82e anniversaire de la médaille de la Résistance française

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Le 18 janvier dernier, un vieux monsieur se voyait remettre la Légion d’honneur. Jean Drogou, 94 ans, avait rejoint la résistance à 13 ans, début 1944. Pour cet engagement, il avait déjà reçu en 1946, la médaille de la Résistance française. Son oncle, François Drogou, tué avec son équipage dans le sous-marin qu’il commandait, en décembre 1940, est l’un des premiers Compagnons de la Libération (à titre posthume).

65 068 titulaires
L’ordre de la Libération assure aujourd’hui le service de la médaille de la Résistance française. Celle-ci dont la devise est « La patrie n’oublie pas » a été attribuée à 65 068 personnes physiques dont 25 646 à titre posthume, à 22 unités militaires, 18 collectivités territoriales et 15 collectivités civiles. Dans l’ordre de préséance des décorations, précise le site de l’Ordre de la Libération, celle-ci est positionnée en 10e position.

82 ans
La médaille de la Résistance française est instituée à Londres par l’ordonnance du 9 février 1943, signée du chef de la France combattante, le général de Gaulle. Afin de « reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l’Empire et à l’étranger auront contribué à la résistance du peuple français contre l’ennemi et contre ses complices depuis le 18 juin 1940. »

C’est la seconde et donc dernière décoration créée par Charles de Gaulle, après l’ordre de la Libération (ordonnance du 16 novembre 1940). Une autre ordonnance, celle du 2 novembre 1945 précise qu’à titre exceptionnel, la médaille peut être décernée à des étrangers. Celle-ci n’est plus attribuée depuis le 1er avril 1947. Toutefois, des personnes tuées pendant la guerre, peuvent la recevoir, encore, à titre posthume.

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