BTX Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s https://www.forcesoperations.com/le-drisv-un-drone-eclaireur-pour-appuyer-les-chuteurs/ Après les drones de renseignement, de transport ou armés, voici le « drone éclaireur » conçu pour sécuriser les zones de mise à terre. Une idée sur laquelle les troupes aéroportées françaises planchent en partenariat avec Drone Design, le bureau d’études de l’entreprise girondine Reflet du monde. Attention, sujet plutôt confidentiel. C’est que l’armée de Terre préfère en toute logique ne pas trop en dire pour conserver l’avantage opérationnel promis par ce « drone de reconnaissance pour l’infiltration sous voile » (DRISV) dévoilé à l’occasion de la 2ème édition de la Journée de l’innovation des troupes aéroportées. Derrière ce nouvel acronyme, une idée innovante répondant à un besoin clair : en l’absence de drone MALE, reconnaître et marquer une zone de mise à terre (ZMT) pendant l’infiltration sous voile. L’enjeu est triple. Hormis sa capacité à être largué sous voile puis à naviguer, le DRISV devra éclairer, « blanchir » puis illuminer la ZMT en infrarouge pour guider les chuteurs. Le tout, de manière totalement autonome pour ne pas surcharger cognitivement un combattant focalisé sur sa propre infiltration. « Aucun drone ne cumule actuellement les briques technologiques nécessaires pour accomplir cette tâche complexe », pointe-t-on du côté des armées. Déboucher sur cet éclaireur 2.0 sera donc un vrai défi pour Drone Design, qui relève le « paquet de contraintes » qu’amènent les problématiques liées à la charge utile, la navigation et la communication en environnement brouillé, l’autonomisation ou encore la masse et le volume contraints. Mais un défi nullement inatteignable pour les Géo Trouvetou de Reflet du monde, en réalité embarqués depuis un moment. Les forces spéciales ont en effet déjà défriché le terrain. Voilà cinq ans que ceux-ci ont émis l’idée. Restait ensuite à trouver l’entreprise avec qui la matérialiser, mission accomplie au bout de trois années de recherche, puis à progresser sur un concept. En découle, deux ans plus tard, un micro-drone quadricoptère sur lequel rien ne filtrera, ni image, ni données techniques. Tout au plus, l’armée de Terre en dévoilait un possible scénario d’emploi. Dans ce cas de figure purement illustratif, le chuteur largue son DRISV une fois parvenu à 2000 m d’altitude et à 10 km de la ZMT. Maintenant autonome, le drone parcourra ensuite la distance restante en une douzaine de minutes et avec l’avance nécessaire pour accomplir sa mission d’éclairage. Désormais suffisamment mature, ce concept pouvait s’ouvrir à l’ensemble du domaine TAP. Décrit dans le projet TAP du futur, le DRISV est également labellisé par l’Agence de l’innovation de défense (AID). « Nous sommes convaincus qu’il y a une plus-value », indique un parachutiste. L’écriture du besoin est en cours, un document à ensuite valider pour débloquer les financements nécessaires. Une phase qui semble être en bonne voie, une première évaluation étant d’ores et déjà prévue à l’automne 2025. Miser sur Drone Design n’avait rien du hasard. Partenaire de longue date des forces armées, cet « artisan du drone » s’est fait un nom en répondant à des besoins très ciblés, voire « exotiques ». Il a notamment été commissionné par DGA Essais de missiles pour concevoir un drone d’observation pour détecter les départs de feu grâce à une IA embarquée. Un drone d’assistance et de lutte contre les incendies en cours de livraison, projet fondateur pour la société créée il y a 10 ans, et qui pourrait s’étendre à la lutte contre les incendies. L’objectif ? Faire communiquer plusieurs drones, dont certains dévolus à l’extinction des feux et gagner un temps précieux au vu des derniers incendies majeurs répertoriés dans la région. Drone Design est également engagé sur les problématiques masse. La masse comprise au sens littéral, de par ses travaux sur un drone mule conçu pour le transport de fret et appelé à répondre à un autre besoin émis par l’armée de Terre. La masse conçue comme l’augmentation et l’accélération de la production ensuite, cette voie privilégiée pour répondre à l’enjeu renaissant de l’attrition imposé par l’hypothèse d’un engagement majeur. Drone Design y travaille sur base d’un concept permettant de produire et paramétrer, du moins pour l’instant, un micro-drone par heure en misant sur une matière innovante pour le châssis et une standardisation poussée au maximum. Ici aussi, la discrétion restera de mise. Crédits image : École des troupes aéroportées Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) %s à %s Signaler Posté(e) %s à %s Parfois je me demande quel serait le gain militaire concret si on était confronté à de la haute intensité avec 2000 morts par jour et des armées entières à la manœuvre et des divisions de panzers avec leur drones en action .A part pour des opérations ponctuelles de types commando à un moment tout çà s'efface ... 🙃 1 Citer
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