BTX Posté(e) 3 juillet Signaler Posté(e) 3 juillet https://www.opex360.com/2025/07/02/le-comcyber-sentraine-aussi-a-mener-des-actions-relevant-de-la-lutte-informatique-offensive-sur-le-terrain/ Les actions relevant de la lutte informatique, qu’elle soit défensive, offensive ou d’influence, ne sont pas exclusivement menées depuis une salle climatisée dotée d’une batterie d’ordinateurs. Par exemple, et comme l’illustre l’exercice DEFNET, organisé tous les ans par le Commandement de la Cyberdéfense [COMCYBER], une attaque informatique contre un système d’armes peut exiger l’envoi d’experts auprès des unités concernées [navires, escadrons ou régiments]. Cela étant, et c’est la raison d’être de la « communauté cyber des armées », qui s’est récemment élargie avec l’intégration de onze unités supplémentaires, dont trois habituellement mises à la disposition du Commandement des opérations spéciales [COS], la lutte informatique offensive [LIO] suppose d’être en mesure de mener des actions sur le terrain, au plus près du dispositif ennemi. Tel est l’objet de l’exercice OSMOS 25 qui, dirigé par le COMCYBER, a récemment été mené par des unités de l’armée de Terre [qui n’ont pas été précisées]. « Sur un théâtre d’opération fictif, la cible a été identifiée. De jour comme de nuit, les cybercombattants de plusieurs unités progressent dans la forêt pour l’approcher, sans se faire repérer. Des drones de reconnaissance les accompagnent dans leurs actions. Leur objectif : réussir à caractériser leur cible, un poste de commandement de l’adversaire, pour comprendre son univers cyber-électronique », a résumé le ministère des Armées, via un communiqué publié le 1er juillet. « Mêlant tactique et cyber, cet exercice vise à créer de la cohérence et de la cohésion dans le champ offensif et à affiner les besoins en la matière », a-t-il ajouté, avant de préciser qu’il avait aussi permis de mener « plusieurs expérimentations ». Ainsi l’un des objectifs d’un tel exercice est de s’entraîner à collecter des informations sur, par exemple, un poste de commandement ennemi, afin de pouvoir analyser son spectre électromagnétique pour ensuite mener une action de lutte informatique offensive. « De cette manière, les cybercombattants pourront obtenir, discrètement, du renseignement sur la manœuvre adverse et participer à la déjouer », a précisé le ministère. OSMOS 25 est un « exercice de combat cyber-électronique. La guerre électronique existe de longue date dans nos armées. Elle gagne en intensité sur les champs de bataille et donc, il faut aussi gagner en intensité dans nos entraînements et dans nos exercices », fait valoir le général Aymeric Bonnemaison, le « patron » du COMCYBER. « Aujourd’hui, poursuit-il, elle associe la communauté cyber des armées, c’est-à-dire les unités de guerre électronique qui appartiennent à nos trois armées et qui vont pouvoir travailler ensemble sur des cas concrets, s’engager dans des opérations de haute intensité ou de ciblage très fin sur le niveau technologique. Elle nécessite aussi une maîtrise du spectre électromagnétique sur lequel nous travaillons aussi pour développer encore nos capacités ». De son côté, le ministère des Armées a rappelé qu’il dispose de « moyens cyber-électroniques offensifs visant notamment à surveiller ses potentiels adversaires et à obtenir des renseignements sur leurs manœuvres et capacités, voire à perturber ou à neutraliser leurs systèmes d’armes, en accompagnement de la manœuvre militaire ». Et cela, a-t-il insisté, dans le « strict respect du droit international ». 1 Citer Ya Rab Yeshua.
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