Timshel Posté(e) 28 novembre 2013 Signaler Posté(e) 28 novembre 2013 Voilà cher membre, tu peux venir poster tes histoires ici, car c'est chez toi: Et je nous souhaite à tous une bonne lecture: Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
Timshel Posté(e) 28 novembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 28 novembre 2013 Et maintenant un peu d'air marin et militaire pour les amis de la "littérature" afin de revenir vers du sérieux.... Quel est votre avis sur l'ébauche des premières lignes d'un nouveau bouquin en préparation (qui sera bien entendu reprise et améliorée...) Je ne me souviens plus du programme que distillait la télévision, mais ce soir-là j’étais éveillé comme si mon esprit toujours en alerte avait senti que quelque chose allait se passer. Depuis plusieurs jours déjà, les diverses sources d’informations relataient de graves événements dans l’Est de la Méditerranée et j’avais remarqué qu’une certaine effervescence régnait au sein de l’unité. Le pacha qui d’habitude était toujours en treillis, se présentait chaque matin en tenue d’officier de marine et gardait l’uniforme jusqu’au soir. Un véhicule de service se trouvait en permanence devant son bureau, paré à partir précipitamment en Préfecture maritime, afin de rejoindre l’autorité supérieure. Oui, lorsque j’y pense, une certaine tension était palpable sans que l’on puisse en définir exactement l’origine. Les images de mon récepteur TV n’étaient en fait qu’un décor d’ambiance car il faisait chaud ce soir là, toutes les fenêtres de mon balcon étaient ouvertes afin de recueillir le moindre souffle d’air. J’étais en train de contempler la ville sous son éclairage nocturne lorsque le téléphone sonna et je reconnus tout de suite la voix particulière de Jeannot qui était de service. « Royco, t’as la bagnole » ? Oui, il y a un os ? « Et même un sacré bordel, tu dois rejoindre au plus vite la base, prends Lucifer et Zébulon au passage, je les préviens » ! Pas de pet, le temps de passer un ben, fermer la turne et je suis en route. Je pensais qu’il s’agissait cette fois encore d’une fausse alerte mais la voix de mon camarade était assez grave pour que je prenne la chose au sérieux et puis c’était mon job. Le temps de sauter dans ma caisse, j’enquille la première et direction la Seyne sur mer à vive allure afin d’embarquer mes deux camarades qui avaient été prévenus de mon passage. Après avoir récupéré mes acolytes au pied de leur domicile et alors que nous étions en route pour Saint Mandrier, je remarquai que le silence était pesant dans mon véhicule, ce qui contrastait avec l’habitude où l’on pondait une connerie toutes les trente secondes… Lucifer et Zébulon, tu parles d’un pseudonyme, mais c’était comme cela chez nous, tout le monde traînait plus ou moins un surnom ou « nom de guerre » et cette particularité donnait à toute l’unité une image presque mystique pour ceux qui avaient le privilège de franchir l’enceinte de la base et pénétrer ainsi dans notre intimité. Lorsque je fus à l’arrêt sur le parking du Cannier, je reconnus quelques gars de mon groupe en train de s’affairer avec leurs équipements, certains remplissaient leur oxygers de chaux sodée, d’autres descendaient de l’armurerie avec la MAT 49 sous le bras et quelques chargeurs dans la main. Compte tenu du mouvement de personnel, j’eus la certitude que cette nuit, une fois encore, nous partions. Le temps de grimper à la piaule me mettre en treillis, quelques retardataires garaient leurs calèches et montaient illico me rejoindre pour enfiler leurs tenues de combat. « On va où, t’es au parfum » ? « Non pas plus que vous mais ça bouge, nous avons rendez-vous en salle de mission à trois heures du matin, le pacha fera son speech, mais en attendant on doit passer à l’armurerie, préparer les oxys et prendre des charges réelles. Cagnole qui était « un vieux de la vieille », nous assura que c’était encore une fausse alerte, mise en place pour évaluer le temps de réaction et de projection du groupe, mais son regard habituellement jovial avait cette nuit-là quelque chose de grave, comme s’il savait ou sentait que ce n’était pas un exercice. A 3 heures moins cinq nous sommes dans la salle de mission, habituellement réservée aux préparatifs des interventions. Il y a des chaises pour s’asseoir et sur chacune d’elles un bloc note afin d’y inscrire d’éventuelles consignes, des indicatifs et fréquences radio, un point de regroupement, des azimuts, des contacts. Au mur un grand tableau noir et devant, le bureau du vieux étrangement vide si ce n’est quelques dossiers non classifiés soigneusement rangés. Sur le côté se trouve un meuble qui contient à peu près toutes les cartes marines utilisables dans le monde et sur les cloisons sont accrochés dans de petits cadres les portraits de camarades disparus ou des photos souvenirs de l’unité. Trois heures pile, la porte s’ouvre, le pacha apparaît en tenue de lumière, il s’avance jusqu’au bureau et y dépose quelques documents précédemment récupérés à Toulon. Tout le monde se lève pour un salut respectueux et réglementaire, mais il nous demande de nous asseoir. A sa façon de s’exprimer moins consensuelle qu’à l’habitude, j’ai conscience que ce n’est plus le commandant qui s’adresse à nous, mais le chef des NC qui va confier à ses hommes une mission particulière. Il nous lit en partie l’ordre venant directement de Paris, du moins ce qu’il est autorisé à nous communiquer, ainsi qu’un plan d’action qui définira la prochaine intervention. Au fur et à mesure qu’il énumère les tenants et aboutissants des jours à venir, je mesure combien être nageur de combat de la marine nationale porte en soi quelque chose d’exceptionnel, car ce que nous faisons parfois sort d’un cadre ordinaire et nos ordres viennent souvent du Président lui-même ou de ses proches collaborateurs! « Un sous marin évacuera quatre binômes par les tubes lance torpilles à environ cinq kilomètres devant un port situé sur la côte Est du bassin Méditerranéen. La mission consiste à aller faire sauter un cargo à quai, qui est chargé d’armes et de munitions pour la faction rebelle. Arrivée impérative sous l’objectif deux heures du matin, les charges seront réglées pour exploser à trois, ce qui laissera assez de temps pour rejoindre le point de récupération. Ceux qui pour une raison ou une autre ne pourront se trouver sous l'objectif dans le créneau horaire et ce dans un souci de sécurité abandonneront la mission et iront directement au rendez vous où un zodiac les récupèrera ainsi que les équipes en retour. Le pilote, en contact radio codé avec le sous marin qui sera en immersion périscopique au large, vous ramènera vers le submersible et celui-ci fera une surface rapide dès votre retour pour vous récupérer. Le zodiac sera crevé sur place au couteau et coulera avec le poids de son moteur afin que votre transport ne reste pas longtemps sur zone, ensuite retour Toulon. Ceux qui auront manqués le rendez-vous maritime appliqueront le plan B prévu avec des agents sur place pour une prochaine extraction. Des questions ? » Il saisit alors une craie et dessine au tableau les contours grossiers du port où nous devons opérer et qui normalement d’après les informations en sa possession ne possède pas de dispositifs de protection particuliers si ce n’est quelques excités adeptes de l’AK-47 en surveillance du précieux chargement. Il a un trait plus précis pour définir les abords immédiats de l’objectif et le lieu de récupération. Pour conclure il ajoute « des éléments amis feront diversion dans les quartiers environnants de la zone portuaire, il y aura beaucoup de tirs et d’explosions afin de concentrer l’attention des troupes sur la partie terrestre et ainsi dégarnir quelques points dans les environs du bâtiment. Vous aurez plus de détails lorsque vous serez en route. » En route, tu parles d’une balade, il nous faudra au moins deux jours pour aller sur zone rejoindre ce merdier sans compter le retour. « Allez vous préparer, le sous-marin sera dans les coffres d’ici une heure, juste avant le lever du jour». L’affaire en fait était simple et bien rodée puisque nous faisions souvent des exercices de ce genre dans les ports militaires de l’hexagone, mise à l’eau, progression en nage surface, prise de cap, plongée, pose de charges et retour au point de récupération. La seule différence et qui était de taille, c’est que cette fois "encore", les gardes ou sentinelles ne tireraient pas à blanc et les grenades qu’ils nous balanceraient sur la tronche si l’un d’entre nous était repéré ne seraient pas des pétards de carnaval! Je contrôle une fois encore mon oxygers en l’immergeant dans l’eau du bassin afin de vérifier qu’il n’y a pas un petit chapelet de bulles qui remonterait à la surface et serait le signe d’une fuite de gaz. Mon arme et les chargeurs sont enveloppés dans une toile plastique que j’immerge aussi afin de bien vérifier de son étanchéité, car je risque d’en avoir besoin si je suis obligé d’aller à terre et les munitions ne doivent pas être humides ou mouillées. Tout va bien, côté plongée et pétoire tout baigne c’est le cas de le dire, mais ces gestes que j’ai eu l’occasion de faire plusieurs fois à l’entraînement, je me rends compte que cette nuit, je m’y attarde d’une manière quasi religieuse. La mission ne doit pas merder parce que mon oxy aura pris l’eau et si je dois défalquer un mec du rôle de plat, il ne faut pas que je sois trahi par une cartouche défectueuse. Mon oxygers est dans sa panière de transport faite de roseaux tressés, j’ai aussi mis à l’intérieur un masque de rechange dont le cerclage métallique emprisonnant la vitre est peint en noir mat afin d’éliminer les reflets de la lune. Il y a aussi mon couteau de plongée, affûté comme un rasoir au cas où... La panière est posée sur le sol, dessus il y a le sac étanche contenant mon arme, à côté un sac avec quelques rechanges, je suis en treillis prêt à partir, il ne manque rien ou du moins si, le bouchon brûlé pour le camouflage des mains et du visage. Mieux que le filet posé sur la tête qui pour ma part limite un peu la vision, mieux que le noir d’un tuyau d’échappement de bagnole qui est un peu gras, mieux que les crèmes vertes ou noires qui brillent suivant l’éclairage, le bouchon de liège dont on a brûlé une extrémité constitue un ensemble mat et sombre lorsqu’il est déposé sur la peau, mais ça c’est une question de goût. Un véhicule transporte le matériel au petit port distant d’une centaine de mètres où nous attend un zodiac. Contrairement à l’habitude, il n’y a pas de grandes discussions sur le quai, chacun a une pensée pour les prochaines heures qui seront teintées d’angoisse jusqu’à la mise à l’eau, ensuite, une fois au bouillon, la mission prendra le pas sur les interrogations. Le matériel est embarqué et c’est « la crevette » qui pilote en direction des coffres où nous attend le submersible. La crevette, ce surnom lui venait du jour où il nous avait dit connaître un trou dans lequel vivait un homard énorme qui devait peser dans les six kilos. Nous l’avons suivi discrètement en plongée et avons trouvé le trou en question, il y avait bien un crustacé mais de la taille d’une langoustine. Notre camarade n’était pas de Marseille, ville où l’on exagère un peu tout, mais avait certainement la vitre du masque en verre de loupe et c’est depuis cette histoire que lui venait ce pseudonyme. Au cours de la deuxième rotation j’embarque avec mon équipier et à faible allure nous rejoignons le sous-marin. Je le reconnais, c’est un 400 tonnes, de la série des Ariane, une boite à sardines qui fait un peu d’eau suivant la profondeur, pas très confortable, mais le personnel qui y exerce est de premier ordre. Le zodiac accoste notre transport mais compte tenu de la forme arrondie des ballasts, nous nous aidons d’un bout pour rejoindre le pont. Lorsque nous sommes à bord, la crevette nous lance : « les mecs, lorsque vous rentrerez on se fera une sortie à Chicago, allez merde à tous » ce qui en langage clair voulait dire « bonne chance ». Par une écoutille, nous descendons quelques barreaux d’une échelle métallique verticale pour arriver dans l’unique coursive aux dimensions réduites, direction le poste avant qui est la salle des torpilles où nous déposons notre matériel et trouvons un peu de place pour y poser le cul, ranger notre barda et prochainement y dormir. Quelques minutes plus tard, des ordres fusent « fermez les panneaux, moteur avant moyen, et c’est parti ». Le pacha du bord a l’air de le prendre à la rigolade mais c’est en fait un moyen de faire un peu retomber la tension qui règne à bord. Nous ferons route en surface et toutes les heures les fumeurs pourront monter dans la baignoire s’en griller une et les non-fumeurs respirer un peu d’air frais. Nous passons notre temps entre NC à répéter les différentes phases de la mission, le point de regroupement, la récupération, le retour. Oui mais avant le retour il y a la mission et elle doit réussir car quelques tonnes d’armes en moins devraient un peu calmer les belligérants, d’autant qu’il y a des troupes régulières françaises à terre. Je suis là dans mon coin, avec mon matos, des camarades jouent aux cartes pour passer le temps, d’autres se hasardent sur des casse-croûte du genre morfale préparés par le cuistot du bord. Le casse-croûte morfale est constitué d’un long pain entier coupé dans sa longueur, au début du thon à l’huile, puis des frites, enfin un steak haché, derrière la barbaque deux feuilles de salade et pour conclure le fromage. On rabat alors le deuxième morceau de pain sur le premier, on serre le tout dans ses mains et on attaque par l’entrée c'est-à-dire le quignon garni d’albacore, en fait avec un seul casse-dalle de ce type, on a fait un repas complet et entier. Deuxième jour de mer. Nous avançons toujours dans la direction du soleil levant lorsqu’une voix se fait entendre au diffuseur : « plus de sorties en baignoire, plus de haut parleur, les ordres seront passés directement». Cette fois c'est la bonne on y est ! Un officier marinier arrive dans le poste avant et presque en chuchotant nous dit « les nageurs, dans une heure c’est à vous ». Au bout d’un moment, j’enlève mon treillis que je roule en boule dans un coin, je sors mon oxygers de sa panière, mon néoprène, palmes, ceinture et tout le harnachement du sac boudin. L’équipage du submersible a déserté le poste avant afin de nous laisser le maximum de place pour nous préparer. Tout le matériel est déposé sur les panneaux métalliques formant le plancher, les charges, les armes enveloppées dans la housse plastique, chargeur engagé, il ne restera qu’à actionner le levier d’armement, appuyer sur la détente à travers la housse pour tirer la rafale en surface si cela s’avère nécessaire. J’enfile doucement ma tenue de plongée et à ce moment-là me reviennent à l’esprit quelques images qui me font oublier l’instant présent. Le visage de mes parents, mon frangin, ma petite chambre de jeune garçon, mes amis du Mourillon et le visage de Josette. Josette, je l’avais oubliée celle-là, mais pourquoi venait-elle hanter mes pensées en cet instant précis ? En fait elle était mon petit amour secret de jeunesse. Nous étions voisins de rue et nous nous croisions souvent au détour de nos rentrées d’école ou le dimanche à l’unique cinéma de quartier. Elle était belle, le genre blondinette, cheveux longs descendant légèrement sur les épaules et des lèvres suaves que j’avais souvent croquées en rêve. Lorsque je fis l’acquisition de ma première voiture, je l’avais emmenée en balade du coté de Bandol, en bordure de mer, c’était l’été et j’avais garé ma caisse devant le Casino, je m’en souviens aujourd’hui encore dans les moindres détails. Je lui ai proposé d’aller un peu marcher en bordure de plage et éventuellement boire un verre pour nous rafraîchir. Tout en promenant, je lui ai commenté en détail le panorama nautique situé devant nous et qu’elle ne connaissait pas. L’île des Embiez, les rochers et la tourelle des Magnons où je venais souvent pratiquer la pèche sous marine, l’île de Bendor de Monsieur Ricard dont le nom est souvent inscrit sur quelques bouteilles de mon bar. Nous nous sommes arrêtés sur la terrasse d’un petit bistrot de plage où moyennant quelques biftons, le serveur accepta de lui préparer une belle coupe de ma composition. Quelques rondelles de bananes entourées de boules de glace au parfum chocolat vanille et fraise, quelques giclées de chantilly, un nappage de chocolat fondant sur le tout et quelques pignons de pins jetés négligemment sur l’ensemble. Elle avait des gestes de grande classe et pendant qu’elle se délectait de ce rafraîchissement, je la dévorais du regard. Elle s’en aperçut et décrocha un petit sourire qui en disait long sur les sentiments qu’elle éprouvait pour moi en ce moment précis. Je serais resté des heures comme cela à la regarder et ainsi profiter plus longuement de son sourire, ses lèvres et ses yeux semblables à deux perles brunes au milieu d’une coquille nacrée. Si elle parcourt un jour ces lignes, elle se souviendra certainement de cette journée... J’étais toujours dans mes pensées les plus agréables, lorsque quatre marins du bord vinrent nous rejoindre ce qui me ramena à la réalité du moment. "Faites gaffe les mecs, ça grouille de barbus sur les quais et alentours"... Et l'autre pingouin qui nous avait assuré que ce serait une promenade de santé, on aurait du se le camballer avec nous..... (c'est tout pour cette fois) Royco Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
ROYCO Posté(e) 30 novembre 2013 Signaler Posté(e) 30 novembre 2013 Finalement comme peu son nombreux à donner un commentaire, je crois que je vais écrire un roman porno et suis certain que là j'aurai beaucoup de clients (gratuits bien entendu car prochainement et ce d'après les directives de nos gouvernants, le client ce sera 1500 euros) Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Timshel Posté(e) 30 novembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 30 novembre 2013 Oh c'est mimi tout plein... Royco va écrire des manuels de botanique. Je lis la suite là. C'est bon. Cela va venir Royco. Au début quand tu as posté sur le forum tes aventures, je me suis manifestée avant les autres pour commenter, ça a suivi après! Et puis les nouveaux membres ne connaissent pas Royco. Pas encore! Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
ROYCO Posté(e) 30 novembre 2013 Signaler Posté(e) 30 novembre 2013 (modifié) Oh c'est mimi tout plein... Royco va écrire des manuels de botanique. Je lis la suite là. C'est bon. Cela va venir Royco. Au début quand tu as posté sur le forum tes aventures, je me suis manifestée avant les autres pour commenter, ça a suivi après! Et puis les nouveaux membres ne connaissent pas Royco. Pas encore! J'avais pourtant écrit "un roman de cul" mais mon correcteur a remplacé le mot "c.." par fleur..... L'enfoiré il aurait du ajouter bleue après fleur...:blush: Pour le roman en question j'en avais déjà diffusé un (que dis-je un, plutôt une véritable encyclopédie sur le sujet) qui avait très bien marché compte tenu des pintades qui m'expédiaient des mails et des valises de courrier....( parait qu'il était très explicite et particulièrement chaud.....):shout: http://imagesia.com/livre-x_dw3j Toujours pas d'avis sur les premières lignes de mon prochain livre d'action????? Vous préférez celles de "fantaisies érotiques" ???:P:p:shout: Modifié 30 novembre 2013 par ROYCO Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Timshel Posté(e) 1 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 1 décembre 2013 ouahhhhh... Pour le récapitulatif de la mission et plans B. Pour la préparation mentale et du matériel... Anecdote sympa: Pour le bouchon... Et pour Josette. Pendant un instant je me suis retrouvée à Bandol (Parce que je connais les paysages et je voyais bien la scène.) En plus d'être chaud Royco, il est romantique! On a déjà eu la description de l'autre, la morue... Ben là c'était la description de la sirène! Le ton du récit est grave sérieux, même si l'on reconnait la patte roycolesque. Je vois d'où vient le grand sens de l'humour maintenant. Il en faut pour vivre des situations de ce genre. Pour gérer l'angoisse. Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
ROYCO Posté(e) 1 décembre 2013 Signaler Posté(e) 1 décembre 2013 la morue, la sirène.... C'est presque une bouillabaisse, mais il manque beaucoup d'ingrédients et de variétés de poiscaille pour que la chose soit bonne.. Je verrai bien un petit "barbeau" avec de "beaux yeux" comme ceux de "bardot", ou de la "grande alose" que l'on surnommait "Amour blanc". La belle "Julienne" n'était pas un "thon" bien qu'elle soit "vieille" mais elle avait l'allure d'un "goret" le genre "grande gueule" ce qui déplaisait à son "maquereau". Muette comme une "carpe" la belle "galinette" caressait son "chat" je parle bien entendu du félin et pas d'autre chose quoi que..... Enfin pour réussir le plat il faudra tous ces poissons entre "..." et si l'on veut fignoler ou friser la perfection, on ajoutera une petite "raie" bien lavée et propre, avec une petite "perche" au milieu du "plie" central. "Saint Pierre" sera content et si tu m'invites je viendrai avec mon vieux "tacaud".... Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Timshel Posté(e) 2 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 2 décembre 2013 hahaha J'allais faire un jeu de mot. Mais j'ai ma réputation à tenir je préférai la description de Josette! J'aime les jolis mots. Mais ça me fait marrer quand même ;) Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
ROYCO Posté(e) 2 décembre 2013 Signaler Posté(e) 2 décembre 2013 hahaha J'allais faire un jeu de mot. Mais j'ai ma réputation à tenir je préférai la description de Josette! J'aime les jolis mots. Mais ça me fait marrer quand même Moi aussi j'ai ma réputation à respecter !!!!!!!!!!!!!! (c'est pour ça que je déconne) ... Mais je sais être sérieux lorsqu'il le faut....:shout::shout::shout::shout::shout: Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Timshel Posté(e) 2 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 2 décembre 2013 Haha tu me fais trop rire! Oui mais toi Royco, tu n'as plus rien à prouver à qui ce se soit! Mais vu l'extrait que tu nous as fourni, c'est clair que tu sais être sérieux!! Même si Josette t'a diverti un tant soit peu avant de sauter dans le grand bleu! Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
ROYCO Posté(e) 2 décembre 2013 Signaler Posté(e) 2 décembre 2013 Haha tu me fais trop rire! Oui mais toi Royco, tu n'as plus rien à prouver à qui ce se soit! Mais vu l'extrait que tu nous as fourni, c'est clair que tu sais être sérieux!! Même si Josette t'a diverti un tant soit peu avant de sauter dans le grand bleu! Pourquoi un tant soit peu ???? Un tant soit beaucoup même !!!!!!!!!!! Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Timshel Posté(e) 2 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 2 décembre 2013 C'est bien connu pour faire tourner une tête d'homme: un jolie fille. Mais bon t'as su reprendre tes esprits quand il a fallu............................ donc pas si diverti que ça! Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
ROYCO Posté(e) 2 décembre 2013 Signaler Posté(e) 2 décembre 2013 C'est bien connu pour faire tourner une tête d'homme: un jolie fille. Mais bon t'as su reprendre tes esprits quand il a fallu............................ donc pas si diverti que ça! Je te signale que je n'ai jamais dit que l'histoire de ce début de récit était vraie ou imaginaire tout comme le livre en entier lorsqu'il sera terminé...... Il n'y aura que moi qui saurai ....... Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Timshel Posté(e) 2 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 2 décembre 2013 :) effectivement c'est un détail important. Et non des moindres. Mais bon, pour la maigre expérience de vie que j'ai, il y a une chose que j'ai comprise: la réalité dépasse bien souvent la fiction. Donc l'inspiration de faits réels... Josette existe maintenant! Elle mange une glace là et regarde un jeune homme avec des yeux de merlan frit (oui pour rester dans la poiscaille...) Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
ROYCO Posté(e) 2 décembre 2013 Signaler Posté(e) 2 décembre 2013 (modifié) QUESTION POISCAILLE..... je vais vous raconter cette aventure surprenante et que je ne conseille pas aux cardiaques..Elle a bien sûr fait le tour des iles environnantes , et en partie filmée par un militaire de l'aviation qui avait une caméra super 8 .J'ai ce petit bout de film sur cassette vidéo , et le mettrai prochainement sur le forum. En mars 1981, je pars en inspection des sites sous marins sur l'atool de Hao... et en particulier la passe ....Sachant que c'est un endroit dangereux à cause du courant et des requins qui le fréquentent , j'emmène mon spécialiste squales polynésien Robson ( dit Ruru) ainsi qu'un gros fusils sous marin de 2 m avec 4 élastiques mais avec une pointe gros calibre... .Un coup de " caravelle " de Mururoa et nous sommes à poste une heure plus tard. Le patron de la direction du port me demande d'aller vérifier les bouées d'entrée de passe et éventuellement changer les manilles qui s'usent avec le mouvement des bouées consécutifs au courant et vagues....Je prévois pour le lendemain matin à l'heure d'étal de marée ,un petit remorqueur ( très important ) avec 2 ou 3 marins d'équipage , et comme c'est l'après midi , on gonfle les " bi bouteilles" ( très important ) , on prépare le matos , le fusil ( très important ) , et on va finir la soirée chez " Mamie blwo et Ana Créto " , 2 rérés qui tiennent la gargotte locale....( un réré , c'est un garçon qui a été élevé comme une fille , donc très efféminé , le genre un peu tsoin- tsoin...car il était de coutume dans les années antérieures en Polynésie que le premier enfant soit une fille ....Si s'en était une tant mieux , si c'était un gars , tant pis pour lui....Ceux qui m'ont précédé ont connu cette coutume et elle a perdurée dans les années ou j'y étais ....aujourd'hui je ne sais pas , et ceux qui ont fait Tahiti pourront confirmer. )....Le matin, on embarque sur le pousseur le matériel de plongée , le fusil SM , un gros marteau , 3 grosses manilles , casse croute , 50 m de nylon tressé gros comme le doigt avec au bout un hameçon à requin avec 1m de câble ce qui évite que les dents coupent le fil si on en prends un..... l'équipage est là en tenue de campagne et 2 militaires de l'aviation demandent à venir....OK , embarquez , direction " la passe de Hao......Il doit être 10 h du matin , pas un pet de vent , un temps superbe ...Une demi heure de navigation et nous nous retrouvons dans cette passe de mauvaise réputation...nous sommes arrivés un peu tôt et ça nous laisse le temps de nous préparer. Le courant est encore sortant donc attente car il vaut mieux plonger avec un léger courant qui nous ramènera dans le lagon , plutôt que l'inverse...En cas de problèmes je n'ai pas envie de dériver vers le large et de faire des mauvaises rencontres. On s'amarre à la balise et on remarque quelques petits requins qui risquent de nous ennuyer durant l’opération. On met la ligne , on en remonte quelques uns ( ça fera des mâchoires pour les copains ) , et ça dégagera le chantier. On avait sorti plusieurs gris , plus de courant , et comme ça ne mordait plus on saute tous les 2 à l'eau ( il n'y avait pas d'échelle ) pour une manip de quelques minutes....Arrivés au fond nous sommes entourés de mérous , thons , carangues et des tas de poissons de toutes les couleurs....un véritable aquarium , avec une eau cristalline..( pas celle de Guy Roux ).On se met sur le massif de béton , face à face de manière à ce que chacun surveille les arrières de l'autre, je prends les outils dans le sac et commence à taper sur la manille rouillée pour la décoincer et en mettre une neuve ( manilles lyre de presque 1 kg avec clavette de sécurité ).Il y avait environ 15 m de fond et nous ne savions pas que " l'équipage " en surface avaient repris la pèche aux squales et cela juste au dessus de nos têtes.. et on jette les tripailles à l'eau , et le sang etc... sans se soucier que nous sommes au fond...La manip était presque terminée quand Ruru me prends la main et me montre qu'il n'y a plus un seul poisson dans le secteur , et me fait signe d'activer. Ce brusque départ de la faune indique que quelque chose de pas normal est en train de se passer .Et ce qui devait ne pas arriver arriva.!!!!Entre mes coups de marteaux et les pécheurs du dimanche en surface qui taquinaient les squales , une grosse bête qui passait par là a été attirée par les bruits des outils , les secousses des poissons que les autres sortaient de l'eau , le sang qui coulait du bateau ...tout était réuni pour la rencontre...Tout à coup Ruru pousse un cri effroyable dans l'embout du détendeur , je vois ses yeux presque sortir du masque , il écarte les bras comme pour me dire " il y a quelque chose de gros derrière toi ", je me retourne et je vois , une orque , non une baleine , non un sous-marin de poche avec 2 hublots devant , non ce ne sont pas des hublots mais des yeux , c'est un requin , un ENORME requin , les dents de la mer....!!!!!Ce n'est pas un blanc il a des raies sur le coté , C'EST UN TIGRE , le plus dangereux après le blanc...De toute façon blanc ou tigre , vert ou rouge c'est pareil , il passe à une dizaine de mètres et disparait tranquillement ...Putain une vision d'apocalypse qui a durée 4 à 5 secondes tout au plus... , je l'évalue à 6 ou 7m de long ce qui compte tenu du grossissement de 1/3 du masque le ramènerait en réalité entre 5 et 6 ( il faisait 5 bons mètres mesurés aux pas) , ce n'est pas possible ça n'existe pas .....On laisse le sac au fond ( il doit encore y être ) , on observe quelques secondes , il n'y est plus, on se met dos à dos pour avoir une vision de 360 ° , la situation est délicate , soit il attends que l'on décolle du fond pour nous chopper en pleine eau , soit il recherche d'où venaient ces bruits de marteaux , de toute manière on ne peut pas rester là , le courant va se lever , les bouteilles se vider et compliquer le problème , j'évalue le temps à mettre pour aller du fond en surface et ne pas y rester....Si au moins ceux d'en haut nous voyaient , peut-être l'ont-ils vu aussi et ont compris ....Je lève la tête pour repérer le bateau et je vois sous la coque une dizaines de squales de 1,50 m environ qui tournaient.... Le gros en bas, les moins gros en haut...ON EST DANS LE MERDIER ET BIEN DEDANS !!!!!..... Je me dis " .....on prends nos couteaux en main , on reste dos à dos , on remonte ensemble fissa vers la surface...S'il y a des paliers on les fera sous la douche ( 15 m 20 minutes il n'y en a pas ) , on vise l'arrière du pousseur qui est le plus bas sur l'eau...." c'est le seul dill possible , en 3 gestes je préviens Ruru , Un coup sur son bras pour le départ et nous entamons cette " remontée " collés l'un à l'autre en surveillant de tous les bords. ...tout est allé très vite, je n'ai même pas vu les requins entre deux eaux ...., c'est le gros qui m'inquiète..... arrivés en surface, on s'accroche chacun à une défense (des pneus placés sur les cotés du bateau pour le protéger lors des accostages) et nous montons sur le pousseur avec palmes , ceinture de plomb , bi-bouteille , brassière de sauvetage fenzy et tout ça sans aucune aide, en quelques secondes..Comment est-on montés à bord sans aide et équipés aujourd'hui encore je ne le sais pas et plusieurs de mes gars ont essayé à Toulon et personne n'y est jamais arrivé .Entre le départ du fond et l'arrivée sur le bateau pas une minute , l'angoisse et la survie ont arrêtés le temps.... ,on enlève la bouteille , la ceinture , je pousse une gueulante pour attirer l'attention de l'équipe de " branquignoles "qui ignorait tout de notre problème et ne s'était même pas rendue compte que nous étions à bord ,..... ils péchaient les squales et il y en avait une dizaine sur le pont....Pendant que je raconte notre plongée , Ruru monte sur la cabine , cherche un mouvement sous l'eau et d'un coup dit " il est là "....à 20 m devant le bateau et sous 2 à 3 m d'eau , le monstre était là, je coupe un bout de requin , l'accroche à l'hameçon ( un hameçon à requin a un fer comme le petit doigt et a la circonférence d'une assiette , puis 1 m de câble acier gros comme un stylo bille pour éviter la coupure des dents et une longueur de nylon gros comme le pouce de 30 m environ ) , et le jette vers le squale. Le plouf de l'appât sur l'eau attire son attention et il l’avale. On est plusieurs à tenir le nylon , le gars de l'aviation est monté sur la cabine pour filmer , on sent la touche comme un camion que l'on retiendrait avec une corde mais il vient vers nous....On prend le mou au fur et à mesure et quand il est à 2 ou 3 mètres on fait un tour sur une bite (d’amarrage je précise) , je prends le gros fusil , arme les 4 sandows et lui tire la flèche derrière la tête dans la colonne vertébrale....Il a accusé le coup et semble moins excité , ( en fait il était en pleine digestion car nous avons trouvé dans son ventre un requin gris de 1,40 m , avalé en entier par l'arrière )On fait un nœud coulant avec un gros nylon du bord qu'on lui passe dans la caudale à l'aide de la gaffe , un autre pris entre la tête et les nageoires ....et c'est fini , il est attaché à couple, et s'il ne casse pas sur un sursaut il est à moi... A ce moment là, j'ai peur, je sens mes jambes trembler, nous nous embrassons avec Ruru car ce n'était pas gagné... depuis longtemps je n'avais pas eu aussi peur de mourir, tout est allé si vite que nous n'avons pas encore réalisé. Le remorqueur prend la direction du port à petite vitesse pour ne pas casser et perdre la prise, Ruru n'arrête pas de dire « putain chef, putain...». Je prends la radio et appelle ...DP de Hao, de plongeurs AMM, nous rentrons, prévoyez une grue et un GMC , nous avons un invité , et Hinano pour tous , c'est pour moi... C'est pas facile de raconter tout ça car il manque l’ambiance, l’océan, les requins sur le bateau.....Mais comme tout a été heureusement filmé et en couleur la chose est immortalisée. Depuis 1981, chaque année au mois de mars date anniversaire, en souvenir et quel souvenir.je me passe la cassette......Mon seul regret aujourd'hui est de l'avoir tué...Il n'était certainement pas venu pour nous bouffer, mais simplement attiré par le bruit et la curiosité... Nous, nous avons eu peur et le mariage de tout cela avait décidé de son destin...et à ce moment précis nous ne le savions pas! . A l'approche du quai, je devinais quelques militaires en attente....mais de quoi puisque nous n'avions rien dit qui pouvait mettre sur la voix.....Je cherchais le bahut demandé et la grue ...mais rien. Ils avaient dû croire à une connerie. Puis un gars est sorti de la tour de la DP , je n'ai pas entendu ce qu'il avait crié , toujours est-il qu'il nous avait certainement regardés à la jumelle ....et des militaires ont commencer à venir au bord du quai pour être là et voir.....Le squale a été emmené contre le quai , un fenwick l'a sorti sous les yeux de l'assistance , un tube Citroên s'est positionné , on a enlevé la flèche toujours plantée dans la colonne du monstre , et nous l'avons rentré dans le junker.....La tête touchait le fauteuil du chauffeur , et la queue sortait à l'arrière...Le temps que je récupère le matos et le camion est parti sans nous .....Ils n'allaient quand même pas nous le faucher voire le découper sans nous et même me " voler " la mâchoire… Ils l'ont emmené près d'un quai un peu plus loin ou attendaient les militaires ( radio cocotiers fonctionne aussi bien que radio tam-tam ou le téléphone arabe) et le chef du village Polynésien " Papillo ". Le bahut est venu nous reprendre et pendant ce temps tout le monde a eu connaissance de notre aventure....Une arrivée de "dieux " applaudis par tous ceux qui étaient là..... Seuls le patron du pousseur, Ruru , " le chef " et moi nous sommes occupés de la bête....Toute l'assistance a respecté notre trophée... Le chef du village qui m'a confié que des squales de cette dimension et parfois plus gros ont été pris dans cette passe , a découpé la mâchoire , me l'a donnée dans un geste cérémonieux et m'a dit " maintenant tu es un puamutu à vie "....( habitant de l'archipel des Tuamutus )...Photos de tout le monde avec le squale , bières , re-bières , ....la fête en somme.....A la fin de la journée , j'ai pendu dans la douche de la chambre ou je dormais avec Ruru " la mâchoire " on regardait ça tous les deux comme 2 enfants devant une vitrine de jouets....et Ruru qui répétait...putain chef , on a eu du bol .....Le lendemain nous avons pris la caravelle pour Papeete ou nous attendait un petit boulot dans le port militaire.....Quelques mois plus tard , nous sommes partis de Muru pour de nouveaux travaux dans cette passe , à bord de la Thianée , j'ai fait embarquer 3 de mes plongeurs et 2 fusils sous-marins à balles explosives...mais à part les requins habituels , rien d'extraordinaire....ce sont des moments que l'on ne vit qu'une fois ...Comme la mission durait une dizaine de jours , mon épouse m'a rejoint avec un vol de air polynésie.... elle a été reçue en princesse et le " chef du village " a organisé en notre honneur ( l'équipage , mes plongeurs , quelques locaux ) un repas Polynésien à base de poissons et de viandes , le tout sur une plage magnifique , ...Et là , nous avons reparlé de cette histoire , et bières , re-bières et tralala.....C'était ça la Polynésie en 80 , 81.... . Modifié 2 décembre 2013 par ROYCO Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Timshel Posté(e) 2 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 2 décembre 2013 Bonsoir Royco. Je lis ça demain En tout cas les premières lignes ont l'air... passionnantes.. Bien entendu j'invite les membres à te lire. Cela vaut le coup! Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
Alpindanslâme Posté(e) 6 décembre 2013 Signaler Posté(e) 6 décembre 2013 Passionant ! Le coup de la dizaine de squale qui vient s'ajouter au monstre m'a bien fait rire ^^ J'espere ne pas faire de pareille rencontre en chasse! Quoique sur nos côtes ça ne risque pas ^^ Citer « La difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même. » Charles de Gaulle « Le danger est bien réel, mais la peur est un choix. » Eugène Ionesco
ROYCO Posté(e) 6 décembre 2013 Signaler Posté(e) 6 décembre 2013 Passionant ! Le coup de la dizaine de squale qui vient s'ajouter au monstre m'a bien fait rire ^^ J'espere ne pas faire de pareille rencontre en chasse! Quoique sur nos côtes ça ne risque pas ^^ La dizaine de gris ce n'était rien comparé "au gros" Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Alpindanslâme Posté(e) 7 décembre 2013 Signaler Posté(e) 7 décembre 2013 (modifié) Un sacré morceau !! Mais c'est vraiment quand on est à côté qu'on doit se rendre compte du monstre. Quand notre "dauphin breton" était la baie, personne voulait tomber dessus en plongée. Sous l'eau ça fait la taille d'une voiture Supers photos ! Modifié 7 décembre 2013 par Alpindanslâme Citer « La difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même. » Charles de Gaulle « Le danger est bien réel, mais la peur est un choix. » Eugène Ionesco
ROYCO Posté(e) 7 décembre 2013 Signaler Posté(e) 7 décembre 2013 (modifié) Et maintenant la petite vidéo juste pour le fun....(pardon pour la mauvaise qualité de l'image mais ce n'est pas moi qui avait la caméra et le matos n'était pas au top en 1981 comme aujourd'hui mais enfin le film est là) Modifié 7 décembre 2013 par ROYCO Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Vidi Posté(e) 9 décembre 2013 Signaler Posté(e) 9 décembre 2013 Bonjour par ici, Je poste rarement sur le forum, mais c'est un plaisir de pouvoir lire vos histoires. Belle bête en effet, merci de nous faire partager vos "souvenirs". Vidi Citer
ROYCO Posté(e) 9 décembre 2013 Signaler Posté(e) 9 décembre 2013 (modifié) Bonjour par ici, Je poste rarement sur le forum, mais c'est un plaisir de pouvoir lire vos histoires. Belle bête en effet, merci de nous faire partager vos "souvenirs". Vidi Merci pour "le plaisir de me lire" mais je signale toujours que mes récits sont authentiques et vécus par moi (ce ne sont pas des aventures de comptoirs).. Après avoir lu ta présentation, je vois que tu aimes la grosse artillerie et particulièrement les "gros canons".. Moi aussi mais particulièrement ceux "à poils" tandis que toi je présume "à poudre" (le terme à poil dans cette phrase n'est pas utilisé en tant que nudité mais plutôt pour définir le genre homo érectus ou sapiens sapiens c'est au choix...) J'ai connu le cuirassé Jean-Bart, le seul navire de la marine capable de faire un tour complet sur lui même si tous ses canons tiraient dans le même sens...Mais c'est une autre histoire dont je parle dans mon bouquin....... et je crois que tu ne l'as pas encore.....:shout::shout::shout: Modifié 9 décembre 2013 par ROYCO Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Vidi Posté(e) 9 décembre 2013 Signaler Posté(e) 9 décembre 2013 (modifié) D'où le fait que j'ai écrit "souvenirs", et je devrais plutôt dire aventures (arf, avant de se perdre dans les abysses de la langue française, je m'en tiendrais à récit, comme vous). Sinon j'aime tout autant les canons à poudre qu'à poils! Sauf que pour les canons, j'ose espérer que je serais enfin pris à Maistrance pour la session de mars. Et je m'en vais aussi fouiller le Forum pour me renseigner sur votre livre. Vidi EDIT: Je fonce me commander ce qui sera mon cadeau de Noël. Rien que les récits lus ça et là sur le forum me font trépigner d'impatience. :shout: Modifié 9 décembre 2013 par Vidi Citer
ROYCO Posté(e) 9 décembre 2013 Signaler Posté(e) 9 décembre 2013 D'où le fait que j'ai écrit "souvenirs", et je devrais plutôt dire aventures (arf, avant de se perdre dans les abysses de la langue française, je m'en tiendrais à récit, comme vous). Sinon j'aime tout autant les canons à poudre qu'à poils! Sauf que pour les canons, j'ose espérer que je serais enfin pris à Maistrance pour la session de mars. Et je m'en vais aussi fouiller le Forum pour me renseigner sur votre livre. Vidi EDIT: Je fonce me commander ce qui sera mon cadeau de Noël. Rien que les récits lus ça et là sur le forum me font trépigner d'impatience. :shout: Tu commandes à la FANC le port est gratuit, mais tu spécifies "nouvelle édition par les presses du midi" Je te joins la couverture et le 4eme en photo Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Timshel Posté(e) 15 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 15 décembre 2013 Laisse tomber la FNAC... Sur Amazone c'est mieux....Enfin mieux... Pour la rapidité de réception apparemment. Royco, je te le dis ici: j'ai commencé. Je ne voulais pas te le dire de suite. Parce que tu vas me poser des questions etc Et je préfère lire tranquillement (surtout comme tu le sais pour moi cette période n'est pas tranquille) Et... Je ne peux en réalité ne pas écrire... Et bien c'est un honneur que tu sois sur le forum et que tu prennes le temps d'aider la jeune génération. Et surtout, comme le titre l'indique; rêves.... Je vais continuer à prendre mes notes. Mais j'écrirais ceci: ce livre est un phare. Tu as vu la lumière? Ton livre pourra faire voir la lumière. C'est un phare à cette époque où l'obscurité et les ombres recouvrent les pas de la jeunesse... Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
ROYCO Posté(e) 15 décembre 2013 Signaler Posté(e) 15 décembre 2013 (modifié) Mais rassures toi, je te laisse lire tranquille et à ta cadence. Tu aurais due attendre d'être à jour avec tes révisions et examens afin d'avoir l'esprit "concentré" sur "mon "texte car c'est une aventure racontée d'une manière chronologique qui doit se lire "en continu" afin de se sentir dans l'action comme si tu étais "l'ombre "de l'auteur...... ( elle me plait cette phrase, je la garde pour une autre occasion); Lorsque tu auras terminé tu sauras me donner" ta critique" quelle qu'elle soit, bonne, mauvaise ou mitigée. Concernant "la lumière" je rencontre des problèmes avec EDF et j'ai volé quelques bougies à la crèche de l'église pour ne pas rester dans le noir. JUSTE UNE QUESTION....... Tu en es où ???? Modifié 15 décembre 2013 par ROYCO Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Timshel Posté(e) 15 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 15 décembre 2013 ======>>>>>> tu vois Question!!!! Je ne dirais rien! :X Don't worry, be happy. Je lis avant le dodo. C'est une première lecture. Je lis très vite. Pour goûter à la température du bain. Je tiens un JDB. Donc comme cela, je t'enverrai. Et t'auras mes sentiments en continue Oui peu importe je te donnerai mon sentiment. Hahaha le vilain Royco. Il dépouille l'Eglise. Bonne soirée et bonne nuit Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
Timshel Posté(e) 15 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 15 décembre 2013 mais si tu veux être certain que j'ai bien le livre entre les mains. Une photo n'est pas de bon goût finalement Alors on est le 16 12... Bon disons page 161 2 ième ligne: "ce fut au petit bonheur la chance" hahaha j'adore. Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
Timshel Posté(e) 15 décembre 2013 Auteur Signaler Posté(e) 15 décembre 2013 Et moi j'aurais fait des cauchemars dans une chambre d'enfant comme la tienne! edit: j'écris cela car je viens de tomber à nouveau sur les photos... Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
ROYCO Posté(e) 16 décembre 2013 Signaler Posté(e) 16 décembre 2013 mais si tu veux être certain que j'ai bien le livre entre les mains. Une photo n'est pas de bon goût finalement Alors on est le 16 12... Bon disons page 161 2 ième ligne: "ce fut au petit bonheur la chance" hahaha j'adore. C'est bien ça bravo ! Madame vous venez de gagner la montre en bois des îles et une tringle à rideaux !!!!! On en reparle lorsque tu seras arrivé à la dernière page. Bonne nuit et bonnes chances pour tes examens Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
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