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« Je construirai l’armée non pas de nos rêves mais, je l’espère, de nos besoins »


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http://www.opex360.com/2019/01/31/larmee-de-terre-precise-son-projet-combattant-2020/

L’armée de Terre précise son projet « Combattant 2020 »

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Pour l’armée de Terre, l’évolution des équipements individuels du combattant [EIC] est aussi un élément clé de sa modernisation, au même titre que le programme SCORPION [Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation], qui est plus « visible ». En outre, cela faut aussi partie de l’amélioration de la condition de ses soldats, conformément au mot d’ordre de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, qui doit être à « hauteur d’homme ».

D’où son projet « Combattant 2020 », qui est une « première étape » pour améliorer « le quotidien du combattant" et son « efficacité opérationnelle. » Il s’agit de fournir aux soldats de l’armée de Terre des « équipements adaptés » à la formation, à l’entraînement et aux missions.

Pour le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Jean-Pierre Bosser, la livraison de nouveaux équipements individuels doit être rapide afin que ses soldats puissent « constater la réalité physique de cette remontée en puissance » prévue par la LPM.

Ainsi, d’ici 2024, les combattants de la Force opérationnelle terrestre [FOT] seront dotés du treillis F3.

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Résistant au feu, compatible avec tous les équipements de combat, il se déclinera en plusieurs versions [été/hiver et camouflage centre-Europe et désert]. Il sera évidemment compatible avec la version 1.3 du système FELIN [Fantassin à Equipements et Liaisons INtégrés], plus légère que les précédentes [-10 kg]. Confectionné avec du tissu « Ripstop », plus résistant, ce treillis F3, sera complété par un « ensemble intempéries » qui sera à la fois plus léger, compact, confortable et « moins bruyant ».

Il y aura deux modèles, dont un pour le combat débarqué et l’infanterie de montagne.

En complément, un nouveau poncho, pouvant offrir une « capacité d’abri de fortune » sera dans le paquetage. Tout comme des sous-vêtements de type Ullfrotté, un bonnet et des sous-gants pour se protéger du grand froid. L’armée de Terre assure que ces accessoires seront « plus performants et confortables », avec une « respirabilité plus importante ».

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Quant aux chaussures de combat, chaque soldat en percevra deux paires : l’une pour les milieux chauds [en espérant que les semelles ne se décolleront plus], l’autre pour les milieux tempérés.

La protection de ce « combattant 2020 » sera accrue, avec l’entrée en dotation d’un nouveau casque composite et du gilet de protection balistique individuel, encore appelé « Structure modulaire balistique électronique » (= SMBE).

La protection auditive n’est pas oubliée, avec de nouveaux bouchons anti-bruit, censé être plus ergonomique. Des lunettes balistiques protégeront les yeux du combattant contre les impacts, la poussière et le soleil. Et elles pourront même être adaptée à l’acuité visuelle du combattant, l’armée de Terre ayant précisé qu’il sera possible de leur intégrer des « correctifs oculaires du Service de santé des armées. »

Dans le même fil, des gants de combat, avec une ergonomie « adaptée au tir » et offrant une meilleure protection, seront compatibles avec l’utilisation des écrans tactiles. Un détail auquel il fallait penser.

S’agissant de l’armement individuel, il reposera évidemment sur le fusil d’assaut HK-416F, qui remplace progressivement les FAMAS. Il sera complété par un couteau de combat « résistant, ergonomique et polyvalent. »

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Enfin, deux modèles de musettes de combat seront disponibles, l’une étant mieux adaptés pour le combat débarqué et la montagne. D’une capacité de 45 litres, elles présenteront une « ergonomie et une modularité » améliorées.

« Les équipements individuels du combattant ont ainsi été entièrement repensés. Ils sont en effet conçus désormais comme un système global, cohérent avec les menaces et besoins actuels », souligne l’armée de Terre. Et de préciser : « La distribution des différentes composantes de ce nouvel équipement individuel a déjà commencé, l’objectif étant que toute la force terrestre soit équipée pour 2024. »

Ya Rab Yeshua.

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Une enveloppe de 46 millions pour des Structures Modulaires Balistiques V2 Interarmées (la fameuse SMBE citée plus haut)

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/31/une-enveloppe-de-46-millions-pour-des-structures-modulaires-19998.html

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Ce jeudi, lors du point presse hebdomadaire du ministères des Armées, sera présenté le nouveau treillis F3, ainsi que d'autres équipements qui composent l'équipement du combattant 2020. rien de révolutionnaire mais le soldat français, longtemps mal équipé et mal fagoté, dispose désormais de matériels modernes et adaptés à ses missions.

Lignes de défense a déjà eu l'occasion de présenter certains de ses matériels, depuis le fusil HK aux chaussures de combat Haix et Meindel, en passant par le nouveau couteau CAC (combat assistance campagne) http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2017/01/16/bon-coup-de-fourchette-15-millions-d-euros-pour-des-ensemble-17462.html

et la SMB (structure modulaire balistique).

Sur ce dernier équipement, je signale la parution d'un avis portant sur la "fabrication de structures modulaires balistiques V2 Interarmmées".

Le lot no1 est intitulé: SMB V2 IA et Composants. Sa valeur estimée hors TVA est de 41 660 000 euros. 

Le lot no2 est intitulé: accessoires SMB V2 IA. Sa valeur estimée hors TVA est de 5 000 000 euros. Ce lot concerne toutes les poches radio, porte grenades, chargeurs, lampe etc...

Valeur totale de ce marché de 60 mois: 46,66 millions d'euros. Date limite de réception des offres: le 22 février. Le nombre de candidats admis à présenter une offre ne peut être inférieur à trois. Le nombre maximum de candidats est fixé à cinq pour chaque lot.

Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...

http://forcesoperations.com/la-phase-dacquisition-du-pang-enfin-lancee/

La phase d’acquisition du PANG enfin lancée ?

Le remplacement des pistolets MAC 50 et MAS G1 en service au sein des forces françaises se concrétiserait-il enfin ? Un appel à candidature publié le 2 mars par le ministère des Armées officialise en effet une procédure visant à la « fourniture de pistolets semi-automatiques (PSA) de calibre 9 x 19 mm, du système d’entraînement, d’accessoires, du système de soutien et de cartouches associés ». Évoquée depuis 2016 mais, semble-t-il, constamment repoussée, la transition vers un « PANG » (pistolet automatique nouvelle génération) serait donc bel et bien lancée.

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Exercice de tir au pistolet MAC 50 (Crédit: ministère des Armées)

Le besoin exprimé porte sur des quantités, données à titre indicatif, de 75 000 PSA et 51 millions de cartouches de calibre 9 x 19 mm, dont quatre millions de cartouches marquantes et deux millions de cartouches subsoniques. Quant aux moyens demandés en termes de maintenance, de pièces de rechange, d’instruction et de de formation, ceux-ci « seront précisés dans les documents de la consultation ». À noter qu’à l’instar du HK 416 F, ce programme dépasse la fourniture d’unité collective pour inclure d’emblée une poignée d’accessoires supplémentaires, à commencer par 15 000 dispositifs d’aide à la visée nocturne visible et infrarouge (lampe et pointeur laser) et 7000 « kits réducteurs de son ».

Si l’annonce ne le mentionne pas explicitement, tout porte à croire, au vu de l’ampleur des quantités avancées, qu’elle concrétise le programme « PANG » de remplacement des pistolets MAC 50 des PAMAS G1. Rarement évoqué par le ministère des Armées, le lancement de ce projet semble avoir glissé jusqu’à aujourd’hui. Le CEMAT, le général Jean-Pierre Bosser, avait notamment rappelé en octobre 2017 face à la Commission défense de l’Assemblée nationale, l’importance d’allouer des budgets supplémentaires, certes « relativement modestes », à ce type d’acquisition. « Je souhaite ainsi obtenir davantage d’effets physiques et de symboles liés à la remontée en puissance », avait-il déclaré, avant d’ajouter que « si l’on peut remplacer, à l’horizon 2022, l’ensemble des pistolets modèle 1950 par des pistolets plus modernes, cela aurait du sens et, politiquement, ce serait recevable ». La LPM 2019-2025, bien qu’excluant toute mention à ce besoin, a depuis été adoptée, annonçant une hausse des budgets synonyme de reconquête des ressources pour le CEMAT.

À terme, le PSA (ou PANG, c’est selon), remplacera un MAC 50 soixantenaire et un MAS G1 en service depuis 1999 au sein de l’armée de Terre. Tous deux sont sortis, du moins partiellement pour le MAC 50, de la manufacture d’armes de Saint-Etienne, aujourd’hui fermée.

La date butoir de réception des offres est limitée au 12 avril prochain, en vue de la sélection des candidats autorisés à soumettre une offre. Il ne fait aucun doute que la majorité des industriels européens s’étant affrontés pour le programme AIF se retrouveront à nouveau dans les starting-blocks. Outre le Belge FN Herstal et les Allemands SIG Sauer et Heckler & Koch, il faudra compter sur l’Autrichien Glock, dont le modèle Glock 17 est déjà en service au sein du GIGN, du GIPN, du RAID, du COS, et du GCP, pour ne citer qu’eux.

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Ya Rab Yeshua.

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  • 1 mois plus tard...
  • 1 mois plus tard...

http://www.opex360.com/2019/05/19/larmee-de-terre-veut-reduire-le-cout-du-soutien-de-son-systeme-de-combat-individuel-felin/

L’armée de Terre veut réduire le coût du soutien de son système de combat individuel FELIN

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Développé par Safran au milieu des années 2000 dans le cadre du concept de Numérisation de l’espace de bataille [NEB], le système FELIN [Fantassin à équipement et liaisons intégrés] vise à la protection et surtout l’efficacité du combattant débarqué, ce dernier étant doté d’équipements optroniques, électroniques et informatiques pour un faire un élément d’un réseau informatisé remontant jusqu’au niveau régimentaire.

Initialement, 22.588 systèmes FELIN avaient été commandés pour les besoins de l’armée de Terre. Mais, finalement, cette cible a été réduite à 18.552 lors de la Loi de programmation militaire [LPM] 2014-19. Au total, le coût de ce programme représente 1,07 milliard d’euros [aux conditions économiques de 2016]. Et 18 régiments en sont équipés.

Le maintien en condition opérationnelle [MCO] des systèmes FELIN, au regard du nombre d’articles dont ils sont composés, n’est pas aisée. D’où le programme VIGIFELIN, présenté par la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres [SIMMT] à l’occasion du salon Viva Technology, qui se tient actuellement à Paris.

Premier système entièrement numérisé de l’armée de Terre, VIGIFELIN permet de connaître en temps quasi-réel la disponibilité des équipements au sein des unités concernées ainsi que l’état du stock industriel et de saisir, sans erreurs, automatiquement les données. En clair, la logistique est totalement dématérialisée, ce qui fait qu’il n’est plus besoin de tenir des cahiers de perception.

La mise au point de VIGIFELIN a demandé plusieurs années de travail et d’expérimentation. Ce système repose sur la technologie RFId [Radio Frenquency Identification], laquelle permet de stocker et de récupérer des données à distance via des radio-étiquettes [une antenne associée à une puce électronique] intégrées à des équipements et un émetteur-récepteur [ou lecteur RFId].

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Des tests récemment réalisés au sein du 3e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa] ont « permis à la SIMMT de rédiger un rapport d’évaluation pour l’état-major de l’armée de Terre qui permettra par la suite de mettre à jour la directive technique relative aux perceptions et ainsi, d’autoriser l’utilisation à grande échelle du système VIGIFELIN comme outil unique », explique le Sirpa Terre.

Grâce à ce suivi logistique en temps quasi-réel, l’armée de Terre espère réduire de 49% la facture du MCO de ses 18.552 systèmes FELIN.

Après avoir été amélioré en 2015 dans le cadre du contrat « FELIN V1.3 » afin de tenir compte des retours d’expérience [RETEX], la LPM 2019-25 précise que des études seront « poursuivies afin de préparer […] le renouvellement du système FELIN pour assurer l’intégration parfaite du combattant à pied dans le système de combat SCORPION ».

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2019/05/24/les-equipements-des-militaires-francais-contre-les-risques-nrbc-seront-bientot-tous-remplaces/

Les équipements des militaires français contre les risques NRBC seront bientôt tous remplacés

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Depuis janvier, l’armée de Terre communique régulièrement au sujet de son projet de « combattant 2020 », en insistant sur les nouveaux équipements individuels du combattant [EIC], lesquels arriveront progressivement au sein de la Force opérationnelle terrestre [FOT]. Cela étant, aussi modernes, ergonomiques et efficaces soient-ils, ces articles n’offrent aucune protection contre le risque NRBC [Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique]. Or, dans ce domaine, la menace évolue aussi. Ou, du moins, elle s’étend…

En effet, ces dernières années, des organisations terroristes ont cherché à mettre au point des « bombes sales », c’est à dire à mener des attaques en faisant exploser un mélange radioactif afin de contaminer une aire donnée. Tel a été le projet d’al-Qaïda [affaire José Padilla, alias Abdullah al-Mujahir, arrêté à Chicago en 2002] ou encore celui des Farc, la rébellion marxiste colombienne.

D’autres terroristes ont eu l’intention de commettre des attentats avec de la ricine, une substance mortelle. En 2018, un tel complot a été déjoué par la police française. Et, selon Europol, des projets de cette nature reviennent régulièrement dans la propagande jihadiste.

En outre, sur les théâtres d’opération, l’État islamique [EI ou Daesh] n’a pas hésité à tirer des obus chargés d’ypérite [gaz moutarde] et de chlore. En juillet 2014, il fut même avancé que l’organisation jihadiste avait mis la main sur du « matériel nucléaire » en Irak.

Par conséquent, la protection des militaires français face à ces risques est une priorité, d’autant plus que les équipements actuellement en dotation ont été mis en service dans les années 1990. D’où les recherches menées [ou soutenues] allant dans ce sens par la Direction générale de l’armement [DGA], laquelle a d’ailleurs récemment lancé un « cluster d’innovation » contre les menaces NRBC sur son site de Vert-le-Petit.

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Ces recherches devraient bénéficier au programme EPIA, pour « Ensemble de protection individuel des armées » et dont lequel le développement a fait l’objet d’un marché notifié par la DGA au groupement d’industriels NBC-Sys, Ouvry, Paul Boyé Technologies et SP Défense. En raison du caractère sensible de ce projet, seules des entreprises françaises avaient été autorisées à participer à ce processus.

Comme l’explique la DGA, EPIA vise « à remplacer la quasi-totalité des tenues et masques de protection des armées contre les risques NRBC rencontrés sur les théâtres d’opérations. » Il s’agira de mettre au point un système complet et modulaire, pouvant s’intégrer aux différents matériels [véhicules, aéronefs, etc] en service/

Ces équipements de nouvelle génération devront prendre en compte un « nombre de menaces plus important que celles couvertes » actuellement. « Des études approfondies d’ergonomie sont prévues pour mieux s’adapter à la morphologie des combattants et apporter un plus grand confort », précise la DGA. En outre, la logistique, comme pour le système FELIN [Fantassin à équipements et liaisons intégrés] reposera sur la technologie RFId.

Le programme EPIA devrait durer cinq ans, soit le temps nécessaires pour leur développement, leurs essais et leur industrialisation. Une des difficultés sera de mettre au point des articles pouvant répondre aux besoins opérationnels des trois armées ainsi que ceux du Service de Santé des Armées [SSA] et du Service des Essences des Armées [SEA]. Ce qui impliquera plusieurs centres d’expertises de la DGA [Maîtrise NRBC pour les tenues, Essais en vol, Techniques terrestres et Techniques aéronautiques].

« À l’issue de la phase de conception les cotraitants du marché s’appuieront sur une production 100% française pour offrir au ministère des Armées une sécurité d’approvisionnement et une capacité à s’adapter aux évolutions du contexte international », précise encore la DGA.

Ya Rab Yeshua.

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