« Je suis rentrée soldat à l’EMAC ; j’en suis sortie officier »

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© DRHAT / armée de Terre / Défense

 

Après avoir débuté sa carrière en tant que militaire du rang, la sous-lieutenant Celia a été affectée en avril en tant qu’adjoint de la cellule de pilotage du bureau de gestion des sous-officiers au sein de la DRHAT. Retour sur un parcours illustratif de l’escalier social de l’armée de Terre.

Quel est votre parcours au sein de l’armée de Terre ?

Après une licence de gestion et de management, j'ai débuté ma carrière militaire au sein du 1ᵉʳ régiment de chasseurs parachutistes à Pamiers. J'ai notamment suivi une formation initiale, une formation technique spécialisée en gestion des ressources humaines et une formation générale militaire. J'ai commencé en tant que secrétaire administratif et progressé jusqu'à devenir adjoint de bureau comptable en unité élémentaire ; j’ai ainsi évolué du grade de soldat à celui de caporal-chef.  En parallèle, j’ai été projetée en mission de courte durée à trois reprises : à la Réunion, en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti. J’ai ensuite décidé de constituer mon dossier de candidature en vue d’un recrutement d’officier sous contrat (OSC), lequel après avoir validé ma formation initiale d'officier à l'école militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC) ainsi que ma formation de spécialité, m’a amené au poste que j’occupe actuellement à la DRHAT.

Pourquoi vous êtes-vous orientée vers ce cursus ?

Après avoir servi pendant 6 ans en tant que militaire du rang, j’ai souhaité m'investir davantage et élever mon niveau de compétences et de responsabilité. Cela me permet aujourd’hui :

• de participer à la mise en œuvre de la politique RH de l’armée de Terre,
• d’exercer les fonctions d’encadrement et de production d’un officier dans les métiers du soutien,
• d’être une experte du domaine capable de former des subordonnés.

Comment s’est déroulée votre formation ?

Mon passage à l’EMAC m'a permis d'approfondir mes connaissances et compétences militaires et d'acquérir les savoir-faire indispensables d'un officier. Les différents recrutements, les échanges avec une population d'armes, de domaines ou de filières différentes et l’ensemble des moyens mis à notre disposition sont des atouts certains pour accroître et parfaire non seulement nos connaissances mais aussi notre compréhension du fonctionnement de l’institution. Au-delà de l'esprit de camaraderie, j'en ressors grandie. Je suis rentrée soldat et j’en suis sortie officier.

En quoi consiste votre métier actuel ?

Actuellement affectée à la DRHAT à Tours, au sein du bureau de gestion des sous-officiers dans la section coordination synthèse, j’occupe le poste d’adjoint à la cellule pilotage. Sur ce poste de conception, je coordonne la mise en œuvre et vérifie l'exécution des différents travaux afférant à mon domaine d’expertise. Je suis tout particulièrement chargée de la mise en œuvre des primes de liens en service (PLS) et du processus de réorientation des sous-officiers. 

Quelles sont vos perspectives professionnelles ?

Je souhaiterais servir mon pays le plus longtemps possible et donc être activée pour passer du statut de contractuel à celui de carrière. J'aurai ensuite plusieurs possibilités, soit un parcours d'officier breveté, soit un parcours d'officier diplômé technique ou d'officier d'état-major. Je m’orienterai en fonction de mes compétences et de ma capacité à réussir les différents concours ou examens.

Auriez-vous des conseils pour les militaires du rang ?

J’insisterais sur les opportunités qu’offre l’institution militaire de pouvoir s’élever. Les rendez-vous d’orientation sont les déclencheurs des évolutions. Il ne faut pas hésiter à demander des conseils, ou des renseignements sur les opportunités de carrières. Nous sommes actuellement dans une dynamique d’individualisation des parcours. Aujourd’hui, en fonction du potentiel et des compétences de chaque engagé, et grâce au dialogue avec les supérieurs et à la confiance accordée, il existe de multiples possibilités de faire évoluer son parcours de carrière pour le rendre unique.

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