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Des renforts espagnols pour le bataillon de l’OTAN sous commandement français


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L’information, coincée entre un sommet de l’OTAN et les célébrations du 14 juillet, était passée inaperçue : 250 militaires espagnols rejoindront le bataillon multinational commandé par la France en Roumanie. 

 

C’était l’une des promesses exprimées mi-juillet par le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez lors du sommet de Vilnius : son pays enverra un nouveau détachement en Roumanie pour renforcer sa contribution au dispositif dissuasif de l’OTAN. Ces 250 militaires seront basés à Cincu au sein du bataillon dont la France assume le rôle de nation-cadre, annonçait ce jeudi le ministre roumain de la Défense Angel Tîlvăr à l’issue d’un entretien avec son homologue espagnole, Margarita Robles. 

Mis sur pied il y a 18 mois dans le cadre de la mission Aigle, ce Collective Defense Battle Group (CDBG) accueille une compagnie belge ou néerlandaise en alternance autour d’un « noyau » d’environ 700 militaires français. Ils ont été rejoints au printemps dernier par une section luxembourgeoise de reconnaissance, portant l’effectif actuel à un millier de combattants.
 
L’Espagne « joue un rôle significatif dans la sécurisation du flanc oriental de l’OTAN », rappelait Angel Tîlvăr. Depuis 2021, Madrid participe à intervalles réguliers aux missions de police du ciel réalisées (eaP) depuis le sol roumain. Un plot d’une dizaine de chasseurs F-18 auquel s’ajoute depuis octobre 2022 un radar AN/TPS-43M de surveillance aérienne et sa quarantaine d’opérateurs.  
 

Derrière l’effort supplémentaire consenti en Roumanie, l’armée espagnole prendra les rênes d’un bataillon multinational installé prochainement en Slovaquie. L’Espagne y déploiera 700 militaires, annonçait Pedro Sanchez depuis Vilnius. Le tout, en maintenant sa participation déjà ancienne au bataillon multinational de l’OTAN présent en Lettonie.

Crédits image : ministère de la Défense espagnol
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Ya Rab Yeshua.

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  • 2 mois plus tard...

Première relève par la mer pour la mission Aigle

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L’heure de la relève a sonné pour les forces françaises présentes en Roumanie, un changement de mandat qui s’accompagne d’une manoeuvre logistique complexe réalisée pour la première fois par voie maritime à partir de la Grèce. 

 

Aigle 5 s’est achevé, place au mandat Aigle 6. Chef de corps du 12e régiment de cuirassiers, le colonel Patrick Guillaume a repris les rênes du bataillon multinational basé à Cincu, désormais à dominante blindée. Une nouvelle passation de commandement sur le flanc oriental de l’OTAN qui n’aurait rien d’inhabituel si elle n’était pas le fruit d’une bascule logistique multimodale d’ampleur.

Baptisée « NOTOS », cette opération a permis dans un premier temps de projeter et relever plus de 1000 militaires et de plus de 200 véhicules, dont 60 blindés, « tout en garantissant le maintien de la capacité opérationnelle du bataillon multinational de la mission Aigle ». Pour la première fois, la voie maritime « sud Méditerranée » est venue s’ajouter aux voies aériennes et de surface privilégiées jusqu’à présent. 
 

Partis en train ou par la route de Voila, au centre de la Roumanie, les éléments et matériels concernés se sont redéployés vers la France en passant par la Grèce. Trois voies maritimes ont ainsi été affrétées entre les ports d’Alexandroùpolis et de Toulon. 

Un premier navire chargé de véhicules militaires, le roulier MN TOUCAN, « est actuellement en transit pour rallier le port militaire de Toulon », annonçait hier le porte-parole de l’EMA, le colonel Pierre Gaudillière. 
 

Réalisée en coordination avec les services logistiques de l’Alliance et les forces armées grecques, NOTOS répond à plusieurs enjeux. D’une part, relever les matériels majeurs en diversifiant les modes et voies d’acheminement et, d’autre part, démontrer la pertinence des plans OTAN de défense du flanc Est par l’interopérabilité technique et logistique. 

 

L’opération permet par ailleurs d’exploiter en simultané tous les axes de projection disponibles. Hormis la voie maritime, cette relève aura nécessité sept acheminements par trains militaires au travers de sept pays européens ainsi que 16 déploiement par voie aérienne, le tout conduit en 15 jours.

« Cette séquence démontre la crédibilité de l’OTAN dans sa capacité à projeter rapidement des grandes unités et des matériels majeurs sur le flanc Est de l’Alliance », relève l’état-major des armées.
 

Crédits image : état-major des armées

https://www.forcesoperations.com/premiere-releve-par-la-mer-pour-la-mission-aigle/

Ya Rab Yeshua.

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  • 6 mois plus tard...

https://www.forcesoperations.com/des-marines-espagnols-rejoindront-la-mission-aigle-en-fin-dannee/

Des « marines » espagnols rejoindront la mission Aigle en fin d’année

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Le contingent espagnol appelé à rejoindre le bataillon multinational commandé par la France en Roumanie sera composé d’infanterie de marine, a annoncé ce lundi la ministre de la Défense espagnole, Margarita Robles, lors d’une visite au Commandement allié de forces interarmées de Naples.

Comme annoncé depuis plusieurs mois, 250 militaires espagnols vont contribuer à la mission Aigle de renforcement de la posture dissuasive de l’OTAN sur la façade orientale de l’Europe. Ce sous-groupement tactique sera entièrement issu de la brigade d’infanterie de marine « Tercio de Armada » (BRIMAR TEAR). Rattaché à la marine espagnole, ce corps d’élite créé par Charles Quint est aussi le plus ancien du genre au monde. Ce sera une première sous le pavillon d’Aigle pour l’Espagne, dont la force aérienne est déjà mobilisée pour des missions de protection et de surveillance de l’espace aérien roumain. 
 

L’étendue du mandat espagnol n’est pas connue, mais la projection initiale est attendue pour la fin de l’année. Une partie du contingent s’est entraînée dans cette optique en février dernier. Pris en charge par l’Académie de la logistique de Catalyud (Saragosse), une vingtaine de « marines » y a suivi des cours de conduite et de dépannage de véhicules en conditions hivernales. 

Plus de 1400 militaires sont actuellement basés à Cincu, dans le centre du pays. Quelque 300 Belges et une trentaine de Luxembourgeois y opèrent sous commandement français. Si le mandat luxembourgeois court jusqu’à l’été 2025, celui du SGTIA belge devait s’achever en juillet prochain. En théorie du moins, car un nouveau détachement principalement armé par bataillon Carabiniers Prince Baudouin – Grenadiers (1 C/1 Gr) vient d’être certifié et s’envolera fin juin pour la Roumanie.
 

Les Espagnols arrivent, d’autres éléments partiront mais l’objectif est bien de renforcer sensiblement le bataillon multinational. Des travaux d’amélioration des infrastructures se poursuivent pour accompagner la montée en puissance, mission de l’ombre menée en continu par les militaires français et belges. 

Crédits image : Marine nationale espagnole

Ya Rab Yeshua.

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