BTX Posté(e) 10 août Signaler Partager Posté(e) 10 août https://www.opex360.com/2024/08/10/le-patrouilleur-commandant-blaison-a-surveille-deux-navires-de-guerre-chinois-pres-des-cotes-francaises/ Le 28 juillet, deux navires chinois, à savoir le « destroyer » de type 052 CNS « Jiaozuo » (ci-dessous) et le pétrolier-ravitailleur CNS « Honghu », ont participé à la Journée de la marine russe, à Saint-Pétersbourg. Puis, deux jours plus tard, ils ont pris part à un exercice avec la corvette Soobrazitelny (ci-dessous) dans le golfe de Finlande avant de prendre le chemin du retour. Curieusement, le voyage du CNS « Jiaozuo » et du CNS « Honghu » vers la Baltique n’a pas donné lieu à beaucoup de commentaires officiels alors qu’il est peu fréquent de voir des navires de guerre chinois naviguer sous de telles latitudes… alors que l’Otan considère que la Chine « pose des défis systémiques pour la sécurité euroatlantique ». Équipé d’un radar multifonctions AESA [à antenne active] Type 364A, d’un radar de surveillance aérienne, d’un radar de surface et de sonars, qui plus est lourdement armé [missiles de croisière CJ-10, missiles antinavires YJ-18A et YJ-21, missiles de défense aérienne HQ-9/16, torpilles, canon de 130 mm, etc.], le CNS « Jiaozuo » fait partie de la 46e flotte de la marine chinoise, laquelle a récemment été déployée dans le golfe d’Aden pour des « missions d’escorte ». En juillet, les deux navires chinois ont effectué une « escale technique » à Casablanca [Maroc], avant de mettre le cap vers le détroit de Gibraltar. À l’époque, le ministère portugais de la Défense fit savoir qu’un avion de patrouille maritime P-3C Orion les avait surveillés lors de leur passage au large des côtes lusitaniennes. Alors que leur route devait passer non loin de la Bretagne, où sont implantées plusieurs bases de la Marine nationale, dont celle de l’Île-Longue, qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE], qu’en a-t-il été par la suite ? La réponse vient en partie d’être donnée par la Royal Navy. Ainsi, explique-t-elle, la formation chinoise a été suivie par le patrouilleur de haute mer [PHM] « Commandant Blaison », équipé notamment d’un radar de veille surface-air et d’un sonar de coque. Puis, la frégate de type 23 HMS Richmond (ci-dessus) a pris le relais du « navire français Commandant Blaison qui a maintenu le contact avec le duo chinois au-delà des côtes de son pays », a expliqué la marine britannique. Et de préciser qu’un hélicoptère AgustaWestland Merlin HM2 du 814 Naval Air Squadron avait été sollicité. Ensuite, en mer du Nord, le CNS « Jiaozuo » et le CNS « Honghu » ont été suivis par le patrouilleur belge BNS Pollux (ci-dessous). Un dispositif similitaire a été mis en place à l’occasion du voyage retour des navires chinois. À la différence que la marine belge a déployé le patrouilleur BNS Castor, lequel a passé le témoin au HMS Richmond. Probablement que le PHM Commandant Blaison a une nouvelle fois été mis à contribution par la suite, la Royal Navy n’ayant rien dit à ce sujet. « Ces escortes démontrent clairement comment la Royal Navy continue de protéger la souveraineté des eaux britanniques. Travailler en étroite collaboration avec nos alliés pour soutenir la sécurité euro-atlantique est une priorité absolue pour ce gouvernement », a commenté Luke Pollard, le ministre britannique des Forces armées. D’après le communiqué britannique, ce n’est pas la première fois que des navires de guerre chinois traversent les eaux du Royaume-Uni en vertu d’un « droit de passage inoffensif ». Cela est arrivé en 2019, les frégates HMS St Albans et HMS Westminster ayant tenu à l’œil le « destroyer » CNS Xian, qui se rendait alors à Saint-Pétersbourg. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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