Yann pyromane Posté(e) il y a 3 heures Signaler Partager Posté(e) il y a 3 heures 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BTX Posté(e) il y a 6 minutes Signaler Partager Posté(e) il y a 6 minutes Tout à fait ! Comme ce célèbre et héroïque toubib............ Patrice Le Nepvou de Carfort. | ARCHIVES PATRICE DE NEPVOU DE CARFORT Patrice Le Nepvou de Carfort naît le 10 octobre 1925, à Bonen, à Rostrenen (Côtes-d’Armor). D’abord scolarisé à Campostal, en 1945, il entre à l’école de santé des armées de Lyon. Docteur en médecine, en 1951, le Rostrenois rejoint l’école d’application du service de santé des troupes coloniales à Marseille. Un début de carrière en tant que médecin qui l’amènera sur bien des fronts. Dont Diên Biên Phu, en Indochine où, du 13 mars au 7 mai 1954, son courage a été particulièrement remarqué. « De l’âme dans sa vocation » Avec sa sacoche à Croix-Rouge, il marche toujours au milieu des combattants. Il soigne sous les balles et se retire souvent in extremis avec le blessé. Les derniers jours, il intervient encore dans les trous boueux et les abris obscurs pour soigner les blessés. Il connaît alors les nuits sans sommeil, la soif, les journées sans manger, le pilonnage. L’infirmière Geneviève de Galard - travaillant à l’antenne chirurgicale du médecin commandant Grauwin, devenue célèbre sous le nom de « l’ange de Diên Biên Phu » - a bien connu Patrice Le Nepvou de Carfort. « Patrice mettait de l’âme dans sa vocation et j’ai toujours à l’esprit cette photo déjà célèbre où on le voit, au cours d’une opération auprès d’un blessé grave », dit-elle à son sujet. « Il y a dans son regard toute la souffrance ressentie devant son impuissance à le sauver. Mais j’y vois aussi un regard vers l’ailleurs, une prière peut-être… Patrice aimait les solitudes, mais il était profondément humain. » « Sa lucidité frappait beaucoup les autres : elle nourrissait son courage toujours très remarqué. Superbe combattant, il était aussi extrêmement compétent », rapporte le Dr Jacques Gindrey, colonel chirurgien à Diên Biên Phu. Prisonnier du vietminh, le médecin militaire rostrenois est libéré en septembre de la même année. Patrice de Nepvou de Carfort, parmi les blessés à Diên Biên Phu, en 1954, très affecté par le la mort du sergent Lambert, qu’il n'a pas pu sauver. | ARCHIVES PATRICE DE NEPVOU DE CARFORT Un parcours militaire remarquable Sa sœur, Suzanne Le Nepvou de Carfort épouse Hamon, habitait Le Couar, en Rostrenen. L’artiste Jean Kergrist, l’un des enfants du couple, était le neveu du médecin. Depuis Marseille, Patrice Le Nepvou de Carfort rallie le 8e bataillon de parachutistes coloniaux en Indochine, en 1952. Médecin chef de bataillon, il intervient avec sang-froid et un total mépris du danger pour prodiguer des soins et évacuer des blessés dans des conditions particulièrement difficiles, sous le feu de l’ennemi dans les zones de combat les plus meurtrières. Après Diên Biên Phu, il est affecté au 8e bataillon parachutiste de choc à Bayonne. Puis, poursuit sa carrière militaire aux îles Marquises, de 1956 à 1959. Médecin chef du 8e régiment d’infanterie de marine, il est muté dans le sud de l’Algérie. Dynamique et d’un jugement sûr, il se porte volontaire pour les missions les plus périlleuses. De 1962 à 1965, il est médecin chef d’un hôpital aux Nouvelles-Hébrides. De retour en France métropolitaine, il est biologiste au service de contrôle biologique de Paris. De 1978 à 1980, il est chef de mission médicale et conseiller technique du ministre de la Santé de Djibouti. Promu médecin général en 1982, il quitte le service actif en 1985. C’est à Paris qu’il décédera le 21 mars 2010. Les honneurs militaires aux Invalides Patrice Le Nepvou de Carfort était Grand officier de la Légion d’honneur (2000) et Grand-croix de l’ordre national du mérite (2009). Les honneurs militaires lui ont été rendus lors de ses obsèques aux Invalides, le 25 mars 2010. Tous ceux qui ont travaillé avec lui, tous ceux qui lui doivent la vie se souviennent d’un homme intelligent, psychologue une personnalité attachante associée à des qualités humaines hors normes , a souligné le Général Jean-Claude Thomann dans son éloge funèbre. Et de conclure : Il laisse le souvenir d’un homme dont l’intelligence, la culture et le rayonnement exceptionnels, alliés à une grande modestie, ont su gagner l’estime de tous. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Réagir à la dicussion
Vous pouvez poster maintenant et vous inscrire plus tard - Déja membre ? connectez vous pour poster avec votre compte