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L'Afghanistan...............ce ne sera jamais la paix.


BTX

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Attaque contre Camp Sullivan à Kaboul: des morts (afghans), des blessés (népalais et américains)

sullivan.jpg

Le Camp Sullivan, de Kaboul, a été la cible d'une attaque des talibans le lundi 4 janvier.

Les détails se précisent un peu, malgré le quasi blackout du DoS (State Dept). On comprend que l'explosion d'une charge de plus d'une tonne d'explosif ne soit pas de nature à rassurer les occupants sur la sécurité du site qui abrite des dizaines de contractors US (dont des employés de PAE).

L'explosion a eu lieu près d'une entrée mais le souffle a dévasté de nombreux logements de la base.

UlVB5WO.jpg

Les bilans font état de 2 tués parmi les Afghans et de 30/35 blessés dont un Américain et de onze gardes de sécurité népalais d'Aegis.

camp us.jpg

Le Camp Sullivan, d'une superficie de 8,5 ha (20.9-acre) est située près de KAIA (Kabul International Airport) et à un peu plus de 3 km de l'ambassade US. Voir la carte ci-dessus.

Voici une vue du camp avant l'explosion (histoire de comparer...):

sullivan intact.jpg

On lira ici un texte sur le site de POGO et ici un papier synthétique tiré du bon blog Diplopundit.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2016/01/08/attaque-contre-camp-sullivan-a-bagdad-des-morts-afghans-des-15425.html

Ya Rab Yeshua.

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  • 5 years later...

http://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2021/08/afghanistan-la-france-lance-loperation.html

Afghanistan, la France lance l'opération Apagan

Alors que le président Ashraf Ghani vient de quitter l’Afghanistan et que les talibans entrent dans Kaboul, un C130 et un A400M français décolleront cette nuit et demain matin pour la base d’Al Dhafra aux Emirats arabes unis où le dispositif sera renforcé par des militaires stationnés aux EAU.

Les deux avions de transport effectueront ensuite « des norias entre Abou Dabi et l’aéroport de Kaboul » explique ce soir le ministère des armées.

Cette « opération d’évacuation de ressortissants » (sans plus de précisions) a été baptisée Apagan.

Sans commentaire......................l'histoire se répète inlassablement.

 

Ya Rab Yeshua.

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J’ai échoué, mais je veux pas qu’on dise que j’ai rien fait parce que c’est pas vrai.

 

Résumé de la situation depuis la première intervention la bas . ?

Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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Un ancien de Guantánamo, maître de Kaboul

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Khairullah Khairkhwa, ancien ministre de l’Intérieur Taliban en 1997-98, avait été arrêté par l’armée pakistanaise puis remis à la CIA. Il avait été emprisonné en 2002 sur la base illégale de la Navy à Cuba, Guantánamo.

Durant 12 ans, il a été soumis aux tortures imaginées par le professeur Martin Seligman sur le modèle des expériences du docteur Albert D. Biderman après la guerre de Corée. Ces traitements n’avaient pas pour objectif de recueillir des informations, mais de formater le sujet, de lui inculquer des comportements1.

En 2014, Khairullah Khairkhwa a été libéré, ainsi que trois autres détenus, par le président Barack Obama en échange de la libération du sergent Bowe Bergdahl. Il s’est rapidement avéré que ce dernier avait été fait prisonnier par les Talibans lors d’une tentative de désertion. Il a donc été jugé par une cour martiale et emprisonné.

Le président afghan, Hamid Karzai, salua l’échange de prisonniers comme un geste de paix.

En début d’année 2021, Khairullah Khairkhwa fit partie de la délégation talibane lors des négociations de paix états-uno-sino-russe à Moscou. Il y fit une déclaration fracassante expliquant qu’il continuerait le jihad jusqu’à la victoire.

Le 15 août 2021, après la fuite du président afghan, il faisait partie du groupe de Taliban qui s’est emparé de la présidence de la République islamique à Kaboul.

https://www.voltairenet.org/article213758.html

  • Sad 1

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/08/16/afghanistan-la-victoire-des-talibans-va-t-elle-dans-le-sens-des-interets-de-la-chine-de-la-russie-et-de-liran/

La victoire des talibans va-t-elle dans le sens des intérêts de la Chine, de la Russie et de l’Iran ?

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Si les ambassades de nombreux pays occidentaux, notamment ceux appartenant à l’Otan, ont fermé leurs portes à Kaboul devant l’avancée des talibans, ce n’est pas le cas de celles de la Russie et de la Chine… Et, visiblement, leurs services continuent à fonctionner comme si de rien n’était, ce 16 août. D’autant plus que Moscou et Pékin ont fait savoir qu’aucune évacuation n’était à l’ordre du jour.

Certes, ces dernières semaines, la Russie a fait part de son intention de renforcer les capacités militaires du Tadjikistan, où elle dispose d’une importante base. En outre, ses forces armées ont récemment pris part à des manoeuvres avec leurs homologues tadjikes et ouzbèkes, à deux pas de la frontière afghane, afin de dissuader d’éventuels groupes jihadistes de profiter de la situation en Afghanistan pour déstabiliser l’Asie centrale.

Une éventualité qui préoccupe évidemment les pays de la région, comme ils l’ont encore rappelé ce 16 août, via un communiqué publié par l’Organisation du Traité de sécurité collective [OTSC], une alliance militaire au sein de laquelle la Russie tient un rôle prépondérant.

Pour autant, il ne faudrait pas oublier que, alors que la branche afghano-pakistanaise de l’État islamique [EI-K] prenait son essor, l’envoyé du Kremlin pour l’Afghanistan, Zamir Kabulov, avait affirmé, en décembre 2015, que les intérêts de la Russie « coïncidaient objectivement » avec ceux du mouvement taleb afghan face à l’organisation jihadiste alors dirigée par Abou Bakr al-Baghdadi. Et d’affirmer que des « canaux de communication » avaient été établis avec les talibans pour « échanger des informations », malgré les liens de ces derniers avec al-Qaïda.

En 2016, le gouvernement afghan s’était même inquiété de ces relations entre Moscou et le mouvement taleb, évoquant une « nouvelle tendance dangereuse ». D’autant plus que la Russie était alors soupçonnée de livrer des armes aux insurgés. Une accusation qui sera portée à plusieurs reprises contre Moscou par le général américain John Nicholson, alors commandant de la mission de l’Otan « Resolute Support » ainsi que par James Mattis, l’ex-chef du Pentagone. Ce que les autorités russes ont toujours démenti…

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Quoi qu’il en soit, dans un entretien donné à la chaîne de télévision Rossia 24, le 15 août, Zamir Kabulov (ci-dessus) a laissé entendre qu’il préférait traiter avec les talibans plutôt qu’avec le désormais ex-gouvernement afghan, qu’il a qualifié de « fantoche ». Et de souligner que ceux-ci respectent, du moins pour le moment, les « accords relatifs à la sécurité de l’ambassade de Russie à Kaboul ».

« Nous partons du principe que les accords doivent être respectés. Jusqu’à présent, en termes de sécurité de notre ambassade, ils le sont par les talibans », a dit M. Kabulov, pour qui c’est « un signal encourageant ». Quant à savoir si Moscou reconnaîtra le nouveau régime en place à Kaboul, il faudra attendre… Tout dépendra de ses futurs actes.

Quant à la Chine, alliée du Pakistan qui, lui-même, a hébergé et soutenu les responsables du mouvement taleb afghan, elle a anticipé la nouvelle donne à Kaboul. Fin juillet, une délégation de talibans, emmenée par le mollah Baradar (ci-dessous), a ainsi été reçue à Tianjin [nord de la Chine], l’objectif étant de nouer des « relations de bon voisinage ».

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Pour les autorités chinoises, il importe d’avoir un environnement régional stable pour que puisse se déployer le projet des nouvelles routes de la soie… et de sécuriser les intérêts miniers en Afghanistan tout en évitant toute déstabilisation de la province du Xinjiang, à majorité musulmane. Or, les talibans leur ont assuré que le territoire afghan « ne serait pas utilisé contre la sécurité de quelque pays que ce soit ». Un engagement qui vaut sans doute aussi pour la Russie.

Ce 16 août, une porte-parole de la diplomatie chinoise a rappelé que Pékin « respecte le droit du peuple afghan à décider de son propre destin et de son avenir » et que les « talibans ont indiqué à plusieurs reprises leur espoir de développer de bonnes relations avec la Chine ». Reste à voir ce qu’il en sera dans les semaines à venir…

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Enfin, l’Iran a également salué les derniers événements survenus à Kaboul… Or, par le passé, ce pays a aussi été accusé de fournir une « assistance » aux talibans. Ce fut le cas en 2009, le général Stanley McChrystal, alors commandant des forces de l’Otan en Afghanistan, avait affirmé que l’unité al-Qods des Gardiens de la révolution (ci-dessus) fournissait un soutien militaire au mouvement taleb, l’objectif de Téhéran étant alors d’empêcher les forces américaines d’utiliser le territoire afghan comme base arrière contre son programme nucléaire.

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« La défaite militaire et le départ des Etats-Unis d’Afghanistan doivent se transformer en opportunité pour établir la sécurité et une paix durable dans ce pays », a ainsi commenté, via un communiqué, le nouveau président iranien, Ebrahim Raïssi, ajoutant que Téhéran « tenait aux relations de bon voisinage avec l’Afghanistan ».

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/08/19/afghanistan-un-mouvement-de-resistance-aux-talibans-tente-de-sorganiser-dans-la-vallee-du-panchir/

Un mouvement de résistance aux talibans tente de s’organiser dans la vallée du Panchir

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Pendant que, à Kaboul, les rotations d’avions de transport militaire se poursuivent pour évacuer les ressortissants étrangers ainsi que les civils afghans potentiellement menacés par les talibans, de nouveau maîtres du pays, un mouvement de résistance à ces derniers tente de s’organiser sous l’égide d’Amrullah Saleh, jusqu’alors vice-président de l’Afghanistan et ex-chef de la Direction nationale de la sécurité [service afghan de renseignement, ndlr].

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Étant donné que le président Ashraf Ghani a quitté l’Afghanistan pour rejoindre les Émirats arabes unis [non sans avoir oublié d’emporter 169 millions de dollars, est-il avancé], Amrullah Saleh considère qu’il est désormais le « président intérimaire » du pays.

« Selon la Constitution afghane, en cas de défection ou de décès du président, le vice-président devient président par intérim », a ainsi rappelé M. Saleh. « Je suis dans le pays et je suis légalement et légitimement président par intérim. Je consulte tous les dirigeants du pays pour renforcer cette position », a-t-il ajouté.

D’ailleurs, le 18 août, les États-Unis ont affirmé que le président Ghani ne pouvait plus « être une personne qui compte en Afghanistan », alors que celui-ci venait d’approuver une rencontre entre Hamid Karzaï, son prédécesseur, avec Anas Haqqani, l’un des négociateurs du mouvement taleb. Ce dernier a é également pris contact avec Abdullah Abdullah, alors président du Haut conseil pour la réconciliation nationale avant la chute de Kaboul.

Cela étant, l’Afghanistan étant une mosaïque d’ethnies [pachtoune, tadjike, ouzbèke, hazara, etc], elles-mêmes subdivisées en tribus, les enjeux identitaires ont toujours été plus ou moins importants. C’est d’ailleurs ce qui explique en partie la guerre civile qui a ensanglanté le pays après le départ de l’Armée Rouge et la chute du régime taleb en 2001. Le même scénario va-t-il se reproduire ?

En tout cas, ancien proche du commandant Massoud [qui était tadjik], Amrullah Saleh a lancé un appel à la résistance aux talibans, le 17 août, via Twitter. Estimant qu’il était désormais « futile » de discuter avec le président américain, Joe Biden, il a affirmé que « contrairement aux États-Unis et à l’Otan, nous n’avons pas perdu l’esprit et nous voyons d’énormes opportunités à venir ». Et de conclure : « Joignez-vous à la résistance ».

 

Ce mouvement de résistance qui est en train de s’organiser peut s’appuyer déjà sur une territoire, à savoir la vallée du Panchir. Difficile d’accès, cette dernière, bastion du commandant Massoud [assassiné le 9 septembre 2001 par des membres d’al-Qaïda, ndlr], n’a jamais été dominée par les Soviétiques durant les années 1980, pas plus qu’elle ne l’a été pas les talibans, lors de décennie suivante. Et c’est encore le cas aujourd’hui.

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Aussi, M. Saleh y a rejoint Ahmad Massoud, le fils du commandant Massoud, lequel dirige le « Front pour la résistance ». Des soldats de l’armée nationale afghane [ANA] ayant refusé de se rendre aux talibans à l’issue des combats ayant eu lieu dans le nord de l’Afghanistan, auraient trouvé refuge dans la vallée du Panchir.

 

Le 15 août, Ahmad Massoud a lancé un appel dans les colonnes du magazine « La règle du jeu« , dirigé par le philosophe Bernard-Henri Lévy.

« J’ai reçu en héritage de mon père, le héros national et Commandant Massoud, son combat pour la liberté des Afghans. Ce combat est désormais le mien, sans retour. Mes compagnons d’armes et moi allons donner notre sang, avec tous les Afghans libres qui refusent la servitude et que j’appelle à me rejoindre dans notre bastion du Panjshir, qui est la dernière région libre de notre pays à l’agonie », a ainsi écrit le fils du « Lion du Panchir ».

Et d’ajouter : « Nous sommes, Afghans, dans la situation de l’Europe en 1940. Sauf dans le Panchir, la débâcle est totale et l’esprit de collaboration avec les Talibans commence à faire école chez les vaincus qui ont perdu cette guerre de leur faute. Nous restons seuls debout. Nous ne céderons jamais ».

Ce 19 août, Ahmad Massoud a récidivé, cette fois en s’adressant au Washington Post [ce qui devrait lui donner une audience plus importante…]. Assurant avoir été rejoint par des soldats de l’ANA « dégoûtés de la reddition de leurs commandants » ainsi que par d’anciens membres des forces spéciales afghanes, il a fait savoir que son mouvement a « besoins de plus d’armes, de plus de munitions et de plus d’équipements ».

 

Aussi, a estimé Ahmad Massoud, « l’Amérique peut encore être un grand arsenal pour la démocratie » en soutenant ses moudjahidines « qui sont à nouveau prêts à affronter les talibans ». Faute de quoi, sous le contrôle de ces derniers, « l’Afghanistan deviendra sans nul doute une base du terrorisme radical islamiste; des complots contre les démocraties seront à nouveau ourdis ici ».

Sans soutien extérieur, la tâche de ce mouvement de résistance replié dans la vallée du Panchir, enclavée, va être extrêmement difficile. Cela étant, il viendrait d’obtenir un premier succès en prenant le contrôle de la région de Charikar, qui, située dans la province de Parwan, est traversée par une route stratégiquement importante, qui relie Kaboul à Mazar-i-Sharif. Enfin, étant donné qu’ils risquent des représailles de la part des talibans, de nombreux anciens soldats et membres du NDS pourraient venir grossir les rangs de ce « Front pour la résistance ». À condition que la logistique suive.

Illustration : Par TUBS  CC BY-SA 3.0

Ya Rab Yeshua.

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https://www.voltairenet.org/article213800.html

Les Talibans récupèrent le système d’identification biométrique US

Wikistrike - Rien ni personne n'est supérieur à la vérité

Les Talibans ont récupéré le système d’identification biométrique états-unien, HIIDE (Handheld Interagency Identity Detection Equipment), selon The Intercept [1].

Durant 20 ans, les forces d’occupation US ont établi un fichier biométrique de presque toute la population afghane, incluant le scan de l’iris et les empreintes digitales complètes. Toutes les personnes entrant ou sortant d’Afghanistan, toutes celles qui ont un jour été arrêtées ou qui ont travaillé pour les États-Unis ont été recensé.

Il n’est pas clair si les Talibans ont le savoir faire pour manier immédiatement cette base de donnée ou s’ils devront demander l’aide des services secrets pakistanais.

Les Talibans ont aussi fait main basse sur les listes complètes des personnes ayant torturé ou assassiné pour la contre-insurrection états-unienne (Khost Protection Force et Direction nationale de la Sécurité).

 

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/08/23/apagan-face-au-risque-dattaque-un-a400m-francais-largue-des-leurres-anti-missiles-en-decollant-de-kaboul/

Face au risque d’attaque, un A400M français largue des leurres anti-missiles en décollant de Kaboul

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Le 21 août, le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a estimé qu’il sera impossible d’évacuer d’Afghanistan tous les ressortissants étrangers et les civils afghans potentiellement menacés par les talibans d’ici la fin de ce mois, date à laquelle le dernier soldat américain devra avoir quitté le pays.

« C’est mathématiquement impossible », a en effet déclaré M. Borrell, dans un entretien téléphonique donné à l’AFP. « À ce que je sache, les Américains n’ont pas annoncé qu’ils allaient rester au delà de cette date [le 31 août]. Mais ils peuvent changer d’avis », a-t-il ajouté. Et d’expliquer que le « problème est l’accès à l’aéroport » de Kaboul, où un pont aérien a été mis en place dès que les talibans ont pris le pouvoir. « Les mesures de contrôle et de sécurité des américains sont très fortes. Nous nous sommes plaints. Nous leur avons demandé de montrer plus de flexibilité. Nous n’arrivons pas à faire passer nos collaborateurs », a-t-il confié.

Pour le moment, la date du retrait est maintenue. Cependant, le 22 août, le président américain, Joe Biden, a dit « espérer » ne pas avoir à la repousser, laissant ainsi la porte ouverte à une éventuelle prolongation. « Il y aura des discussions, je pense », a-t-il affirmé.

D’autant plus que, a souligné M. Borrell, « si les Américains partent, les Européens n’ont pas la capacité militaire d’occuper et de sécuriser l’aéroport […] et les talibans prendront le contrôle ». Pour rappel, les États-Unis ont déployé 6’000 soldats pour assurer la protection des opérations d’évacuation. Aussi, pour le responsable européen, « Mais il sera impossible de faire sortir de Kaboul tous les afghans qui ont besoin de protection. C’est impossible. C’est inimaginable. Il ne faut pas raconter d’histoires. Il y a des priorités. Nous voulons faire sortir nos ressortissants et les collaborateurs afghans ».

Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, a dit peu ou prou la même chose. « Si le calendrier américain est maintenu, alors nous n’avons pas de temps à perdre pour faire sortir la majorité des gens », a-t-il écrit dans le journal « Mail on Sunday ».

Cela étant, le Pentagone a fait savoir que l’US Transportation Command [TRANSCOM] venait d’activer la phase I de la « Civil Reserve Air Fleet » [CRAF], un dispositif qui lui permet de réquisitionner des avions appartenant à des compagnies aériennes civils. Au total, 18 appareils seront, pour le moment, mobilisés. Pour autant, il n’est pas question de les envoyer directement à Kaboul, leur tâche devant se limiter à assurer des liaisons entre les bases du Moyen Orient, où les personnes évacuées ont été acheminées depuis l’Afghanistan via des vols militaires, et les pays d’accueil.

Ce recours à cette « CRAF » vise surtout à réduire la pression opérationnelle sur les C-117 Globemaster III de l’US Air Force, lesquels ont été fortement sollicités depuis le 15 août, quitte même à repousser leurs limites, en acceptant à leur bord, par exemple, plus de passagers qu’en temps normal. Et cela vaut aussi pour les avions militaires de transport mobilisés par les autres pays.

Seuls les appareils militaires peuvent opérer actuellement à Kaboul. Notamment parce qu’ils sont équipés de systèmes de protection que leurs homologues civils n’ont pas. Comme les lance-leurres, destinés à parer la menace éventuelle de missiles sol-air, en particulier portables [MANPADS].

Pour le moment, les talibans n’ont pas cherché à entraver les décollages depuis l’aéroport de Kaboul [dont ils bloquent en revanche l’accès]. Mais leur attitude peut changer… Et on ignore s’ils sont équipés de missiles de type MANPADS. Même chose pour la branche afghano-pakistanaise de l’État islamique [EI-K] qui, selon un récent rapport des Nations unies, aurait « renforcé ses positions » dans la capitale afghane, où des « combattants ont formé des cellules dormantes ».

En tout cas, et même si elles ne sont pas forcément en bon état de marche en raison de leur vétusté [comme les Stinger américains fournis aux « moudjahidines » durant l’intervention soviétique], il est certain que de telles armes circulent en Afghanistan. Ainsi, en mars, une milice chiite afghane a ainsi abattu un hélicoptère Mil Mi 17 dans la province de Wardak, probablement avec un MANPADS fourni par l’Iran.

Et c’est ce qui explique que les équipages militaires assurant les évacuations depuis Kaboul prennent toutes les précautions. Des images diffusées via la chaîne de télévision américaine CBS News ont ainsi montré un A400M « Atlas » de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] en train de larguer des leurres anti-missile infrarouges alors qu’il décollait de l’aéroport « Hamid Karzaï ». Pour rappel, il avait fallu attendre 2016 pour l’appareil d’Airbus être doté de telles capacités d’auto-protection.

Selon le quotidien britannique The Times, la crainte est que l’EI-K puisse profiter du chaos à l’aéroport de Kaboul pour commettre des attentats contre les militaires occidentaux envoyés sur place, voire contre un avion au décollage. Déjà que cette opération d’évacuation fait penser à la chute de Saïgon, il ne s’agirait pas, notamment pour les États-Unis, de revivre un épisode semblable à celui de l’incident du « Mayagüez », qui, en marge du retrait du Vietnam, s’était soldé par la mort de 38 soldats américains lors d’un combat contre les Khmers rouges [*].

« Nous savons qu’ils [les membres de l’EI-K] aimeraient lancer un attaque suicide dans la foule. […] Un kamikaze de Daesh est une menace sérieuse. Les soldats doivent garder leurs doigts sur la détente tout en tenant un bébé dans leur autre main », a confié une source gouvernementale britannique au Times.

[*] Cet incident est considéré comme étant la dernière bataille de la guerre du Vietnam

Photo : capture d’écran

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/08/23/les-talibans-lancent-une-offensive-contre-le-mouvement-de-resistance-retranche-dans-la-vallee-du-panchir/

Les talibans lancent une offensive contre le mouvement de résistance retranché dans la vallée du Panshir

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La semaine passée, et alors que les talibans venaient de prendre le contrôle de Kaboul [et donc le pouvoir], après vingt ans de présence militaire américaine, le fils du commandant Massoud, qui fut l’un de leurs principaux opposants jusqu’à son assassinat, le 9 septembre 2001, a lancé un appel à la résistance dans la presse occidentale.

« J’ai reçu en héritage de mon père, le héros national et Commandant Massoud, son combat pour la liberté des Afghans. Ce combat est désormais le mien, sans retour. Mes compagnons d’armes et moi allons donner notre sang, avec tous les Afghans libres qui refusent la servitude et que j’appelle à me rejoindre dans notre bastion du Panshir, qui est la dernière région libre de notre pays à l’agonie », a en effet affirmé Ahmad Massoud, dès le 15 août.

Puis, quatre jours plus tard, dans les colonnes du Washington Post, il a assuré qu’il avait été rejoint par des soldats de l’armée nationale afghane [ANA], dégoûtés par l’attitude de leurs chefs face aux talibans, ainsi que par d’anciens commandes des forces spéciales. Et de demander aux pays occidentaux, États-Unis en tête, des armes et des munitions. « L’Amérique peut encore être un grand arsenal pour la démocratie », a écrit celui qui a pris la tête d’un « Front pour la résistance ».

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En outre, Ahmad Massoud a été rejoint par un ancien proche de son père, à savoir Amrullah Saleh (ci-dessus). Ancien chef du renseignement afghan, celui-ci occupait la fonction de vice-président avant la chute de Kaboul. Et, le chef de l’État alors exercice, Ashraf Ghani, ayant quitté l’Afghanistan pour se réfugier aux Émirats arabes unis, il a fait savoir qu’il se considérait désormais comme le « président intérimaire » légitime du pays.

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Ce mouvement de résistance s’est donc implanté dans la vallée du Panshir, laquelle est si difficile d’accès que, durant son aventure afghane dans les années 1980, l’Armée rouge y a vu ses offensives se briser à neuf reprises. Et les talibans n’eurent pas plus de succès par la suite.

En outre, cette région est stratégique dans la mesure où située à seulement 70 km au nord de Kaboul, son contrôle permettrait de verrouiller le trafic routier entre les provinces du nord. Mais c’est aussi sa faiblesse : contrairement à la situation qui prévalait en 2001, la vallée du Panshir est encerclée par les talibans, qui sont donc en position d’empêcher son ravitaillement et la distribution d’une éventuelle aide humanitaire, alors qu’elle accueille de nombreux réfugiés. En outre, si le commandant Massoud pouvait compter sur un soutien du Tadjikistan et l’Ouzbékistan, ce ne sera pas le cas de son fils, ces pays, proches de la Russie, ayant la volonté de se tenir à l’écart.

Quoi qu’il en soit, les talibans n’ont a priori pas l’intention que cette résistance prenne de l’ampleur [le mouvement d’Ahmad Massoud compterait déjà au moins 9’000 combattants, selon Ali Maisam Nazary, son responsable des relations extérieures] et qu’elle puisse durer.

« Des centaines de moudjahidines de l’Émirat islamique se dirigent vers l’Etat du Panshir pour le contrôler, après que des responsables locaux ont refusé de le remettre de façon pacifique », a en effet annoncé le mouvement taleb, via son compte Twitter en arabe. En outre, celui-ci ont tenté de semer la confusion en affirmant, le 20 août, qu’Ahmad Massoud lui avait prêté allégeance. Ce qui était évidemment faux.

« Nous avons toujours privilégié la paix à la guerre et nous mettrons tout en œuvre pour établir un Afghanistan pacifique. Pourtant, cette position ne doit pas être considérée comme un signe de faiblesse. nous sommes prêts à répondre à toute agression et à la vaincre. Nos 40 ans d’expérience en sont une preuve suffisante », a fait valoir Ali Maisam Nazary.

Photo : US Army

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/08/24/a-kaboul-les-talibans-deploient-leur-bataillon-de-choc-badri-313-equipe-comme-les-forces-occidentales/

À Kaboul, les talibans déploient leur bataillon de choc « Badri 313 », équipé comme les forces occidentales

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Pendant des années, l’image que certains pouvaient avoir des talibans était celle de combattants « en sandales », barbus, avec les cheveux longs et qui, armés de vieux fusils d’assaut AK-47, passaient pour de paisibles villageois durant la journée, après avoir posé un engin explosif improvisé [EEI ou EID] sur une route empruntée par les militaires occidentaux durant la nuit.

« Les talibans sont de bons terroristes mais de mauvais soldats », a ainsi affirmé le philosophe Bernard Henri-Lévy, à l’antenne de BFMTV, le 16 août dernier. Et d’ajouter : « Ces soldats en motocyclette qu’on a vu il y a 25 ans et qu’on a revu aujourd’hui, ça n’est pas une armée redoutable. Les quelques milliers de militaires occidentaux qui étaient sur le terrain, par leur seule présence, par un effet de dissuasion, les empêchaient depuis 20 ans de reprendre les commandes du pays ».

 

 

Pour vivre dans un pays qui n’a connu que la guerre pendant plus de 40 ans, certains chefs talibans ont cependant acquis des savoir-faire militaires, comme en ont témoigné des accrochages avec les forces occidentales… et leur victoire face à des troupes afghanes formées par ces dernières.

En outre, à partir de 2016, il fut rapporté que les talibans avaient mis sur pied une unité d’élite qui, appelée « Groupe rouge » [ou « Sara Kheta » en pachto], passaient pour être dotée d’équipements et d’armes modernes [systèmes de vision nocturne, radios VHF Icom IC-V8, mitrailleuses, carabines M4, etc]. Son premier déploiement fut signalé dans le district de Sangin [province du Helmand]. Puis, ayant pris de l’ampleur, elle fut engagée dans la bataille de Darzab, contre la branche afghano-pakistanaise de l’État islamique [EI-K] et dans plusieurs offensives lancées dans le nord de l’Afghanistan, notamment à Kunduz.

« Certaines offensives menées [par le « Groupe rouge »] ont été au-dessus de la capacité [habituelle] des talibans en termes de tactiques, de mouvements et de fonctionnement », soulignera Hamid Saifi, un commandant de l’armée nationale afghane, en 2018.

Ces derniers semaines, cette troupe de choc du mouvement taleb a été impliquée dans plusieurs opérations visant à s’emparer des capitales provinciales. Cela a été le cas à Kunduz et à Lashkar Gah, où l’un de ses chefs, Mawalawi Moubarak, aurait été tué par une frappe aérienne.

Maintenant que les talibans se sont rendus maîtres de Kaboul, des unités relevant de leurs troupes d’élite, comme le bataillon Badri 313, appelé ainsi en référence à la victoire de Mahomet à Badr, ont été déployées dans les rues de la capitale afghane. Et leur propagande n’a pas manqué de braquer le projecteur sur leurs combattants, dotés de carabines M4, d’équipements tactiques individuels [casques, bottes de combat, treillis à la place du « Salwar kameez », protections balistiques, optiques, etc]. Autant d’articles qui avaient initialement été fournis par les États-Unis aux forces gouvernementales afghanes…

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Le bataillon Badri 313 est censé protéger le palais présidentiel et probablement les abords de l’aéroport de Kaboul, où les opérations d’évacuation menées par les pays occidentaux doivent théoriquement être terminées au 31 août prochain.

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Ya Rab Yeshua.

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https://francais.rt.com/international/89942-afghanistan-patron-cia-aurait-rencontre-le-fondateur-des-taliban

Le patron de la CIA aurait rencontré à Kaboul le fondateur des Taliban

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Le Washington Post rapporte dans un article du 24 août que le directeur de la CIA, William Burns, aurait eu un entretien confidentiel le 23 août à Kaboul avec le mollah Abdul Ghani Baradar, vice-commandeur des croyants de l'Émirat islamique d'Afghanistan qui dirigeait auparavant le bureau politique des Taliban au Qatar.

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Il s'agirait de la plus haute rencontre à ce niveau entre les Etats-Unis et le régime fondamentaliste depuis son retour au pouvoir.

Le Washington Post n'a pas révélé la teneur des discussions entre le chef Taliban et le patron de la CIA mais il est probable qu'elles aient tourné autour du délai des évacuations depuis l'aéroport de la capitale afghane, où des milliers de personnes veulent fuir le retour au pouvoir des Taliban.

L'agence Reuters a également confirmé l'information en évoquant un responsable étasunien et une source proche des activités du gouvernement. Tous deux auraient parlé sous couvert d'anonymat.

Un représentant de la CIA a toutefois déclaré que l'agence ne ferait aucun commentaire. La Maison Blanche n'a pas souhaité non plus répondre aux sollicitations de la part de Reuters.

L'agence a cependant également rapporté dans l'après-midi du 24 août que le porte-parole des Taliban n'était pas au courant d'une telle rencontre.

Une rencontre qui illustre la crise traversée par l'administration Biden ?

La décision du président étasunien Joe Biden de dépêcher à Kaboul William Burns – souvent présenté comme un diplomate expérimenté – témoignerait de la gravité de la crise pour son administration.

Les images des évacuations précipitées à l'aéroport international de Kaboul ont largement fait le tour du monde depuis la reprise de la ville par les Taliban. Les Taliban avaient par ailleurs averti qu'ils ne toléreraient plus ces opérations d'évacuation au-delà du 31 août.

La France a cependant estimé qu'un délai supplémentaire serait nécessaire, position exprimée par la voix de son ministre des Affaires étrangères le 22 août.

Un sommet virtuel du G7 doit faire le point le 24 août sur les évacuations.

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/08/25/afghanistan-moscou-met-en-place-un-pont-aerien-pour-evacuer-ses-ressortissants-et-ceux-de-ses-allies/

Moscou met en place un pont aérien pour évacuer ses ressortissants et ceux de ses alliés

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Puisque le retrait des 6’000 militaires américains présents à Kaboul devra être effectif au 31 août, cela veut dire que les opérations d’évacuation conduites par d’autres pays, notamment ceux de l’Otan, prendront fin d’ici quelques heures.

Probablement que les forces déployées à l’aéroport « Hamid Karzai » seront contraintes de laisser du matériel sur place, faute de temps pour le rapatrier. Sur ce point, le porte-parole du Pentagone, John Kirby, a précisé que les équipements qui resteront éventuellement sur place seront « détruits de manière appropriée » afin qu’ils ne tombent pas aux mains des talibans.

Alors que le pont aérien des Occidentaux est sur le point de se terminer, la Russie a annoncé, ce 25 août, qu’elle allait en mettre un en place afin d’exfiltrer d’Afghanistan quelque 500 ressortissants russes et de pays membres de l’Organisation du traité de sécurité collective [OTSC], dont l’Arménie, la Biélorussie, le Kirghizstan, l’Ouzbékistan et le Tadjikistan. Des Ukrainiens seraient également concernés.

Pour Moscou, qui n’a pas fermé son ambassade à Kaboul, il n’est pas question d’évacuer les civils afghans potentiellement menacés par les talibans. Le président russe, Vladimir Poutine, a été très clair sur ce point. « Nos partenaires occidentaux demandent avec insistance d’accueillir les réfugiés dans les pays d’Asie centrale jusqu’à ce qu’ils aient un visa pour les États-Unis ou pour d’autres pays. […] Mais qui peut être [caché] parmi ces réfugiés, comment peut-on le savoir? », a-t-il demandé, a-t-il dit le 22 août. Trois jours plus tôt, il avait déjà estimé qu’il était « important d’empêcher l’infiltration de terroristes sur les territoires des pays voisins » de l’Afghanistan, « y compris en se faisant passer pour des réfugiés ».

Le ministère russe de la Défense a précisé que ce « pont aérien » mobiliserait quatre avions de transport Il-76, depuis l’aérodrome d’Oulianovsk, ainsi que des équipes médicales.

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Ya Rab Yeshua.

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il y a 15 minutes, BTX a dit :

Comme quoi, les Européens n'ont toujours rien compris à la "realpolitik" (à l'exception de la chancelière).

On est fort avec les faibles et faible avec les forts.

BTX

Puis surtout les politiques sont naïf ou complice , je ne sais pas .

Lors des formations en Afghanistan , un opérateur était en retrait arme prêt à tirer en cas de retournement de situation chez les élèves que la FR formais ... si il y avait un doute sur la fidélité , pourquoi les formés ? ? 

Après tu me diras , c'est pas la première fois qu'un pays occidentale formes des soldats qui se retourne contre eux .

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Je ne peux confirmer ni démentir que c'est une signature. 😶

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https://francais.rt.com/international/90071-afghanistan-washington-annonce-avoir-elimine-responsable-daesh-dans-frappe-drone

Washington annonce avoir éliminé un «organisateur» de Daesh dans une frappe de drone

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Les Etats-Unis ont fait état ce 28 août d'une frappe de drone contre un «organisateur» de Daesh en Afghanistan, au moment où le pont aérien entre dans une phase finale de grande tension.

La veille, l'ambassade des Etats-Unis à Kaboul avait demandé dans une alerte de sécurité à ses ressortissants de quitter «immédiatement» les abords de l'aéroport.

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«La frappe aérienne sans pilote s'est produite dans la province de Nangarhar en Afghanistan. Selon les premières indications, nous avons tué la cible», a précisé dans un communiqué Bill Urban, du commandement central, disant n'avoir connaissance «d'aucune victime civile».

Cette frappe, la première de l'armée des Etats-Unis depuis l'attentat survenu le 26 août à l'aéroport de Kaboul qui a fait au moins 85 morts dont 13 soldats américains, a été lancée depuis l'extérieur de l'Afghanistan.

Nous vous pourchasserons et nous vous ferons payer

Après l'attaque revendiquée par le groupe terroriste Etat islamique au Khorasan (Daesh-K), le président Joe Biden avait promis des représailles. «Nous vous pourchasserons et nous vous ferons payer», a-t-il affirmé à l'adresse des auteurs de l'attaque la plus meurtrière contre l'armée américaine en Afghanistan depuis 2011.

«Nous répondrons avec force et précision quand nous le déciderons, où et quand nous le choisirons», avait-il ajouté depuis la Maison Blanche.

Le contrôle de l'aéroport revendiqué par les Américains et les Taliban

Le risque d'autres attentats persiste, selon Washington. «Nous estimons qu'il y a toujours [...] des menaces précises et crédibles», a ainsi prévenu le 27 août John Kirby, porte-parole du département de la Défense des Etats-Unis.

L'attachée de presse du président américain, Jen Psaki, citant des experts sécuritaires, a estimé une autre attaque «probable».

Les prochains jours seront «la période la plus dangereuse à ce jour», a-t-elle ajouté. Une passe d'armes de communication entre Taliban et Américains a alourdi la tension déjà très forte à l'aéroport de Kaboul, à quelques jours de la date butoir du 31 août prévue pour le retrait des soldats américains d'Afghanistan après 20 ans de guerre, synonyme de fin des évacuations.

Les nouveaux dirigeants du pays «ne s'occupent d'aucune des portes d'embarquement ni d'aucune des opérations à l'aéroport, c'est toujours sous le contrôle de l'armée américaine», a déclaré le porte-parole du Pentagone, John Kirby. Plus tôt, les Taliban avaient annoncé avoir pris le contrôle de plusieurs parties de l'aéroport : «Aujourd'hui, trois endroits importants de la partie militaire de l'aéroport de Kaboul ont été évacués par les Américains et sont sous contrôle de l'Emirat  islamique», avait tweeté l'un de leurs porte-parole, Bilal Karimi.

Quelques 5 400 personnes sont actuellement réfugiées dans l'enceinte de l'aéroport, attendant de monter dans un avion, a relevé le général américain Hank Taylor, précisant que les exfiltrations se dérouleraient «jusqu'au dernier moment».

Au total, environ 109 000 personnes ont été évacuées depuis le 14 août, veille de la prise de pouvoir des Taliban à Kaboul, selon les derniers chiffres du gouvernement américain.

Ya Rab Yeshua.

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Un officier de l’US Marine Corps relevé de ses fonctions pour avoir critiqué ses chefs au sujet de l’Afghanistan

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Chef d’un bataillon de la « School of Infantry East » de l’US Marine Corps depuis juin 2021, le lieutenant-colonel Stuart Scheller a entamé sa carrière militaire au sein de l’unité qui était chargée d’assurer la sécurité du périmètre de l’aéroport de Kaboul quand un jihadiste de la branche afghano-pakistanise de l’État islamique [EI-K] s’est fait exploser parmi les civils afghans qui espéraient quitter leur pays après la prise de pouvoir des talibans.

Cette attaque, qui a coûté la vie à 13 militaires américains, dont un marine qu’il connaissait personnellement, a fait sortir cet officier de ses gonds. Dans une vidéo qui, publiée sur les réseaux sociaux, est rapidement virale, le lieutenant-colonel Scheller a critiqué sa hiérarchie, tant civile que militaire, sur sa gestion du retrait d’Afghanistan. Et d’aller jusqu’à exiger des comptes.

« Je fais [cette vidéo] parce que je ressens un mécontentement et un mépris croissant pour l’incompétence que je perçois en matière de politique étrangère et je veux notamment poser quelques questions à certains de mes hauts dirigeants », a commencé par dire le lieutenant-colonel Scheller.

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Puis il a répondu au général David Berger, le commandant de l’US Marine Corps, qui, quelques jours plus tôt, avait publié une « lettre » pour répondre aux Marines qui pouvaient se demander si leur engagement en Afghanistan en avait « valu la peine » au regard de l’évolution du pays. « Les gens sont contrariés parce que leurs hauts dirigeants les ont laissés tomber et qu’aucun d’entre eux […] n’accepte la responsabilité de ce gâchis », a lancé le lieutenant-colonel Scheller.

« Nous avons un secrétaire à la Défense qui a déclaré, au Congrès, en mai, que les forces de sécurité afghanes pourraient résister à l’avancée des talibans. Nous avons des chefs d’état-major qui sont censés donner des conseils sur la politique militaire », a-t-il poursuivi.

« Je ne dis pas que nous devons rester en Afghanistan pour toujours. Mais je demande : est-ce que l’un d’entre vous a-t-il mis ses galons sur la table en disant ‘hé, c’est une mauvaise idée de se retirer de l’aérodrome de Bagram, une base aérienne stratégique, avant d’avoir évacué tout le monde’? Est-ce que quelqu’un a fait ça? Et même si personne n’a pas pensé à le faire, aucun n’a levé la main et dit : « on a complétement foiré », s’est ensuite emporté le lieutenant-colonel Scheller.

Cela étant, le maintien des forces américaines sur la base de Bagram jusqu’au 31 août, date fixée par le président Biden pour leur retrait d’Afghanistan, aurait-il changé le cours des choses? Peut-être, si cela avait permis de continuer à apporter un soutien aérien aux forces afghanes…

En tout cas, la décision d’évacuer cette base en catimini a été critiquée non seulement par des militaires américains mais aussi par des parlementaires. Un responsable du Pentagone, rapporte Reuters, a fait valoir qu’il aurait fallu environ 8’000 soldats américains pour sécuriser l’emprise de Bagram qui aurait été « probablement attaquée » à un moment ou à un autre par les talibans. Et, étant donnée qu’elle est située à 40 km de Kaboul, les opérations d’évacuation n’auraient pas été rendues plus faciles.

Dans sa vidéo de 4 minutes, le lieutenant-colonel Scheller n’a pas le bilan des vingt années d’engagement militaire en Afghanistan, ni celui des erreurs d’appréciation commises…

En tout cas, se faisant le porte-parole de ses camarades qui se demandent si des vies ont été perdues en vain, il a affirmé que, de son point de vue, ce serait effectivement le cas « si nous n’avons pas de hauts dirigeants qui admettent » leurs fautes. Faute de quoi, les mêmes erreurs se reproduiront à l’avenir.

En postant cette vidéo, « je suis prêt à risquer mon poste actuel de commandant de bataillon, ma retraite et la stabilité de ma famille pour dire certaines des choses qui me tiennent à coeur. Je pense que cela me donne un certain crédit moral pour exiger la même honnêteté, intégrité et responsabilité de la part de mes hauts dirigeants », a fait valoir l’officier. « Je demande des comptes », a-t-il conclu.

Le lieutenant-colonel Scheller connaissait les risques auxquels il allait s’exposer en agissant de la sorte [comme celui de perdre le bénéfice de sa retraite puisqu’il ne totalise pas encore 20 ans de service, ndlr] Et la réaction de sa hiérarchie n’aura pas tardé, d’autant plus que sa vidéo a été vue 475’000 fois sur Facebook, généré 38’000 mentions positives [24’000 « j’aime » et 14’000 « j’adore »] et généré près de 6’000 commentaires en un rien de temps.

Aussi, quelques heures plus tard, le porte-parole de l’USMC, le commandant Jim Stenger, a confirmé auprès de la presse que le lieutenant-colonel Scheller venait d’être « relevé de son commandement […] en raison d’une perte de confiance dans sa capacité à commander ». Et d’ajouter : « C’est évidemment une période éprouvante pour beaucoup de Marines, et nous encourageons tous ceux qui ont du mal en ce moment à demander des conseils ou à parler à un autre Marine ».

http://www.opex360.com/2021/08/28/un-officier-de-lus-marine-corps-releve-de-ses-fonctions-pour-avoir-critique-ses-chefs-au-sujet-de-lafghanistan/

http://www.opex360.com/2021/08/28/resevac-afghanistan-letat-major-des-armees-fait-le-bilan-de-loperation-devacuation-apagan/

L’État-major des armées fait le bilan de l’opération d’évacuation APAGAN

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« Les opérations vont se finir prochainement. […] On peut aller au-delà de ce soir mais nous devons rester prudents sur ce sujet », avait déclaré Clément Beaune, le secrétaire d’État aux Affaires européennes alors qu’il était interrogé sur les évacuations des ressortissants étrangers et des civils afghans depuis Kaboul, sur les ondes d’Europe1, le 27 août.

Finalement, l’opération APAGAN, conduite essentiellement par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] depuis le 15 août, n’aura pas été prolongée au delà de la date prévue, comme M. Beaune l’avait suggéré. En effet, le désengagement – d’ici le 31 août – des dernières forces américaines encore présentes à Kaboul fait que les conditions de sécurité ne sont désormais plus remplies.

Aussi, via un communiqué commun publié peu après minuit, ce 28 août, la ministre des Armées, Florence Parly, et son collègue des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, ont annoncé la fin des opérations d’évacuation de « nos compatriotes, de citoyens de pays partenaires et, en immense majorité, […] d’Afghans menacés à raison de leurs liens avec notre pays ou de leurs engagements pour les valeurs que nous avons en partage ».

« Dans des circonstances exceptionnellement difficiles, la France a évacué près de 3’000 personnes, qui s’ajoutent aux près de 1’500 Afghanes et Afghans ayant travaillé pour notre pays que nous avions déjà mis à l’abri avant le 15 août en anticipation de la crise actuelle », ont rappelé les deux ministres.

 

Et d’assurer que la France « poursuivra, par tous les moyens possibles, son travail de mise en protection de celles et ceux qui sont menacés, y compris après le 31 août », notamment par une action diplomatique auprès des responsables talibans en vue d’obtenir la garantie que ces derniers « ne mettront aucune entrave après le 31 août au départ de ceux qui le souhaiteront ».

Pour rappel, le dispositif de l’opération APAGAN a reposé sur la base aérienne 104 d’al-Dhafra [Émirats arabes unis], d’où des avions de transport tactique A400M « Atlas » et C-130 Hercules ont enchaîné les vols aller-retour avec Kaboul, dans des conditions de sécurité dégradées. Les personnes exfiltrées par ces appareils ont ensuite été transportées vers la France par des A310 et des A330 MRTT.

En outre, un détachement d’une centaine de militaires, comprenant des éléments de protection, de soutien et de commandement, a été déployé sur l’aéroport de Kaboul.

« Après plus de dix jours de pont aérien entre Kaboul, Abou Dhabi et Paris, en étroite coordination avec les forces américaines, au rythme de 3 à 4 vols par jour, les opérations d’évacuation d’Afghanistan se sont achevées le 27 août au soir », a également indiqué l’État-major des Armées, lequel a donné le bilan de l’opération APAGAN.

Ainsi, « plus d’une centaine de Français, une dizaine d’Européens, plus de 2’600 Afghans et une trentaine de ressortissants d’autres pays » ont pu être exfiltrés grâce aux avions de transport de l’AAE. Ceux-ci ont assuré 26 rotations entre Kaboul et la BA 104 ainsi que 16 vols entre Abu Dhabi et Paris.

Désormais, précise l’EMA, le « dispositif militaire est en cours de réarticulation entre les Émirats arabes unis et la France ». En clair, les militaires engagés à Kaboul attendent désormais d’être rapatriés.

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/08/30/afghans-22375.html

D'ex-soldats afghans en corps constitué au sein de l'armée de Terre britannique?

 

L'information rappelle davantage l'histoire de la formation du 32e bataillon de l'armée sud-africaine que celle des Gurkhas. Mais pour le public britannique, la référence aux Gurkhas est plus parlante.

Selon le Daily Telegraph, le MoD, le ministère britannique de la Défense étudie le projet de création d'un régiment (bataillon ?) composé de réfugiés afghans et encadré en partie par des élèves officiers de nationalité afghane déjà en formation au Royaume-Uni.

Ces ex-soldats de l'armée afghane pourrait constituer, comme les Gurkhas de la brigade du même nom, une unité à recrutement ethnique. 

L'idée n'est pas stupide. Autant pour ces soldats réfugiés que pour l'Army qui a toujours du mal à recruter.

Elle n'est pas sans rappeler la création par les Sud-Africains du 32e bataillon. Cette unité encadrée par des cadres sud-africains et un temps par des mercenaires occidentaux avait été créée en 1975 lors de la chute de l'Angola aux mains des résistants marxistes du MPLA.

D'autres "freedom fighters" qui avaient aussi lutté contre les Portugais, mais eux dans les rangs du FNLA, s'étaient replié en Namibie alors sous contrôle sud-africain. La SADF avait regroupé ces réfugiés au sein d'une unité dont la lingua franca allait être le Portugais. Ce "Bravo Group" renommé 32e bataillon ou bataillon Buffalo, a été dissous en mars 1993. 

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Je me rappelle avoir rencontré l'aumônier du bataillon à Pomfret, après le transfert de l'unité en territoire sud-africain. Ce francophone distingué avait deux de ses fils qui servaient au sein du 32e alors commandé par le colonel Mucho Delport, un lointain descendant d'un huguenot arrivé au Cap en 1699.  

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/08/31/le-dernier-militaire-americain-a-quitte-lafghanistan-ou-lex-chef-de-la-securite-de-ben-laden-vient-de-faire-son-retour/

Le dernier militaire américain a quitté l’Afghanistan, où l’ex-chef de la sécurité de Ben Laden vient de faire son retour

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Le 30 août, le général Chris Donahue, le commandant de la 82e Division aéroportée de l’US Army, aura officiellement été le dernier militaire américain à fouler le sol de l’aéroport de Kaboul [et donc celui l’Afghanistan]. L’US Centcom [commandement pour l’Asie centrale et le Moyen Orient, ndlr] a d’ailleurs publié une photographie de cet officier montant à bord d’un avion de transport C-17A Globemaster III [indicatif : MOOSE94], lequel a assuré l’ultime vol du pont aérien établi quelques jours plus tôt pour évacuer les ressortissants étrangers et les civils afghans susceptibles de subir les rigueurs du régime taleb.

L’histoire retiendra-t-elle cette image pour symboliser la fin de vingt années de présence militaire américaine d’Afghanistan, éclipsant les autres, comme celle montrant un hélicoptère sur le toit de l’ambassade des États-Unis à Kaboul, qui n’était pas sans rappeler la chute de Saïgon, 46 ans plus tôt ? L’avenir le dira.

Quoi qu’il en soit, les talibans n’auront évidemment pas tardé à prendre possession de l’aéroport de Kaboul, plusieurs de leurs combattants, équipés comme des soldats occidentaux, ayant investi l’emprise alors que, à l’extérieur, des tirs se faisaient entendre pour célébrer le départ des forces américaines.

 

Le commandant de l’US Centcom, le général Kenneth McKenzie, a par la suite assuré que ses troupes avaient « démilitarisé » les équipements qu’elles ne pouvaient pas emporter. Ainsi, elles ont laissé sur place 70 blindés de type MRAP [Mine Resistant Ambush Protected], 27 véhicules Humvee et deux systèmes C-RAM [Counter-Rockets, Artillery, and Mortars] qui ont permis d’assurer la protection de l’aéroport de Kaboul.

« Nous avons choisi de laisser ces systèmes en service jusqu’à la dernière minute », soit juste avant le décollage du dernier C-17, a précisé le général McKenzie au sujet de ces dernier. « C’est une procédure complexe et longue de démonter ces systèmes. Alors on les démilitarise pour qu’ils ne soient plus jamais utilisés », a-t-il précisé.

En outre, les forces américaines ont mis hors d’usage 73 aéronefs qui étaient alors basés à Kaboul. « Ces appareils ne voleront plus jamais. ne pourront être utilisés par personne », a assuré le général McKenzie. « La plupart étaient déjà hors service de toute façon », a-t-il ajouté.

Si, pour la plupart, les aéronefs détruits ont appartenu aux forces afghanes, les militaires américains ont laissé derrière eux au moins sept hélicoptères CH-46E « Sea Knight », utilisés par le département d’État.

Cependant, au gré de leur conquête de l’Afghanistan, les talibans ont pu mettre la main sur plusieurs aéronefs jusqu’alors mis en oeuvre par les forces afghanes. Ainsi, à Kandahar, ils ont réussi, la semaine passée, à mettre en marche un hélicoptère UH-60 Black Hawk. Et, selon des images diffusées via les réseaux sociaux, le 30 août, ils sont même parvenus à le faire décoller et, visiblement, à hélitreuiller une personne.

Par ailleurs, et alors que les derniers soldats américains s’apprêtaient à quitter Kaboul, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution qui, proposée par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, appelle les talibans à autoriser ceux qui le souhaitent de quitter l’Afghanistan en toute sécurité. Pour autant, il n’est pas question d’établir une zone de sécurité à Kaboul, comme l’avait suggéré le président Macron. À noter que la Russie et la Chine ont choisi de s’abstenir.

Enfin, la journée du 30 août aura aussi été marquée par le retour en Afghanistan d’Amin al Haq, l’ancien chef de la sécurité d’Oussama Ben Laden. Durant la bataille de Tora Bora [décembre 2001], il a aidé le fondateur d’al-Qaïda à échapper aux forces américaines et à fuir vers le Pakistan.

Le parcours d’al Haq est émaillé de zones d’ombre. On sait qu’il fut capturé à Lahore par les forces pakistanaises, en 2008. Libéré trois ans plus tard, il avait depuis disparu des écrans radar, jusqu’à sa réapparition dans la province de Nangarhar, escorté par des combattants talibans lourdement armés à bord de SUV flambant neufs.

« Les taliban et al-Qaida restent étroitement alignés et ne manifestent aucune velléité de rompre les liens » et « aucun changement concret, au niveau du resserrement de ces relations, à la suite d’alliances matrimoniales et de combats communs, renforcés par des liens de deuxième génération » n’a été signalé, a récemment avancé un rapport des Nations unies.

Et celui-ci d’ajouter : « Si l’accord de Doha [entre les États-Unis et le mouvement taleb, ndlr] a donné lieu à quelque espoir d’une rupture des liens établis de longue date entre les talibans et al-Qaida, le texte de l’accord, qui est disponible publiquement, ne définit pas les attentes et ses annexes restent secrètes » et les « membres du groupe [terroriste] ont été déplacés par les talibans vers des secteurs plus reculés, pour éviter d’être exposés et visés. Selon des États membres, al-Qaida maintient un contact avec les talibans mais a réduit autant
que faire se peut les communications ouvertes avec les chefs talibans afin de ‘faire profil bas’ et de ne pas compromettre la position diplomatique des talibans vis-à-vis de l’accord de Doha ».

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Ya Rab Yeshua.

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https://www.forcesoperations.com/apagan-bapteme-du-feu-du-5e-regiment-de-cuirassiers/

Apagan, baptême du feu du 5e régiment de cuirassiers

Durant une dizaine de jours, les Forces françaises aux Émirats arabes unis (FFEAU) auront été le centre de gravité de l’opération d’évacuation Apagan. Parmi les éléments locaux engagés, le 5e régiment de cuirassiers, pour qui il s’agissait de la première projection depuis sa recréation en 2016.

Première projection pour le 5e RC
 

Du 17 au 27 août, Apagan a permis le rapatriement de 2834 personnes, dont 2630 Afghans et 142 Français, grâce un double pont aérien : une boucle avant entre Kaboul et la base 104 d’Al Dhafra (Émirats arabes unis), et une boucle arrière entre Al Dhafra et Paris. Le dernier avion en provenance des EAU a atterri dimanche dernier à Vélizy-Villacoublay avec des personnels diplomatiques et militaires.

 

Clef de voûte d’Apagan, le commandement des FFEAU aura mobilisé l’essentiel de ses 700 militaires au profit de l’opération, tant aux EAU qu’au sein de l’emprise française installée sur l’aéroport de Kaboul. Hormis 70 à 100% de l’état-major interarmées des FFEAU, Apagan aura grandement sollicité le 5e régiment de cuirassiers de l’armée de Terre, une première pour ce « jeune régiment » recréé en juin 2016 sur le sol émirati. « Cela a été pour lui un peu le baptême du feu », soulignait le contre-amiral Jacques Fayard, commandant de la zone maritime océan Indien (ALINDIEN) et commandant des FFEAU (COMANFOR EAU), ce mardi lors d’un point presse du ministère des Armées.  

 

Distinct des autres régiments de cavalerie de part sa structure en groupements tactiques interarmes, le 5e RC « est une véritable boîte à outils dans laquelle j’ai été capable de puiser une section PROTERRE, une capacité EOD, des militaires féminins pour effectuer les fouilles des femmes et des enfants que l’on voyait arriver de plus en plus, ce qui n’était pas forcément le cas de la partie forces spéciales », ajoutait le COMANFOR EAU.

 
Apagan-bapte%CC%82me-du-feu-du-5e-re%CC% (Crédits : EMA)
 

Un « harpon » à Kaboul

Le Royal Pologne est sur le pont dès le lendemain du déclenchement de l’opération avec deux de ses sections. L’une est envoyée en appui sur la BA 104. L’autre arme le « harpon » projeté à Kaboul dans la soirée du 16 août. Sa mission ? Assurer le filtrage, la mise en sécurité, les soins médicaux et l’embarquement des ressortissants français et étrangers et des réfugiés afghans.
 

À la tête du pion tactique envoyé en Afghanistan, un chef d’escadron, le chef opérations du centre opérationnel des FFEAU, un logisticien air et deux transmetteurs de la DIRISI chargés de la mise en place de liaisons sécurisées, notamment au profit de l’ambassadeur de France en Afghanistan, David Martinon. Ils seront rapidement renforcés par un détachement de transit interarmées et placés sous la responsabilité d’un lieutenant-colonel de l’armée de Terre, chef du bureau opérations instruction du 5e RC.

 

Cet échelon « avait sous son commandement tactique la partie forces spéciales et la partie 5e régiment de cuirassiers ». Soit une trentaine de forces spéciales, une section PROTERRE à 34 militaires et un spécialiste EOD. Entre 80 et 100 militaires français étaient donc présents en permanence sur l’aéroport de Kaboul, auxquels s’ajoutent une trentaine de civils du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

 

« Un militaire a toujours besoin de réserve », pointe par ailleurs le contre-amiral Fayard. Pour renforcer le niveau opératif d’Apagan, celui-ci s’est à nouveau tourné vers le 5e RC. L’un de ses sous-groupements tactiques interarmes (SGTIA) blindés a été maintenu en alerte et prêt à être projeté tout au long de l’opération. « J’étais capable de réinjecter au besoin un volume de 150 personnes si le niveau de sécurité le nécessitait ». Pas mal pour un régiment dont l’effectif s’élève à 270 militaires, parmi lesquels seule une soixantaine sont permanents.

 

Au niveau stratégique, l’échelon national d’urgence (ENU) a été placé en alerte pour pouvoir répondre « si la situation dégénérait ». L’ensemble « donnait un peu de profondeur de champ et de capacité d’adaptation par rapport à l’évolution de la situation sur zone ».

 

Pour le commandant des FFEAU, mener Apagan « n’a pas été un long fleuve tranquille ». Les militaires du 5e RC ont connu l’attentat suicide du 26 août et les alertes CHICOM à répétition. Et pourtant, « on a tenu et on a réussi à sortir ces gens qui en avaient le besoin, et c’est tout l’honneur et la fierté que peut ressentir notre pays ». Cette fierté, on la retrouve à tous les échelons. « Je peux vous dire que [les] jeunes de la section du 5e régiment de cuirassiers que j’ai accueillis en sortie de l’A400M […] avaient les yeux qui pétillaient d’avoir le sentiment et la fierté de la mission accomplie », relate le contre-amiral Fayard.

 
Apagan-bapte%CC%82me-du-feu-du-5e-re%CC% (Crédits : EMA)
 

Les premiers enseignements d’Apagan

L’état-major des armées (EMA) a d’ores et déjà tiré une premier série d’enseignements de cette opération RESEVAC inédite.
 
Premièrement, le succès de la manœuvre, « exercice de haute voltige où chacun a parfaitement joué sa partition ». Pour l’EMA, le défi a été relevé « et bien relevé ».
 

Deuxièmement, la réactivité des armées. Même si l’exercice est connu, Apagan est une nouvelle preuve que le dispositif d’alerte français fonctionne. « Les armées ont montré qu’elles étaient à nouveau capables de se projeter vite, fort et loin dans des conditions difficiles ». Les derniers militaires français avaient quitté l’Afghanistan le 31 décembre 2014, « il n’y avait donc personne pour accueillir l’opération française hormis les alliés », rappelle l’EMA.  

 

Le troisième enseignement relève de la robustesse des capacités, notamment des A400M et des C130. « Nous disposons de capacités qui ont l’allonge suffisante pour aller chercher beaucoup de monde dans des situations dégradées. Nous sommes auto-protégés, nous avons des capacités blindées. Nous avons pu tester tout l’intérêt que cela représente d’avoir ces capacités », détaille le porte-parole de l’EMA, le colonel Ianni. Même son de cloche de la part du contre-amiral Fayard, qui relève « la disponibilité exceptionnelle des A400M et C-130 et de nos MRTT. Il y a cinq ans, je ne suis pas sûr que nous aurions été capables de mener cette opération ».

 

Quatrième point, la très bonne coopération avec les alliés, en particulier avec les partenaires stratégiques émiriens et américains. L’interopérabilité construite et entretenue avec ces derniers lors d’exercices et en opération extérieure, notamment au Sahel, « a montré toute sa pertinence dans cette situation d’urgence ». Le « soutien indéfectible » des EAU s’est lui aussi révélé précieux. Le transfert en urgence de la section PROTERRE avec armes et bagages entre la base du 5e RC et la BA 104 aura ainsi été rendu possible grâce à un hélicoptère CH-47 Chinook mis à disposition par le commandement émirien.

 

Et cinquièmement, la plus-value opérationnelle du dispositif de force prépositionnée. Un mécanisme qui donne « un avantage important en cas de crise pour gérer l’imprévu et l’urgence », selon l’EMA. Apagan aura ainsi été un excellent stress-test pour l’état-major des FFEAU, relevé à 40% le 15 juillet. « Ils ont réussi à gérer cette opération au niveau opératif. Je suis très fier de mes troupes et de ma relève, qui ont montré que les FFEAU étaient à la hauteur de ce qu’on attendait d’eux en temps que force prépositionnée ».

 

« Les FFEAU sont au cœur de notre stratégie d’accès au Proche et au Moyen-Orient. Elles nous donnent de la profondeur stratégique. Cette capacité s’est montrée utile pour l’Irak, elle vient de se montrer utile pour l’Afghanistan. C’est bien ce contrat opérationnel permanent qui nous permet, au coup de sifflet, en étant préparés et acclimatés à la région, de se projeter sur ordre et quelle que soit la mission qui nous est donnée », a conclu le contre-amiral Fayard.

 

PS. Extrait de https://www.defense.gouv.fr/terre/5-choses-a-savoir-sur/5e-regiment-de-cuirassiers-aux-emirats-arabes-unis

Le 5régiment de cuirassiers dispose d’une structure particulière puisque, contrairement à un régiment de cavalerie de métropole, il est organisé en groupement tactique interarmes (GTIA). Il dispose ainsi en permanence de=

- un escadron blindé équipé de chars Leclerc et de VBL,

- une compagnie d’infanterie disposant de VBCI,

- une compagnie d’appui équipée de CAESAR, de véhicules de l’avant-blindé génie

- et un escadron de commandement et de logistique.

Le régiment est également en mesure d’accueillir sur court préavis deux compagnies d’infanterie sur VAB et VBCI et une section du génie, notamment pour des exercices en milieu désertique.

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Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2021/09/06/les-talibans-disent-controler-la-vallee-du-panchir-ou-ahmad-massoud-denonce-limplication-du-pakistan/

Les taliban disent contrôler la vallée du Panshir, où Ahmad Massoud dénonce l’implication du Pakistan

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Durant leur intervention en Afghanistan, jamais les forces soviétiques ne purent soumettre la vallée du Panshir, située à seulement 80 km au nord de Kaboul. Et, au pouvoir entre 1996 et 2001, les taliban n’y parvinrent pas non plus, malgré leurs assauts contre les troupes du commandant Ahmad Chah Massoud, l’un des cadres du Front uni islamique et national pour le salut de l’Afghanistan, communément appelée « Alliance du Nord ».

C’est donc naturellement que le « Front pour la résistance » [FPR], dirigé par Ahmad Massoud [le fils du commandant Massoud, nldr], s’est replié dans cette vallée du Panchir quand les talibans ont repris le pouvoir à Kaboul, à l’issue d’une offensive foudroyante menée alors que les forces américaines s’apprêtaient à mettre un terme à vingt ans de présence en Afghanistan.

Selon le FPR, plusieurs milliers d’ex-soldats afghans auraient rejoint ses rangs, prêts à en découdre avec les taliban. Ces derniers n’ont pas tardé à lancer une offensive en direction de la vallée du Panchir. « Des centaines de moudjahidines de l’Émirat islamique se dirigent vers l’État du Panchir pour le contrôler, après que des responsables locaux ont refusé de le remettre de façon pacifique », a ainsi annoncé le mouvement taleb, le 23 août.

À noter que, avant de lancer leur offensive, les taliban tentèrent de semer le trouble au sein du FPR, en prétendant qu’Ahmad Massoud leur avait prêté allégeance, ce qui était faux.

Le 1er septembre, soit à peine deux jours après le départ des derniers soldats américains, le mouvement taleb a appelé les combattants du Panchir à baisser les armes, alors que de premiers combats – à l’issue incertaine – venaient d’éclater.

« Mes frères, nous avons fait de notre mieux pour résoudre le problème du Panchir via des pourparlers et des négociations, en vain malheureusement. […] Maintenant que les pourparlers ont échoué et que les moudjahidines [taliban] ont encerclé le Panchir, il reste des gens à l’intérieur [de la vallée] qui ne veulent pas que les problèmes soient résolus de manière pacifique. […] C’est à vous qu’il revient de leur parler. À ceux qui veulent se battre, dites-leur que cela suffit », a ainsi déclaré Amir Khan Muttaqi, un haut responsable taleb.

Dans le même temps, la persistance d’une poche de résistance dans la vallée du Panchir a, semble-t-il, retardé l’annonce de la composition du futur gouvernement afghan.

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Pour autant, le 4 septembre, cela n’a pas empêché le mouvement taleb de recevoir, le général Faiz Hameed, le directeur de l’Inter-Services Intelligence [ISI], c’est à dire le renseignement pakistanais, lequel n’a cessé de soutenir les taliban, depuis leur apparition dans les années 1990.

Le contenu des entretiens entre les dirigeants taliban et le responsable pakistanais n’a pas filtré… Mais on se doute bien que le directeur de l’ISI n’a pas fait le déplacement à Kaboul pour échanger sur des banalités…

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"Will you be meeting senior people in the Taliban?"@lindseyhilsum asks Pakistan’s intelligence chief Lt Gen Faiz Hameed, about their hopes for Afghanistan as he arrives in Kabul. pic.twitter.com/rp72c8Si9E

— Channel 4 News (@Channel4News) September 4, 2021

 

Quoi qu’il en soit, la situation a rapidement évolué au Panchir.

Le 5 septembre, l’ONG italienne Emergency, présente dans le fief d’Ahmad Massoud, a affirmé que les taliban venaient d’atteindre le village d’Anabah, situé à environ 25 km à l’intérieur de la vallée. « De nombreuses personnes se sont enfuies des villages de la zone ces derniers jours », a-t-elle précisé, dans un communiqué.

Puis, ce 6 septembre, le mouvement taleb a assuré avoir pris le contrôle total de la vallée. « Avec cette victoire, notre pays est désormais complètement sorti du marasme de la guerre. […] Des insurgés ont été tués et le reste a fui. La respectable population du Panchir a été sauvée des preneurs d’otages. Nous [lui] assurons que personne ne fera l’objet de discrimination. Ils sont tous nos frères et nous travaillerons ensemble pour un pays et un objectif », a affirmé Zabihullah Mujahid, son porte-parole.

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Effectivement, des vidéos, diffusées via les réseaux sociaux, montrent des combattants talibans dans les rues de Bazarak, le chef-lieu du Panchir, où ils ont hissé leur drapeau.

Cependant, le FPR a assuré qu’il continuerait le combat. Quant à ses responsables, leur sort est inconnu. Ex-vice-président afghan et proche du commandant Massoud, Amrullah Saleh aurait trouvé refuge au Tadjikistan. Et Ahmad Massoud a fait savoir, via Twitter, qu’il était en sécurité. Et il en a également profité pour pointer le rôle des forces pakistanaises dans les combats du Panchir.

 

« Les talibans ne sont pas assez forts pour rivaliser avec nous. Mais l’armée pakistanaise coopère avec eux », a en effet accusé le chef du FPR. Effectivement, plusieurs témoignages, qu’il est impossible de vérifier de façon indépendante, évoquent l’intervention du Special Service Group [SSG] pakistanais ainsi que des frappes aériennes effectuées par des drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] CH-4 vendus par la Chine au Pakistan.

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C’est, en tout cas, ce qu’a affirmé Kamaluddin Nezami, le gouverneur du Panchir.

 

D’ailleurs, ce serait l’une de ces frappes qui aurait coûté la vie à Fahim Dashti, porte-parole du FPR qui manqua d’être assassiné avec le commandant Massoud, le 9 septembre 2001, ainsi qu’au général Abdul Wudood [un cousin de Massoud, ndlr].

 

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 semaines plus tard...

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2021/09/14/140-militaires-britanniques-deployes-au-kosovo-ou-2000-ex-em-22415.html

140 soldats britanniques déployés au Kosovo où 2000 ex-employés afghans de l'Otan ont été évacués

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Après l'opération britannique Pitting d'évacuation d'Afghans, l'opération Warm Welcome se poursuit. Elle a déjà permis d'exfiltrer 15 000 personnes, dont 7000 Afghans, de Kaboul (photos UK MoD).

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Deux mille de ces Afghans, majoritairement d'ex-employés qui ont travaillé pour l'Otan et leurs familles, ont été regroupés au Kosovo où sont en cours des vérifications et où ils attendent d'être relocalisés dans des pays de l'Otan dont le Royaume-Uni. Les autorités britanniques n'ont pas précisé où ces réfugiés étaient regroupés mais ils pourraient être localisés sur un site proche du camp Bondsteel.

Ils sont placés sous la protection de 140 Gurkhas du Royal Gurkhas Rifles. D'autres militaires britanniques sont aussi déployés dans un rôle plus logistique. Selon le MoD, ces forces ont été prélevées sur les effectifs britanniques déjà déployés dans les Balkans.

Lors de la phase d'évacuation, un millier de soldats britanniques avaient été déployés à Kaboul.

Ya Rab Yeshua.

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