BTX Posté(e) 31 juillet 2023 Signaler Partager Posté(e) 31 juillet 2023 https://www.opex360.com/2023/07/30/le-sous-marin-nucleaire-dattaque-suffren-devrait-bientot-etre-qualifie-pour-les-operations-speciales/ Bien qu’admis officiellement au service en juin 2022, le sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Suffren, premier d’une série qui comptera six unités, ne dispose pas encore de toutes les capacités pour lesquelles il a été conçu : il lui manque en effet celle devant lui permettre de déployer des commandos via le Propulseur sous-marin de 3e génération [PSM3G], grâce à un hangar de pont amovible [encore appelé Dry Dock Shelter, ou DDS] placé derrière son kiosque. Mer et Marine https://www.meretmarine.com › defense › commandos... Confidentialité des opérations spéciales oblige, les détails sur ce nouveau matériel sont rares. On sait seulement qu’il est produit par Exail [ex-ECA Group], dans le cadre d’une collaboration avec le Commando Hubert, et qu’il peut emporter une dizaine de nageurs de combat. « C’est un véritable outil anti-déni d’accès. […] Il y a très peu de nations qui possédent ce type de vecteur et maîtrisent la capacité globale du triptyque PSM-DDS-SNA. Les capacités opérationnelles du PSM3G sont révolutionnaires par rapport à l’actuel PSM2G », explique seulement la Marine nationale. Cela étant, pour le moment, le Suffren n’est pas en mesure de mettre en oeuvre ce PSM3G en opération [ni même éventuellement des drones, ndlr] étant donné que son hangar de pont n’a pas encore été qualifié par la Direction générale de l’armement [DGA]. Mais ce ne serait qu’une question de temps. En effet, selon le dernier numéro du magazine RAIDS, le Suffren a entamé une campagne d’essais avec son hangar de pont amovible en juin dernier. L’un des enjeux est de voir dans quelle mesure sa présence dégrade ses performances. « Les essais menés sur le Suffren […] doivent permettre d’aboutir à la mise en service du DDS, dont la présence sur le pont du sous-marin dégrade légèrement les performances, dans une mesure qui n’est pas connue », écrit en effet RAIDS. Au passage, on apprend que le PSM3G a été utilisé par le commando Hubert lors de la phase 4 de l’exercice interarmées et interalliés Orion… mais depuis un navire de surface. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 31 juillet 2023 Signaler Partager Posté(e) 31 juillet 2023 OTTO KRETSCHMER dit "le TACITURNE " en eut fait bon usage 😁 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 27 août 2023 Auteur Signaler Partager Posté(e) 27 août 2023 https://www.opex360.com/2023/08/25/le-sous-marin-nucleaire-dattaque-suffren-fait-une-escale-inedite-aux-emirats-arabes-unis/ Le sous-marin nucléaire d’attaque Suffren fait une escale inédite aux Émirats arabes unis La Marine nationale est généralement très discrète sur les déploiements de ses sous-marins nucléaires d’attaque [SNA]. Et quand elle communique à leur sujet, c’est qu’elle a un message à faire passer. Ce fut par exemple le cas en 2018, avec l’escale de l’Améthyste [classe Rubis] à la base navale américaine de Norfolk, l’objectif étant alors d’afficher ses solides « liens d’amitié » avec l’US Navy. D’ailleurs, l’amiral commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique [ALFOST] avait même fait le déplacement pour accueillir son homologue américain à bord. En 2020, la Marine nationale et l’État-major des armées [EMA] firent grand cas de la mission « Marianne », laquelle avait mené le SNA Émeraude et le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain [BSAM] Seine dans la région Indo-Pacifique. Le sous-marin se rendit en Australie et à Guam, avant de patrouiller en mer de Chine méridionale [revendiquée par Pékin] ainsi que dans le détroit de la Sonde [entre Java et Sumatra]. Là, le message était clair : au-delà la démonstration opérationnelle, il s’agissait de marquer l’intérêt de la France pour la région Indo-Pacifique. Cela étant, ce 25 août, l’État-major des armées a fait savoir, via X/Twitter, que le Suffren, le nouveau SNA de type Barracuda, venait d’accoster… aux Émirats arabes unis. « Dans le cadre de son déploiement en Indopacifique, le SNA Suffren a accosté ce matin aux Émirats arabes unis. Cette escale témoigne du partenariat privilégié entre la France et les Émirats tout en démontrant l’autonomie stratégique et la crédibilité française dans la zone », a-t-il expliqué. L’amiral commandant de la zone maritime de l’océan Indien [ALINDIEN], dont relèvent les forces françaises aux Émirats arabes unis [FFEAU], a donné plus de détails sur les raisons de cette escale, via un court communiqué. « La base navale d’Abou Dhabi, où le Suffren est arrivé le 25 août 2023, constitue un point d’appui stratégique dans le nord-ouest de l’océan Indien. Grâce à un partenariat solidement ancré entre la France et les Émirats arabes unis, les forces françaises sont en mesure d’y accueillir et d’y soutenir tous les types de bâtiments de la Marine nationale déployés dans la zone afin de contribuer efficacement à la stabilité régionale, en réaffirmant le ferme attachement français à l’ordre international fondé sur le droit et la liberté d »accès aux espaces communs », a fait valoir ALINDIEN. Cette escale à Abou Dhabi – qui peut être vue comme un « signalement stratégique » – implique que le Suffren a navigué dans le détroit d’Ormuz, où les États-Unis accusent l’Iran de menacer le trafic maritime. D’où, leur récente décision de renforcer leur posture militaire dans la région, avec notamment le déploiement des navires d’assaut amphibie USS Bataan et USS Carter Hall. Par ailleurs, pour la France, l’océan Indien est une zone « d’intérêt stratégique », en raison des territoires sur lesquels elle exerce sa souveraineté et de l’importance de cette région pour le commerce maritime mondial, à l’heure où elle tend à devenir un espace contesté, avec une présence navale chinoise de plus en plus affirmée. À noter que le Suffren avait été repéré dans le canal de Suez le 29 juillet dernier, avec son hangar de pont amovible [Dry Dock Shelter, ou DDS], qui permet de mettre en oeuvre un Propulseur sous-marin de 3e génération [PSM3G] utilisé par le commando Hubert. La capacité du sous-marin à utiliser un tel dispositif n’a pas encore été qualifiée par la Direction générale de l’armement [DGA]. Sans doute le sera-t-elle à l’issue de cette mission. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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