dragunov

La réponse est dans la question, non ? Deux semaines de formation te semblent "un peu justes"... ? C'est l'évidence ! Aucune unité ne considère "opérationnelles" des recrues n'ayant en tout et pour tout que deux semaines de formation initiale.. Certaines les emploient malgré tout en "Opint", sous la contrainte des impératifs de permanence opérationnelle, mais en toute connaissance de cause.. Tes chefs du 27 ont la sagesse et l'humilité des montagnards : connaître et reconnaître ses limites... Tu peux leur faire confiance quant à la justesse de leur évaluation..

Bonjour, Comme le suggère très justement BTX, adressez-vous au "PIR" (Point d'Impression Régimentaire") de l'EAI à Draguignan, qui édite des carnets de combat plastifiés, reprenant l'ensemble des savoir-faire des CDG de combat d'infanterie, service des armes, transmissions, vie en campagne, génie, etc... Bref : la bible synthétisée..

Bonsoir Tiffaine, Il ne fait pas de doute que mon poste arrive "après coup".. Mais qu'importe ! Dans un cadeau, la "charge symbolique" est bien plus importante que la valeur pécuniaire de celui-ci... (Un collier de nouilles, ou un gribouillage reçu de leur petits par un papa ou une maman n'ont-ils pas une valeur inestimable...?) En cela, favoriser les "moments de vie ensemble" (sortie, restau, voyage..), est sans doute à privilégier.. Alors bien sûr, un "moment de vie à venir", cela se matérialise difficilement lors d'un anniversaire ou au pied d'un sapin... Mais si cette personne vous est chère, et qu'il en est de même en retour, nul doute qu'une simple carte, et les promesses échangées dans un regard, sauront valoriser au plus haut point votre présent... Profitez de ce bonheur..

Salut à tous, Je me raccroche au débat avec pas mal de retard dirait-on ! Pour avoir survolé les post, je pense que l'essentiel a été dit, mais j'apporte néanmoins ma petite contribution, basée sur mon vécu mili, sportif et nutritionnel perso.. (Pas basé sur des "on dit sur Wikipédia..) Avant toute chose, intégrer l'Armée signifie "servir le bien commun", et en cela, garder pour soi ses particularités sociales, philosophiques ou confessionnelles. Ce n'est pas à la collectivité de se soumettre aux particularismes de chacun, mais aux individus de s'adapter aux règles communes ! Les réticences de "nicolasp94" à consommer des produits d'origine animale sont éminemment défendables sur le plan "philosophique"...mais résolument ingérables en tant que revendications spécifiques par l'institution militaire. Le "veganisme" revendique le rejet de tout produit d'origine animale : viande, oeufs, gélatine, mais aussi cuir, crin...vaccins ! Si la position est éthiquement défendable, elle ne l'est pas au regard des exigences de la vie en collectivité. Un végétarien pourra aisément écarter de sa ration les morceaux de viande qui y sont présentés. Nul besoin de le revendiquer. Un "vegan" aura sans doute plus de mal, dans l'institution militaire, à appliquer ses préceptes ! D'ailleurs, n'y a-t-il pas incompatibilité fondamentale entre le "veganisme" et le service des armes ? C'est sale les armes.. Cela peut tuer, blesser, oppresser.. Autant de concepts que le Vegan abhorre.. Ce qui peut se défendre sur le plan philosophique...mais la vraie vie ne se nourrit pas que de concepts ! La vraie vie, c'est aussi la sueur, le sang et les larmes, et pas que celles des malheureux animaux maltraités dans les abbatoirs.. La vraie vie, c'est un monde surpeuplé, déséquilibré, frôlant souvent le bord du précipice ; et au sein duquel certains tentent de préserver un minimum de stabilité. Et nos armées sont en cela en première ligne, quoi qu'en disent certains illettrés en mal de polémiques éculées.. §§ Nicolas : je respecte ton souci du bien-être animal.. Néanmoins, en prétendant à intégrer une collectivité, tu te dois à en respecter les règles communes, issues non pas d'un "diktat hiérarchique", mais d'un consensus basé sur l'exercice séculaire de la vie militaire en collectivité.. Tu ne veux pas manger de viande ? Soit. N'en mange pas. Tu ne veux pas consommer d'oeufs ? Soit. Laisse de côté les pâtisseries qui pourraient t'être proposées.. Tu ne veux pas porter de cuir ? (Cà se complique..) Chance ! Les ceinturons en cuir ont disparu voilà des lustres, les rangers plus récemment,...restent les gants, quelques inserts sur les Haix ou les Magnum, et le vicieux petit tour de tête du béret ! (Quoique,certains sont en nylon...) Bref : tes conceptions sont respectables mais ne devraient en aucun cas prendre le pas sur ton premier devoir : Servir ! Quand on rejoint un groupe, on en adopte les règles. (En s'en accommodant avec discrétion s'il le faut). Ou on le quitte. Prétendre imposer ses propres règles de vie, demander des "accommodements", ce n'est rien d'autre que du prosélytisme, du particularisme, de l'égotisme, de l'égoïsme... Autant de travers totalement en dissonance avec toutes les valeurs qui font la force des Armées. (Discipline, Abnégation, Humilité, Cohésion, Don de soi, Honneur, etc..) §§ En conclusion, deux hypothèses : - soit tu es sincère dans ta démarche "végane", et alors je ne peux que m'interroger sur ta vocation à servir les Armes... - soit tes revendications ici ne sont que l'expression d'un besoin de se singulariser, mettre en avant "sa différence"... (Bien dans l'esprit du temps.) Dans les deux cas, cela me semble incompatible avec le service de la collectivité, hormis si tu as la sagesse, l'intelligence, et l'humilité idoines pour suivre tes règles de vie en toute discrétion, sans revendications ni particularismes... Comme l'ont fait avant toi depuis des temps immémoriaux nos camarades israëlites, musulmans, bouddhistes, ou objecteurs de conscience... Qui ont su de assumer leurs idées sans prétendre les afficher pour "exister" ou les imposer dans une démarche en "isme" des plus intolérables pour la collectivité. Amicalement, §§ N.B. : Je suis pour ma part adepte, en tant que sportif "ultra", et citoyen averti (comme nous le sommes tous désormais..), de la réduction drastique de la consommation de viande industrielle. Aberration économique et environnementale, barbarie invisible, empoisonnement à petit feu.. J'entends, et je partage ces arguments.. Et sur le plan physiologique, en tant qu'ultra-trailer, j'ai pu constater les bénéffices d'une réduction drastique des protéines d'origine animale.. Pour autant, les revendications exprimées dans tes posts ne sont pas recevables au plan collectif.. Intégrer un groupe (et ses avantages, si non, pourquoi le rejoindre ?), présuppose d'en adopter les règles. A défaut de quoi, on s'en exclut de fait. En une ligne,Pagoda a tout dit..

Le port ou non de la barbe ne relève pas d'un "choc des générations"... Mais de la simple cohabitation parfois difficile entre le système pileux...et l'étanchéité de l'ANP ! (Appareil Normal de Protection : le "masque à gaz" quoi...)En effet, les poils diminuent sensiblement l'étanchéité entre le masque et la peau.. Certes, on ne porte pas un ANP tous les jours... Mais c'est bien là la principale objection contre le port de la barbe en milieu militaire.. La seconde étant bien sûr le "souci d'uniformité"..

La déflation constatée ne découle pas d'une défiance envers les milis au sein de "la boîte", ou de la volonté de Beauvau, du Quai, ou de Matignon de prendre la main sur Brienne.. Mais plus prosaïquement par la montée en puissance du "renseignement technique", exigeant des profils toujours plus pointus en analyse, codage, cryptographie,mathématiques avancées, géostratégie, datamining...Autant de domaines qui ne sont pas l'axe principal des cursus à Coët, Draguignan, Mont-Louis, Collioure, ou Saint-Mandrier... Est-ce positif ?... Pour ma part, j'aurais tendance à penser que même si la surveillance des réseaux, l'analyse des données et l'intrusion technique sont d'extraordinaires démultiplicateurs, le ROHUM reste incontournable. Car si l'homme est l'élément le plus faillible de la chaîne du renseignement, c'est aussi lui l'acteur principal. Et sur le terrain, le datamining et l'analyse sémantique trouvent vite leurs limites : ce n'est simplement plus leur champ d'action.

Bonjour, Schématiquement, les qualités premières recherchées par les unités de Transmissions sont la vivacité d'esprit, l'adaptabilité, le sang-froid... Sans pour autant nier les nécessités opérationnelles de la vie militaire ! L'entretien de la condition physique en est une. Même si votre fils a aujourd'hui un niveau sportif perfectible, nul doute que, si son ADJ lui a conseillé les Trans, c'est parce qu'il en a les aptitudes ! (Et entre Transmetteur et Pilote de char, "il n'y a pas photo" en termes d'affectation potentielles et de reconversion future !)

Les Trans ne partent plus en Opex ?... Bref : on envoie des unités en opex sans qu'elles soient en liaison avec leur commandement en métropole.. La "fête du slip" en quelque sorte !! (Radio-chiottes semble avoir encore frappé..) Une unité, quelle qu'elle soit, escadron de Leclerc ou équipe légère du COS, intègre TOUJOURS un spécialiste des Transmissions ! Pas de Trans => pas de Commandement => pas de Mission !! - Transmetteur en unité de mêlée : mise en oeuvre et entretien des équipements, et capacité en graphie. Inséré dans la manoeuvre des forces, sur le terrain, en première ligne aux côtés du commandement : çà bouge ! - Spécialiste Guerre Elec : mise en oeuvre d'équipements spécialisés, formation pointue, projection au cas par cas.. L'élite technique, avec ses avantages et inconvénients... - Opérateur SIC/Réseaux mobiles : mise en oeuvre des réseaux, dépannage et soutien aux utilisateurs? Métier très proche dans ses fonctions, et très facilement transposable au monde civil... Choisis ton camp camarade ! ;+)

Salut à tous.. Pour info, les unités du Train, ainsi que celles des Trans, sont parmi les plus déployées, tant en Opex que en Opint... (Quand une unité de mêlée sort, elle est toujours soutenue et reliée à ses chefs...) Que l'on soit Transmetteur dans un régiment d'Infanterie, de Cavalerie, du Génie, du Train, ou du service de Santé, la mission de base est la même : mettre en oeuvre les équipements, assurer la permanence des liaisons, être en mesure de pallier à leur défaillance éventuelle (d'où l'intérêt de l'apprentissage de la "phonie" (du code Morse), pour être en mesure de transmettre des messages lorsque les conditions sont très dégradées, ou avec des équipements de substitution.. Ton "niveau BEP" n'est pas une restriction en soi. Garde à l'esprit que, au sein des armées, c'est ce que tu démontres par tes actions, par ton attitude, par ce que perçoivent de toi tes chefs qui est pris en compte.. Si tu es volontaire, efficace, positif, que tu aies suivi une fillière BEP, Bac Pro ou BTS n'est pas restrictif en soi. Ce sont des indices, pas des marqueurs définitifs ! Celui qui en veut, qui "se sort les doigts", qui a le souci de ses camarades, de son Unité, de mener à bien la mission en toutes circonstances, sortira toujours du lot, quelles que soit son cursus d'origine. Il faut juste garder le cap..

Bonsoir, Le recruteur que tu as rencontré n'as pas tort : dans un régiment de Trans, tu ne serais que le "n'ième" spécialiste "réseaux mobiles"... Alors que dans un régiment de mêlée ou un état-major, tu serais "LE" spécialiste réseaux mobiles tant recherché ! (Tout comme les spés "SIC" ou "Cyber"...)

Bonjour à tous... J'apporte ma pierre à l'édifice, concernant l'éternelle question des "ampoules aux pieds", souci majeur des jeunes recrues. Au cours de "26 ans de rangers", et autant de raids sportifs sous toutes les latitudes, j'ai comme tous été confronté à ces petites désagréments.. L'apparition des ampoules (phlyctènes en langage "ampoulé" !! ;+D) est due à une réaction inflammatoire de l'épiderme, sous l'effet de frottements répétés, ou d'un échauffement excessif.. Pour les prévenir, deux règles : - ne pas porter de chaussures trop ajustées ou trop "étanches".. (En cela, les chaussures "modernes" type Magnum, Meindl, sont clairement à éviter pour des distances de plus de 30Km...) Les rangers que certains décrient sont ultra-polyvalentes, et engendrent certes parfois des frottements lorsque pas encore "rôdées", mais jamais d'échauffements... - enduire ses pieds d'une crème anti-frottements (la NOK est inégalée. Ne pas hésiter à largement tartiner !) - ne JAMAIS porter de chaussettes en coton, qui absorbent et retiennent l'humidité, et deviennent ainsi abrasives pour la peau.(L'ABRUTI qui les as recommandées plus haut n'a sans aucun doute JAMAIS fait le moindre raid... "No more comments"...) - la meilleure technique pour "casser" des chaussures neuves, hormis les vieilles recettes telles que le "bain de lait" ou autres "badigeon de graisse", est encore de les porter au quotidien, avec des chaussettes de qualité. Les chaussettes de laine verte "mili" sont en cela parfaites, sous tous climats. En plus de protéger des frottements, et d'évacuer l'humidité, elles sont de plus aseptiques : utiliser la même paire une semaine, (séchée chaque soir à l'air tout de même..), est clairement envisageable sans risque majeur d'incommoder ses compagnons de chambrée. Chose clairement impensable avec des chaussettes coton-polyester... Bref : pour que chaussures et pieds soient en conformité, il faut leur en donner l'occasion ! Donc les porter au quotidien, et enquiller ainsi les kilomètres, en prenant soin au préalable de réunir les meilleures conditions de succès : chaussures de qualité, pas trop ajustées, pieds "nokés", cuirs graissés, et surtout mental axé sur l'atteinte de l'objectif, l'exécution de la mission, plutôt que les éventuels petits aléas du parcours... ;+)

N'oubliez pas la possibilité d'être affecté dans les DMD (Une par département...donc au plus près de chez soi si on y tient !) Affectation certes peu susceptible de "faire du terrain", mais réellement utile en situation de crise, et elles sont plus fréquentes et variées qu'on ne le pense... (Accidents industriels, intempéries, inondations, attentats, recherche de personnes, troubles sociaux, épidémies, manifestations diverses...) Et pour les amateurs, en première ligne pour toutes les commémorations et cérémonies patriotiques... :+ §§ NB : pour les postes en Etat-Majors de Forces (EMF1/Besançon ou EMF3/Marseille) ou au CRR-FR/Lille, la maîtrise de l'anglais "OTAN" est in-dis-pen-sable ! Et ce ne sont pas des affectations de touristes : c'est du "real-life", avec au bout des vrais unités, de vrais déploiements, de vraies permanences opérationnelles. Dilettantes, passez votre chemin...

L'Examen de Sélection Professionnelle, dit "ESP", servait jusque-là à constituer le vivier des potentiels Majors. Il consiste, pour la Réserve, en une dissertation sur un thème d'actualité relatif aux armées ou aux relations internationales, et en un entretien avec un jury en charge d'apprécier l'aptitude du candidat à tenir les responsabilités habituellement dévolues aux Majors... (Ou désormais, aux éventuels futurs Sous-Lieutenants ?) Une note était parue récemment sur le site de l'ADEFDROMIL, concernant les ESP de l'Armée de l'Air... Rien d'insurmontable, donc... A ceci près que, dans ce type de sélection, il est clair que la "note de gueule" est prépondérante ! §§§§§ (Ne s'agissant pour l'instant que d'échos peu étayés de la part de mon BRH de rattachement, infos à confirmer sur la base de textes officiels...)

Jusqu'à l'an dernier, un sous-officier titulaire d'un ou plusieurs diplôme de niveau II (licence-master 1, ou équivalent), âgé de moins de 35 ans, et réunissant des conditions d'affectation et d'activité et de notation, pouvait postuler au grade de sous-lieutenant.. (Cette procédure n'est pas nouvelle, et n'étant plus concerné car ayant largement dépassé les 35 ans, je n'en ai plus le détail en mémoire..) L'option pour les "+ de 35 ans", même très largement diplômés par ailleurs, était de suivre la voie "rang", exigeant de : - être titulaire du BAS2 (ou CT2 ou BSSTAT pour les anciens d'active) - être sous ESR (çà paraît évident, quoique..) - être noté favorablement et jugé apte par sa hiérarchie (évident aussi...) - avoir effectué un nombre de jours d'activités minimal (idem...) Il y a encore cinq ans, on pouvait ainsi voir des SCH être nommés SLT Il y a deux ans, il fallait déjà être ADC ou MAJ... Désormais, il faudra (?), avoir passé favorablement les ESP, et être donc intégré au "vivier" des potentiels MAJ ou SLT ? Selon quelle procédure se fera la sélection ? Mystère... C'est là tout l'objet de ma question !

Bonjour à tous, Il semble que les conditions de candidature au grade de sous-lieutenant ait encore changé pour les sous-officiers de réserve de l'Armée de Terre... (En tout cas, pour ceux qui, ayant dépassé l'âge de 35 ans, ne peuvent plus faire valoir leur diplômes universitaires pour postuler directement.) Il y a deux ans il fallait, outre les activités, le notation, l'ancienneté, et les brevets qui vont bien, être déjà Adjudant-Chef ou Major pour pouvoir postuler. A partir de cette année, il semble (je n'ai pas trouvé la note), qu'il faille désormais avoir passé l' ESP, c'est à dire "l'Examen de Sélection Professionnelle", qui permettait jusqu'ici de sélectionner les éventuels futurs Major... Bref, plus on avance, plus çà recule... §§ L'un d'entre vous, a-t-il des informations validées sur cette nouvelle procédure ? Merci par avance.. §§ Accessoirement : je trouve parfaitement normal qu'une sélection soit faite parmi les candidatures, au vu des compétences, de la disponibilité, et des besoins des Armées. (Et avec la mise en coupe réglée des effectifs de l'AdT, çà impacte forcément aussi la Réserve...) Par contre, "l'instabilité juridique" est pour le moins usante...

Le Cyalume, pour la marche topo-tactique de nuit, on a vu mieux... C'est visible à deux kilomètres sans IL... Le bon déroulement d'une marche topo de nuit, suppose : - l'étude préalable de la carte - l'étalonnage du pas - le décompte du temps - l'observation de l'environnement - l'écoute attentive du fond sonore - la discipline de la troupe (silence, intervalles, liaisons) Pour tout çà, pas de mystère ; "Faut en bouffer" ! (Et si c'est sous une pluie glaciale de fin d'automne, c'est encore mieux...:happy:)

Il n'y a pas de règle telle que "Régiment félinisé => Meindl"... (D'ailleurs nombre d'Etats-Majors en sont équipés depuis des lustres...) Les "Meindl" (du nom de leur fabricant allemand, spécialiste des chaussures de montagne), sont des chaussures de combat qui se différencient des rangers par : - l'absence des fameuses "jambières attenantes" (et des boucles cliquetantes qui allaient avec!) - une tige plus basse - un cuir censé être plus souple et étanchéifié... "C'est Byzance !" pourrait-on dire, sauf que : - la semelle thermocollée n'est pas ressemelable (Ni donc adaptable comme sur les rangers, où un Maître-bottier pouvait en monter une plus souple, plus épaisse, compensatrice, etc...) - cette même semelle a tendance, lors des longs parcours sur bitume, à échauffer le pied - sa résistance en terrain rocailleux est très médiocre - elle a de plus une fâcheuse tendance à se décoller par forte chaleur Pour couronner le tout, son prix est quasiment le double de celui des rangers ! Bref "la totale"... §§ En apparté, on trouve aujourd'hui d'excellentes séries récentes de rangers, souples, étanches, bien amortissantes, et confortables dès le premier éssai ! (Loin de l'image de la botte qu'il fallait tremper dans le lait, l'huile, la bière, que sais-je encore, ou "casser" à grand coup de barreaux de lit !)

Personellement, je ne suis pas sûr que se voir attribuer des Meindl soit vraiment une faveur... :cool::cool: Pour parader au quartier ou poireauter au stand de tir, peut-être, mais s'il s'agit de crapahuter un peu dans la caillasse, ou d'aligenr les bornes sur le bitume, je préfère largement pour ma part me voir attribuer des rangers... Enfin, "C'est vous qui voyez"...

Salut, Qu'est-ce qui distingue le 13e RDP du 2e RH ? D'abord leur ancienne "fraternelle rivalité" au sein de la BR, n'est désormais plus de mise depuis l'intégration du premier dans la BFST.. Ensuite, ils ont en commun nombre de savoir-faire, mais leur vocation est différente : le "2" n'a pas de culture offensive, sa mission est de renseigner, en évitant le combat. (On y disait jadis : plus de piles, plus de régiment"...) Ce n'est pas le cas du 13, qui s'il garde sa vocation "rens", est surtout un "régiment d'infanterie spéciale", apte à l'engagement..

Bonjour, L'avancement au sein de la réserve opérationnelle dépends de nombreux paramètres, et donne lieu à des "travaux d'avancement" annuels centralisés à la DRHAT (Pour l'Armée de Terre) Pour être proposable à l'avancement, il est nécessaire de : - être sous ESR et affecté - être médicalement apte à servir (VSA à jour) - avoir été noté au cours des derniers cycles annuels (donc avoir réalisé 5 jours minimum) Le principal critère d'avancement est le nombre de jours réalisés, sachant que la période prise en compte va jusque à cinq ans rétrospectifs. Une bonne notation n'est pas le critère déterminant, c'est désormais le minimum requis pour pouvoir être seulement intégré dans les "travaux d'avancement", qui sont en définitive une vaste comparaison, à l'échelon national, des mérites respectifs de chaque postulant, eu égard aux journées effectuées...et aux besoins des Armées ! (Sachant que une journée effectuée = tant de points, l'obtention de telle qualif = tant de points, et que pour chaque grade visé corresponds un nombre de points minimum...) L'évaluation étant désormais faite au niveau central, cela est censé pondérer les "notations de Maréchaux d'Empire" et les promotions à la tête du client.. Reste que certains "disponibles" réalisant beaucoup de jours mais de façon médiocre sont par ce système favorisés par rapport à d'autres "qui se sortent les doigts", mais moins souvent faute de temps... Bref, il ne faut pas considérer l'avancement comme une récompense, ni forcément comme une juste reconnaissance des capacités et mérites de chacun. Cà l'est en partie, mais en partie seulement... :+:+

Chouandupatis.. Un élément à prendre à considération, au-delà de la mythologie des "TDM", voire des récits "de première main" de tes proches... mais forcément déjà obsolètes.. Ce qui a été n'est plus ! (A notre grand regret souvent, mais c'est ainsi...) Aussi te faut-il prendre en considération que : - notre beau pays n'est plus une puissance de premier plan (J'entends arriver les Scuds...) - nous n'avons plus les capacités militaires des années 70-2000... (Effectifs obligent..) - toutes les armes (Alpins compris, surtout eux d'ailleurs. ;+)) tournent en Opex... - les segmentations d'Arme "Métro/TDM" relèvent DESORMAIS passablement du pipeau.. (Comme le mentionnait, un peu gravement, mais à juste titre notre camarade BTX, un "-1" à l'effectif ne fêtera pas plutôt Bazeilles que la St Maurice...) Engages-toi selon TON idéal, pas selon l'image que tu penses en retirer en retour... (Car dis-toi bien que la vision des autres en sera toujours différente...) Le métier des armes est exigeant, parce potentiellement empreint d'absolu. Encore faut-il en prendre conscience...

Nos camarades ont répondu avant moi. Par "a minima", je voulais dire que les unités para sautent "juste ce qu'il faut" pour garder les qualifs des personnels, et encore, quand des crédits de vol sont disponibles.. Bref, ce n'est pas tous les quatre matins... :+ §§ Me concernant : non, je ne suis pas en unité TAP... (Mais çà n'empêche pas de sauter ! )

Le 2e Régiment de Hussards est un régiment de "l'Arme Blindée Cavalerie". Il en cultive donc les traditions, et en a les missions (éclairage, reconnaissance) ; dont certaines lui sont spécifiques comme la recherche profonde en VBL.. Le Régiment a également développé des capacités d'infiltration nautique (canoës, plongeurs) et d'infiltration légère motorisée (motos, quads). La nature de ses missions implique une grande autonomie des équipes de "capteurs" déployés sur le terrain, donc un niveau de compétences et de polyvalence élevé... Par ailleurs, bien que les phases d'approche utilisent généralement des vecteurs motorisés, les phases d'infiltration sur objectif, mise en place et recueil du renseignement imposent une certaine rusticité des personnels, et une capacité à "durer". (En celà, les missions et modes d'action du 2e RH sont assez similaires à ce qu'étaient celles du 13eRDP avant son intégration dans la BFST..) Bref, - c'est bien un régiment de "Cavalerie" - il utilise à la fois des modes d'action "Cavalerie" et "Infanterie" ... mais il n'a pas de réelles capacités offensives. (Ce n'est pas sa mission) §§ Et c'est un très beau Régiment... :cool:

A moins de se faire affecter dans une unité aéroportée, cela risque d'être un peu difficile... Par ailleurs, les contraintes budgétaires étant...ce qu'elles sont, les régiments TAP sautent "a minima". S'il s'agit de pratiquer le parachutisme sportif par contre, les clubs ne manquent pas en plaine d'Alsace... (J'ai moi-même passé mes A et B à Colmar-Meyenheim...) Enfin, il existe de nombreuses associations permettant de passer les brevets para hollandais, "étasunien", tchèque, ...thaï (!), que sais-je encore ; pour qui veut absolument détenir un "bevet mili" (Même s'il son port est règlementé).

Phoenix : Je ne sais pas si tu as déjà instruit des recrues, mais vu ta susceptibilité et tes réponses pitoyables, tu n'auras sans doute pas marqué leur mémoire... Prendre prétexte d'une simple observation, pleinement justifiée, quant à une banale faute de français, pour venir prétendre "rabattre le caquet au prétentieux", en dit long sur ta capacité à prendre du recul, rester objectif, et juger à bon escient... Mais cela t'aura peut-être donné l'occasion d'exprimer quelque frustration, de marquer ton territoire virtuel, d'exister ? :cool: Un militaire se doit d'être rustique, résilient, efficace, de tendre vers l'excellence. Pas de s'affranchir de toutes les règles, par fainéantise ou ignorance, que ce soit sous l'uniforme ou dans la vie civile.. Dans le cas contraire, il n'est pas digne de sa charge. §§ Bref : "Seule la bêtise humaine peut laisser à entrevoir l'infini...'