BTX Posted July 13, 2024 Report Share Posted July 13, 2024 https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-sous-marin-nucleaire-dattaque-sna-tourville-a-commence-ses-essais-en-mer/ La DGA a annoncé vendredi que le programme Barracuda a franchi un jalon majeur avec la première sortie à la mer du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Tourville le 12 juillet 2024. Le Tourville est le troisième de série des six sous-marins de la classe Suffren du programme Barracuda. Les trois autres sous-marins (de Grasse, Rubis et Casabianca) sont actuellement en construction à divers stades d’avancement, avec des livraisons prévues jusqu’en 2030, conformément à la Loi de programmation militaire 2024-2030. « Cette nouvelle étape marque le démarrage des essais à la mer du navire, faisant suite aux travaux d’achèvement et à une série d’essais à quai menés avec succès à Cherbourg par les équipes étatiques et industrielles du programme », a précisé le ministère des Armées. Sous la direction de la DGA, en collaboration avec le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), et en partenariat avec les industriels, l’équipage Marine nationale du SNA Tourville conduira les essais en mer qui se poursuivront jusqu’à la livraison du SNA prévue fin 2024. Après une première étape en Manche et un retour au bassin à Cherbourg, les essais en mer conduiront le Tourville à réaliser des essais en Atlantique. L’ensemble de ces essais à la mer sera mené par l’équipage du sous-marin et selon un déroulement fixé par les ingénieurs et techniciens de la DGA, de la Direction des applications militaires du CEA, de Naval Group et de TechnicAtome. Ils ont pour objectif de vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du sous-marin. Ils dureront jusqu’à sa livraison prévue à la fin de l’année 2024. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted September 3, 2024 Author Report Share Posted September 3, 2024 https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-sous-marin-nucleaire-dattaque-tourville-poursuit-ses-essais-en-mer/ Mercredi 17 juillet 2024, le troisième sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) du programme Barracuda avait réalisé des essais au large de Cherbourg (50). Le programme Barracuda, piloté par la Direction générale de l’armement (DGA) au profit de la Marine nationale, avait franchi un jalon majeur avec la première sortie à la mer du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Tourville le 12 juillet 2024 (voir mon post du 13 juillet). Après des travaux durant l’été, le SNA Tourville a repris, au cours du week-end dernier, ses essais à la mer, au large de la base navale de Cherbourg. Ces nouveaux essais verront dans un premier temps la fin des essais en surface avant que le SNA Tourville rallie les eaux de l’Atlantique pour y réaliser sa première plongée profonde, une série d’entrainements et de multiples essais. L’objectif est de valider le bon fonctionnement de toutes les installations dans l’ensemble du domaine de conduite du sous-marin. Le Tourville est le troisième de série des six sous-marin de la classe Suffren du programme Barracuda. Les trois autres sous-marins (de Grasse, Rubis et Casabianca) sont actuellement en construction à divers stades d’avancement, avec des livraisons prévues jusqu’en 2030, conformément à la Loi de programmation militaire 2024-2030. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Yann pyromane Posted September 3, 2024 Report Share Posted September 3, 2024 Un univers subaquatique qui me sidère depuis toujours ..Le top du top . J'attends le "De Grasse" ,😁 https://cotedazurfrance.fr/offres/musee-de-la-marine-memorial-amiral-de-grasse-grasse-fr-3001248/ Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted September 20, 2024 Author Report Share Posted September 20, 2024 https://www.opex360.com/2024/09/18/le-sous-marin-nucleaire-dattaque-tourville-fait-un-retour-imprevu-a-cherbourg-pour-des-ajustements/ Le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville fait un retour imprévu à Cherbourg pour des « ajustements » Troisième sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] de la classe Suffren [ou Barracuda], le Tourville a entamé une série d’essais en surface, au large de la base navale de Cherbourg, le 12 juillet dernier. Puis, après un retour au bassin, il a de nouveau appareillé le 2 septembre, en vue d’effectuer sa première plongée dans l’océan Atlantique. Pour rappel, les essais à la mer sont effectués par l’équipage du Tourville et « selon un déroulement fixé par les ingénieurs et techniciens de la Direction générale de l’armement [DGA], de la Direction des applications militaires du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies renouvelables [CEA], de Naval Group et de TechnicAtome ». Ils visent « à vérifier, de manière progressive, l’ensemble des capacités techniques et opérationnelles du sous-marin. Ils dureront jusqu’à sa livraison prévue à la fin de l’année 2024 », rappelle le ministère des Armées. Dans le cadre de la seconde campagne entamée au début de ce mois, il était prévu de terminer les essais en surface, puis d’enchaîner avec un entraînement de l’équipage afin de valider sa capacité à effectuer les premières plongées en navigation libre du sous-marin. Normalement, le SNA Tourville aurait dû ensuite mettre le cap vers Toulon, son futur port d’attache. Seulement, et comme le Suffren avant lui, il a finalement retrouvé le site de Naval Group à Cherbourg. Ce qui n’était évidemment pas prévu. « Dans le cadre de sa séquence d’essais, le SNA Tourville profite des moyens disponibles sur le dispositif de mise à l’eau de l’infrastructure étatique Cachin à Cherbourg pour effectuer des ajustements. Il repartira pour poursuivre ses essais en mer à l’issue », a en effet indiqué Naval Group, le 17 septembre. Lorsque le Suffren avait dû être mis en cale sèche pour des « ajustements techniques », en 2020, la DGA avait expliqué que cela faisait partie « du processus normal de déroulement des essais de qualification et de réception d’un premier sous-marin de série ». À l’époque, il avait été rapporté que le problème se situait au niveau d’un système qui, s’il n’était pas correctement réglé, pouvait « compliquer la manœuvrabilité » du sous-marin. S’agissant du Tourville, la nature des « ajustements » dont il doit faire l’objet n’a pas été précisée. Reste à savoir si ce contretemps aura une incidence sur sa livraison à la Direction générale de l’armement [DGA], laquelle est prévue d’ici la fin de cette année. En attendant, il reste sous la responsabilité de Naval Group. Automatisation poussée, mât optronique, recours à l’intelligence artificielle, discrétion renforcée… Les SNA de la classe Suffren constituent un saut technologique par rapport à leurs prédécesseurs de la classe Rubis. Avec leurs 5300 tonnes de déplacement en plongée pour une longueur de 99 mètres et un diamètre de 8,8 mètres, ils emportent des missiles antinavires Exocet SM39 modernisés, des torpilles lourdes filoguidées F-21, des mines et, surtout, des missiles de croisière navals [MdCN]. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted November 19, 2024 Author Report Share Posted November 19, 2024 https://www.opex360.com/2024/11/18/troisieme-de-la-serie-suffren-le-sous-marin-nucleaire-dattaque-tourville-a-ete-livre-a-la-marine-nationale/ Troisième de la série « Suffren », le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville a été livré à la Marine nationale Le 15 novembre, le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Émeraude a achevé son ultime mission après avoir accosté à Cherbourg, où il doit être démantelé. Cette date marque un tournant pour la Marine nationale étant donné qu’elle comptera désormais plus de SNA de type Suffren [ou Barracuda] que de SNA appartenant à la classe Rubis, l’Améthyste et la Perle devant rester en service jusqu’à la fin de cette décennie. En effet, alors que l’Émeraude venait de terminer son cycle opérationnel, le Tourville, troisième SNA de type Barracuda après le Suffren et le Duguay-Trouin, a été livré à la Direction générale de l’armement [DGA], qui l’a aussitôt transféré à la Marine nationale, à Brest. Pour rappel, la chaufferie nucléaire K15 du Tourville a été mis en route le 24 avril dernier. Puis, début juillet, le SNA a effectué sa première sortie en mer en traversant la rade de Cherbourg pour rejointe la rade du Becquet pour sa première immersion périscopique, celle-ci devant permettre de vérifier son étanchéité, sa stabilité et sa pesée. Conduits par un équipage de la Marine nationale, sous la supervision de la DGA et de la Direction des applications militaires [DAM] du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives [CEA], les essais du Tourville se sont poursuivis normalement jusqu’à son retour inopiné à Cherbourg pour des « ajustements techniques ». Visiblement, ce contretemps n’a eu aucun incidence sur la suite de son programme puisqu’il a donc été livré par Naval Group et TechnicAtome dans les délais prévus. « La Livraison SNA Tourville intervient à l’issue d’une campagne d’essais en mer de quatre mois […]. Tout au long de cette phase, l’expertise unique des équipes étatiques et industrielles du programme Barracuda a été mise à contribution pour le suivi et la réalisation de l’ensemble des essais, sous le pilotage de la DGA et la conduite du navire par la Marine nationale. Menés avec succès, ces essais ont permis de vérifier de manière progressive les performances des équipements et des systèmes du sous-marin grâce au travail collaboratif d’une équipe d’experts associant marins, DGA, CEA, Naval Group et TechnicAtome », a souligné le ministère des Armées, via un communiqué diffusé ce 18 novembre. Désormais, la Marine nationale, via son Escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque [ESNA], va entamer une phase d’essais opérationnels du Tourville afin de vérifier ses qualités militaires. Son admission au service actif est prévue en 2025. À noter que, comme l’a récemment relevé l’amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], le « pacha » du Tourville est un ancien « matelot opérateur sonar » qui « a gravi tous les échelons » pour devenir capitaine de frégate. Pour rappel, affichant un déplacement de 5’300 tonnes en plongée pour une longueur de 99 mètres et un diamètre de 8,8 mètres, les SNA de type Suffren possèdent des capteurs dix à quinze fois plus performants que ceux de la classe Rubis. Plus discrets que ces derniers, ils emportent des missiles antinavires Exocet SM39 modernisés, des torpilles lourdes filoguidées F-21, des mines et, surtout, des missiles de croisière navals [MdCN]. En outre, ils peuvent déployer un hangar de pont amovible [Dry Dock Shelter, ou DDS], afin de permettre aux commando marine de mettre en œuvre un Propulseur sous-marin de 3e génération [PSM3G]. Après le Tourville, trois autres SNA de type Barracuda seront livrés à la Marine nationale, à savoir le de Grasse, le Rubis et le Casabianca. Photo : Ministère des Armées 1 Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Yann pyromane Posted November 19, 2024 Report Share Posted November 19, 2024 il y a 17 minutes, BTX a dit : En outre, ils peuvent déployer un hangar de pont amovible [Dry Dock Shelter, ou DDS], afin de permettre aux commando marine de mettre en œuvre un Propulseur sous-marin de 3e génération [PSM3G et de nuit en plus en Mer du Nord ...... Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted November 19, 2024 Author Report Share Posted November 19, 2024 Attention aux cables sous-marins.................. BTX 2 Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
Yann pyromane Posted November 19, 2024 Report Share Posted November 19, 2024 Several French companies specializing in robotics and underwater vehicles are active in this market. The ECA Group won the French Navy contract to produce the PSM3G third-generation swimmer delivery vehicle developed in collaboration with the celebrated Hubert squad based near Toulon. The first units will be operational late 2020. This type of vehicle is typically used for offensive, intelligence and logistical missions. Although the specifications are classified, the PSM3G is expected to offer good endurance and stealth, feature a high-performance navigation system and enable up to ten commandos to infiltrate enemy waters with the utmost discretion. The air-transportable PSM3G will be deployable from a coast, a surface vessel or a Barracuda-type SSN equipped with a dry deck shelter, a removable module mounted behind the sub’s sail. https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/ce-que-l-on-sait-de-la-rupture-du-cable-sous-marin-de-telecommunications-reliant-la-finlande-a-l-allemagne_6906311.html trop tard essai foiré .....😁 1 Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
BTX Posted Thursday at 02:35 PM Author Report Share Posted Thursday at 02:35 PM https://www.opex360.com/2025/03/13/le-sous-marin-nucleaire-dattaque-tourville-met-a-lepreuve-sa-capacite-a-naviguer-dans-les-glaces/ Le sous-marin nucléaire d’attaque Tourville met à l’épreuve sa capacité à naviguer « dans les glaces » En novembre 1987, alors que le Canada envisageait de se procurer jusqu’à douze sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] dans le cadre du programme CASAP [Canadian Submarine Acquisition Program], la Marine nationale envoya un SNA de type Rubis en « mission commerciale » à Halifax [Nouvelle-Écosse]. Comme l’a relaté l’ingénieur général de l’armement [IGA] Louis Le Pivain, alors impliqué dans cette affaire, la Marine royale canadienne avait exigé un modèle de SNA « capable de faire surface en perçant un mètre d’épaisseur de glace arctique de première année". Ce qui s’annonçait compliqué pour les sous-marins de la classe Rubis, leurs barres de plongée étant situées sur leur kiosque. Aussi, a révélé l’IGA Le Pivain, un « dispositif ingénieux de mât perceur de banquise », intégré au niveau du massif pour ne pas endommager les barres de plongées, avait été mis au point. Cependant, ces efforts se révélèrent vains… puisque Ottawa renonça à mener le programme CASAP jusqu’à son terme et décida, à la place, d’acquérir quatre sous-marins à propulsion diesel électrique d’occasion [classe Victoria] auprès du Royaume-Uni. Trente-huit ans plus tard, le Canada a lancé une procédure en vue de se procurer jusqu’à douze nouveaux sous-marins « à propulsion classique » et « capables de naviguer sous la glace ». Et cela afin de renforcer ses capacités à « détecter et à dissuader les menaces maritimes, à contrôler ses approches maritimes et à projeter sa puissance et ses capacités de frappe plus loin de ses côtes ». Au regard des sommes en jeu, ce marché s’annonce très disputé. Hasard du calendrier, dans le cadre de son déploiement de longue durée [DLD] visant vérifier ses capacités militaires avant son admission au service actif, le SNA Tourville, de type Barracuda [ou Suffren], fait actuellement une escale à Halifax qui n’est pas passée inaperçue. Étant donné qu’un DLD est planifié relativement longtemps à l’avance, la présence du Tourville à Halifax n’est pas liée au projet d’Ottawa d’acquérir de nouveaux sous-marins, lancé en septembre dernier. D’ailleurs, après avoir longuement hésité, Naval Group n’a confirmé son intention de participer à l’appel d’offres canadien qu’en février dernier, avec une proposition reposant sur une version à propulsion classique du Barracuda. https://x.com/WarshipCam/status/1899182080392573257/photo/1 Cela étant, il ne s’agit pas non plus de perdre une occasion de « faire l’article » au profit des savoir-faire français en la matière. Comme cela a pu être le cas lors des expérimentations menées avec l’avion de transport A400M « Atlas » dans le grand nord canadien. C’est d’ailleurs ce que n’a pas manquer de rappeler le colonel Bruno Heluin, l’attaché de défense près l’ambassade de France au Canada, via le réseau social LinkedIn. « Après les expérimentations de posés terrains sommaires dans l’extrême nord canadien et la navigation dans les glaces, la coopération franco-canadienne se renforce avec l’escale du SNA Tourville, dernier né des sous-marins d’attaque », a en effet commenté le colonel Heluin. Et d’ajouter : « Ce bâtiment de la Marine nationale vient d’effectuer sa première traversée transatlantique. C’est une excellente occasion pour partager une expertise opérationnelle, humaine et industrielle. À l’heure où le Canada annonce vouloir relancer sa capacité sous-marine, la France peut indéniablement apporter un savoir-faire unique ». Reste à voir si le Tourville va « briser la glace », comme le font les SNA américains, russes et britanniques. Contrairement à ses prédécesseurs de la classe Rubis, dont, a priori, aucun n’a réalisé une telle manœuvre, ses barres de plongée sont situées au niveau inférieur de sa proue, ce qui réduit considérablement le risque d’une avarie au moment de faire surface dans un tel environnement. Pour rappel, affichant un déplacement de 5 300 tonnes en plongée pour une longueur de 99 mètres et un diamètre de 8,8 mètres, les SNA de la classe Suffren possèdent des capteurs dix à quinze fois plus performants que ceux de la classe Rubis. Encore plus discrets, ils emportent des missiles antinavires Exocet SM39 modernisés, des torpilles lourdes filoguidées F-21, des mines et, surtout, des missiles de croisière navals [MdCN]. Le Tourville est le troisième d’une série qui doit compter six exemplaires. Quoi qu’il en soit, l’intérêt de la Marine nationale pour les glaces de l’Arctique n’est pas nouveau, les sous-marins Espadon et Marsouin ayant effectué une patrouille polaire en mer de Norvège, » jusqu’au parallèle 70°N en 1964. Celle-ci avait permis de préparer l’opération « Sauna », menée l’année suivante par le « Dauphin » et le « Narval », lesquels naviguèrent ponctuellement sous la banquise. Photo : SNA Tourville / Marine nationale – archive 1 Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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