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La DGSE recrute 800 personnes en 2023


BTX

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2023/09/22/la-dgse-24124.html

Lu dans l'EDS (édition du soir, d'Ouest-France) cert article d'Arnaud Le Gall sur la Direction générale des renseignements extérieurs et son recrutement: 

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La Direction générale des renseignements extérieurs, la DGSE, recrute 800 personnes en 2023. Pour séduire les meilleurs profils, elle n’hésite pas à convoquer les images les plus cinématographiques. Voici les missions qu’elle propose… si vous les acceptez.

« Restez discret sur votre candidature. » C’est par cette formule que s’achèvent toutes les offres d’emploi sur les plateformes de recrutement. Discrète, ce n’est pourtant pas vraiment l’attitude de la Direction générale des renseignements extérieurs (DGSE), sur les plateformes en ligne telles que LinkedIn, Welcome to the jungle et autres JobTeaser. Le service secret, présent aussi dans les salons spécialisés, veut se renforcer et le fait savoir. « On peut dire que nous sommes agressifs. Nous voulons recruter les meilleurs et nous sommes dans un univers extrêmement concurrentiel », pose le directeur de l’administration, responsable des services ressources humaines, formation, finances, logistique et immobilier, qui répond à l’édition du soir.

Pour piquer la curiosité, l’institution puise dans l’imaginaire de l’espion. Ses annonces sont accompagnées de hashtags évocateurs comme « entrez dans votre légende », référence aux fausses identités empruntées par les officiers traitants. Un lexique popularisé par la série TV Le Bureau des légendes.

Les rangs doivent grossir de 700 agents. Cependant, la DGSE ne cherche pas seulement des agents de terrain. Elle recrute tous azimuts. « Nous avons 248 métiers. Nous cherchons des géo-analystes comme des ingénieurs », détaille la direction. Les métiers du cyber sont en pleine expansion.

Huit cents personnes doivent faire leurs débuts en 2023.

Les postes sont principalement en région parisienne, mais pas exclusivement.

Il s’agit de compenser les départs, mais aussi d’augmenter les rangs.

La nouvelle loi de programmation militaire, votée en juillet, va dans ce sens. « Entre 2024 et 2030, nous allons recevoir plus de 700 personnes supplémentaires », annonce la DGSE.

Militaires, fonctionnaires et contractuels. En dehors du service action, composé exclusivement de militaires, les recrues correspondent schématiquement à trois profils.

45 % sont des fonctionnaires. La plupart entrent en passant le concours d’attaché, de catégorie A. La sélection est rude : 25 admis pour 1 000 candidats.

D’autres sont militaires, pour 20 % environ. Ils candidatent via le plan de mutation des armées.

Les 35 % restants sont des contractuels. Ils intègrent majoritairement des postes à la direction technique et de l’innovation. Ils signent un contrat de trois ans, renouvelable une fois. Au bout de six ans, s’ils le souhaitent, ils sont intégrés. Cette année, ils représentent la moitié des recrutements. Ce sont principalement des ingénieurs. Ils restent, en moyenne, entre huit et dix ans dans le service.

L’intérêt de la mission comme argument. La DGSE n’est pas la seule à convoiter leurs profils. Pour séduire, le service de renseignement estime avoir quelques avantages sur les sociétés privées : « Le sens du service. L’intérêt de la mission est important, souligne le directeur de l’administration. Le sens, c’est ce qui intéresse les jeunes aussi. »

Il y a également la possibilité d’évoluer dans un univers « à la pointe des évolutions techniques ».

Côté rémunération, l’État essaie d’être en phase avec le marché. « Nous sommes à un bon niveau, au moins pour les six premières années. À moyen terme, il y a un écart qui se creuse avec les Gafa [les géants du numérique] par exemple », présente le responsable des recrutements.

Une enquête de sécurité.

Avant d’être opérationnel, chaque personnel est soumis à une enquête de sécurité, qui vise à protéger la DGSE et la recrue. Cette étape dure autour de six mois. Une fois sélectionné et habilité, l’agent doit suivre une éthique particulière. Il doit par exemple éviter de mentionner son employeur. De retour chez lui, il est prié de ne pas évoquer sa journée en famille.

Ya Rab Yeshua.

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