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L’armée de l’Air et de l’Espace souhaite deux ou trois A400M « Atlas » de plus que prévu avant 2030


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Quand le programme d’avion de transport A400 « Atlas » fut lancé, la France s’était engagée à en acquérir cinquante exemplaires auprès d’Airbus. Et, malgré des difficultés lors de son développement, les retards de certaines capacités inscrites dans son cahier des charges et des débuts rendus compliqués par une disponibilité insuffisante, cet appareil satisfait pleinement l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE].

Pourtant, votée par le Parlement en 2023, la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 indique que l’AAE devra aligner « au moins trente-cinq » A400M durant la période 2030/35. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, s’en était expliqué devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, à l’occasion de la présentation de ce texte.

« A400M : socle à 35. Ça veut dire que pour nos besoins militaires, l’armée de l’Air & de l’Espace estime, au moment où nous nous parlons, qu’avec trente-cinq appareils, nous sommes capables de remplir la plupart des missions », avait en effet affirmé le ministre.

Effectivement, alors chef d’état-major de l’AAE, le général Stéphane Mille avait estimé que l’aviation de transport tactique « serait en mesure de transporter cinq fois plus de fret avec deux fois moins d’avions qu’en 2012 » grâce à ces trente-cinq A400M Atlas.

Seulement, venant s’ajouter à celle de l’Espagne, cette réduction du nombre d’A400M commandés pose la question de la pérennité des lignes d’assemblage d’Airbus. Aussi, pour M. Lecornu, la solution passe par l’exportation. C’est qu’il avait affirmé en 2023… Et c’est ce qu’il a répété lors de ses dernières auditions parlementaires.

« La cible, pour l’A400M, c’est un achat de trente-cinq avions. Mais il doit se vendre à l’export. Sur le tarmac de l’aéroport de Kaboul lors de la décision d’évacuation de l’Afghanistan, tous les A400M du monde étaient présents : l’avion a fait la preuve de son efficacité tactique et opérationnelle. On a toujours besoin d’aviation de transport. Je m’emploie à lui trouver des clients parce que ma mission est aussi d’être le directeur export de la Base industrielle et technologique de défense. L’export est une des réponses à la question de l’équilibre de la chaîne de production », a de nouveau déclaré M. Lecornu devant les sénateurs, le 15 octobre dernier.

Sauf que, pour le moment, les contrats à l’exportation tardent à se concrétiser. Et les restrictions allemandes en la matière n’arrangent pas les choses. Aussi, si de nouvelles commandes ne sont pas passées en 2025, Airbus pourrait arrêter la production de l’A400M en 2028.

Cela étant, l’AAE a depuis changé son fusil d’épaule.

Au Sénat, son chef d’état-major actuel, le général Jérôme Bellanger, a expliqué que les « récents événements en Nouvelle-Calédonie ont conduit à une réflexion sur les moyens permanents dont nous aurions besoin pour répondre à ce type de situations » car « nous ne sommes pas passés loin de la catastrophe ».

D’où l’idée de renforcer les forces de souveraineté dans les départements et collectivités d’outre-mer « par des passages plus réguliers et plus longs d’A400M, coordonnés avec les commandants supérieurs ». Puis d’y déployer de tels avions en permanence. D’où le souhait de l’AAE d’obtenir des appareils supplémentaires à brève échéance.

« La LPM fixe un objectif de trente-cinq A400M. Nous souhaiterions parvenir à trente-sept ou trente-huit appareils d’ici à 2028. L’objectif est de nous doter d’une capacité projetée de manière quasi permanente en outre-mer », a en effet affirmé le général Bellanger. Au 10 août 2024, l’AAE comptait vingt-quatre A400M.

Reste qu’il faudra trouver des marges de manœuvre financières pour commander deux ou trois A400M de plus… L’affaire s’annonce compliquée étant donné que l’AAE souhaite également accélérer les livraison de Rafale pour pallier le don de six Mirage 2000-5F à l’Ukraine.

En outre, il faudra aussi financer le moteur T-REX destiné au Rafale F5, dont le développement n’a pas été prévu par la LPM 2024-30. « Si nous devons réaliser des économies ailleurs dans le programme relatif au Rafale, nous le ferons pour nous assurer de bénéficier de ce moteur », a dit le général Bellanger.

https://www.opex360.com/2024/12/03/larmee-de-lair-et-de-lespace-souhaite-deux-ou-trois-a400m-atlas-de-plus-que-prevu-avant-2030/

Ya Rab Yeshua.

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