BTX Posté(e) 7 septembre 2024 Signaler Posté(e) 7 septembre 2024 https://rh-terre.defense.gouv.fr/actualites-communautaires/item/873-qu-est-ce-qu-un-pso © 1CL Bastien SUHARD/152e RI Tout particulièrement chargé du rôle essentiel d’accueillir, de guider et de suivre les jeunes sous-officiers afin qu’ils trouvent leur place et rayonnent dans la communauté militaire, le président des sous-officiers est également un conseiller proche du chef de corps non seulement pour toutes les questions relatives aux sous-officiers mais aussi plus généralement pour le fonctionnement courant de l’unité. Ses missions Relais d’information essentiel de la chaine de commandement, le président des sous-officiers (PSO) est associé et participe systématiquement aux commissions qui concerne ses pairs. Dans ce cadre, en tant que représentant, il apporte les informations nécessaires et pertinentes à la décision du commandement. Au besoin, il transmet les satisfactions, inquiétudes et recommandations collectives à la hiérarchie, aux conseillers sous-officiers du comité stratégique (COSTRAT) et aux référents du Conseil de la Fonction Militaire Terre (CFMT). Ses responsabilités Le président des sous-officiers, ainsi que le vice-président des sous-officiers (VPSO), sont désignés à la majorité par un scrutin de liste. Ils sont élus par leurs pairs, pour un mandat de deux ans. Le président des sous-officiers est usuellement un sous-officier supérieur, reconnu pour son expérience et ses compétences. Représentant tous les sous-officiers de sa catégorie au sein de sa formation d’emploi, il porte un galon de poitrine spécifique qui lui permet d’être identifié dans et au dehors de son organisme. Ses fonctions et son rôle sont définis dans l’instruction 407/ARM/RH-AT/SDEP/BPRH/ES relative aux fonctions de présidents de catégories du 22 septembre 2021. Afin d’occuper pleinement ses fonctions et avoir des relais au sein des unités de sa formation, il peut choisir des représentants de sous-officiers (RPSO). Les nouveautés de 2022 Un stage d’information d’une semaine sera organisé fin septembre à l’ENSOA au profit des PSO élus en 2022. Ce stage a pour objectif de préparer les PSO à occuper d’emblée et efficacement leur fonction. Les inscriptions au stage seront à faire avant fin juin 2022, à la suite du renouvellement des binômes de représentants des sous-officiers dont les mandats se terminent en 2022. Le président des sous-officiers du 40e régiment de transmissions : ADC Ludovic Pourquoi êtes-vous PSO ? Après 12 ans de chef de section et représentant sous-officiers en compagnie, je ressentais le besoin de donner un nouvel élan à ma carrière et de partager l’expérience acquise. La confiance témoignée par mes pairs à l’occasion de l’élection est pour moi une source de fierté. La fonction de président des sous-officiers me permet de transmettre nos valeurs, guider les plus jeunes et co nseiller les anciens. Le rôle au quotidien : Le PSO doit d’abord faire preuve d’écoute et de bienveillance. Mon quotidien est ainsi rythmé par des entretiens (accueil des arrivants, des stagiaires EVSO, départ et retour de formations de cursus) et des visites (détachements Sentinelle, CFIM, etc). En tant que guide pour les plus jeunes, j’attache beaucoup d’importance aux stages en corps de troupe et aux parrainages car ce sont des étapes essentielles dans l’apprentissage du savoir-faire, du savoir être et du savoir vivre. J’organise régulièrement des activités regroupant les sous-officiers, lors desquelles je mets à l’honneur les sergents qui se sont illustrés, par exemple dans les actions de formation ou lors de compétitions sportives. Avec l’aide des sous-officiers les plus anciens, nous avons organisé un camp des sergents pour favoriser l’entraide et l’esprit de corps. J’assume également un rôle social en apportant un appui aux individus confrontés à une situation difficile. Je propose un soutien pour les familles pour leur bonne intégration dans la garnison et lors de la projection des conjoints. Enfin, la connaissance globale du vivier des sous-officiers est utile au commandement. Je participe notamment à différentes commissions concernant mes pairs en vue d’aider à la décision. Relations avec le commandement : © CPL Aurélien THOMAS/40e RT J’ai des relations privilégiées (humaines et professionnelles) avec le chef de corps et j’apprécie que sa porte soit toujours ouverte. J’entretiens aussi des liens étroits avec le responsable des ressources humaines, la chancellerie et le bureau environnement humain, qui se révèlent précieux pour résoudre tout problème professionnel ou personnel. Que vous apporte cette fonction ? La représentation de mes pairs au sein du régiment comme à l’extérieur permet de m’épanouir pleinement dans ma fonction. Le conseil à la chaine de commandement, la participation aux séminaires à Saint-Maixent et au COMSIC sont sources de nombreux échanges. Je peux ensuite relayer l’information en interne. En tant que PSO, j’ai la conviction de jouer un rôle déterminant dans la cohésion et l’esprit de corps, au sein d’un régiment qui compte 330 sous-officiers, et cela est particulièrement gratifiant. La reconnaissance de mes pairs est sans doute la plus belle récompense de cette fonction qui demande un fort investissement. Conseils à un sous-officier hésitant : Il est vrai que ce rôle exigeant mais unique peut faire l’objet de craintes et d’hésitations. C’est le cas pour certains sous-officiers anciens du 40e RT. Je veux leur dire : « tu apprécies le contact humain, tu es animé par le sens du devoir et les journées de 24 heures ne te font pas peur : alors aies confiance en toi et fonce ! ». Le PSO d’un organisme de soutien – ADC Mariano « Après trente ans de service et des souvenirs plein la tête, il était évident pour moi de devenir « PSO » un jour. J’avais été fasciné par le PSO lors de mon arrivée dans mon premier régiment, je devais tenter cette expérience. » Témoignage d’un président de catégorie au sein d’un organisme de soutien. Exemple du GSBdD de Lille. Comment percevez-vous votre rôle au quotidien ? © SCH Sébastien POETTE/GSBdD de Lille C’est un « métier » à part entière. J’ai la chance d’être avec une équipe qui m’aide énormément. Les sollicitations sont quotidiennes de la part des sous-officiers mais aussi du commandement. Très souvent l’attention et l’écoute suffisent, mais elles sont primordiales et déterminantes. Il est nécessaire d’être transparent en faisant partager en temps réel les nombreuses informations qui parviennent au PSO. Enfin la cohésion ne réside pas seulement dans les pots et les repas, elle signfie aussi susciter l’envie des sous-officiers de faire corps lors des manifestations du GSBdD. Cette mission est d’autant plus difficile dans un milieu interarmes et interarmées avec des sous-officiers d’origines et de cultures militaires différentes. Quelles relations entretenez-vous avec le commandement ? Les relations avec le commandement sont bonnes. Je n’ai aucun problème d’accès au bureau du chef GS et il me sollicite très régulièrement pour avoir mon avis. Elles sont franches et directes. Que vous apporte cette fonction ? Elle est parfois fatigante mais toujours gratifiante et exaltante. Être PSO, c’est se remettre en question à chaque instant, après chaque entretien. C’est très enrichissant, intellectuellement et professionnellement. C’est simplement « être utile ». Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un sous-officier hésitant à se porter candidat à la fonction ? Qu’il doit être prêt à partager et à transmettre. Qu’il doit savoir écouter sans juger. Il s’agit réellement d’une expérience extraordinaire dans la carrière d’un sous-officier. Le président des sous-officiers du 152e régiment d’infanterie – ADC Vincent Pourquoi êtes-vous PSO ? Après m’être réalisé et épanoui dans la fonction de chef de section pendant 6 années et avoir gagné en hauteur de vue régimentaire en tant que chef de cellule tir, je voulais partager mon expérience et ma connaissance de l’exigence de notre métier avec l’ensemble des sous-officiers du régiment, et en particulier avec les plus jeunes d’entre nous. Je me suis aussi fixé pour objectif de resserrer les liens entre les différentes générations de sous-officiers, par mes conseils, mon aide et mon dynamisme. Mes récentes fonctions et affectations m’ont permis de me sentir légitime pour assumer le rôle de PSO. Je me suis donc présenté et j’ai été choisi par mes pairs. Comment percevez-vous votre rôle au quotidien ? Les sujets et activités sont multiples et variés. Aucune journée ne se ressemble. Le fil conducteur de mon rôle est la diffusion de l’information et surtout de s’assurer de sa compréhension. Chaque jour, quelles que soient les missions réalisées, il y a toujours des conseils à donner, tant sur les parcours professionnels que sur les situations personnelles. J’ai vraiment l’impression d’être utile à chacun des sous-officiers. J © 1CL Bastien SUHARD/152e RI Je considère que j’ai également un effet sur l’ambiance et la cohésion. A ce titre, nous avons pu inaugurer dernièrement une salle convivialité sous-officiers en présence de nos conseillers et des PSO des régiments voisins. Cette inauguration est l’aboutissement d’une année d’investissement des sous-officiers du régiment pour la remise en état des locaux. Cette année témoigne de notre cohésion et s’est conclue par une très belle inauguration. Mais pour réaliser tous ces projets, je ne suis pas seul, et je peux m’appuyer sur un excellent adjoint, sur une remarquable équipe de RPSO dans les unités élémentaires, ainsi que sur l’amicale des sous-officiers. Quelles relations entretenez-vous avec le commandement ? J’ai de très bonnes relations avec le commandement. L’action du PSO ne peut aboutir sans une relation étroite avec toute la chaine de commandement. Le chef de corps, les chefs de service et les commandants d’unité soutiennent toutes mes démarches et reconnaissent mon action. Le rôle du PSO n’est pas à sens unique, et je pense faire de mon mieux pour fédérer mes camarades autour des messages clés de mes chefs. Que vous apporte cette fonction ? C’est une expérience très enrichissante ; tant d’un point de vue personnel que professionnel pour le VPSO et moi-même. La fonction de PSO nous permet de nous retrouver « au cœur de l’action », ce qui parle à tout fantassin. Nous nous sommes souvent interrogés sur cette forme de prise de responsabilité durant notre carrière pour finalement nous dire : et pourquoi pas ? En effet, en tant que représentants, nous avons l’opportunité d’être impliqués dans le processus décisionnel et d’apporter notre pierre à l’édifice. Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un sous-officier hésitant à se porter candidat à la fonction ? De ne pas hésiter. Les sous-officiers qui en ont l’envie et pensent être légitimes auprès de leurs pairs ne doivent pas se poser la question : ils doivent organiser leurs idées et soumettre leurs candidatures. Question pour le témoignage d’un CDC (COL Matthieu PRATT CDC du 152e RI): Comment percevez-vous le rôle et l’influence de votre PSO ? Le rôle du PSO, comme d’ailleurs celui des autres représentants de catégorie, est central dans le bon fonctionnement du régiment. Apportant un éclairage distinct, en complément des chaines de commandement ou des chefs de service, sur les problématiques tant collectives qu’individuelles, il est pour moi une aide toujours pertinente et écoutée. De par sa légitimité, naturellement acquise par son expérience et son engagement proactif au profit de sa catégorie, il est un double relais qui compte; du commandement vers ses pairs et des sous-officiers vers le commandement. Est-il une aide précieuse pour le commandement ? Il contribue de manière avisée à mes analyses. En aidant à les consolider, il permet les décisions les plus pertinentes possibles. 1 Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 8 septembre 2024 Signaler Posté(e) 8 septembre 2024 J'en ai pas connu de très bons en Gie , souvent usés et en fin de course . Plus prompt à la courbette qu'à défendre les jeunes sous-officiers que nous étions . Citer
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