Adria1309 Posté(e) 29 octobre 2023 Signaler Partager Posté(e) 29 octobre 2023 Bonjour à tous/toutes, En espérant que vous allez bien. Je me permets de poster ce nouveau sujet car j’ai quelques interrogations concernant le poste d’officier linguiste (https://www.sengager.fr/emplois/enseignement-recherche-musique/officier-linguiste). Je m’intéresse en particulier à ce poste, et non à celui de “spécialiste langues étrangères”, pour être plus précise. J’ai un parcours quelque peu désordonné. Après une année de classe préparatoire, j’ai décidé de partir en licence d’anglais, que j’ai obtenue. J’ai donc un bac + 3 en langues. Ne sachant pas trop quoi faire après, j’ai fait un an de service civique dans le secteur de la culture. Pour finir, j’ai commencé un master cette année en Français Langues Etrangères, filière qui vise à former des futurs professeurs de français en France ou à l’étranger. Pour plusieurs raisons, je n’aime pas du tout ce que je fais dans ma filière, et j’envisage de plus en plus de tout arrêter. Je comptais me forcer un peu et partir si je n’arrive pas à valider mes examens. Après quelques recherches, je suis tombée sur le poste d’officier linguiste, et je pense qu’il est susceptible de m’intéresser. J’ai le diplôme nécessaire, j’ai toujours eu un attrait pour les langues, et j’aurais bien voulu enseigner l’anglais à un public adulte investi, ce qui me paraît pouvoir être possible dans ce cas précis. Je pense pouvoir dire que je suis bilingue anglais, je parle un peu espagnol également, mais mon niveau reste faible. Voilà donc les questions que j’avais en tête : - Sur la fiche métier dont j’ai posté le lien dans ce message, il est indiqué que je dois passer des tests, choisir mon orientation, avant de signer mon contrat et devenir soldat. En quel laps de temps cette étape se réalise ? Est-ce que c’est long, ou est-ce que tout se déroule assez rapidement ? Quelle est la nature des tests, etc ? - Il est également indiqué que je dois suivre une formation de 14 semaines à l'académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan. Comment se passe cette formation ? Y-a t-il possibilité de voir des personnes de l’extérieur voire de retourner dans ma ville d’origine de temps en temps, par exemple pendant les week-ends, ou est-ce qu’on parle réellement de 14 semaines en continu ? - Il est aussi indiqué “Je suis affecté au poste d'Officier linguiste dans le régiment choisi lors de mon orientation.” Puis-je retourner dans le régiment de ma ville d’origine si je le souhaite, ou est-ce qu’il y a des chances que je ne puisse pas vraiment avoir le choix ? - Qu’est ce qui peut être attendu d’un officier linguiste pendant des opérations extérieures ? Est-ce qu’elles peuvent présenter un certain danger, ou pas du tout ? - Est-ce que je peux vraiment prétendre à ce poste en parlant seulement anglais / espagnol ? - Et finalement, qu’est ce qui est attendu d’un officier linguiste en général ? Est-ce qu’on est vraiment sur une posture enseignante “classique” je dirais, ou est-ce qu’il y a des choses très spécifiques à faire ? Peut-être que quelqu’un qui connaît ce métier pourrait me parler de son quotidien ? Je vous prie de m’excuser pour la longueur de ce post. Je pensais prendre rdv avec le CIRFA de ma ville s’il s’avère que le poste me plaît beaucoup. Je vous remercie d’avance, et vous souhaite une bonne fin d’après midi ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dragunov Posté(e) 4 novembre 2023 Signaler Partager Posté(e) 4 novembre 2023 Bonjour Adria, Dans la désignation "officier linguiste", le premier terme à retenir est "Officier". En cela, intégrez que la composante militaire y prime sur la compétence linguistique... Dans les faits, les "officiers linguistes", sont plutôt des spécialistes des langues dites rares (mandarin, persan, russe, farsi, urdu, wolof, etc...). Désormais, le standard d'exigence en anglais des officiers et sous-officiers est l'autonomie de compréhension et d'expression écrite et orale, dans leur domaine de spécialité, en contexte international. (Bref : ils sont supposés/espérés "presque" bilingues en Anglais)... De nombreux outils d'apprentissage et d'entretien des compétences linguistiques sont à la disposition des militaires, tant à travers des cours en ligne, des stages de spécialité, voire des sessions partagées avec le MEAE.. En synthèse : vos compétences en Anglais peuvent sans doute être utiles, mais peut-être à travers une spécialité ou une affectation que vous ne soupçonnez pas. Prenez-donc contact avec le CIRFA le plus proche, exposez vos aspirations, vos compétences, et vos contraintes éventuelles : nul doute que vous en ressortirez avec de nouvelles opportunités. En avant ! 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 4 novembre 2023 Signaler Partager Posté(e) 4 novembre 2023 Vu du civil la seule compétence Anglaise n'est pas la cartouche essentielle pour pouvoir postuler à une fonction d'officier linguiste ...mon voisin qui revient d'Australie parle parfaitement l'anglais et c'est pas une lumière ..je pense que l’hébreu , les langues arabes , la Maitrise du Russe ou de l'Ukrainien écrit et parlé sont plus utiles .... 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TriKad Posté(e) 3 août Signaler Partager Posté(e) 3 août Le 04/11/2023 à 18:01, Yann pyromane a dit : Vu du civil la seule compétence Anglaise n'est pas la cartouche essentielle pour pouvoir postuler à une fonction d'officier linguiste ...mon voisin qui revient d'Australie parle parfaitement l'anglais et c'est pas une lumière ..je pense que l’hébreu , les langues arabes , la Maitrise du Russe ou de l'Ukrainien écrit et parlé sont plus utiles .... Est ce qu'un faible niveau en russe (j'ai commencé à apprendre en autodidacte il y a peu) mais une maitrise parfaite de l'anglais (et l'espagnol même si pas vraiment utile) peut permettre de devenir officier linguiste ? puisque les sous-officiers sont formés de 0 (sauf certains qui arrivent avec des prédispositions mais ce n'est pas une nécessité) PS: je pense avoir un bon niveau en français et rédactionnel (plus globalement toutes les autres qualités recherchées chez un officier linguiste) Merci Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 4 août Signaler Partager Posté(e) 4 août Personnellement mais je ne suis pas spécialiste , l'anglais n'est nullement intéressant.Ni les pratiquants de langues dites " non rares" , l'heure est au chinois , aux langues des Pays Baltes et celles de toutes les zones de conflit en cours et à venir le farsi par exemple .J'ai peut être une vision fausse mais ce que je sais c'est que c'est un recrutement à effectif faible donc ils ne doivent pas recruter des pros de la langue de Shakespeare qui sont peu valorisables sur le terrain en terme de renseignement . 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
vittorio venturi Posté(e) 4 août Signaler Partager Posté(e) 4 août il y a une heure, Yann pyromane a dit : l'heure est au chinois Bonjour, les survivants du “mal jaune” diraient que «l’heure retourne au chinois».Le capitaine Boisfeurat (imaginaire, mais quelq’un dit que Larteguy s’est inspiré de Paul Aussaresses) s’est sauvé la vie avec ses hommes pour la connaissance du chinois et des dialectes de la haute région (Tonkin). 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dragunov Posté(e) 9 août Signaler Partager Posté(e) 9 août Trikad... Sérieusement... Pensez-vous être en mesure d'assurer la fonction d'officie-linguiste en état-major, d'officier de liaison inter-alliés, voire d'attaché militaire en ambassade, "en ayant il y a peu commencé le russe en autodidacte"... 🙄 Il semble y avoir un "très large décalage" entre vos aspirations et vos aptitudes actuelles. Cet espace : il ne tient qu'à vous, et à vous seul, de le combler ! Sans être parfaitement bilingue "grammaticalement", mais surtout imprégné des subtilités culturelles du pays concerné, la compétence "d'officier linguiste" n'existe pas... Le dit "linguiste" doit être en mesure d'être totalement transparent pour les natifs du pays... Donc évidemment en mesure d'adopter les particularismes, les accents, voire les "tics de language" régionaux de la langue concernée... Sans séjour prolongé dans le pays concerné (5 ans en immersion...), il est difficile de revendiquer une réelle compétence. §§ Vous commencez à percevoir le massif Hymalayen...? §§ Un objectif, => un chemin => une volonté => une habitude de travail => des résultats ! Le succès dépend essentiellement du travail, de l'abnégation, et de l'audace... Bien plus que de "l'ascendance" ou la chance. En avant !! 1 2 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yann pyromane Posté(e) 9 août Signaler Partager Posté(e) 9 août C'est exactement çà, la maitrise d'une langue étrangère c'est surtout la subtilité du propos. Des gens qui sont soi disant fluent in english.. J'en ai croisé beaucoup.. Mais en fait c'est toujours de l'anglais académique, la plupart n'ont jamais été sur place plus d'un mois.. Le slang zero notion. Etc.. J'imagine en contexte militaire.. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Levy Pierre Posté(e) 10 août Signaler Partager Posté(e) 10 août J'ai passé des mois aux USA dans le cadre de ma dernière année d'études comme officier-ingénieur, mon anglais (américain) est plus que "fluent" mais je ne me sens pas prêt à devenir officier-linguiste pour l'Anglais Citer Militaire d'active Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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