L'Artilleur Posté(e) 15 mai 2012 Signaler Partager Posté(e) 15 mai 2012 Le dérapage d’un bizutage, commis le 6 mai dernier dans un car ramenant de Colmar à Paris l’équipe spéciale de gymnastique de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) n’en finit pas de faire des vagues. Après les plaintes déposées par deux militaires de cette unité, et dans le cadre de l’enquête ouverte pour viol et violences que l’un et l’autre auraient subi, 12 pompiers de cette équipe sportive ont été mis en examen. Et l’un d’entre eux a été placé en détention provisoire à la prison de la Santé. Dans un premier temps, le général Gilles Glin, le commandant de la BSPP, a décidé de suspendre « de leurs fonctions les personnels mis en examen », et cela, « au vu des avancées des enquêtes ». Selon le porte-parole de cette unité, le lieutenant-colonel Pascal Le Testu, il s’agit « d’une mesure admninistrative conservatoire dans l’attente d’une décision de justice ou disciplinaire ». En outre, le lieutenant-colonel Le Testu a tenu à démentir « formellement toute complaisance du commandement vis-à-vis du bizutage, des actes humiliants et dégradants ». « Le bizutage est contraire à nos valeurs, il est strictement interdit par le commandement et tout manquement est lourdement sanctionné » a-t-il insisté. Seulement, cette affaire porte atteinte à l’image de la brigade. Aussi, l’officier a refusé tout amalgame » que certains veulent faire entre les faits évoqués, s’ils sont avérés, et les 8.500 hommes et femmes de la BSPP », lesquels « réalisent chaque année plus de 500.000 interventions, soit une toutes les 63 secondes, ont sauvé plus de 20.000 vies en 2011?. Et d’ajouter que « plus de 200 d’entre eux ont été blessés en intervention ». Mais finalement, le général Glin a décidé d’aller encore plus loin en annonçant, ce 14 mai, la dissolution pure et simple de cette équipe de gymnastique, après avoir décidé de suspendre ses activités. Au cours de l’allocution qu’il a prononcée à huis clos au quartier général de la brigade, porte Champerret (XVIIe), le général Glin a fait état d’un « sentiment d’une trahison car ces faits sont totalement inacceptables et contraires à nos valeurs ». Il a également réaffirmé que la BSPP apportera « toute son aide à la manifestation de la vérité ». Source : http://www.opex360.com/2012/05/14/lequipe-speciale-de-gymnastique-des-sapeurs-pompiers-de-paris-va-disparaitre/ C'est malheureux d'en arriver là ..... :( Citer "Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte). - Civil Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Timshel Posté(e) 15 mai 2012 Signaler Partager Posté(e) 15 mai 2012 (modifié) le dérapage... quel choix de mot par l'auteur de l'article. En soi le bizutage est un dérapage, le bizutage est un délit au yeux de la Justice. Comme si les épreuves pour devenir Sapeur pompier n'étaient déjà pas assez éprouvantes et difficiles et qu'il fallait en rajouter par des actes de pure bêtise et de surcroît par des "crimes"... Je mets entre guillemets, car il faut respecter la présomption d'innocence dans tous les cas. Modifié 15 mai 2012 par Timshel Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Margarita Posté(e) 16 mai 2012 Signaler Partager Posté(e) 16 mai 2012 Je pense qu'au stade où ils en sont, il ne s'agit plus de bêtise. Cela dépasse l'entendement. Cette histoire, dans le cas où les faits seraient avérés et qualifiés par le juge d'agression sexuelles et de viol, est tout simplement répugnante (physiquement mais surtout moralement). Les hommes et femmes de la BSPP sont, comme tout militaire, censés être unis, se soutenir, vivre en communauté et avoir un sentiment de cohésion au-dessus de la moyenne. Ils mettent leur vie en danger pour la société civile et ils se détruisent entre eux? Je ne saisis pas bien.. Nous n'avons certes pas tous les éléments ni les faits qui entourent cette histoire mais qu'est-ce qui pourrait bien pousser des hommes(/femmes) à violer purement et simplement l'intimité de leur camarade (j'irais même jusqu'à dire "frère") et de le souiller définitivement ? Que vont devenir la ou les victimes? Quel avenir pour les valeurs qui les animaient lors de leur intégration dans la BSPP? Qu'est-ce que cela nous enseigne, au-delà du fait que la société se reflète partout y compris dans ce genre de métiers ? NB : Je m'étais fait la même réflexion : comme si leur formation et leur métier n'étaient déjà pas assez difficiles et éprouvants comme ça. Mes grands-parents m'ont demandé si dans l'armée de terre ce genre de bizutage se pratiquait : j'ai répondu, peut être un peu naïvement, "compte tenu du déroulement des classes, il n'y a pas besoin de bizutage supplémentaire". Citer Les abus d'une minorité privent de ses libertés la majorité. www.auto-pedia.fr > pour les amoureux des anciennes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RADU Posté(e) 18 mai 2012 Signaler Partager Posté(e) 18 mai 2012 C'est d'un tragique indicible,ce truc... . C’était une bouteille de 500 ml,de 1,5 l ...? Citer Legio Patria Nostra Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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