BTX Posté(e) 3 juillet 2016 Signaler Posté(e) 3 juillet 2016 http://www.opex360.com/2016/06/30/la-dpsd-suit-en-priorite-cinquantaine-de-cas-de-radicalisation-dans-les-armees/ En 2009, l’armée de Terre confirmait que 5 soldats avaient refusé de partir en Afghanistan pour des « raisons confessionnelles ». Et d’expliquer alors que ces cas traduisaient « une « erreur de compréhension du sens de leur engagement qui consiste à porter les armes de la France pour défendre ses intérêts et ses valeurs en tous temps et en tous lieux. » Depuis, avec l’émergence de l’État islamique (EI ou Daesh) et la persistance de la menace que représente al-Qaïda, qu’en est-il? La question se pose avant d’autant plus d’acuité que, avec l’opération Sentinelle, par exemple, un soldat qui adhérerait aux thèses jihadistes constituerait un cas de trop. Quoi qu’il en soit, on peut trouver la réponse dans le rapport d’information sur la présence et l’emploi des forces armées sur le territoire national, que vient de diffuser la commission de la Défense de l’Assemblée nationale. Ainsi, selon les propos du général Jean-François Hogard, son directeur, la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense, qui s’occupe de la contre-ingérence, suit « en priorité » une « cinquantaine de dossiers de radicalisation » concernant de militaires sensibles à la propagande jihadiste. Le rapport, établie par les députés Olivier Audibert Troin et Christophe Léonard, ajoute que ce « nombre évolue en permanence, car la DPSD reçoit des signalements qu’elle traite par des opérations de renseignement de durée variable, les investigations se menant systématiquement à charge et à décharge. » Pour le général Hogard, soulignent les rapporteurs, il faut faire preuve de prudence car « il faut éviter de stigmatiser certaines personnes, faute de quoi on risque de les pousser dans les bras de l’ennemi ». Et d’expliquer, précise le rapport, que « pour les mêmes signes extérieurs ‒ port de la barbe, refus de parler à une femme, etc. ‒, il faut savoir distinguer des cas de réelle radicalisation de ce qui peut n’être que l’expression d’un refus de la discipline ou d’un simple mal-être, et veiller à limiter les effets de stigmatisation, qui nuisent à la cohésion dont ont besoin les armées. » Des cas de radicalisation ont été également relevés dans d’autres armées européennes, comme en Allemagne et en Belgique, où l’on en compte une soixantaine. Par ailleurs, la DPSD intervient aussi au moment du recrutement, afin d’en écarter les personnes déjà radicalisées. Pour cela, elle procède, pour tous les candidats à un engagement, à un contrôle « élementaire » afin d’évaluer le « degré de confiance » que l’on peut accorder à l’individu et d’écarter ainsi ceux qui auraient un profil « dangereux » pour les armées. Ce contrôle est assuré par les 87 personnels du Centre national des habilitations défense (CNHD). Et, avec la hausse du recrutement décidée en 2015 et 2016 pour augmenter les effectifs de la Force opérationnelle terrestre (FOT), ce n’est pas le travail qui manque. Ainsi, l’an passé, ils ont dû contrôler 200.000 dossiers (contre 130.000 en 2014). Et, selon le général Hogard, « 92% des candidats à l’engagement bénéficient d’un avis ‘sans objection’ de la DPSD ». Les autres (soit 8%), ont reçu un avis « restrictif » ou « défavorable » lié à une « vulnérabilité ou à un antécédent constitué ». Ce qui, au vu du nombre de dossiers traités, paraît élevé… Toutefois, pour le chef de la DPSD, ces chiffres montrent que « l’immense majorité des recrues ont un profil sûr. » Citer Ya Rab Yeshua.
Wasan Posté(e) 3 juillet 2016 Signaler Posté(e) 3 juillet 2016 Citation Et d’expliquer, précise le rapport, que « pour les mêmes signes extérieurs ‒ port de la barbe, refus de parler à une femme, etc. ‒, il faut savoir distinguer des cas de réelle radicalisation de ce qui peut n’être que l’expression d’un refus de la discipline ou d’un simple mal-être, et veiller à limiter les effets de stigmatisation, qui nuisent à la cohésion dont ont besoin les armées. Bah voyons. Il se paie notre poire dis donc. Un refus de la discipline ou un mal-être ... Il a pris une sacrée dose de Padamalgam celui-là. Citer
Capitain M Posté(e) 3 juillet 2016 Signaler Posté(e) 3 juillet 2016 Je suis musulman et je vais vous dire c'est inutile de s'engager si ont est pas prêt moralement à faire des choses qu'ont ne veuille pas où qui ne colle pas à la religion. C'est pas un menu à la carte l'armée Citer
Invité Posté(e) 3 juillet 2016 Signaler Posté(e) 3 juillet 2016 il y a 28 minutes, Capitain M a dit : Je suis musulman et je vais vous dire c'est inutile de s'engager si ont est pas prêt moralement à faire des choses qu'ont ne veuille pas où qui ne colle pas à la religion. C'est pas un menu à la carte l'armée logique , un exemple simple le ramadan , impossible de le faire en plein désert sans crever donc la mission avant et le pti gaston il bois de l'eau le jour ! Citer
BTX Posté(e) 30 septembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 30 septembre 2016 http://www.opex360.com/2016/09/29/au-moins-dizaine-de-cas-de-radicalisation-au-sein-de-la-gendarmerie/ Au moins une dizaine de cas de radicalisation au sein de la Gendarmerie En janvier, une femme gendarme, compagne d’un proche d’Amédy Coulibaly, l’auteur, un an plus tôt, de la prise d’otages de l’Hyper Cacher et l’assassin de 4 personnes de confession juive et d’une policière municipale, a été condamnée à un an de prison avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir consulter des fichiers alors qu’elle était en poste au Centre national de formation au renseignement opérationnel (CNFRO) de Rosny-sous-Bois. Plus récemment, l’hebdomadaire Le Point a évoqué le cas de deux autres femmes gendarmes, écartées en 2013 pour les mêmes raisons. L’une des deux avait même le dessein de se rendre, avec son mari, en Syrie pour rejoindre l’État islamique. Ces exemples montrent que la Gendarmerie, comme le reste de la société, n’est pas à l’abri de ce genre de phénomène. Interrogé, ce 29 septembre, sur les ondes de RTL, son directeur, le général Richard Lizurey, a déclaré que, « aujourd’hui, il y a « quelques cas [de gendarmes radicalisés] que nous détectons, que nous suivons, que nous traitons parce qu’il faut d’abord arriver à déterminer exactement quel est le niveau de radicalisation et le niveau de la menace et ensuite prendre les moyens appropriés pour exclure ces personnes qui n’ont pas leur place dans un service public. » En tout, le général Lizurey a précisé qu’il y a actuellement une « dizaine de cas » de radicalisation détectés parmi les 125.000 gendarmes qu’il a sous ses ordres. Un chiffre « qui reste quand même raisonnable », a-t-il estimé. Par ailleurs, le général Lizurey a aussi assuré que des mesures sont prises pour éviter les risques d’infiltration au sein de la Gendarmerie, notamment au niveau du recrutement. « Il faut se prémunir » et « nous vérifions un certain nombre d’éléments sur les candidats », a-t-il dit. « Dans le cadre de nos recrutements, quels qu’ils soient, nous prenons des précautions pour vérifier que nous ne soyons pas infiltrés », a insisté le général Lizurey, avant de préciser qu’il « y a eu déjà quelques exemples » de candidats récusés. Les mêmes précautions sont prises au niveau des autres armées. En juin, le général Jean-François Hogard, son directeur, la Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense, suit « en priorité » une « cinquantaine » de cas de militaires sensibles à la propagande jihadiste. Et 8% des candidats à un recrutement ont été écartés après examen de leur dossier au vu de leur « vulnérabilité » ou à cause d’un « antécédent constitué. » Citer Ya Rab Yeshua.
tiffaine1 Posté(e) 30 septembre 2016 Signaler Posté(e) 30 septembre 2016 bonjours ,je suis tous as fait d'accord avec BTX sur ce qu'il écris il ne fait que dire la vérité sur ce qui se passe en se moment Citer
BTX Posté(e) 30 septembre 2016 Auteur Signaler Posté(e) 30 septembre 2016 Pour TIFFAINE1, 1. C'est gentil. 2. Je transmets illico vos remerciements à mon camarade, le général d'armée LIZUREY patron de la GN. Car l'article est tiré du site OPEX360.com et les propos sont les siens. BTX Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 2 mars 2018 Auteur Signaler Posté(e) 2 mars 2018 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2018/03/01/un-conseil-pour-juger-des-cas-de-radicalisation-dans-les-arm-19111.html Un conseil pour juger des cas de radicalisation dans les armées Si les militaires ou les fonctionnaires exerçant des missions de défense ou de sécurité faisaient l'objet d'une enquête préalable à leur embauche, pour vérifier notamment qu'ils n'adhéraient pas aux thèses de l'islamisme radical, rien n'était prévu pour faire face à la situation d'un soldat ou gendarme radicalisé après son entrée dans l'administration, comme le rappelle l'AFP. Le décret 2018-135 du 27 février prévoit donc la création d'un conseil permettant aux autorités militaires, après une enquête administrative, de radier des cadres ou résilier le contrat d'un soldat ou officier "dont le comportement est devenu incompatible avec l'exercice de ses fonctions eu égard à la menace qu'il fait peser sur la sécurité publique". Ce conseil est présidé par un conseiller d'État. Il comprend: 1° Quatre officiers généraux appartenant respectivement à l'armée de terre, à la marine nationale, à l'armée de l'air et à la gendarmerie nationale ; 2° Le directeur des ressources humaines du ministère de la défense ou son représentant ; 3° Un officier général ou de rang correspondant représentant la force armée ou la formation rattachée dont relève le militaire en cause ou, dans l'hypothèse où la formation rattachée d'appartenance ne comprend pas d'officier général, un officier du grade le plus élevé ; 4° Un contrôleur général des armées de 1re section Ses délibérations seront confidentielles. Il entendra le militaire mis en cause, qui pourra auparavant présenter ses observations écrites après que le dossier de l'affaire lui aura été communiqué. "Lors de son audition, le militaire peut se faire assister d'une personne de son choix", précise le texte, ainsi que "demander à faire citer des témoins, qui seront entendus séparément". Après délibérations, "le conseil recommande de radier des cadres ou de résilier le contrat du militaire, soit de ne prononcer aucune de ces mesures", précise le décret. lien pour le décret https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000036649970&dateTexte=&categorieLien=id Citer Ya Rab Yeshua.
BTX Posté(e) 6 mars 2018 Auteur Signaler Posté(e) 6 mars 2018 http://www.opex360.com/2018/03/05/conseil-recommandera-militaire-voie-de-radicalisation-etre-radie/ Un « conseil » recommandera si un militaire en voie de radicalisation doit être radié Un amendement à la Loi n° 2017-1510 du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme a remédié à cette lacune en autorisant l’ouverture d’une enquête administrative « lorsque le comportement d’une personne occupant un emploi ou titulaire d’une autorisation, agrément ou habilitation mentionnés […] laisse apparaître des doutes sur la compatibilité avec des missions, ou des activités au titre desquelles ils ont été délivrés. » Pour un agent de la Fonction publique au sujet duquel une enquête a confirmé un comportement « incompatible avec les fonctions ou missions exercées », il peut être décidé un « retrait » ou une « abrogation, avec, le cas échéant, possibilité de suspension immédiate, en cas d’urgence. » S’agissant d’un militaire susceptible de se trouver dans une telle situation, le texte précise qu’il sera « possible de l’écarter immédiatement du service au vu du résultat d’une enquête concluant à l’incompatibilité de son maintien en fonctions. » Cela étant, la décision de radier un militaire « dont le comportement est devenu incompatible avec l’exercice de ses fonctions eu égard à la menace grave qu’il fait peser sur la sécurité publique » ne pourra être prise qu’après sa comparution devant un « conseil », présidé par un conseiller d’État et comprenant quatre officiers généraux issue des trois armées et de la Gendarmerie, le directeur des ressources humaines du ministère des Armées, un officier général « représentant la force armée ou la formation rattachée dont relève le militaire en cause » et d’un contrôleur général des armées de 1re section. C’est en effet ce que précise le décret n° 2018-135, publié par le Journal Officiel du 28 février dernier. Ce texte précise que les rapporteurs de ce conseil seront « choisis parmi les officiers et les fonctionnaires de catégorie A du ministère de la défense, ayant accompli au moins cinq années de service public. » Concrètement, et après avoir reçu les « pièces constitutives » de son affaire, le militaire mis en cause a un mois pour éventuellement présenter ses observations écrites à ce conseil, qui le convoquera par la suite. Lors de son audition devant le conseil, le militaire concerné pourra se faire assister par une personne de son choix et demander à faire citer des témoins qui seront entendus séparément. Quant au président, il pourra « entendre toute personne qu’il juge utile au bon déroulement de la procédure. » À l’issue, et si la majorité de ses membres estime que le comportement de ce militaire est effectivement « devenu incompatible avec l’exercice de ses fonctions », le conseil recommandera sa radiation des cadres ou la résiliation de son contrat soit auprès du ministre des Armées (pour les officiers sous contrat, les sous-officiers et les militaires du rang), soit auprès du président de la République (pour les officiers de carrière seulement). En juin 2016, la Direction du Renseignement et de la Sécurité de la Défense (DRSD, ex-DPSD) avait indiqué suivre « en priorité » une « cinquantaine de dossiers de radicalisation » concernant de militaires sensibles à la propagande jihadiste. Cela étant, les dispositions du décret n° 2018-135 ne concerne pas seulement l’islam radical, mais aussi tout comportement potentiellement dangereux pouvant être lié à l’appartenance d’un mouvement extrémiste, quel qu’il soit. Citer Ya Rab Yeshua.
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