BTX Posté(e) %s à %s Signaler Partager Posté(e) %s à %s © DRHAT/armée de Terre/Défense Conseiller direct du commandement de son unité, le conseiller facteur humain (CFH) a pour mission principale d’appuyer l’ensemble de la chaine de commandement dans la prise en compte des risques psychosociaux et psychologiques, notamment dans le cadre du métier militaire. Par son engagement auprès de tous, il participe grandement à la fraternité d’armes. Orienter son action vers le développement de la capacité opérationnelle Soldat d’expérience et reconnu par ses pairs, le CFH est un connaisseur avisé du fonctionnement de son unité. Il œuvre en qualité de « personne-ressource » auprès de tous les personnels, du soldat au chef de corps[1], en garnison comme en opération, en coordination avec la chaîne de commandement et les acteurs spécialisés. C’est un acteur de proximité, conscient des exigences du métier et notamment des conséquences de l’engagement opérationnel : il est en mesure de conseiller les chefs sur l’identification et la gestion des vulnérabilités (opérationnelles et organisationnelles) qui peuvent survenir dans toutes les unités. En ce sens, il oriente ses actions vers le développement de la capacité opérationnelle et l’optimisation de la ressource humaine. Un maillon essentiel de la chaine de soutien psychologique Il sensibilise ses camarades au stress opérationnel, à la souffrance et à la blessure psychique, inhérents à un métier par nature très engageant. Il contribue par ailleurs à la diffusion du sauvetage psychologique au combat (SPC) et de la méthode ORFA® [2]. Il est un maillon essentiel de la chaine de soutien psychologique et agit en proximité et en permanence, au quartier comme dans les temps opérationnels, afin de ne « laisser personne sur le bord du chemin ». Il intervient notamment au détachement de fin de mission (DFM) où, par sa présence et sa connaissance des hommes, il facilite le retour de ses camarades. Il participe à accélérer leur retour à la normale et contribue au sentiment de considération. Un acteur de la résilience En s’appuyant sur le réseau local (référents section, BEH, ASA, SSA, chaîne des activités, bureau des sports, etc..), il est en mesure d’identifier les répercussions des missions passées et présentes, de conseiller et d’accompagner les militaires. Il fait ainsi de son unité un dispositif plus résilient et plus résistant. Au contact de tous, il concourt au « bien vivre son métier de soldat » et favorise la fraternité d’armes et l’esprit de corps au sein du régiment auquel il appartient. Le saviez-vous ? Le sens pédagogique, la disponibilité et le sens de l’écoute sont des qualités essentielles pour être un bon CFH. Volontaire et missionné par son chef de corps, le conseiller est formé lors d’un stage[3] de 5 semaines, où il développe des connaissances théoriques mais également des compétences pratiques et psychosociales, essentielles à sa mission d’écoute et d’accompagnement. Pour effectuer ces missions, il bénéficie de l’appui fonctionnel technique de son psychologue référent[4] de l’armée de Terre. Pouvant exercer une fonction principale distincte de la chaine environnement humain (EH), le CFH mène des actions complémentaires à celles du BEH, ce qui donne au commandement d’autres leviers pour densifier les forces morales et renforcer la fraternité d’armes. [1] Ou équivalent. [2] Optimisation des Ressources des Forces Armées. [3] La formation des CFH a lieu deux fois par an. Le prochain stage CFH débutera en janvier 2025 (MSG NMR 506379/DRHAT/PACC/BCPEH/SFMI du 18 septembre 2024). [4] DRHAT/PACC/BCPEH/section forces morales individuelles (CISPAT). https://rh-terre.defense.gouv.fr/actualites-communautaires/item/1808-le-conseiller-facteur-humain-au-service-de-la-fraternite-d-armes Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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