous savez tous que IMC=P/(TxT). En admettant que, au départ, P/(TxT)=30 et que l'on perde 5 kg, il faut connaître la valeur de l'IMC futur, soit (P-5)/(TxT) ou encore ((P/(TxT))-((5/(TxT))=30-((5/(TxT)). Il ne vous aura pas échappé que, pour une masse donnée, plus T diminue, plus le dénominateur du dernier terme diminue, et donc plus la soustraction devient grande. Mais le plus grand "bénéfice" qui peut en être tiré est de 1,95 pour un sujet de 1,60 m et de 2,2 pour un sujet de 1,50 m. En conclusion et en français, même un sujet de 1,50 m à IMC 30 et tour de taille < 80 cm ne gagne rien à perdre seulement 5 kg puisque l'IMC ressortira à environ 28 et que même 10 kg sont à peine suffisants puisque la diminution d'IMC est alors de 3,9 pour 1,60 m et de 4,4 pour 1,50 m.
  16. Contrairement à ce qui est écrit, la conformité au profil SIGYCOP, aux examens psychotechniques... ne représente pas un sauf-conduit obligeant l'armée à recruter un(e) candidat(e) au poste convoité. INSTRUCTION N° 812/DEF/RH-AT/PRH/LEG relative aux normes médicales d'aptitude applicables au personnel militaire de l'armée de terre du 15 octobre 2012: "Dans le cadre des visites médicales d'aptitude qu'il effectue, le médecin émet, selon le cas, un avis sur l'aptitude médicale d'un militaire à s'engager, à assurer une fonction, à servir dans un environnement particulier ou à être employé dans un contexte spécifique". Le mot important est "avis". "Il appartient au commandement, au vu de l'avis médical et des autres éléments en sa possession, de statuer sur l'aptitude du militaire à exercer une fonction et éventuellement de l'orienter vers une autre fonction, ou d'accorder ou non, conformément aux prescriptions du point 4., les dérogations qui pourraient s'avérer nécessaires." Le commandement prend l'avis médical, mais reste libre de statuer, orienter, ou accorder une dérogation. Les dérogations éventuelles elles-mêmes sont soumises à un organisme qui n'est que consultatif en matière d'aptitude physique et de contentieux médical, restant au candidat qui aurait essuyé un refus en ces deux premières instances la possibilité de recours contentieux devant le Tribunal administratif. On n'en est évidemment pas là, s'agissant seulement de souligner que, indépendamment même d'un avis médical, le commandement peut parfaitement en invalider les conclusions aux deux premiers niveaux.
  17. Je sais bien que l'abréviation "SP" n'est plus d'usage pour signifier autre chose que "Section de Projecteurs". Pourtant, la syntaxe des prisonniers de guerre est nom, grade, régiment, "sp" désignant donc un régiment. On trouve d'ailleurs des personnes dans cette situation non seulement au 9ème, mais par exemple au 11ème sp. Et l'armée elle-même, par le biais de l'ECPA, valide l'utilisation historique de cette abréviation "sp": http://www.ecpad.fr/prise-darmes-en-lhonneur-du-depart-des-dernieres-troupes-francaises-dalger L'origine de la personne, la position du 9ème RSA à la date évoquée ainsi que l'endroit où elle a été internée sont, à mon sens, des arguments supplémentaires plaidant qu'il s'agit bien, comme on voudra, du 9ème Spahis ou du 9ème RSA.
  18. La morve, réelle catastrophe pour qui en est atteint, concerne plus volontiers les équidés que les humains en même temps que, dans la première catégorie, elle vise plus électivement les ânes et mules que les chevaux, ce qui en effet lui donne tout son "intérêt" à une époque où les moyens de transport étaient encore peu motorisés. Même s'il est incontestable que des contaminations intentionnelles ont eu lieu, il est difficile de connaître leur part, puisque la morve se développe plus volontiers chez l'équidé blessé et dans des conditions d'hygiène et d'alimentation déficientes, la guerre en étant donc un bon "client". Le plus souvent mortelles tant pour l'homme qui les contracteraient que pour les équidés, et n'existant ni vaccin ni traitement efficace, la morve et la mélioïdose restent classées comme agents bioterroristes bien que peu efficaces, puisque la contamination inter-humaine est très exceptionnelle et que l'on ne peut donc "compter" que sur l'aérosolisation directe pour répandre volontairement ces maladies. Comme quoi toutes les "sciences" ont largement progressé, y compris celle-là où les "pauvres" font maintenant plus volontiers appel au charbon, et ceux qui le sont moins à des neurotoxines ou, plus rarement, à des mycotoxines ou radio-isotopes.
  19. "Je ne comprends pas cela veut dire que le niveau "des bordaches" est moins élevés que celui des cyrards, ou que en faisant Saint-Cyr on peut intégrer la Royale ? Pourriez-vous simplifiez par ce que je me perds un peu, et pourquoi, ceux qui présentent Navale présente aussi St-Cyr ou ENSTA ?" Difficile de comparer, puisque la filière scientifique (concours commun polytechnique) n'est qu'une des trois du concours ESM tandis que c'est la seule permettant d'intégrer Navale. Sur le papier, et sans parler des épreuves d'admissibilité, je pense au contraire que le niveau d'exigence pour l'écrit est plus grand à Navale. Sur la dernière partie de la question, peut-être parce que les candidats souhaitent une formation militaire et parce que, souvent élèves d'un lycée militaire, ils ont obligation de présenter un concours militaire et intérêt à y réussir, mais chaque école a bien sûr son concours séparé (encore qu'une des filières d'accès à l'ENSTA se fasse aussi via le concours commun polytechnique).
  20. Ce n'est pas Internet, qui était à l'origine une application militaire, mais Arpanet, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. L'idée maîtresse d'Arpanet est celle d'un réseau gardant une indépendance de ses différentes stations, et le premier à communiquer par paquets. Mais, si Arpanet a créé relativement tardivement TCP/IP pour rendre ces stations homogènes (1974), c'est en termes de recherche presque aussitôt après (1980) qu'il "rend la main" en ce qui le concerne au premier réseau universitaire civil qui est, lui, le précurseur d'Internet tel que nous le connaissons.
  21. Ils ne sont pas moins stupides, et le conflit ukraino-russe ne fait probablement pas exception. Certes, il y a sûrement des résistants et des patriotes, mais il convient de rappeler que ce que l'on appelle aujourd'hui l'Ukraine a toujours été, un peu à l'instar des Balkans, un patchwork sans cesse dominé par de multiples influences dont la russe n'est pas la seule, de Catherine la Grande à Staline, mais qui est restée présente au point que, pour certains russes, Kiev ne saurait être que l'un des berceaux historiques de Toutes Les Russies. C'est un très vaste territoire où, en dehors des patriotes précités, navigue un marigot de mercenaires et de voyous de tout poil et de toute obédience dont on ne sait pas toujours qui en tire les fils et qui, schématiquement, d'ouest en est et jusqu'en Crimée, comporte d'importantes populations quasiment exclusivement russophones dans ces derniers cas, et auxquels cette seule particularité assure ou a assuré des privilèges administratifs ou sociaux: c'était aussi le cas de la caste dominante au Rwanda ou des francophones en Algérie. A l'extrême, on parlerait "d'ethnies", rejoignant avec bien sûr un aspect un peu polémiste ce que l'on a observé non seulement dans les Balkans, mais aussi en Afrique à la faveur d'un pouvoir central déliquescent qui n'est donc plus à même de museler ces différences, ou bien dont la représentation locale n'est inféodée qu'à ce qu'il en reste. Finalement, et les habitudes sociales associées à la langue ou à la religion n'en étant que le déclencheur, tous ces conflits sont bien davantage socio-économiques que patriotiques. Exactement comme la première guerre mondiale, qui n'avait d'extra-européen que les pions que les uns ou les autres manipulaient ici ou là, et même la deuxième qui n'est due qu'aux humiliations infligées à des gens qui étaient restés persuadés de n'avoir perdu la première que du fait de "l'ennemi intérieur".
  22. Neuvième Spahis?
  23. No Way. Mon père est originaire d'Antibes et a vécu longtemps à Valbonne et maintenant à Juan-les-Pins mais, outre que j'ai passé l'âge de courir dans des chronos corrects, je travaille et je vis vraiment loin. Encore que, comme dit Michelin, aller faire ses emplettes à Valbonne chez les exceptionnel primeurs et pâtissier, ça vaille le détour. A propos de crapahuter, j'y étais en vacances le mois dernier, on a passé une journée dans le Mercantour, avec notamment la montée du refuge du Boréon au lac de Trécolpas: peut-être une des manières de joindre l'utile, ça fait vraiment les mollets, au très agréable par beau temps. Plus sérieusement, il y a des endroits où le "jogging" doit être plutôt sympathique, comme par exemple le parc de Vaugrenier (sauf le dimanche...) ou ce qu'il reste de maquis à Sophia-Antipolis.
  24. De Nice à Valbonne, il y a déjà de l'ordre d'un semi-marathon et, en plus, ça monte... Bon, d'accord, je sors...
  25. Pourquoi? Une guerre entre européens est-elle plus stupide qu'une autre, le citoyen ukrainien, russe, kosovar ou serbe a-t-il plus de valeur que le rwandais ou le malien?

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