BTX Posté(e) 14 octobre 2020 Signaler Partager Posté(e) 14 octobre 2020 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/10/14/pierre-de-villiers-publie-21528.html Après les deux succès consécutifs de Servir, qui portait sur les menaces auxquelles la France doit faire face, et de Qu’est-ce qu’un chef ?, sur l’ordre et le leadership, le général Pierre de Villiers propose dans son nouveau livre une stratégie et des lignes de conduite pour retrouver l’unité. Comme il me l'avait dit lors d'un entretien en décembre 2019, "il ne suffit pas de gueuler dans la popote"; il faut réfléchir, diffuser et agir. Cette fois, Pierre de Villiers apporte sa contribution à la réflexion collective concernant l’avenir de notre pays. Le fil rouge de cet ouvrage, c'est bien l'équilibre: entre droit et devoir, entre fermeté et humanité, entre ceux qui dirigent et ceux qui exécutent. Ce livre sort ce mercredi. J'aurai l'occasion d'y revenir. L’équilibre est un courage, (Fayard, 2020), 320 pages, 22,50 €. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 17 novembre 2020 Auteur Signaler Partager Posté(e) 17 novembre 2020 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/11/16/pierre-de-villiers-21623.html La question qu’on lui pose le plus souvent ? Pierre de Villiers l’admet sans malice : "Quand annoncerez-vous votre engagement en politique ?" Et l’ancien chef d’état-major des armées de préciser : "Je suis honoré de la confiance que l’on m’accorde. Pourtant je traite déjà de politique mais de politique avec un grand P. Je veux contribuer à inspirer des idées ; je veux participer à la transformation sociale et aider à gérer les crises. Mon livre qui vient de sortir, L’équilibre est un courage. Réparer la France, n’est pas une plate-forme politique". Effectivement, ce troisième livre n’a rien d’une profession de foi électoraliste. Que l’on ne cherche pas, dans ces lignes apaisées, des traces d’amertume, des sous-entendus politiciens, la tentation de règlements de compte. Que l’on n’espère pas, non plus, lire des paragraphes programmatiques : Pierre de Villiers ne révèle rien qui puisse accréditer une tentation présidentielle. Il se déclare dans l’introduction "loin de toute velléité politicienne". Mais parce que "l’inaction est infamante", le général vendéen a "décidé d’agir". En écrivant. La rafale de ses trois livres a fait mouche et elle a suscité adhésion et espoir parmi les nombreux lecteurs : "180 000 exemplaires pour Servir en 2017 !", n’en revient-il toujours pas. Un premier succès conforté par celui de Qu’est-ce qu’un chef ? paru en 2018. "Il y a une logique dans ces trois livres. J’ai servi pendant 43 ans ; je veux mettre mon expérience militaire au service de la nation, pour l’unité nationale." Certes, reconnaît-il, "l’armée n’est évidemment pas un modèle transposable. Sa spécificité en fait une institution particulière. Mais l’armée est un bon laboratoire, qui montre que de nombreuses choses sont possibles" grâce à la passion des jeunes et à l’expérience des plus anciens. En bon chef "absorbeur d’inquiétude et diffuseur de confiance", Pierre de Villiers veut donc mettre en avant "humanité et fermeté" pour apaiser une France où la haine et la violence sont de plus en présentes, exacerbées par les crises économiques, sanitaires, sécuritaires qui s’enchaînent. "A la grande espérance du début 2017 a suivi l’angoisse sociale à l’automne, puis la colère en 2018 avec les Gilets jaunes, et en 2020 le désarroi face au virus. La morosité est générale, la dépression collective ; le creuset national se fissure". A qui la faute ? A ceux qui s’empêtrent dans une logique budgétaire dont Pierre de Villiers a lui-même été victime: "J’ai démissionné pour 850 millions", rappelle-t-il, avant de dénoncer "la myopie politique qui a fait réduire les effectifs des armées, de la police, des hôpitaux". La faute aussi à ceux qui ne vont pas assez loin face à la barbarie et à l’islam radical. "Il y a des gens qui haïssent la France : les salafistes et les caïds qui gèrent une économie qui n’est même plus souterraine. Ce lien entre conviction et argent ne peut que conduire des jeunes à se laisser séduire et en arriver à des actes de barbarie". "Dans le brouillard de la guerre, on subit. Or on ne peut pas ne pas être dans le mouvement, dans l’offensive. Ça me fait mal de voir cette France que j’aime dans cet état". Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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