Invité Posté(e) 8 septembre 2018 Signaler Partager Posté(e) 8 septembre 2018 La France dénonce l'espionnage d'un satellite militaire par la Russie. Pour Florence Parly, l'élaboration d'une stratégie de défense spatiale est une «priorité absolue» et nécessite de «véritables opérations». Un tabou est tombé. Pour la première fois, la guerre dans l'espace, les menaces qui se développent dans ce «milieu» et la nécessité d'y répondre par une stratégie aboutie sont évoquées publiquement à haut niveau, en l'occurrence par la ministre des Armées, Florence Parly. Certes, Emmanuel Macron avait déjà évoqué la question, le 13 juillet dernier, dans son discours aux armées. L'an dernier, le satellite Athena-Fidus, utilisé pour les opérations militaires françaises, a été «butiné» par un «satellite russe» -l'adversaire est désormais nommé- pour l'espionner. Avec des conséquences potentielles lourdes pour les forces sur le terrain. Surveillance des satellites, captation de données, déni de service, satellites rendus «aveugles», désorbités ou carrément détruits par des armes à énergie dirigée ou à impulsions électromagnétiques: ces menaces seront bientôt largement à l'œuvre. Cela alors que les satellites sont désormais omniprésents, tant pour les usages civils (chacun de nous utilise sans le savoir dix satellites par jour) que militaires. L'agroalimentaire, les grands domaines vinicoles s'en servent pour gérer leurs productions. Mais que se passerait-il si les communications militaires étaient court-circuitées, si les systèmes permettant l'engagement des missiles étaient piratés ou si les horloges à l'œuvre dans la dissuasion nucléaire étaient mal-intentionnellement déréglées? «Non, nous ne sommes pas protégés contre ces menaces. Non, l'espionnage et les actes offensifs, cela n'arrive pas qu'aux autres», a dit Florence Parly, pour qui «la guerre antisatellite est déjà une réalité». http://www.lefigaro.fr/international/2018/09/07/01003-20180907ARTFIG00314-la-france-en-ordre-de-bataille-dans-l-espace.php Fait plusieurs années que l'espace devient un terrain militaire comme un autre , il faut avoir une surveillance tout comme ont surveille nos territoires terrestre et maritime . C'est bien que de le gouvernement s'occupe aussi de se problème assez récent. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) 8 septembre 2018 Signaler Partager Posté(e) 8 septembre 2018 Encore des euros à trouver... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) 10 septembre 2018 Signaler Partager Posté(e) 10 septembre 2018 J'aime beaucoup l'importance que la France se donne sur la scène internationale. Alors que... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dragunov Posté(e) 16 septembre 2018 Signaler Partager Posté(e) 16 septembre 2018 (modifié) Le cône d'émission d'un satellite de télécommunications est de plusieurs millions de kilomètres carrés...Il est évident que s'en approcher depuis l'espace n'a strictement aucun intérêt en termes d'écoute : n'importe quelle "gamelle" est en mesure de le faire efficacement depuis le sol.. (Mais cela peut avoir du sens dans l'hypothèse d'un "recensement de cibles spatiales"..) Le cas des satellites "espions" est un peu différent. Dans leur grande majorité, ils sont censés ne pas "arroser" la surface terrestre de la synthèse de leurs relevés !Ils fonctionnent donc plutôt en mode "burst" : soit un envoi massif de données, à un horaire déterminé, au-dessus d'une zone privilégiée, avec le chiffrement adéquat si possible.. Dans cette hypothèse, capter "le moment" et "la nature" des signaux potentiels devient un enjeu potentiel. Modifié 16 septembre 2018 par dragunov Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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