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https://www.forcesoperations.com/la-france-a-bord-dun-nouveau-programme-capacitaire-de-lotan/

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Treize pays de l’OTAN ont lancé, ce mercredi à Bruxelles, le chantier de construction d’une capacité multinationale d’entraînement par simulation. Parmi eux, la France. 

Derrière la France, ce projet d’ « environnement d’entraînement synthétique multi-sites » (DST) rassemble le Canada, la République tchèque, le Danemark, la Finlande, l’Allemagne, la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, la Turquie et le Royaume-Uni. L’effort sera ouvert aux armées partenaires de la région indo-pacifique, précise l’OTAN.
 

Ce projet à haute visibilité, le 29e du genre, avait été initié en octobre 2024. L’effort rassemblait à l’époque 18 nations. Si le Canada et la Finlande sont depuis montés à bord, la Belgique, l’Estonie, la Lettonie, la Pologne, le Portugal, la Suède et les États-Unis étaient quant à eux aux abonnés absents ce 15 octobre. 

Reste que le projet DST entre maintenant dans une phase de réalisation. Destiné notamment à agréger des moyens existants, ce futur réseau sécurisé de formation virtuelle « avancée et immersive » devra répondre à une demande croissante pour des entraînements simulés à l’échelon multinational. Sa mise en oeuvre reposera sur l’Agence de soutien et d’acquisition de l’OTAN (NSPA), chargée de créer un « marché » dans lequel se rencontreront les besoin étatiques et les solutions techniques disponibles. 
 

« Une fois mise en place, cette capacité rendra l’entraînement multinational multi-milieux plus accessible et moins coûteux, et réduira considérablement les délais de planification et d’exécution des exercices », estime l’OTAN dans un communiqué. 

« Ce projet préparera nos troupes à l’environnement incertain et dangereux dans lequel nous évoluons, et il contribuera à faire en sorte que nous ayons les forces et la disponibilité opérationnelle nécessaires pour défendre l’Alliance », poursuivait la secrétaire générale déléguée de l’OTAN, Radmila Shekerinska. 
 

La France ne manque pas d’atouts à valoriser, à commencer par des parcs de simulateurs pour certains en phase de modernisation ou de renouvellement. Elle dispose également de quelques acteurs majeurs dans ce segment, tels que Thales, l’entité Agueris de John Cockerill Defense ou encore MASA Group. 

Paris est par ailleurs l’un des cinq participants du projet d’ « Integrated European Joint Training and Simulation Centre » (EUROSIM) conduit par la Hongrie dans le cadre de la Coopération structurée permanente (CSP/PESCO). EUROSIM poursuit un objectif sensiblement équivalent à l’échelon européen tout en créant les passerelles nécessaires avec l’OTAN. 
 

Crédits image : Thales

Ya Rab Yeshua.

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