BTX Posté(e) 9 novembre Signaler Partager Posté(e) 9 novembre https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-mission-clemenceau-25-vise-a-promouvoir-un-espace-indo-pacifique-libre-ouvert-et-stable/ Photo AFP Le groupe aéronaval (GAN) français articulé autour du porte-avions Charles-de-Gaulle doit prochainement appareiller pour un déploiement de plusieurs mois qui le mènera dans le Pacifique. Le GAN comprend, outre le porte-avions et ses 20 avions de combat Rafale des 12F et 17F (auxquels s’ajouteront deux avions radar Hawkeye de la 4F, deux Dauphin Pedro de la 35F et un Caïman Marine de la 31F), un bâtiment-ravitailleur (le Jacques-Chevallier), plusieurs frégates et un sous-marin nucléaire d’attaque pour son escorte. Selon le contre-amiral Jacques Mallard, commandant le groupe aéronaval, la mission annuelle « Clemenceau 25 » vise à « promouvoir un espace indo-pacifique libre, ouvert et stable avec nos partenaires régionaux dans le cadre du droit international et à contribuer à la protection de nos populations et de nos intérêts ». Celui-ci sera « régulièrement renforcée par des frégates ou sous-marins étrangers », a-t-il expliqué, citant des « bâtiments de combat américains, grecs, portugais, italiens, marocains, britanniques, australiens, canadiens et japonais ». Après un transit en Méditerranée, le groupe aéronaval « contribuera aux opérations nationale et européenne en mer Rouge ». Le groupe aéronaval doit ensuite se rendre dans l’océan Indien puis dans le Pacifique. Trois exercices sont alors programmés : – le premier, Varuna, avec l’Inde, est récurrent. – La Pérouse traitera de la sécurité de navigation dans les détroits de l’Indonésie et réunira les États-Unis, les Philippines, Singapour, le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie, la Malaisie, l’Inde et le Japon. – Enfin, Pacific Steller réunira sur un scénario de haute intensité des éléments de la 7e flotte américaine, le Japon, le Canada et l’Australie autour de l’archipel nippon, en forme de message aux compétiteurs locaux, la Corée du Nord et la Chine. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) 15 novembre Auteur Signaler Partager Posté(e) 15 novembre https://www.opex360.com/2024/11/14/avant-la-mission-clemenceau-25-le-porte-avions-charles-de-gaulle-sexerce-a-la-lutte-antidrone/ Avant la mission Clemenceau 25, le porte-avions Charles de Gaulle s’exerce à la lutte antidrone Malgré les frégates dédiées à la défense aérienne [FDA et FREMM-DA] de son escorte, il n’est pas exclu que le porte-avions Charles de Gaulle soit exposé à la menace des drones, comme cela a déjà pu arriver, à plusieurs reprises, à ses homologues américains. L’an passé, un drone iranien avait réussi à approcher à environ 1 300 mètres du porte-avions USS Dwight Eisenhower dans le but, a priori, de perturber ses opérations aériennes. À l’époque, l’US Navy avait dénoncé une « action dangereuse » et « non professionnelle » ayant « violé » les mesures de sécurité décrites dans la notice aux aviateurs [NOTAM] publiée quotidiennement. Cependant, elle s’était gardé de préciser si l’engin en question avait été abattu. Si un drone a pu s’approcher d’un porte-avions, alors une munition téléopérée [MTO] serait aussi en mesure de le faire… Du moins en théorie. Il n’est pas exclu que les rebelles houthis aient tenté de le faire, bien qu’ils aient d’autres moyens à leur disposition. Il y quelques jours, ils ont affirmé avoir visé le porte-avions USS Abraham Lincoln avec un « un certain nombre de missiles de croisière et de drones », ce que le Pentagone a démenti. Quoi qu’il en soit, alors qu’il s’apprête à appareiller pour la mission Clemenceau 25, qui le mènera dans l’océan Pacifique, le porte-avions Charles de Gaulle se prépare à toutes les éventualités, d’autant plus qu’il devra passer par la mer Rouge, donc s’exposer à une éventuelle attaque des houthis. D’où l’exercice de lutte antidrone qu’il vient d’effectuer. Cet exercice a permis de « valider un savoir-faire crucial pour le futur déploiement du groupe aéronaval », a ainsi souligné la Marine nationale. Pour assurer sa défense aérienne, le « Charles de Gaulle » dispose notamment de missiles surface-air Aster 15, de deux SADRAL [systèmes d’autodéfense rapprochée antiaérienne léger] reposant sur le missile MISTRAL, de trois tourelles Narwhal [de 20 mm] et, en dernier recours, de quatre mitrailleuses de 12,7 mm. Le tout est relié à ses radars ainsi qu’à ses capteurs optroniques. « Face à un drone aérien identifié par ses systèmes optroniques et rapidement classifié hostile au vu de sa cinématique agressive, le central opérations [du porte-avions] a mené des tirs simulés de missiles avant de mettre en œuvre l’artillerie de petits calibres », a détaillé la Marine nationale. #Entrainement | Le PA CDG et la Flottille 31F se sont entraînés à la lutte anti-drones. Face à un drone aérien hostile, le central opérations a mené des tirs simulés de missiles puis a mis en œuvre l’artillerie de petits calibres. Une seconde piste a été abattue par un Caïman. pic.twitter.com/Lyd7Ly6rsb — Marine nationale (@MarineNationale) November 12, 2024 En outre, le porte-avions a un autre atout dans sa manche : son groupe aérien embarqué [GAé]. Ainsi, deux Rafale M ont été engagés dans le récent exercice de lutte antidrone « Wildfire » [auquel le « Charles de Gaulle » n’avait pas été convié] de même que deux hélicoptères NH-90 Caïman NFH de la Flottille 31F. D’ailleurs, lors de ce dernier entraînement dédié à la lutte antidrone, un Caïman de la 31F a abattu une « seconde piste » grâce à sa mitrailleuse de 12,7 mm, a rapporté la Marine nationale. Ce mode opératoire a été « inauguré » par un hélicoptère Panther de la Flottille 36F, durant le déploiement de la FREMM DA Alsace en mer Rouge, dans le cadre de l’opération navale européenne Aspides. Si les missiles balistiques [bien que peu précis contre des cibles navales] et les missiles de croisière que possèdent les houthis constituent une menace, les drones de surface chargés d’explosifs peuvent être tout aussi dangereux. D’autant plus que, en novembre 2021, la sécurité du porte-avions avait été prise en défaut après être entré en collision avec un voilier détecté trop tardivement. Et cela, malgré le système de veille optronique [IRST] Artemis, capable de suivre jusqu’à « 200 objectifs simultanés à courte et moyenne distance –, y compris les avions de combat opérant à très basse altitude, les missiles supersoniques et à vol rasant, ainsi que les fast-boats ou les jet-skis manœuvrant à grande vitesse ». Photo : Marine nationale Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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