BTX Posté(e) 18 juin 2022 Signaler Partager Posté(e) 18 juin 2022 http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/06/17/helicoptere-militaire-du-futur-23133.html La réflexion sur la prochaine génération d'hélicoptères de transport et de manoeuvre, progresse. Plus de 900 hélicoptères devront être remplacés à l'horizon 2035 dans les pays de l'Otan, hors Etats-Unis. En France (où l'on pense à un hélicoptère de manœuvre nouvelle génération), cette future génération remplacera les Puma, Caracal et NH90 à l'horizon 2035-2040, En marge de la réunion des ministres de la Défense des pays de l’OTAN du 16 juin, les ministres français, allemand, grec, italien, néerlandais et britannique ont décidé de consacrer 26,7 millions d’euros à des travaux qui leur permettront de baliser l’avenir de leurs flottes d’hélicoptères dans le cadre du projet OTAN "Capacité giravion de nouvelle génération" (NGRC, pour Next Generation Rotorcraft Capability). Cette décision fait suite à la signature fin 2020 dans le cadre de l'Otan d'une lettre d'intention pour plancher sur ce que pourrait être cette nouvelle génération d'hélicoptères. Voir la fact sheet sur le projet NGRC ici. Le cahier des charges -non-contraignant- prévoit de réfléchir à un appareil volant à une "vitesse optimale de 220 noeuds (400 km/h) mais pas moins de 180 noeuds (330 km/h)" contre un peu plus de 300 km/h actuellement. Le futur appareil devra également disposer d'un rayon d'action d'au moins 740 kilomètres, soit près du double des hélicoptères actuels. Il sera beaucoup plus lourd, 16 à 17 tonnes, contre environ 10 t pour un hélicoptère actuel. Comme le précise l'Otan, "en coopération avec l’industrie, les participants examineront, à partir d’une feuille blanche, comment adapter leurs besoins en fonction des dernières technologies disponibles". A partir d'une feuille blanche? Pas sûr... Certains pays ont déjà des idées bien arrêtés. Cité par l'AFP, Matthieu Louvot, vice-président chargé des programmes chez Airbus Helicopters, estime que les spécifications du NGRC de l'Otan "semblent faites pour répliquer celles du programme américain" (photo ci-dessous Lockheed Martin etBoeing). Baptisé Future Vertical Lift (FVL), ce programme, développé par les constructeurs américains Bell et Sikorsky, a été lancé depuis plusieurs années par Washington qui espère l'imposer comme futur standard (Londres y est associé ayant signé en juillet 2020 avec les États-Unis une lettre d’intention pour participer au Joint MultiRole Rotorcraft, qui comprend le programme Future Vertical Lift). La vitesse, par exemple, n'est pas le seul facteur à prendre en compte. C'est ce que pense le général Bertrand Vallette d'Osia, patron de l'Aviation légère de l'armée de Terre (Alat), pour qui toute augmentation de la vitesse implique poids et coûts supplémentaires. Selon lui, l'hélicoptère doit avant tout rester endurant et discret, c'est-à-dire moins bruyant. Et voler à très basse altitude, à quelques mètres du sol, donc pas trop vite pour éviter les obstacles, reste la meilleure des protections. Et pour avoir un nombre d'hélicoptères suffisant, "nous devons maîtriser nos coûts", expliquait-il à EuroSatory, "et si nous allons vers la haute vitesse, ça va nous coûter très cher. Pour quoi faire?" 1 1 Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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