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Posté(e)

Je vous remercie pour l'info

J'ai regardé cette bande annonce... Les animations me dérangent et me mettent mal à l'aise.

C'est comme si on voulait montrer ou démontrer que les 10 morts français et l’afghan de l’armée régulière avaient été pris dans un forme de "jeu". Associer une animation et donc du dessin animé ( le raccourci est rapide, mais la frontière est infime ) sur une tragédie, non vraiment, ça me dérange. Je vais paraître, peut être, vieux jeu, et bien dans ce cas je suis content de ne pas avoir apprécié cette bande annonce. Les témoignages de ce reportage peuvent être bien, mais je ne regarderai pas.

Cordialement

WebET

Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre - Sun tzu

Posté(e)

bonjour,

Pour moi il y a eu trop de dysfonctionnement dans cette histoire, mission mal préparée, pas de reconnaissance préalable, pas ou peu d'officiers sur le terrain, pas d'appui d'artillerie, manque de munitions, tout cela pue un peu trop............:ph34r:

" Si tu fais trop confiance à tes yeux, tu risques de ne pas voir ce qui est vraiment important ".

Posté(e)

Le problème, c'est qu'il faille regarder pour voir si le sujet a vraiment été correctement traité et complètement sur cette tragédie ou s'ils ont fait dans le militairement correct sans rien gratter...

Je persiste, la mise en scène ne me convient pas et ne laisse pas augurer ce que vous craignez aussi Vinolien.

Je passe

Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre - Sun tzu

Posté(e)

j'ai mal comprit , ils veulent en faire un film ou un reportage qui va paraitre sur fr 2 ?

Tout ce qui est bon dans la vie mérite qu’on en abuse, la modération c’est pour les lâches ! J’suis un amant, j’suis un combattant, je suis un NAVY SEAL ! Je bois, je bouffe, je baise ! Et je repars discrètement dès que le plein est fait.

 

Ancien réserviste du rmt, engagé au sein du rmt le 05/01/16

Posté(e)

Pour moi il y a eu trop de dysfonctionnement dans cette histoire, mission mal préparée, pas de reconnaissance préalable, pas ou peu d'officiers sur le terrain, pas d'appui d'artillerie, manque de munitions, tout cela pue un peu trop............ph34r

Fort probable, c'est aussi pour ça qu'on ne verra sans doute dans ce reportage que ce qu'on veut bien nous montrer.

Posté(e)

j'ai mal comprit , ils veulent en faire un film ou un reportage qui va paraitre sur fr 2 ?

un documentaire ou un reportage, c'est le genre de l'émission...

Celui qui n'a pas d'objectifs ne risque pas de les atteindre - Sun tzu

Posté(e)

""Qui tient les hauteurs, tient la vallée"". Il semble que cette "vérité" soit oubliée aujourd'hui dans la formation des officiers supérieurs...

Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain)

 

Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)

Posté(e)

Ca commence déjà mal "10 parachutistes meurent au combat".....

Ou comment vouloir faire un reportage à sensation.

Après, je vais le regarder le reportage, notammenet pour mieux voir comment était la vallée, les lieux etc

Mais j'aimerai bien voir ce que pensent les familles des victimes de ce reportage

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

Posté(e)

Partout où le combat fait rage.............

C'est le parachutiste Le Pahun qui sera abattu le premier. Il était le voltigeur de pointe de la section. A 50 mètres du col, il est fauché par une rafale. Ses camarades de Carmin 3 retrouveront son corps à l'aube. C'est le début de furieux combats. Damien Buil, le chef de groupe qui est parti le chercher, revient en titubant. "Je suis touché au ventre", dit-il avant de tomber, à découvert, au milieu de la piste. Marchand, Darchy et Gros veulent à leur tour y aller. Soudain surgit un taliban. Darchy vide la moitié de son chargeur sur lui. Pendant ce temps, Marchand tire le blessé derrière le rocher où sont abrités ses camarades. Ils lui enlèvent son casque, son gilet pare-balles percé par les éclats, posent un pansement compressif. Damien veut vivre. Il résiste pour sa femme Aurore, enceinte d'un petit garçon, et pour Lilou, sa fillette de 2 ans et demi.

Les talibans attendaient visiblement les Français. Oui, ils ont su quand ils ont quitté leur base de Tora, puis les ont vus venir de loin, entrer dans la vallée, progresser ensuite à pied vers eux. Ils disposent de fusils-mitrailleurs, de tireurs d'élite équipés de fusils Dragunov à lunette. Ils tirent d'abord sur les premiers éléments français. Ensuite, leurs snipers cherchent à éliminer le chef de la section, l'adjudant Gaëtan Evrard, blessé, et son radio, qui sera tué. Les talibans sont à cinq contre un. Les Français tentent de se regrouper pour se dégager du feu ennemi. Les avions et les hélicoptères américains arrivés un peu plus tard mitraillent les talibans qui essaient alors de s'imbriquer au milieu des Français. C'est presque du corps à corps. Un taliban surgit à 20 mètres de Dussat. Darchy lance une grenade et "sèche" l'insurgé. Au même moment, l'adjudant Evrard est touché à l'épaule. Ils sont quatre soldats à se serrer derrière un petit rocher. Le tireur d'élite Kevin Chassaing réussit à éliminer un sniper à 450 mètres. Mais les talibans ripostent, sautant de rocher en rocher. Alexis Taani, le radio, alterne bouche-à-bouche et massage cardiaque sur un blessé. Une balle lui traverse la main et frappe Buil, qui s'éteint peu après. Les talibans ont compris et concentrent leurs tirs sur ce petit groupe. L'adjudant Evrard est menacé. Taani se dresse devant lui pour faire écran. Des balles claquent dans son dos. Il vient de se sacrifier pour sauver son adjudant. Darchy et Chassaing le traînent sur la piste pendant que trois camarades vident leur dernier chargeur pour les couvrir. Le premier, Darchy, prend une balle dans le tibia. Chassaing tombe, touché à la cuisse. Un second projectile le frappe en pleine tête. Un taliban surgit devant Darchy. Il n'a plus que son pistolet automatique. C'est quitte ou double. A 20 mètres, il vide son chargeur. Le taliban s'effondre.

Des soldats français se sacrifient pour sauver leurs camarades... Le caporal-chef Penon a le genou fracassé par une balle. Blessé, l'adjudant ne peut pas le porter. Il faut courir. L'infirmier préfère rester, lucide sur son état. Il sera découvert mort près du même rocher, après avoir épuisé ses munitions pour couvrir le départ de ses camarades. Plus loin, une balle percute le casque de Garabedian. Il est sonné mais Nicolas Grégoire l'entraîne vers un rocher.

Soudain, un cri, une chute : le caporal-chef Grégoire est fauché à son tour. Garabedian se précipite sur lui et reçoit comme une immense claque dans le dos, qui le jette au sol. C'est une volée d'éclats, heureusement arrêtée par son gilet pare-balles. Plus loin, Paul, Hamada et Waetheane progressent accroupis. Une balle casse le bras d'Hamada. Waetheane est lui aussi touché. Il réussit à sauter un muret mais les impacts les poursuivent. Waetheane, touché une seconde fois, a la force de courir s'abriter derrière un rocher. Le groupe lui injecte une dose de morphine et lui fait un garrot. A côté se trouve Anthony Rivière, 22 ans, qui se plaint du ventre. Il n'y a pourtant ni sang ni impact sur son pare-balles. On découvrira que ce jeune Réunionnais a pris dans le tibia une balle qui est remontée jusqu'au foie, provoquant une hémorragie interne fatale. Hamada, lui, ne sent plus son bras droit, retourné dans son dos. Tout seul, il le ramène devant, récupère le garrot tourniquet dans sa trousse, le pose sur la blessure et serre avec les dents. Il renonce à la morphine pour ne pas s'endormir. Lui aussi veut vivre, par amour : sa femme est enceinte.

Les parachutistes français sont parfois si près des talibans qu'ils les entendent parler. Oui, ils descendent de façon espacée et crient pour se parler. A un moment, Gros comprend qu'ils sont arrivés à hauteur du secteur où se trouvent les corps de Buil, Chassaing et Taani. Ils devinent que les talibans dépouillent leurs camarades, récupèrent leurs armes. Marchand les entend rire. Il imagine la curée. Pour lui, c'est trop. Il lance une première grenade défensive quadrillée, qui en couche quatre ou cinq. Du coup, c'est le silence. Il veut jeter la seconde mais, blessé au bras, n'arrive plus à la dégoupiller. Gros voit quatre talibans se redresser au moment de la première explosion. D'une rafale, il en tue deux. Deux autres se mettent à vociférer dans leur radio. Une nouvelle grenade ramène le silence. Il détecte un autre taliban sur la droite, tire, le blesse et en abat un troisième venu l'aider. Les paras ont su rendre coup pour coup pendant des heures.

Au fil des heures, ils ont quand même le moral qui baisse. C'est sûr, mais sans perdre leurs moyens. Ils restent très solidaires. Ils se parlent beaucoup d'un rocher à l'autre. Bien entraînés, ils ont la foi et sont disciplinés. Lorsque le caporal-chef Marchand ne peut plus bouger, il demande à ses hommes d'aller chercher de l'aide. Lui attendra sur place. "Pas question, répondent ses hommes. On ne vous laisse pas." "Ça ne sert à rien", gueule Marchand en leur jetant un caillou. "C'est un ordre !" Les soldats obéissent. Marchand se retrouve seul. Trois talibans descendent dans sa direction. Waetheane, Paul et Garabedian sont couchés dans un talweg. Les insurgés passent sans les voir. Marchand serre plus fort sa grenade, sa dernière arme. Il ne bouge plus. Les talibans ne s'arrêtent pas, le croyant mort. Le caporal-chef hallucine : il pense voir le soleil monter, alors qu'il est en train de se coucher. Au bout d'une heure, il décide de descendre, à son rythme. Mais, juste un peu plus haut, un fusil-mitrailleur tire de courtes rafales pour bloquer le passage. La seule solution, c'est sa dernière grenade. Il se concentre, respire un grand coup, la dégoupille calmement et la lance au plus juste. Abasourdi par ses tirs, le taliban n'a pas entendu la cuillère sauter. Il disparaît dans l'explosion. La voie est libre. Soudain, un hélicoptère américain fonce droit sur lui. Il est à 10 mètres. Marchand croit qu'il va se faire buter pour ses camarades ! De son bras valide, il fait de grands gestes lents. Le pilote hésite, manoeuvre un quart de tour à gauche et tire une salve de roquettes loin derrière le caporal-chef, qui entend des cris. L'hélicoptère vient de lui sauver la vie en anéantissant un nid d'insurgés. Il hurle sa rage de vivre et ne peut s'empêcher de crier aux talibans : "Bandes de chiens."

Amitié Para-Colo.

D.SCHEMBERG

Ce récit "pur" au sens noble du terme ne sera suivi d'aucun commentaire de qui que ce soit. Les modérateurs voudront bien veiller au respect de ce principe.

Ya Rab Yeshua.

Posté(e)

Si je peux me permettre, extrait du magnifique livre de Frédéric PONS : Opérations extérieures : Les volontaires du 8e RPIMa

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

Posté(e)

"Ce récit "pur" au sens noble du terme ne sera suivi d'aucun commentaire de qui que ce soit. Les modérateurs voudront bien veiller au respect de ce principe."

Voilà qui est singulier...

Je n'ai aucun commentaire à faire sur ce témoignage.

Mais le principe d'un forum, c'est bien que seuls les modérateurs y sont qualifiés pour arbitrer (pas forcément systématiquement à bon escient, mais c'est comme dans le sport, si on conteste les règles fondamentales d'arbitrage, on se prive du droit de jouer).

Et que par conséquent nul n'est fondé à leur dicter, fussent-elles évidentes, les règles de bienséance qu'ils appliquent ou pas.

Posté(e)

Sur ce genre de récit, provenant directement de témoignages de militaires ayant vécu dans la fournaise des combats, ou les militaire étant arrivés pour secourir et rechercher leurs camarades, je crois qu'on ne peut vraiment rien contester. D'autant que l'écrivain n'est pas là pour romancer les faits. Mais bien les relater

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Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

Posté(e) (modifié)

Pour BRUCINE,

Vous écrivez : " Et que par conséquent nul n'est fondé à leur dicter, fussent-elles évidentes, les règles de bienséance qu'ils appliquent ou pas.".

Au risque de vous déplaire - ce qui n'est ni la première ni la dernière fois - ce dont je me tape comme de l'an 40, votre avis ne m'intéressant guère, il faudra vous contenter de cette recommandation prudente. Elle s'adresse à chacun des membres sans discrimination aucune.

BTX

Modifié par BTX

Ya Rab Yeshua.

Posté(e)

Extrait de Wikipédia.

S'en moquer comme de l'an 40 =

L’origine de cette expression reste encore trouble. Une des explications concerne l’an Mil. La peur de la fin du monde prévue cette année là aurait duré pendant 40 ans. Voyant qu’aucune catastrophe n’arrivait, nos ancêtres auraient utilisé cette date pour se moquer de quelque chose qui n’arriverait pas, ou qui n’aurait pas d’importance. Parallèlement, si le mystère qui plane sur l’origine exacte n’a jamais été élucidé, on retrouve à plusieurs reprises le chiffre 40 dans la Bible (les 40 ans de Jésus, les 40 jours de carême avant Pâques, la pluie de 40 jours à l’origine du déluge etc.) Au Québec, on avait annoncé la fin du monde pour l’an 1740. Comme rien n’arriva, on s’en serait moqué par la suite. Les mêmes prédictions auraient été faites pour l’an 1840 où aucune catastrophe n’arriva non plus. D’autres ont prétendu qu’il s’agissait d’une déformation d’"Alcoran" (XIVe siècle), désignant le Coran. De plus, il existe une expression assez proche : "Ne pas s’y entendre plus qu’à l’Alcoran". Enfin, on a aussi pensé qu’elle avait pu être utilisée par les royalistes qui se moquaient de l’an 40 de la République puisque le régime haï n’aurait pu atteindre cette date….

Ya Rab Yeshua.

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