BTX Posté(e) 4 mai Signaler Posté(e) 4 mai https://lignesdedefense.ouest-france.fr/lexercice-croix-du-sud-delocalise-a-wallis-et-futuna/ L’exercice « Croix du Sud » met en scène tous les deux ans un scénario catastrophe au cours duquel les armées d’une vingtaine de pays testent leur capacité à travailler ensemble pour venir en aide aux populations. Pour la première fois depuis sa création en 2002, l’exercice, qui a débuté le 24 avril, a été délocalisé de la Nouvelle-Calédonie vers Wallis-et-Futuna, un événement pour l’archipel de 11000 habitants. Moins d’un an après les émeutes en Nouvelle-Calédonie, il était difficile d’imaginer y mener de grandes manoeuvres impliquant 3.000 soldats (dont 800 soldats étrangers et 2200 Français). « Mais délocaliser l’exercice à Wallis-et-Futuna était déjà un scénario envisagé avant les émeutes », assure le colonel français Walter Riccardi, qui coordonne « Croix du Sud ». Situé à 1 800 kilomètres de Nouméa, l’archipel ne dispose d’aucune infrastructure militaire. Seul un régiment d’infanterie de marine y effectue deux missions par an, tandis que des navires sont ponctuellement envoyés en mission de surveillance de la zone économique exclusive. Des moyens très éloignés de ceux déployés en Nouvelle-Calédonie, où les forces armées comptent 1650 militaires d’active et 300 réservistes, plusieurs navires, avions et hélicoptères. Plus petit et situé à un emplacement moins stratégique, Wallis-et-Futuna reste éloigné des grandes manoeuvres qui fragilisent le Pacifique, sur fond de rivalité entre la Chine et les Etats-Unis. « Changement climatique » L’édition 2025 de l’exercice « Croix du Sud », vitrine de la stratégie indo-pacifique française, s’est officiellement achevé ce samedi sur le sol calédonien, par une cérémonie de clôture sur la place des Cocotiers, au coeur de la capitale, Nouméa. Le ministre français des Outre-mer Manuel Valls y a participé en marge de son déplacement pour une nouvelle série de discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Il doit s’entretenir dimanche à Nouméa avec les ambassadeurs de France de six pays de la région (Australie, Fidji, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Vanuatu), ainsi qu’avec l’ambassadrice pour le Pacifique. Nouvelle-Caledonie, Noumea, 3 mai 2025. Photographie par Delphine Mayeur / Hans Lucas via AFP « A travers la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et Wallis-et-Futuna, la voix de la France résonne dans tout le Pacifique. Une voix qui porte nos valeurs universelles face au changement climatique », avait écrit Manuel Valls dans une tribune publiée il y a deux mois dans plusieurs journaux régionaux. Alors que le changement climatique pourrait amplifier les crises dans les années à venir, les grandes nations de la région (Etats-Unis, France, Australie, Nouvelle-Zélande…) ont fait de l’assistance humanitaire post-catastrophe une carte maîtresse de leur diplomatie militaire dans le Pacifique Sud. Citer Ya Rab Yeshua.
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