BTX Posté(e) 28 novembre 2024 Signaler Partager Posté(e) 28 novembre 2024 Quand il est en configuration dite « Nounou », le Rafale Marine a la capacité – essentielle – de ravitailler en vol ses homologues du groupe aérien embarqué [GAé] afin d’accroître leur rayon d’action. Il peut ainsi « livrer » jusqu’à 2 tonnes de carburant, à 400 nautiques du porte-avions, grâce à la Nacelle de ravitaillement nouvelle génération [NARANG], laquelle offre un débit de 750 à 1 000 litres par minute contre 530 pour le précédent modèle IN 234000. Outre ce débit plus important, qui permet de réduire le temps de ravitaillement, la NARANG dispose de fonctions de maintenance intégrée [aide à la localisation de panne, autotests, etc.]. La Direction générale de l’armement [DGA] en a commandé 16 exemplaires auprès de Zodiac Fuel & Inerting Systems [filiale de Safran]. La première capacité opérationnelle de la NARANG a été validée par la Marine nationale en janvier 2021. Pour le moment, le Rafale M ne peut ravitailler en vol que d’autres avions du même type, les avions de guet aérien E-2C Hawkeye du GAé n’ayant pas de perche de ravitaillement pour recevoir du carburant. Ce qui ne sera pas le cas des trois E-2D Advanced Hawkeye qui doivent être livrés à la Flottille 4F en 2027. La question est donc de savoir si le Rafale M en configuration « nounou » sera en mesure de ravitailler ces E-2D en vol, en sachant que le premier doit adapter sa vitesse à celle du second, beaucoup plus lent. C’est donc ce qu’a voulu vérifier le centre DGA Essais en vol [DGA EV]. Pour cela, des essais ont récemment été effectués avec un Rafale M de l’Aéronautique navale et un A400M de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], censé tenir le rôle d’un E-2D Hawkeye. L’objectif était de tester la NARANG à « vitesse réduite ». « Pour mener cette opération, le Rafale ravitailleur doit adopter une vitesse adéquate au fonctionnement de la nacelle de ravitaillement. La vitesse permet de stabiliser le panier qui relie le tuyau de ravitaillement à la perche de l’avion ravitaillé et d’actionner les pompes par une petite hélice située à l’avant de la nacelle qui tourne grâce à l’effet aérodynamique de l’air. Plus l’avion vole vite, plus l’hélice aura de l’énergie pour faire fonctionner l’ensemble », a expliqué la DGA, via LinkedIn. Cela étant, cette dernière n’a pas explicitement donné les résultats de ces essais… Mais à en juger par une photographie qu’elle a publiée, il semble qu’ils ont été satisfaisants. https://www.opex360.com/2024/11/28/pour-la-premiere-fois-un-rafale-marine-a-ravitaille-un-avion-de-transport-a400m-atlas-en-vol/ Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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