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Aumilitaire

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Bonsoir

je pars pour un mandat de 4 mois en RCA fin juin et je n'ai jamais mis les pieds sur ce théatre.

J'aimerais avoir quelques renseignements sur la vie mili là bas

-camp

-logement

-nourriture

-confort si on peut dire car ça reste quand meme l'afrique (telephone-internet-clopes car malheuresement je suis un gros fumeur)

Je vous remerci d'avance

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PARIS AFP / 23 mars 2013 21h19 - Paris a demandé samedi une réunion d'urgence du conseil de sécurité des nations unies compte-tenu de l'évolution de la situation en Centrafrique, a annoncé à l'AFP Romain Nadal, porte-parole diplomatique à la présidence française.

M. Nadal a ajouté que Paris demandait à ses ressortissants de rester chez eux, une évacuation n'étant pas pour le moment ordonnée. Nous sommes vigilants, a-t-il souligné. Le plan de protection des ressortissants inclut ceux d'autres pays qui en feraient la demande, a précisé le porte-parole.

Environ 1.250 Français vivent en Centrafrique.

250 soldats français sont basés dans ce pays et il n'est pas prévu d'envoyer des renforts actuellement, a dit le porte-parole.

Il n'est pas question que la France s'ingère dans les affaires intérieures d'un pays, comme l'a dit à plusieurs reprises le président François Hollande, a-t-il poursuivi, en précisant que Paris avait pris contact avec l'Union africaine et les organisations régionales pour qu'elles apaisent la situation en Centrafrique.

Les rebelles centrafricains de la coalition Séléka ont annoncé samedi leur entrée dans Bangui, demandant aux Forces armées centrafricaines (Faca) de ne pas combattre et au président François Bozizé de quitter le pouvoir.

Le Conseil de sécurité de l'ONU, qui s'était déjà réuni vendredi, avait alors exprimé sa vive inquiétude face à l'avancée des rebelles.

http://centrafrique-presse.over-blog.com/article-centrafrique-paris-a-demande-une-reunion-d-urgence-du-conseil-de-securite-de-l-onu-116465472.html

Modifié par phoenix
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Centrafrique : les rebelles prennent Bangui, le président en fuite

le Dimanche 24 Mars 2013 à 09:30 mis à jour à 11:07

C'était l'objectif principal des rebelles de la Séléka qui menacent de renverser le régime : le palais présidentiel à Bangui. Ils affirment en avoir pris le contrôle, après quelques heures de combat. Le président Bozizé lui se serait enfui vers la République démocratique du Congo, selon un de ses proches.

Les rebelles auraient pris le palais présidentiel ce dimanche matin © Reuters - Luc Gnago

La nouvelle a été confirmée vers 10 heures par le porte-parole du gouvernement centrafricain, Crépin Mboli-Goumba : "Les rebelles contrôlent la ville. J'espère qu'il n'y aura pas de représailles".

Les rebelles de la Séléka l'avaient en effet annoncé tôt ce dimanche matin : "La journée d'aujourd'hui sera décisive. Nos hommes sont dans Bangui, on prend nos emplacements", affirmait le colonel Djouma Narkoyo, un de leurs chefs, à l'aube, avant de lancer un appel aux Faca (Forces armées centrafricaines) à "déposer les armes et suivre ce qui va se passer".

La suite, c'est donc l'avancée d'une colonne de rebelles dans Bangui, alors que les autorités centrafricaines affirmaient samedi soir les contenir au PK12, Point kilométrique 12, considéré comme l'entrée de la capitale. Entretemps, la nuit a été calme, malgré une coupure de courant généralisée. Mais au petit matin, des tirs de kalachnikov et d'armes lourdes ont retenti dans la capitale, puis autour du palais présidentiel. Puis les rebelles ont annoncé la prise du palais, mais aussi de l'Assemblée nationale et de la radio.

Bozizé en route vers la RDC

Mais où se trouve le président Bozizé ? Lui qui n'a pas été vu en public depuis vendredi, aurait fui Bangui, traversé le fleuve Oubangui et tenterait ainsi de gagner la République démocratique du Congo voisine. Information livrée par un conseiller du président.

En attendant, selon le correspondant d'RFI, Hippolyte Donossio, les rebelles désormais maîtres de la capitale réclament de l'aide à la France et à la Fomac, Force multinationale d'Afrique centrale, pour sécuriser la ville.

L'armée française aurait déjà renforcé son dispositif, en déployant des hommes supplémentaires venus de Libreville. La communauté française sur place représente 1.200 personnes, invitées à rester cloîtrées chez elle. Aucun ordre d'évacuation n'a été donné.

http://www.franceinfo.fr/monde/centrafrique-les-rebelles-annoncent-la-prise-du-palais-presidentiel-929487-2013-03-24

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Et bien ils sont bien informés chez lignedefense

Je confirme ce qu'a écrit Phoenix:

http://centrafrique-presse.over-blog.com/article-centrafrique-fin-de-mandat-pour-les-volontaires-du-8e-rpima-115899549.html

Les légionnaires ont été renforcer le 8 RPIMA en décembre quand des manifestants ont "attaqué" l'ambassade française (jets de pierres etc)

Édit: à moins que BTX sache qui ait été envoyé pour renforcer le 1 RI

1) Présentation obligatoire : cliquez ici

2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée

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merci pour toutes vos reponses et articles

Je sais que j ai de la chance de partir là bas on verra l'evolution de cette situation

Mais personne n'a répondu a mon premier message avec vos experiences

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Deux Indiens tués, cinq autres Indiens et quatre Tchadiens blessés... Les forces françaises ont ouvert le feu, lundi matin, sur des véhicules qui tentaient de pénétrer dans l'aéroport, touchant plusieurs personnes parmi les passagers indiens et tchadiens.

Les Indiens sont des civils qui travaillaient dans des entreprises étrangères implantées en Centrafrique; les Tchadiens sont des policiers, membres de la Force multinationale d'Afrique centrale (Fomac).

"En dépit des tirs de semonce lancés par les militaires gardant le site, les véhicules ont poursuivi à vive allure. Deux ressortissants indiens sont morts", dit le ministère de la Défense dans un communiqué, évoquant une situation particulièrement confuse.

La France a présenté, lundi soir, ses condoléances à l'Inde après le décès de deux ressortissants de ce pays à l'aéroport de Bangui, sous le contrôle des autorités françaises depuis dimanche. Le texte précise que des blessés, indiens et tchadiens, ont été immédiatement pris en charge par les forces françaises et conduits vers une unité de soin.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/03/25/a-bangui-des-soldats-francais-ont-tue-deux-indiens-et-blesse.html

.................................................................

2 indiens tués par des soldats français à Bangui

AFP, 20h57

Paris a annoncé que les forces françaises chargées de la protection de l'aéroport de Bangui avaient tiré lundi sur des véhicules qui tentaient d'y pénétrer, tuant deux Indiens et blessant un autre Indien ainsi qu'un Tchadien.

Cette intervention s'est déroulée dans une situation particulièrement confuse et alors que les forces françaises venaient de faire l'objet de tirs d'origine inconnue, précise le ministère français de la Défense dans un communiqué. Une enquête a été ouverte, ajoute-t-on.

http://www.journaldebangui.com/depeches.php?t=0#7122

Modifié par phoenix
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Témoignage : « Comment les militaires français m’ont sorti de Bangui livrée aux pillages »......

Logé à l’hôtel Samba, en plein centre-ville, j’en ai moi-même fait l’amère expérience dimanche quand des rebelles ont débarqué : un Soudanais et un Tchadien ont escaladé le portail vers 14 heures. But de l’opération : récupérer deux 4×4 situés dans l’arrière-cour de l’hôtel. Ces véhicules sont assurément considérés comme des prises de guerre. Ces rebelles armés, des yeux injectés d’alcool ont exigé que les clefs des véhicules leur soient remises et ont tenté de nous rançonner en exigeant derechef 1 000 000 FCFA, soit environ 1500 euros. Les rebelles sont repartis sans argent mais avec les véhicules, fiers comme Artaban, promettant de revenir très bientôt.

Dés lors le salut ne pouvait venir que de l’ambassade de France. Objectif : nous exfiltrer de l’hôtel pour nous conduire dans un endroit protégé. C’est ainsi que l’armée française nous a conduit dans le quartier de Bangui appelé « les 17 villas », situé en face de l’ambassade du Royaume du Maroc où résident des coopérants militaires français… nous étions donc sains et saufs !!

Logés dans des villas individuelles, nous dormons à 4 dans chaque pièce et ne craignons plus pour notre vie, ni pour nos biens ! En l’absence d’eau courante, nous nous lavons tant bien que mal à l’aide de bouteilles d’eau minérale. Nous sommes chanceux car « la concession » est équipée d’un groupe électrique. L’électricité est accessible par tranche de 3 heures, ce qui nous permet de nous rafraîchir à l’aide de climatiseurs et de ventilateurs. Sans oublier Internet après 18 heures ! Bref nous sommes au paradis !

Nous expérimentons les rations alimentaires militaires : si la fameuse boîte de cornbeef ne fait plus partie du menu, elle est avantageusement replacée par « le parmentier de canard »et la« salade la italienne » sans oublier le chocolat et le nougat aux fruits…

Nous sommes le 26 mars, les coups de feu se font de plus en plus espacés. Pour autant des nouvelles qui nous parviennent de l’extérieur par téléphone, ne nous paraissent pas rassurantes : nos amis n’ont pas été épargnés par les pilleurs. Pour ma part, je serai de retour à Paris en principe jeudi soir, par le vol d’Air France, et je mesure toute ma chance.

......

http://www.actudefense.com/temoignage-comment-les-militaires-francais-mont-sorti-de-bangui-livree-aux-pillages/

Posté(e)

...

Merci pour ce partage.

C'était tellement prévisible...

En espérant que les militaires français qui se trouvent en RCA et chargés de protéger les ressortissants Français...

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2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée

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Centrafrique: Des ressortissants français s’en vont ( article + vidéo)

Par Source: Francetv info - 28/03/2013

http://www.journaldebangui.com/article.php?aid=4322

---------------------------------------------

Il leur a fallu une heure pour faire les quatre kilomètres les séparant de l’ambassade de France. « Il n’y avait rien de sécurisé, les militaires équipés de vision nocturne avançaient au pas… »

Ceux qui peuvent payer pourront partir, les autres devront retourner chez eux dans ce qu’il leur reste de maison

À l’abri enfin, en attente d’un vol pour la France. « On ne comprend pas pourquoi on n’a pas déjà été rapatrié, on aurait même pu être évacué avant, on savait que l’attaque allait se produire. »

Et maintenant ? « Air France a affrété un avion pour jeudi, le billet est de 600 euros. Ceux qui peuvent payer pourront partir, les autres devront retourner chez eux dans ce qu’il leur reste de maison. La moitié des Français sont des binationaux, ils vont vivre comment ? Les affrontements continuent en ville. » Les armes ne sont pas tues à Bangui. « Il y a des rafales toutes les dix minutes. » Le flot incessant des exfiltrés vient grossir le nombre de réfugiés à l’ambassade. « On essaie de s’arranger comme on peut, on partage l’eau. Certains dorment sur des matelas, d’autres par terre… L’ambassadeur passe nous voir deux fois par jour, ils font ce qu’ils peuvent, mais la vocation d’une ambassade n’est pas d’accueillir 200 personnes. »

http://www.ledauphine.com/isere-sud/2013/03/25/avec-ma-femme-et-ma-fille-on-s-est-cache-sous-la-table#jimage=F8205766-CBB1-42F8-9CFF-2C84C9DE6C29

Modifié par phoenix
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Tout le monde parle de l'opération Serval mais n'oublions pas qu'en RCA un coup d'Etat a été réalisé:

http://www.france24.com/fr/20130330-laicite-centrafrique-epreuve-sekela-djotodia-islam-pillage-chretiens-cathedrale-bangui-mosquee

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2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée

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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/03/26/97001-20130326FILWWW00266-rca-l-onu-condamne-le-coup-d-etat.php

"

Le Conseil de sécurité de l'ONU a "fermement condamné la prise de contrôle par la force" en République centrafricaine (RCA) et a "demandé la restauration de l'ordre constitutionnel" et l'application des accords de Libreville. Dans une déclaration adoptée lundi soir, les 15 pays membres dénoncent la violence et les pillages qui ont accompagné la prise de Bangui par la rébellion Séléka et la mort des soldats sud-africains dans les combats.

Ils demandent "à toutes les parties de s'abstenir de tout acte de violence contre les civils", dont les ressortissants étrangers, de faciliter un "accès sans entraves" pour l'aide humanitaire et de "respecter pleinement" les droits de l'homme. Ils avertissent les auteurs d'exactions, notamment les violences sexuelles et l'enrôlement d'enfants soldats, qu'ils seront tenus responsables et que de tels "crimes" sont passibles de la Cour pénale internationale. Ils rappellent que selon les accords de Libreville de janvier, le gouvernement d'unité nationale "est chargé de tenir des élections législatives".

Le nouvel homme fort de Centrafrique, le chef de la rébellion Séléka, Michel Djotodia, a annoncé lundi qu'il allait suspendre la Constitution et légiférer par ordonnances pendant une période de transition de trois ans, au lendemain d'un coup de force qui a entraîné le départ du président Bozizé et provoqué une condamnation internationale."

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2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée

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