BTX Posté(e) 31 janvier Signaler Partager Posté(e) 31 janvier Les bouées acoustiques sont incontournables pour la lutte anti-sous-marine et la surveillance des approches maritimes. Et, jusqu’à présent, la Marine nationale comptait exclusivement sur l’industrie américaine pour s’en procurer. Ce ne sera désormais plus le cas. En effet, en 2021, le ministère des Armées décida d’encourager la mise en place d’une filière souveraine, en s’appuyant sur la bouée acoustique « SonoFlash », dévoilée par Thales trois ans plus tôt. Plusieurs entreprises, comme TELERAD, SelhaGroup et Realmeca, avaient alors été désignées pour faire partie d’un « réseau de sous-traitance ». Moins de quatre ans après, la Direction générale de l’armement [DGA] a fait savoir qu’elle venait de commander à Thales « plusieurs centaines » de bouées acoustiques « au titre de l’accord-cadre SonoFlash ». Le montant de cette acquisition n’a pas été précisé. « Cette nouvelle génération de bouées acoustiques est destinée à répondre aux besoins de la Marine dans le domaine de la lutte anti sous-marine, notamment pour sécuriser les bâtiments de surface et les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] », rappelle la DGA, dans le communiqué qu’elle a publié ce 29 janvier. « Grâce à la bouée acoustique SonoFlash et aux sonars CAPTAS et FLASH, Thales est fier de contribuer au développement de la filière française de lutte anti-sous-marine », s’est félicité Sébastien Guérémy, responsable des activités « Systèmes Sous-marins » de l’industriel. « L’excellence de l’offre Thales dans le domaine est reconnue mondialement et est mise au service de la Marine nationale dans un contexte de résurgence des tensions en mer », a-t-il souligné. Jusqu’à maintenant, il n’existait que deux types de bouées acoustiques. Celles dites « passives » captent des signaux acoustiques avant de les transmettre à l’aéronef qui les a larguées tandis que celles dites « actives » émettent une impulsion sonore et reçoivent l’écho éventuellement renvoyé par un objet sous-marin avant de le relayer vers un avion ou un navire, via un émetteur UHF/VHF resté en surface. La SonoFlash est à la fois active et passive. Elle est munie d’un émetteur basse fréquence et d’un récepteur passif avec une « forte directivité ». Ainsi, explique la DGA , la « combinaison de ces deux capacités associée à une endurance importante permet une grande polyvalence d’emploi » de cette bouée acoustique. Et de préciser que sa compatibilité avec les sonars Flash et CAPTAS offrira une « plus grande flexibilité dans les choix tactiques ». Cependant, les SonoFlash ne remplaceront pas toutes les bouées acoustiques actuellement utilisées. « Ce nouveau système est appelé à compléter les actuelles bouées acoustiques de conception anglo-saxonne. Il apportera des capacités de détection nettement supérieures, contribuant ainsi au renforcement des capacités de détection de la Marine nationale », affirme la DGA. D’ailleurs, l’an passé, le ministère des Armées a lancé un appel d’offres en vue d’acquérir un maximum de 20 000 bouées acoustiques, actives [de type Otan AN/SSQ62E] et passives [de type Otan AN/SSQ 53D ou AN/SSQ 53G], sur une période de cinq ans. Le montant de cet accord-cadre avait alors été estimé à 200 millions d’euros. https://www.opex360.com/2025/01/30/le-ministere-des-armees-a-commande-plusieurs-centaines-de-bouees-acoustiques-sonoflash-a-thales/ Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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