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Bonjour,

Documentaire : L'Embuscade

L'émission : Le 18 août 2008 en Afghanistan, une section de parachutistes du 8e RPIMA tombe dans une embuscade tendue par des combattants talibans dans la vallée d'Uzbin. Le bilan est terrible : 10 morts et 21 blessés. Jamais autant de soldats français n'avaient été tués au combat depuis la guerre d'Algérie. L'embuscade d'Uzbin devient le symbole d'une sale guerre qui menace de devenir un bourbier. Elle traumatise la hiérarchie militaire, la classe politique et la société française qui refuse de payer le prix du sang. Les familles des victimes déposent plainte contre l'armée et, pour la première fois, la justice civile obtient un droit de regard sur la conduite de la guerre. Cinq ans après, que sont devenus les survivants d'Uzbin ?

Le programme : Infrarouge propose des documentaires qui s'intéressent à l'évolution et aux mutations de notre société et cherche à donner des clés de compréhension sur ce qui pose encore problème dans la vie des français. Des thématiques adjacentes sont également abordées...

Documentaire : http://pluzz.francetv.fr/videos/infrarouge_,99144941.html

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

Le journal Le Point le 21/08/2008 :

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2008-08-21/premiere-chronologie-de-l-embuscade-des-soldats-tues-en/1648/0/268290

France 3 Centre Aujourd'hui le 25/03/2014 :

http://centre.france3.fr/2014/03/25/orleans-un-soldat-temoigne-sur-l-embuscade-meurtriere-d-uzbin-en-afghanistan-442489.html

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

Rien à dire, il était parfait ce repottage

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

Posté(e)

Pas si parfait que ça ... L'absurdité des Chefs d'Etat Major de l'époque est hallucinante ..

Tout comme certains détails qui n'ont pas étaient dit aux civils hier soir dans le reportage .

Les erreurs des généraux sur cette opération menée à la "wanegen" sont bien réelles ..

J'espère que ces généraux auront comprit et que leurs erreurs servent aux actuels et futur .

(Allusion à une opération menée dans la vallée la plus dangereuse d’Afghanistan sans appui aérien prêt à décollé au moindre accrochage ;) ) je ne dirais pas le reste ...

Enjoy !

Les diables rouge sont là, faites attentions à vous !L'ennemi tremble sous les balles tirer par le 15.2 , le 15.2 !!!

" Ne pas subir "

Posté(e) (modifié)

Oui mais ça fais longtemps que c'est su cette absurdité

Je parlais surtout de l'émotion retranscrite, des faits racontés à l'état pur. Sans parler des vidéos inédites

Modifié par marsouin-para

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

Posté(e) (modifié)

Il manque le ressenti d'autres anciens du 8ème RPIMa ...

Et le RMT dans tout ça ? Il était où ?

On a cru entendre que les anciens du 8 en voulaient un peut aux gars du RMT ...

Modifié par L'Artilleur

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

bonjour,

Reportage très bien fait, de l'émotion c'est sur, pour les soldats et leur familles, mais surtout beaucoup de questions et d'interrogations en suspend.

" Si tu fais trop confiance à tes yeux, tu risques de ne pas voir ce qui est vraiment important ".

Posté(e) (modifié)

Il n' est jamais simple de faire un reportage voulant décrire un drame .

Il y a toujours plusieurs aspects , plusieurs angles , savoir garder la bonne distance

du point de vue journalistique .

Garder une neutralité dans l' émotion et le regard , avoir le temps de diffusion nécessaire

pour tous cela , vraiment pas simple .

Pour ma part j' ai été pris par ce reportage , même s' il est évident que ce n' était pas parfait

néanmoins les journaliste ont essayé de rester fidèle au déroulement , ce qui dans un drame

comme celui-ci n' est jamais évident .

N' est il pas déjà important , que ce reportage existe et qu'il laisse à chacun de se faire son idée et surtout de ne pas oublier ceux d' Uzbin ( et dans une moindre mesure , ceux qui sont tombés en Afgha ? ).

Un jour sûrement , un réalisateur en fera un film , nous verrons comment ce sujet

sera traité ...

https://www.youtube.com/watch?v=MDcQ2gneAFo#t=31

Modifié par Alsaco
Posté(e)

On a cru entendre que les anciens du 8 en voulaient un peut aux gars du RMT ...

Ta trouvé?

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

Posté(e)

pourquoi il en voudrais au rmt ?

Tout ce qui est bon dans la vie mérite qu’on en abuse, la modération c’est pour les lâches ! J’suis un amant, j’suis un combattant, je suis un NAVY SEAL ! Je bois, je bouffe, je baise ! Et je repars discrètement dès que le plein est fait.

 

Ancien réserviste du rmt, engagé au sein du rmt le 05/01/16

Posté(e) (modifié)

Parce que les mecs du RMT qui suivaient de prêt Carmin 2 devaient les appuyer au mortier de 81 mm, mais soit disant, les gars du RMT auraient oubliés d'emmener avec eux les percuteurs. C'est Carmin 4 qui arrivée en renfort 1 heure après l'embuscade, qui a ouvert le bal aux mortiers de 81 mm, d'ailleurs sur la vidéo on les voit tirer au mortier.

A savoir que le Chef de Corps de l'Opération était le Colonel du RMT.

Le Lieutenant du RMT a été nommé Capitaine et a été muté à l'Ile de La Réunion.

4) Des mortiers sans percuteurs et des problèmes de munitions ? Depuis le début, une rumeur court dans les casernes, notamment au 8ème RPIMa : la section du RMT n'aurait pas pu mettre en oeuvre ses mortiers de 81 parce qu'elle avait oublié les percuteurs. Aucune preuve n'a jamais été fournie pour établir la véracité de cette rumeur. Les mortiers n'ont pas été utilisés parce que les VAB du RMT étaient pris sous le feu ennemi et les combattants français et afghans étaient trop entremêlés.

A lire : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/10/uzbin-yatil-eu-des-fautes-commisses-par-les-chefs-militaires-/comments/page/2/

Modifié par L'Artilleur

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

Allocution de Nicolas SARKOZY, Président de la République, Chef des Armées,

Jeudi 21 août 2008, Hôtel National des Invalides.

Hommage national rendu aux Soldats morts en Afghanistan le 18 août 2008

Aujourd’hui, c’est un jour de deuil pour la Nation française. Aujourd’hui, la tristesse et le chagrin anéantissent les familles mais l’émotion étreint chaque Français. Aujourd’hui, c’est le temps du recueillement.

Les familles pleurent. Les familles pleurent la disparition de celui qu’elles chérissaient, un père, un fils, un frère, un mari, un ami. Pour les Armées françaises, elles pleurent dix des leurs, dix qui sont tombés en allant jusqu’au bout de leur engagement.

A travers nous qui sommes ici, dans cette Cour des Invalides, c’est toute la Nation française qui veut rendre hommage à dix de ses fils, dix qui ont vécu le sacrifice ultime, celui de leur vie. Certains n’avaient pas vingt ans. Ils ont donné leur vie loin de leur pays pour faire leur devoir, pour la liberté des droits de l’Homme, pour des valeurs universelles qui sont au coeur de notre République.

Dans ce haut lieu de la mémoire militaire que sont les Invalides, c’est cela qui nous rassemble. Nous sommes rassemblés d’abord pour témoigner, témoigner notre respect, témoigner notre admiration, témoigner notre gratitude pour leur courage. Et même si ce ne sont que des mots, et lorsque l’on est anéanti par le chagrin, les mots des autres, sans doute, vous paraissent étrangers, nous qui n’avons que des mots à vous dire, nous voulons aussi vous entourer.

Adjudant Sébastien DEVEZ,

Sergent Damien BUIL,

Sergent Nicolas GREGOIRE,

Sergent Rodolphe PENON,

Caporal Mélan BAOUMA,

Caporal Kévin CHASSAING,

Caporal Damien GAILLET,

Caporal Julien LE PAHUN,

Caporal Anthony RIVIERE,

Caporal Alexis TAANI,

La mort vous a fauchés dans la fleur de l’âge le 18 août à l’est de Kaboul alors que vous remplissiez votre mission. Mission difficile, mission dangereuse, mission exigeante.

Je sais pour en avoir parlé avec vos camarades, hier encore, à Kaboul, l’enthousiasme qui vous animait et la camaraderie qui vous unissait. Vous étiez partis en reconnaissance dans la vallée Uzbeen. Au passage d’un col, vous avez été pris sous le feu nourri de terroristes talibans qui vous avaient tendu une embuscade. Le combat s’est engagé, vous avez lutté des heures entières avec une bravoure et une ténacité qui forcent l’admiration.

Issus du 8ème Régiment parachutiste d’infanterie de marine de Castres, du Régiment de marche du Tchad de Noyon et du 2ème Régiment étranger de parachutistes de Calvi, tous les dix, vous veniez de toute la France, de Vendée, du Cantal, de Gironde, du Calvados, de Haute-Garonne, des Hautes-Alpes, des Bouches-du-Rhône, de Seine-et-Marne, de la Réunion et de la Nouvelle-Calédonie. Vous étiez unis par un même idéal et vous aviez fait le choix du même engagement au service de votre patrie.

Vous étiez engagés en Afghanistan dans un combat contre la barbarie, l’obscurantisme et le

terrorisme. Ces mots montrent que le métier de Soldat n’est pas un métier comme les autres. Tous les dix, vous êtes morts jeunes mais néanmoins vous avez eu ce privilège de vivre votre engagement, de choisir ce métier, ce métier des armes dont nous voyons aujourd’hui de quel prix on peut le payer. Vous êtes des hommes qui voulaient vivre debout, vous êtes des hommes qui avaient des valeurs :

la loyauté,

le courage,

la camaraderie,

la solidarité.

J’ai parlé avec vos camarades qui étaient là-haut et qui étaient bouleversés de ne pas avoir pu vous en sortir. Ils n’ont rien à se reprocher.

C’est la France tout entière qui mesure, aujourd’hui, ce que signifie que d’être un Soldat de l’Armée française.

La France peut et doit être fière de son Armée.

Nous sommes en Afghanistan, la France, depuis 2001. Nous y sommes dans le cadre d’un mandat de la communauté internationale. Car la France que vous avez servi tous les dix, si le métier de Soldat n’est pas un métier comme les autres, la France n’est pas non plus un pays comme les autres. Elle est membre permanent du Conseil de sécurité. Elle a en charge, avec les autres pays du monde, je veux dire les grands pays, la responsabilité de la paix dans le monde.

On parle beaucoup des droits que confère le fait d’être une grande puissance. Aujourd’hui, nous voyons le prix qu’il peut en coûter car il n’y a pas de droit sans devoir, mais aujourd’hui, c’est le prix du sang que vous avez payé, vous dans votre vie, vos familles dans leur affection et dans le déchirement qu’elles vivent aujourd’hui.

A tous les dix, vos camarades sont fiers de vous, vous avez fait le choix d’un métier qui vous honore.

Tout le monde n’est pas capable d’être Soldat et d’aller jusqu’au bout. Je veux dire devant vos dix dépouilles ici, ce matin, que vous et vos camarades, vous pouvez être fiers de ce qu’a fait l’Armée française depuis 2001.

Dans ce pays qui était ravagé par la guerre, aux mains d’un régime moyenâgeux qui avait donné et qui donne encore, hélas, asile au terrorisme international, qui opprimait sa population et qui bafouait les droits les plus élémentaires de la personne, et notamment des femmes, vous vous battiez là-bas contre le terrorisme. Terrorisme qui a ravagé des familles sur le sol de la République française et qui, pour une large part, prend naissance là-bas où vous et vos camarades avez combattu courageusement

Si la France est présente, elle n’y est pas seule. Je dois dire combien j'ai été bouleversé avec Bernard KOUCHNER et Hervé MORIN de voir vos frères d'armes, les autres armées d'Europe s'incliner aux passages de vos cercueils. Et ce n’est pas un hasard si 25 des 27 Etats-membres de l’Union européenne sont en Afghanistan.

En Afghanistan, vous avez travaillé pour la paix, comme la France travaille pour la paix au Liban où l'Armée française a payé un si lourd tribut, comme la France travaille pour la paix en Géorgie, dans les Balkans et en Afrique. Je veux dire devant vos familles, à ce moment précis où je vous parle, jamais à quel point, je n'ai mesuré ce que peut être la solitude d'un chef de l'Etat face aux décisions qu'il doit assumer.

Je dois dire devant vous, devant vos corps, devant ceux qui vous aiment que j'ai pris mes

responsabilités, que j'en mesure la gravité. Nous n'avons pas le droit de perdre là-bas. Nous n'avons pas le droit de renoncer à défendre nos valeurs. Nous n'avons pas le droit de laisser les barbares triompher. Car la défaite à l'autre bout du monde se paiera d'une défaite sur le territoire de la République française.

Soldats, vous avez accompli votre devoir. C’est votre honneur. Je sais bien que ce mot honneur devant le corps d'un homme de 20 ans peut paraître dérisoire. Et pourtant donner sa vie avec honneur, c'est réussir sa vie.

Soldats, vous avez surmonté votre peur, vous avez surmonté l'adversité. Par votre comportement exemplaire, vous avez fait honneur aux Armées françaises et à la France. C’est pourquoi vous avez été promus au grade supérieur à titre posthume.

C’est pourquoi la Croix de la valeur militaire, accompagnée d’une citation à l’ordre de l’Armée, vous a été décernée.

C’est aussi pourquoi, dans quelques instants, je vous remettrai à chacun d'entre vous la Croix de chevalier de la Légion d’Honneur.

Croyez-bien que j'aurai préféré vous l'épingler sur la poitrine d'un homme debout et non

pas d'un cercueil.

En tant que chef des Armées, je n'ai pas le droit de considérer la mort d'un Soldat comme une fatalité. Je verrai les familles dans quelques minutes, je veux qu'elles sachent tout. Elles y ont droit. Je veux que vos collègues ne se retrouvent jamais dans une telle situation. Je veux que tous les enseignements soient tirés de ce qui s'est passé.

Je sais que pour les familles et les proches qui affrontent cette épreuve épouvantable, les mots, que je prononce, peuvent paraître d’un faible secours, ils ne vous rendront pas l'être aimé. Mais je veux que vous sachiez, qu'au plus profond de moi-même, je partage votre douleur. Je m’incline devant votre chagrin. La France pleure avec vous vos enfants. Elle sera à vos côtés et ne vous abandonnera pas. Je sais que rien ne pourra réparer la perte de l’être aimé. Moi, je vous dis qu'on peut être fier de ce qu'ils ont fait.

Je veux associer à cet hommage, en terminant, vos 21 camarades blessés. Je veux assurer leurs familles et leurs proches de mes affectueuses pensées.

J’ai rencontré hier à Kaboul les Soldats qui poursuivent cette mission. Je leur ai dit ma confiance. Je veux m’incliner avec respect et émotion devant les drapeaux des Régiments où étaient engagés vos enfants, qui se sont illustrés au feu : le 8ème Régiment de parachutistes d’infanterie de marine, le Régiment de marche du Tchad et le 2ème Régiment étranger de parachutistes.

Soldats, ces Régiments surmonteront cette épreuve comme vos prédécesseurs l’ont fait au cours de la longue et glorieuse histoire des Régiments auxquels vous appartenez.

Adjudant Sébastien DEVEZ,

Sergent Damien BUIL,

Sergent Nicolas GREGOIRE,

Sergent Rodolphe PENON,

Caporal Mélan BAOUMA,

Caporal Kévin CHASSAING,

Caporal Damien GAILLET,

Caporal Julien LE PAHUN,

Caporal Anthony RIVIERE,

Caporal Alexis TAANI,

J'ai voulu que vos noms soient prononcés dans cette cour où tant de noms prestigieux furent prononcés avant le vôtre.

Vous méritez la reconnaissance de la Nation tout entière.

Ici, dans ce haut lieu de la gloire militaire, je veux vous dire, au nom du Peuple français que nous ne vous oublierons pas, tout simplement parce que nous n’en avons pas le droit.

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

Allocution de Nicolas SARKOZY, Président de la République, Chef des Armées,

Jeudi 21 août 2008, Hôtel National des Invalides.

Hommage national rendu aux Soldats morts en Afghanistan le 18 août 2008

Aujourd’hui, c’est un jour de deuil pour la Nation française. Aujourd’hui, la tristesse et le chagrin anéantissent les familles mais l’émotion étreint chaque Français. Aujourd’hui, c’est le temps du recueillement.

Les familles pleurent. Les familles pleurent la disparition de celui qu’elles chérissaient, un père, un fils, un frère, un mari, un ami. Pour les Armées françaises, elles pleurent dix des leurs, dix qui sont tombés en allant jusqu’au bout de leur engagement.

A travers nous qui sommes ici, dans cette Cour des Invalides, c’est toute la Nation française qui veut rendre hommage à dix de ses fils, dix qui ont vécu le sacrifice ultime, celui de leur vie. Certains n’avaient pas vingt ans. Ils ont donné leur vie loin de leur pays pour faire leur devoir, pour la liberté des droits de l’Homme, pour des valeurs universelles qui sont au coeur de notre République.

Dans ce haut lieu de la mémoire militaire que sont les Invalides, c’est cela qui nous rassemble. Nous sommes rassemblés d’abord pour témoigner, témoigner notre respect, témoigner notre admiration, témoigner notre gratitude pour leur courage. Et même si ce ne sont que des mots, et lorsque l’on est anéanti par le chagrin, les mots des autres, sans doute, vous paraissent étrangers, nous qui n’avons que des mots à vous dire, nous voulons aussi vous entourer.

Adjudant Sébastien DEVEZ,

Sergent Damien BUIL,

Sergent Nicolas GREGOIRE,

Sergent Rodolphe PENON,

Caporal Mélan BAOUMA,

Caporal Kévin CHASSAING,

Caporal Damien GAILLET,

Caporal Julien LE PAHUN,

Caporal Anthony RIVIERE,

Caporal Alexis TAANI,

La mort vous a fauchés dans la fleur de l’âge le 18 août à l’est de Kaboul alors que vous remplissiez votre mission. Mission difficile, mission dangereuse, mission exigeante.

Je sais pour en avoir parlé avec vos camarades, hier encore, à Kaboul, l’enthousiasme qui vous animait et la camaraderie qui vous unissait. Vous étiez partis en reconnaissance dans la vallée Uzbeen. Au passage d’un col, vous avez été pris sous le feu nourri de terroristes talibans qui vous avaient tendu une embuscade. Le combat s’est engagé, vous avez lutté des heures entières avec une bravoure et une ténacité qui forcent l’admiration.

Issus du 8ème Régiment parachutiste d’infanterie de marine de Castres, du Régiment de marche du Tchad de Noyon et du 2ème Régiment étranger de parachutistes de Calvi, tous les dix, vous veniez de toute la France, de Vendée, du Cantal, de Gironde, du Calvados, de Haute-Garonne, des Hautes-Alpes, des Bouches-du-Rhône, de Seine-et-Marne, de la Réunion et de la Nouvelle-Calédonie. Vous étiez unis par un même idéal et vous aviez fait le choix du même engagement au service de votre patrie.

Vous étiez engagés en Afghanistan dans un combat contre la barbarie, l’obscurantisme et le

terrorisme. Ces mots montrent que le métier de Soldat n’est pas un métier comme les autres. Tous les dix, vous êtes morts jeunes mais néanmoins vous avez eu ce privilège de vivre votre engagement, de choisir ce métier, ce métier des armes dont nous voyons aujourd’hui de quel prix on peut le payer. Vous êtes des hommes qui voulaient vivre debout, vous êtes des hommes qui avaient des valeurs :

la loyauté,

le courage,

la camaraderie,

la solidarité.

J’ai parlé avec vos camarades qui étaient là-haut et qui étaient bouleversés de ne pas avoir pu vous en sortir. Ils n’ont rien à se reprocher.

C’est la France tout entière qui mesure, aujourd’hui, ce que signifie que d’être un Soldat de l’Armée française.

La France peut et doit être fière de son Armée.

Nous sommes en Afghanistan, la France, depuis 2001. Nous y sommes dans le cadre d’un mandat de la communauté internationale. Car la France que vous avez servi tous les dix, si le métier de Soldat n’est pas un métier comme les autres, la France n’est pas non plus un pays comme les autres. Elle est membre permanent du Conseil de sécurité. Elle a en charge, avec les autres pays du monde, je veux dire les grands pays, la responsabilité de la paix dans le monde.

On parle beaucoup des droits que confère le fait d’être une grande puissance. Aujourd’hui, nous voyons le prix qu’il peut en coûter car il n’y a pas de droit sans devoir, mais aujourd’hui, c’est le prix du sang que vous avez payé, vous dans votre vie, vos familles dans leur affection et dans le déchirement qu’elles vivent aujourd’hui.

A tous les dix, vos camarades sont fiers de vous, vous avez fait le choix d’un métier qui vous honore.

Tout le monde n’est pas capable d’être Soldat et d’aller jusqu’au bout. Je veux dire devant vos dix dépouilles ici, ce matin, que vous et vos camarades, vous pouvez être fiers de ce qu’a fait l’Armée française depuis 2001.

Dans ce pays qui était ravagé par la guerre, aux mains d’un régime moyenâgeux qui avait donné et qui donne encore, hélas, asile au terrorisme international, qui opprimait sa population et qui bafouait les droits les plus élémentaires de la personne, et notamment des femmes, vous vous battiez là-bas contre le terrorisme. Terrorisme qui a ravagé des familles sur le sol de la République française et qui, pour une large part, prend naissance là-bas où vous et vos camarades avez combattu courageusement

Si la France est présente, elle n’y est pas seule. Je dois dire combien j'ai été bouleversé avec Bernard KOUCHNER et Hervé MORIN de voir vos frères d'armes, les autres armées d'Europe s'incliner aux passages de vos cercueils. Et ce n’est pas un hasard si 25 des 27 Etats-membres de l’Union européenne sont en Afghanistan.

En Afghanistan, vous avez travaillé pour la paix, comme la France travaille pour la paix au Liban où l'Armée française a payé un si lourd tribut, comme la France travaille pour la paix en Géorgie, dans les Balkans et en Afrique. Je veux dire devant vos familles, à ce moment précis où je vous parle, jamais à quel point, je n'ai mesuré ce que peut être la solitude d'un chef de l'Etat face aux décisions qu'il doit assumer.

Je dois dire devant vous, devant vos corps, devant ceux qui vous aiment que j'ai pris mes

responsabilités, que j'en mesure la gravité. Nous n'avons pas le droit de perdre là-bas. Nous n'avons pas le droit de renoncer à défendre nos valeurs. Nous n'avons pas le droit de laisser les barbares triompher. Car la défaite à l'autre bout du monde se paiera d'une défaite sur le territoire de la République française.

Soldats, vous avez accompli votre devoir. C’est votre honneur. Je sais bien que ce mot honneur devant le corps d'un homme de 20 ans peut paraître dérisoire. Et pourtant donner sa vie avec honneur, c'est réussir sa vie.

Soldats, vous avez surmonté votre peur, vous avez surmonté l'adversité. Par votre comportement exemplaire, vous avez fait honneur aux Armées françaises et à la France. C’est pourquoi vous avez été promus au grade supérieur à titre posthume.

C’est pourquoi la Croix de la valeur militaire, accompagnée d’une citation à l’ordre de l’Armée, vous a été décernée.

C’est aussi pourquoi, dans quelques instants, je vous remettrai à chacun d'entre vous la Croix de chevalier de la Légion d’Honneur.

Croyez-bien que j'aurai préféré vous l'épingler sur la poitrine d'un homme debout et non

pas d'un cercueil.

En tant que chef des Armées, je n'ai pas le droit de considérer la mort d'un Soldat comme une fatalité. Je verrai les familles dans quelques minutes, je veux qu'elles sachent tout. Elles y ont droit. Je veux que vos collègues ne se retrouvent jamais dans une telle situation. Je veux que tous les enseignements soient tirés de ce qui s'est passé.

Je sais que pour les familles et les proches qui affrontent cette épreuve épouvantable, les mots, que je prononce, peuvent paraître d’un faible secours, ils ne vous rendront pas l'être aimé. Mais je veux que vous sachiez, qu'au plus profond de moi-même, je partage votre douleur. Je m’incline devant votre chagrin. La France pleure avec vous vos enfants. Elle sera à vos côtés et ne vous abandonnera pas. Je sais que rien ne pourra réparer la perte de l’être aimé. Moi, je vous dis qu'on peut être fier de ce qu'ils ont fait.

Je veux associer à cet hommage, en terminant, vos 21 camarades blessés. Je veux assurer leurs familles et leurs proches de mes affectueuses pensées.

J’ai rencontré hier à Kaboul les Soldats qui poursuivent cette mission. Je leur ai dit ma confiance. Je veux m’incliner avec respect et émotion devant les drapeaux des Régiments où étaient engagés vos enfants, qui se sont illustrés au feu : le 8ème Régiment de parachutistes d’infanterie de marine, le Régiment de marche du Tchad et le 2ème Régiment étranger de parachutistes.

Soldats, ces Régiments surmonteront cette épreuve comme vos prédécesseurs l’ont fait au cours de la longue et glorieuse histoire des Régiments auxquels vous appartenez.

Adjudant Sébastien DEVEZ,

Sergent Damien BUIL,

Sergent Nicolas GREGOIRE,

Sergent Rodolphe PENON,

Caporal Mélan BAOUMA,

Caporal Kévin CHASSAING,

Caporal Damien GAILLET,

Caporal Julien LE PAHUN,

Caporal Anthony RIVIERE,

Caporal Alexis TAANI,

J'ai voulu que vos noms soient prononcés dans cette cour où tant de noms prestigieux furent prononcés avant le vôtre.

Vous méritez la reconnaissance de la Nation tout entière.

Ici, dans ce haut lieu de la gloire militaire, je veux vous dire, au nom du Peuple français que nous ne vous oublierons pas, tout simplement parce que nous n’en avons pas le droit.

c'est magnifique :blush: qu'ils reposent en paix et qu'ils héritent d'une gloire éternelle :blush:

"l'armée bien plus qu'un métier , une raison de vivre"

" la France bien plus qu'un pays , ma fierté"

Posté(e)

Parce que les mecs du RMT qui suivaient de prêt Carmin 2 devaient les appuyer au mortier de 81 mm, mais soit disant, les gars du RMT auraient oubliés d'emmener avec eux les percuteurs. C'est Carmin 4 qui arrivée en renfort 1 heure après l'embuscade, qui a ouvert le bal aux mortiers de 81 mm, d'ailleurs sur la vidéo on les voit tirer au mortier.

A savoir que le Chef de Corps de l'Opération était le Colonel du RMT.

Le Lieutenant du RMT a été nommé Capitaine et a été muté à l'Ile de La Réunion.

A lire : http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/10/uzbin-yatil-eu-des-fautes-commisses-par-les-chefs-militaires-/comments/page/2/

Des rumeurs , que des rumeurs comment des militaire PROFESSIONELS en patrouille dans la valée d'uzbin relativement dangereuse avec menace taliban trés avérées on pu oublier leurs percuteurs .... Pas possible cà ...

Oui je suis d'accord pour les munition leurs emports est faible du a l'encombrement , le poid du paquetage , le denivelé important , la chaleur et oui le RMT n'as pu se servir de ces mortiers du fait que les taliban et francais etais surement trop prés pour eviter des dommages collateraux ...

A mediter ...

Posté(e)

il faut apprendre de ces erreurs c'est triste à dire mais ca aurait couté la vie de nos soldats

"l'armée bien plus qu'un métier , une raison de vivre"

" la France bien plus qu'un pays , ma fierté"

Posté(e)

Ce qui me fait mal, ce sont ces anciens soldats qui déclarent au début "on voulait faire comme dans les films", ou "je ne me suis pas engagé pour ça ".

Je respecte profondément ces hommes, et admirent leur conduite dans ce qu'ils ont vécu, mais cela me fait tout de même m'interroger sur le degré de professionnalisme de certains (et pourtant, le 8eme RPIMA, c'est pas rien ...), tout comme pour le gars qui affirme "qu'il s'en bat les C..." de vérifier son VAB avant de partir en mission.

Cela me surprend que des soldats français, à priori bien formé, manifestent (à mon humble avis ) une telle légèreté vis-à-vis du métier, du combat et des ses risques.

Ceci dit, honneur à ceux qui sont tombés !

Posté(e)

Explications simples , la jeunesse de beaucoup , première Opex pour certains et ils n' ont

jamais été sous le feux ennemis .

Les exercices fait en amont ne sont que des exercices ou tu sort souvent gagnant et vivant .

Et puis beaucoup sont "pollués" par les nombreuses heures passés sur les consoles de jeux .

Ce ne sont que quelques brides d' explications , quand aux comportements de certains

et je ne suis pas là pour jeter la première pierre .

L' inconscience de la jeunesse , avec ses bons et mauvais cotés ...

Posté(e)

J'suis désolé, mais disons qu'avant de l'avoir vécu, beaucoup de soldats veulent "connaître" le baptême du feu (en pensant en sortir toujours vivant, certes, mais voir l'effet que ça fait).

Ce n'est pas choquant, puisque pour moi c'est exactement comme ceux qui s'engagent en disant "je veux de l'aventure et de l'action"

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

Posté(e)

Bien vu Alsaco.

J'suis désolé, mais disons qu'avant de l'avoir vécu, beaucoup de soldats veulent "connaître" le baptême du feu (en pensant en sortir toujours vivant, certes, mais voir l'effet que ça fait).

Je comprends très bien que ces soldats veulent aller au feu, c'est sans doute pour cela qu'il se sont engagés et je trouve ça très bien.

Ce qui m'a choqué, c'est qu'ils paraissent prendre ce combat futur assez légèrement : il me semble qu'un combattant un minimum professionnel connaît l'importance de la préparation du matériel (au lieu de déclarer "s'en battre les c..." comme l'autre), et ne s'attend pas du tout à ce que cela se passe "comme dans les films".

Ce n'est pas choquant, puisque pour moi c'est exactement comme ceux qui s'engagent en disant "je veux de l'aventure et de l'action"

Je pensais que tous les soldats français savaient qu'au combat, on peut mourir à n'importe quel moment ("le feu tue", c'est pas nouveau). Je pense que celui qui déclare au début "qu'il ne s'est pas engagé pour ça " (sic ! )voulait lui aussi "de l'aventure et de l'action", comme dit marsouin-para. Je pensais que les jeunes soldats dans son genre savaient seulement que "l'aventure et l'action " ne viennent pas toutes seules, et sont souvent accompagnés d'expérience plus dramatiques.

Cela m'ennuie de critiquer ces soldats qui ont risqués leur vie pour notre patrie, mais j'avoue que tout ceci m'a très étonné (comme ce père qui explique que "ça lui parait désuet, avec tout les moyens qu'on a, un combat comme celui-ci" ).

Posté(e)

Ah oui par contre je suis d'accord avec vous quant aux familles des victimes qui pensent que désormais, le concept du zéro mort existe dans les actuels combats... M'enfin, je pense surtout que c'est leur peine qui leur fait dire des choses invraisemblables, bien qu'après , en revanche , ils n'aient pas tort de s'en prendre à ceux qui ont coordonnées l'opération sans renseignements.

Je ne me souviens pas, c'est en parlant de quel élément de son VAB que le soldat dit "j'en ai rien à foutre"?

"Adieu ma France... Tu n'es plus celle que j'ai connue, le pays du respect des valeurs, de l'hymne et du drapeau, le pays de la fierté d'être français." Marcel Bigeard

Ancien réserviste Gendarmerie

2ème Houzard:mili

Posté(e)

Le passage dont je parlais se trouve à 18:20-18:30

En pratique, peut-être ais-je été un peu sévère avec celui-ci, qui avait peut-être déjà vérifié son véhicule, et peut-être plaisantait-t-il juste...

C'est sûr que si la mission s'était déroulée sans histoire, personne n'y aurait trouvé rien à redire, mais comme ça n'a pas été le cas ...

Posté(e)

Pour remettre les "pendules à l'heure":

" 24/08/2008

Afghanistan: "nous avons péché par excès de confiance"

"Nous avons péché par excès de confiance" lors de la préparation de la patrouille tombée dans une embuscade, vient de reconnaître le général français Michel Stollsteiner, commandant de la force de l'Otan dans la région de Kaboul. Ses propos, tenus ce matin, sont rapportés par l'AFP.

Trois jours avant l'embuscade de lundi, a-t-il précisé, une patrouille avait été effectuée dans cette vallée, mais en remontant moins au nord. "Il n'y avait qu'un seul endroit, en limite nord, où les villageois leur avaient dit : n'allez pas au-delà de cette limite parce que sinon on aura des problèmes", a-t-il indiqué.

Depuis l'embuscade, le général a donné l'ordre aux bataillons "d'accentuer leur vigilance" et de disposer "à proximité, des appuis qui nous permettent d'accomplir la mission dans les meilleures conditions". "Nous pouvons demander des moyens de l'Isaf qui permettent d'avoir une bonne vision du terrain que l'on va repérer", a-t-il précisé. Il peut "bien sûr" s'agir de drones, des avions sans pilote, mais les forces spéciales "font partie" des moyens supplémentaires souhaités, a indiqué le général Stollsteiner. "On les avait demandées avant même" l'embuscade de lundi, a-t-il dit.

Alors que le chef d'état-major, le général Georgelin, doit retourner en Afghnanistan la semaine prochaine, un Retex (document de RETour d'EXperience) devait être transmis ce dimanche à l'état-major des armées. Pour le général Stollsteiner, les talibans avaient déployé leur "dispositif dans la profondeur", "prépositionné" leurs munitions et "ont reçu des renforts" durant l'embuscade. Même si leurs pertes ont été elevées, ils ont combattu de manière très professionnelle.".

et en réponse :

" Hervé Morin agacé par l'autocritique du général Stollsteiner

Les propos du général Stollsteiner, commandant des forces de l'Otan dans la région de Kaboul, reconnaissant avoir "peché par excès de confiance", ont visiblement agacé le ministre de la Défense. Dans le Parisien de ce matin, Hervé Morin explique séchement : "Je ne veux pas commenter des propos tenus à chaud et peut-être mal compris ou mal énoncés (...) Aurait-on dû être plus précautionneux, plus attentifs ? C'est toujours facile à dire une fois que les choses sont arrivées".

Le ministre de la Défense affirme par ailleurs qu'"il pourrait y avoir l'envoi de quelques forces spéciales, non pas pour mener des opérations militaires en tant que telles, mais pour améliorer le renseignement".".

Les deux articles sont extraits de l'ancien site "secret défense" de JDM.

BTX

Ya Rab Yeshua.

Posté(e)

C'est vrai que lorsqu'on entend dans le reportage que:

Premièrement, lors de la patrouille de reconnaissance, les soldats tombent sur afghan qui vient à eux et qui parlent très bien anglais il y a de quoi se poser des questions.

Deuxièment, le moment du départ de l'opération, le 18, depuis que le chef a communiquè avec l'interprète afghan sur les lieux de l'opération, celui-ci n'arrête pas de passer des coups de téléphone et pire quand il apprend que les américains sont également de la partie il se met à sourire.

Avec ces problèmes, on se demande comment l'État Major (je pense que ce sont eux qui planifie les opérations de se type) il n'y a pas eu plus de moyens débloqués.

Parce que allé à 25 dans une des vallées les plus dangereuse d'Afghanistan ça paraît très bizarre.

Posté(e) (modifié)

Le problème n'est pas là.

Relisez ce que déclare le GBR STOLLSTEINER. C'est très clair et terriblement évocateur de légèreté.

" "Nous avons péché par excès de confiance" lors de la préparation de la patrouille tombée dans une embuscade..............Trois jours avant l'embuscade de lundi, a-t-il précisé, une patrouille avait été effectuée dans cette vallée, mais en remontant moins au nord.............Depuis l'embuscade, le général a donné l'ordre aux bataillons "d'accentuer leur vigilance" et de disposer "à proximité, des appuis qui nous permettent d'accomplir la mission dans les meilleures conditions".".

Tout est dit. Pourquoi le patron de la FOB n'avait-il pas fait prendre ces dispositions ? Où se situe la négligence ?

Il est toujours facile de juger après-coup et d'imputer à certains des fautes qui ne sont que la résultante de graves lacunes dans un contexte tendu où tout est allé très vite.

BTX

Modifié par BTX

Ya Rab Yeshua.

Posté(e)

Vous pouvez lire :

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2009/10/uzbin-yatil-eu-des-fautes-commisses-par-les-chefs-militaires-/comments/page/2/

Embuscade d'Uzbin : les trois erreurs de l'armée française

http://rue89.nouvelobs.com/2008/09/04/embuscade-duzbin-les-trois-erreurs-de-larmee-francaise

20080904plangrand.png

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

Retour à Sper Kunday

http://www.opex360.com/2008/10/21/retour-a-sper-kunday/

"Autre révélation faite par Omar Khattab : le soldats français n’ont pas été torturés mais les blessés ont été « achevés ». Le commandant taleb admet avoir tué l’un d’entre eux, à bout portant, parce qu’il s’apprêtait à dégoupiller une grenade."

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

Merci pour ces éléments complémentaires qui éclairent les esprits sur la dispersion des responsabilités dans cette affaire, chacun comptant sur l'échelon supérieur en omettant de prévoir un plan "B" en cas de défaillance.

Toute mission n'est pas toujours bonne à être exécutée. C'est aussi cela "oser commander".

BTX

Ya Rab Yeshua.

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