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Tout ce qui a été posté par Timshel

  1. J'avais dit dans un message que la réaction des autorités afghanes m'avait surprise. Finalement ce n'est pas vrai, après réflexion, il est tout à fait compréhensible qu'elles aient fait la demande d'un jugement devant le peuple afghan... La diplomatie oblige. Tout Etat qui déploie ses forces sur un autre territoire que celui national a intérêt à ce que ses militaires soient jugés par les autorités nationales. Bien entendu qu'il s'agit de mesures protectrices. "Mais un autre porte-parole du Pentagone, George Little, a de son côté rappelé lundi qu'un accord entre les gouvernements américain et afghan prévoit que les actes délictuels ou criminels commis par des militaires américains sont du ressort de la justice militaire américaine et non afghane. Ce type d'accord est systématique lorsque les Etats-Unis engagent leurs troupes à l'étranger en accord avec le gouvernement local." Si cela n'était pas prévu, imaginez, ce serait la porte ouverte aux condamnations des actions militaires sur le terrain, et indirectement la condamnation de des actions de l'Etat dont dépendent les militaires, ici, les E-U. La raison de cette "protection" n'a aucun lien avec la" barbarie Afghane". En ce qui concerne la peine, elle sera grosse. Etait-il en mission officielle? Je ne pense pas... Par conséquent il s'agit de meurtres avec préméditation, de surcroît il s'agissait de civils (des femmes et des enfants...). C'est un crime... Aux E-U la peine maximum? ==> la peine de mort... A lire: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/03/13/97001-20120313FILWWW00313-afghanistan-le-soldat-us-risque-la-mort.php
  2. Voilà encore une fois, en une phrase vous avez dit ce que j'ai tenté d'expliquer en un paragraphe ;)
  3. Bonsoir. Si jeunes... C'est un fait bien malheureux et bien entendu on ne peut ne pas penser aux familles... Je me permets toutefois de faire cette remarque: à chaque fois qu'il s'agit de militaires, les médias s'empressent de faire mention de cette qualité, et nous donnent l'impression que c'est parce qu'il s'agit de militaires que l'évènement s'est déroulé. Même s'ils étaient "en tenue", il est encore trop tôt pour faire un rapprochement entre le motif des assassinats et la qualité de militaire. Dans tous les cas cet acte est intolérable, et l'on souhaite que le coupable soit retrouvé et poursuivi en justice etc...
  4. Bonsoir, Je vous en prie. J'ai bien vu que vous aviez parfois du mal à vous exprimer et qu'il vous arrivait de vous contredire. J'arrive à faire le tri Je n'ai pas votre expérience de la vie, mais je sais que souvent on a peur uniquement de ce que l'on ne connait pas. Euh par contre, ce n'est pas on genre d'avoir l'esprit mal placé, mais là le "s'emboîtent mutuellement" ce n'est pas le terme le plus approprié qui soit... Gardons le complémentaire, il n'est que 20h. Ca a fait réfléchir. Finalement une dispute, c'est une discussion qui trouve une solution, contrairement à ce que l'on peut penser. On a disputé et il a été dit que les choses en la matière avancent.
  5. http://prison.eu.org/spip.php?article348 Article réalisé par l'Association pour la communication sur les prisons et l'incarcération en Europe. [...] 689-Qu’est-ce qu’un casier judiciaire ? Le casier judiciaire est un registre national automatisé des condamnations pénales de certaines décisions judiciaires. Les informations ainsi centralisées font l’objet des trois bulletins (B1, B2, B3). Elles doivent être communiquées à certaines personnes mais leur contenu varie en fonction de la qualité de leurs destinataires. Le bulletin n°1 (B1) comprend toutes les fiches, c’est-à-dire les mentions des condamnations prononcées (accompagnées ou non d’interdictions et d’incapacités), les sanctions disciplinaires, administratives ou judiciaires (par exemple, la révocation de fonctionnaire), les déchéances de l’autorité parentale, les faillites ou règlements judiciaires des commerçants et les arrêtés d’expulsion. Le B1 est exclusivement destiné aux autorités judiciaires. Mais l’intéressé peut demander au procureur de la République d’en prendre connaissance. Cette communication se fera par oral. Le bulletin n°2 (B2) est une version allégée du casier judiciaire qui ne comporte qu’un nombre limité de décisions judiciaires. Il est destiné à certaines administrations. Le bulletin n°3 (B3) est encore plus allégé. Il ne comporte que les interdictions, déchéances ou incapacités sans sursis. Seule la personne concernée peut se procurer le B3 (gratuitement). C’est également ce bulletin qui peut être demandé par certains employeur pour juger de la « moralité » d’un candidat à l’embauche. Pourtant, la chambre sociale de la Cour de cassation a très clairement décidé dans un arrêt du 25 avril 1990 que le salarié « n’avait pas l’obligation de faire mention de ses antécédents judiciaires ». Articles 768 et suivants du Code de procédure pénale 690-Dans quelles conditions les condamnations peuvent-elles être effacées du casier judiciaire ? Sont notamment retirées du casier judiciaire les fiches correspondant à des condamnations amnistiées. Il en est de même des condamnations réhabilitées, de celles vieilles de 40 ans (hormis les faits imprescriptibles) si elles n’ont pas été suivies d’autres condamnations. Les condamnations de mineurs à des peines inférieurs ou égales à deux mois d’emprisonnement sont également retirées du casier judiciaire lorsque l’ex-condamné a atteint ses 18 ans. Les condamnations visant des mineures à des peines comprenant un délai d’épreuve (sursis avec mise à l’épreuve, par exemple) sont également effacées du casier judiciaire à l’issue de ce délai. Articles 769 et 769-2 du Code de procédure pénale 691-Qu’est-ce que le relèvement ? Le relèvement a pour objet de priver d’effet les interdictions, déchéances et incapacité induites par la condamnation, ou prononcées à titre de peine complémentaire. Il ne « nettoie » donc pas le casier judiciaire : les condamnations y demeurent, seules les interdictions sont neutralisées. La procédure de relèvement diffère suivant que l’interdiction, la déchéance ou l’incapacité sont comprises dans la condamnation ou résultent d’une peine complémentaire. Dans le premier cas, le relèvement peut être demandé par l’avocat lors du jugement. Dans le second cas, la demande ne peut intervenir qu’après un délai de six mois. Dans les deux cas, les demandes peuvent être renouvelées tous les six mois. Elles sont adressées au procureur de la République qui les transmet à la juridiction de condamnation. Le procureur, le condamné ou son avocat doivent être entendus. La juridiction doit, pour se prononcer, tenir compte de la conduite de l’intéressé et de sa dangerosité. Le condamné à une peine de suivi- socio-judiciaire doit adresser sa demande de relèvement au juge d’application des peines. Cette demande ne peut pas intervenir dans l’année qui suit la condamnation. Par la suite, elle ne peut être renouvelée qu’une seule fois par an. En matière e droit des étrangers, seules les personnes dont l’interdiction du territoire français constitue une peine complémentaire à la peine d’emprisonnement peuvent faire une requête en relèvement. Pour faire cette requête, il faut obligatoirement se trouver dans l’une des situations suivantes : être assigné à résidence par décision du ministère de l’Intérieur ; être en détention ; être hors du territoire français. Toute requête présentée moins de six mois après la condamnation est irrecevable.Articles 132-21 du nouveau code pénal, 702-1, 703 et 763-6 du Code de procédure pénale, 28 bis de l’ordonnance du 2 novembre 1945 692-Qu’est-ce qu’une dispense d’inscription des condamnations auxB2 et B3 ? La juridiction peut, soit dans le jugement de condamnation, soit sur requête ultérieure du condamné, accorder une dispense d’inscription de la condamnation aux bulletins n°2 et 3. Si plusieurs condamnations ont été prononcées, la juridiction compétente est la dernière ayant statué. La dispense d’inscription entraîne le relèvement des incapacités, interdictions et déchéances comprises de plein droit dans la condamnation. Elle est donc sans effet sur les incapacités, interdictions et déchéances prononcées par la juridiction en complément de la peine principale. Articles 702-1, 703, 775-1 et 777-1 du Code de procédure pénale, chambre criminelle de la Cour de cassation, arrêt du 5 février 1990 693-Qu’est-ce que la réhabilitation ? La réhabilitation entraîne l’effacement de la peine prononcée. Il en existe deux : la réhabilitation de plein droit et la réhabilitation judiciaire. La réhabilitation de plein droit est automatique. La réhabilitation judiciaire doit être demandée à la chambre de l’instruction (ou d’accusation) de la Cour d’appel. Leurs effets sont identiques. Articles 133-12 et suivants du nouveau Code pénal, 782 et suivants du Code de procédure pénale 694-Quand peut-on bénéficier d’une réhabilitation de plein droit (ou réhabilitation légale) ? Une personne qui a été condamnée à une peine d’amende sera automatiquement réhabilitée trois ans après le paiement de l’amende ou à expiration de la contrainte par corps. Une personne qui a fait l’objet d’une seule condamnation inférieure à un an d’emprisonnement sera réhabilitée cinq ans après l’exécution de sa peine, ou de sa prescription. Une personne qui a été condamnée à une peine inférieure à dix ans ou à plusieurs peines dont le total est inférieur à cinq ans sera réhabilitée dix ans après l’exclusion de ses peines, ou l’accomplissement de la prescription. Les peines dont la confusion a été accordée sont considérées comme constituant une peine unique en ce qui concerne la réhabilitation. La peine de prison est considérée comme exécutée à compter de leur libération, définitive ou conditionnelle. De plus, il est bien évidemment nécessaire de ne pas avoir été à nouveau condamné à une peine criminelle ou correctionnelle durant ces délais. Enfin, pour les personnes condamnées à une peine de suivi socio-judiciaire, la réhabilitation ne produit ses effets qu’à la fin de cette mesure. Lorsque la peine est assortie de sursis, la condamnation est automatiquement retirée du casier judiciaire dans les délais identiques calculés à compter du jour où le délai d’épreuve prend fin. Articles 133-13 et 133-16 du nouveau Code pénal, 769 du Code de procédure pénale 695-Quand peut-on solliciter une réhabilitation judiciaire ? Les délais pour formuler la demande varient selon la nature de la peine prononcée, la situation du condamné du point de vue de la récidive, la prescription ou l’exécution de la peine. Lorsque la peine a été exécutée, la demande de réhabilitation ne peut intervenir qu’après un délai d’un an pour une contravention ; de trois ans pour un délit ; de cinq ans pour un crime ; de six ans pour les récidivistes qui n’ont subi aucune peine criminelle et les condamnés qui, après avoir été réhabilités, ont encouru une peine délictuelle ; de dix ans pour les récidivistes qui ont exécuté une peine criminelle, et les réhabilités qui ont encouru une peine criminelle. Ce délai se compte à partir du jour où la peine privative de liberté a pris fin ou du jour de libération conditionnelle lorsque celle-ci n’a pas été révoquée. Le condamné doit justifier du paiement des amendes ou dommages et intérêts. Articles 769, 786, 789 et 789 du Code de procédure pénale 696-A qui doit-on adresser une demande de réhabilitation ? Le condamné doit adresser sa demande au procureur de la République de son lieu de résidence. La demande doit préciser la date de la condamnation et les lieux où le condamné a résidé depuis sa libération. Elle doit par ailleurs porter sur l’ensemble des condamnations prononcées qui n’ont pas déjà fait l’objet d’une réhabilitation. Articles 785 et 790 du Code de procédure pénale 697-Qui instruit le dossier de demande de réhabilitation ? Le procureur de la République instruit le dossier. Il demande l’avis du juge de l’application des peines et peut s’entourer de tous renseignements utiles aux différents endroits où le condamné a pu séjourner. Il se fait par ailleurs délivrer un extrait du registre des lieux de détention où la peine a été subie faisant mention de la conduite du condamné. Ensuite, il transmet le dossier avec son propre avis au Procureur général. Ce dernier saisit la chambre de l’instruction (ou d’accusation) qui doit statuer dans les deux mois. Le requérant peut aussi adresser directement à la Cour tous les éléments qu’il juge utiles. Son avocat ou lui-même doivent être entendus. La chambre de l’instruction a l’obligation de motiver sa décision sur la conduite du condamné pendant le délai d’épreuve. Elle peut cependant rejeter comme prématurée une demande de réhabilitation en se fondant sur la gravité des faits qui ont motivé la condamnation. Le seul recours possible contre l’arrêt de la chambre de l’instruction est un pourvoi en cassation. Articles 791, 792 à 795 du Code de procédure pénale 698-Peut-on faire une nouvelle demande après un rejet ? Il est possible de faire une nouvelle demande après un rejet mais il faut attendre un délai de deux ans. Il n’existe qu’une seule exception à cette règle : lorsque la chambre de l’instruction (ou d’accusation) a motivé son rejet sur le fait que la première demande a été introduite avant l’expiration du délai d’épreuve. Le condamné peut alors déposer une nouvelle requête dès l’expiration de ce délai. Article 797 du Code de procédure pénale 699-Quels ont les effets de la réhabilitation ? Elle efface du casier judiciaire les condamnations prononcées ainsi que les toutes les incapacités et déchéances qui résultent de la condamnation. En outre, il est interdit à toute personne qui pourrait prendre connaissance du passé pénal de l’intéressé à l’occasion de ses fonctions d’en faire état. Articles 133-16, 133-10, 133-11 du nouveau Code pénal."
  6. J'ai pu constater que des questions en la matière avaient été posées, sans avoir pour autant donné lieu à des réponses satisfaisantes. Il faut savoir que toute personne dispose d'un casier judiciaire. Toutefois, si l'on a connu aucune condamnation il est fait mention sur le bulletin numéro 1 de l'information suivante: "NEANT". Pour les autres... Rq: Le bulletin n° 2 du casier judiciaire est celui envoyé aux autorités militaires. Une définition du casier judiciaire: "Le Casier judiciaire est un fichier informatisé. Il a pour objet de : Mémoriser les condamnations pénales et certaines décisions disciplinaires, commerciales, civiles ou administratives entraînant la privation ou la suspension de droits prononcées par des autorités françaises pour toute personne physique née en France (y compris dans les Départements d'Outre-Mer et à Saint Pierre et Miquelon) ou née hors de France. Mémoriser également les condamnations les plus graves prononcées à l'étranger contre les Français et les condamnations pénales prononcées contre les personnes morales. Gérer ces données conformément aux règles fixées par le Code pénal, le Code de procédure pénale, et les lois d'amnistie. Restituer ces informations sous forme d'extraits, appelés bulletins, plus ou moins exhaustifs selon le destinataire : bulletin n°1 (intégral) pour les juridictions, bulletin n°2 pour les administrations, bulletin n°3 pour les particuliers." Voici le texte législatif qui traite du casier judiciaire: Le Titre 8 du livre 5 du Code de Procédure Pénale. Article 768 et suivants. http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=6E80D834195010BE28BEED2A9321A745.tpdjo16v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006138155&cidTexte=LEGITEXT000006071154&dateTexte=20081231 Voici les articles intéressants les militaires: (il = le casier judiciaire) *"Article 772 Il est donné connaissance aux autorités militaires, par l'envoi d'une copie de la fiche du casier judiciaire, des condamnations ou des décisions de nature à modifier les conditions d'incorporation des individus soumis à l'obligation du service militaire. Il est donné avis également aux mêmes autorités de toutes modifications apportées à la fiche ou au casier judiciaire en vertu des articles 769 et 770." *"Article 775 Le bulletin n° 2 est le relevé des fiches du casier judiciaire applicables à la même personne, à l'exclusion de celles concernant les décisions suivantes : [...] 6° Les condamnations auxquelles sont applicables les dispositions de l'article L. 255-22 du code de justice militaire ; [...]" *"Article 776 :Le bulletin n° 2 du casier judiciaire est délivré : 1° Aux préfets et aux administrations publiques de l'Etat saisis de demandes d'emplois publics, de propositions relatives à des distinctions honorifiques ou de soumissions pour des adjudications de travaux ou de marchés publics ou en vue de poursuites disciplinaires ou de l'ouverture d'une école privée, ainsi que de demandes d'agrément destinées à permettre la constatation par procès-verbal d'infractions à la loi pénale ; 2° Aux autorités militaires pour les appelés des classes et de l'inscription maritime et pour les jeunes qui demandent à contracter un engagement ainsi qu'aux autorités publiques compétentes en cas de contestation sur l'exercice des droits électoraux ou sur l'existence de l'incapacité d'exercer une fonction publique élective prévue par l'article 194 de la loi n° 85-98 du 25 janvier 1985 précitée (1) ; [...]" Maintenant voici la présentation des trois bulletins qui constituent le casier judiciaire. http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/casier-judiciaire-11942/casier-judiciaire-presentation-des-trois-bulletins-20250.html "Casier judiciaire : présentation des trois bulletins Principe Le casier judiciaire est le relevé des condamnations pénales d'une personne référencées au Casier judiciaire national. Il existe 3 types de bulletins qui communiquent les informations. Certaines condamnations peuvent être retirées. Condamnations visées dans le casier judiciaire Le casier judiciaire comporte les condamnations et décisions concernant une personne et notamment : les condamnations prononcées par les juridictions pénales, certaines décisions prononcées par les juridictions commerciales (liquidation judiciaire, faillite personnelle, interdiction de gérer), certaines décisions administratives et disciplinaires qui édictent ou entraînent des incapacités, les jugements prononçant la déchéance de l'autorité parentale ou le retrait de tout ou partie des droits qui y sont attachés, les arrêtés d'expulsion pris contre les étrangers, les compositions pénales, dont l'exécution a été constatée par le procureur de la République. Il comporte également des mentions telles que : des peines ou dispenses de peines prononcées après ajournement du prononcé de la peine, des grâces, des commutations ou réductions de peines, des décisions de libération conditionnelle et de révocation, de suspension de peine. La date de l'expiration de la peine et du paiement de l'amende est mentionnée dans le casier judiciaire. Communication d'informations Les informations contenues dans le casier judiciaire sont communiquées sous forme d'extraits appelés bulletins de casier judiciaire. La personne concernée peut, sur demande écrite au procureur de la République du tribunal de grande instance de son domicile, obtenir une communication du relevé intégral de son casier judiciaire. Attention, aucune copie ne peut être remise. Présentation des 3 bulletins Bulletin numéro 1 Le bulletin n°1 comporte l'ensemble des condamnations et décisions contenues dans le casier judiciaire. Sont cependant exclus : immédiatement: les condamnations bénéficiant de l' amnistie , les condamnations bénéficiant d'une réhabilitation judiciaire avec retrait du casier judiciaire, les sanctions commerciales ou disciplinaires effacées par la réhabilitation, à l'expiration d'un délai de 3 ans : les condamnations prononcées pour contraventions de police, Le délai est cependant de 4 anspour celles dont la récidive constitue un délit. les déclarations de culpabilité assorties d'une dispense de peine, sauf si le tribunal en a ordonné la non-inscription, les sanctions ou mesures éducatives, sauf en cas de nouvelle mesure ou condamnation pendant ce délai, les compositions pénales, sauf en cas de nouvelle composition ou condamnation pénale pendant ce délai. à l'expiration d'un délai de 5 ans : les jugements prononçant la liquidation judiciaire, la faillite personnelle ou l'interdiction de gérer sauf si leur durée est supérieure à 5 ans. La demande de ce bulletin est réservée aux autorités judiciaires et aux greffes des établissements pénitentiaires dans le cadre de l'instruction de certaines mesures d'exécution de la peine d'emprisonnement . Bulletin numéro 2 Le bulletin n°2 comporte la plupart des condamnations pour crimes et délits, à l'exception notamment : des condamnations bénéficiant d'une réhabilitation judiciaire ou de plein droit, des condamnations prononcées à l'encontre des mineurs, des condamnations prononcées pour contraventions de police, des condamnations prononcées avec sursis, lorsque le délai d'épreuve a pris fin sans nouvelle décision ordonnant l'exécution de la totalité de la peine, sauf si a été prononcé un suivi socio-judiciaire ou une peine d'interdiction d'exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs d'une durée plus longue. Ce bulletin ne peut être délivré qu'à certaines autorités administratives ou certains organismes pour des motifs précis(accès à certaines professions, obtention d'une distinction honorifique par exemple). Bulletin numéro 3 Le bulletin n°3 comporte les condamnations les plus graves ainsi que des peines privatives de droit : les condamnations pour crimes et délits supérieures à 2 ans d'emprisonnement sans sursis, les condamnations pour crimes et délits inférieures à 2 ans d'emprisonnement sans sursis si le tribunal en a ordonné la mention, certaines déchéances ou incapacités en cours d'exécution, la mesure de suivi socio-judiciaire et la peine d'interdiction d'exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs. Ce bulletin ne peut être délivré qu'à la personne concernée, ou à son représentant légal s'il s'agit d'un mineur ou d'un majeur sous tutelle. Il ne peut pas être délivré à un tiers. Retrait d'informations du casier judiciaire Sont retirées du casier judiciaire les fiches relatives notamment aux : condamnations prononcées pour contravention de police après un délai de 3 ans, mesures ou sanctions éducatives prononcées à l'encontre des mineurs, après un délai de 3 ans et sur décision du tribunal des enfants, condamnations bénéficiant de l'amnistie, condamnations bénéficiant d'une décision de réhabilitation judiciaire ordonnant le retrait du casier judiciaire, décisions disciplinaires effacées par la réhabilitation, jugements prononçant les sanctions commerciales de la faillite personnelle ou de l'interdiction de gérer après un délai de 5 ans sauf cas particuliers, mentions relatives à la composition pénale, après un délai de 3 ans. Les condamnations pénales prononcées depuis plus de 40 ans et qui n'ont pas été suivies d'une nouvelle condamnation à une peine criminelle ou correctionnelle sont retirées du casier judiciaire. Toutes les condamnations ou décisions sont retirées du casier judiciaire au décès de l'intéressé." La question la plus fréquente, est: Comment effacer les mentions inscrites dans son casier judiciaire? Il faut savoir que du fait de l'informatisation du casier judiciaire, les mentions inscrites peuvent s'effacer automatiquement selon les règles établies par la loi. (La réhabilitation de plein droit) Il est également possible, que l'effacement se fasse de par la volonté de la personne concernée, dans ce cas elle doit en faire la demande directement au près de la juridiction compétente. (la réhabilitation judiciaire) Ce sont les articles suivants du Code de Procédure Pénale: "Titre IX : De la réhabilitation des condamnés *Article 782 Toute personne condamnée par un tribunal français à une peine criminelle, correctionnelle ou contraventionnelle peut être réhabilitée. *Article 783 La réhabilitation est soit acquise de plein droit dans les conditions prévues par les articles 133-13 et suivants du code pénal, soit accordée par la chambre de l'instruction dans les conditions prévues au présent titre." Dans tous les cas, elle produit les effets prévus à l'article 133-16 du code pénal." Voici quelques sites permettant de mieux comprendre ces articles de lois: http://www.vos-droits.justice.gouv.fr/casier-judiciaire-11942/effacement-des-decisions-inscrites-au-casier-judiciaire-20252.html http://prison.eu.org/spip.php?article348 ========Ce site est vraiment très bien fait et permet de répondre à toutes les questions.
  7. Voilà, c'est ce qui est soulevé dans cet article, la schizophrénie est poussée... D'un côté on applique la Charia et on bafoue les droits les plus essentiels, on ne peut plus, puis de l'autre on critique la Syrie etc. Finalement tout se monnaie. Oh et bravo pour la rime à la fin ;)
  8. Oui voilà nous parlions des OPEX en France. La force morale tout le monde n'en a pas. J'évite de trop porter de jugement de valeur, même si je condamne ces actes, je ne sais pas ce que moi je serais capable de faire si j'étais placée dans les mêmes conditions qu'un soldat "américain". Ces débordements, font partis des règles du jeu. Je lisais un article sur ce même forum concernant des rebelles libyens ayant profanés des tombes anglo-saxones... On peut remonter loin comme cela, jusqu'à la Révolution française par exemple...
  9. Si l'on s'intéresse à l'actualité, on ne peut nier que nos "alliés <<orientaux>>" n'ont pas forcément la même conception que nous "pays occidentaux" en matière de droits de l'Homme et libertés fondamentales. A une époque, où ces mêmes droits permettent de passer outre la souveraineté d'un Etat et d'utiliser la force armée contre ce même Etat, il existe un bouclier imparable permettant de commettre les abus et et les crimes les plus abominables: l'ARGENT. Je ne me prononcerai pas d'avantage sur cet article, mais je n'en pense pas moins: En Arabie saoudite, la mort pour un tweet ? Editorial | LEMONDE | 13.03.12 | 18h58 Il y a un mois, un Saoudien de 23 ans était embastillé dans son pays pour crime de tweet. Il aurait publié sur le réseau social quelques pensées jugées inconvenantes sur l'islam. Il risque la peine de mort, par pendaison ou décapitation, au choix. On n'a, depuis, aucune nouvelle de lui. Pourtant, il ne faut pas oublier Hamza Kashgari. Son cas est emblématique. Au-delà du drame individuel - qui à lui seul vaut qu'on se préoccupe de ce jeune homme -, le sort qui lui sera réservé en dira long sur le chemin qu'entend suivre l'un de nos alliés dans la région : l'Arabie saoudite. Rappelons les faits. Hamza Kashgari est éditorialiste au quotidien Al-Bilad. Il dispose comme beaucoup de ses collègues d'un comte Twitter. Le 4 février, il a la malencontreuse idée de s'en servir à l'occasion de l'anniversaire supposé du Prophète. Kasghgari est un croyant sincère, tendance réfléchie - on n'en n'attend pas moins d'un éditorialiste. Il entretient un dialogue raisonné avec le Prophète Mohamed : "Je dirai qu'il y a des choses que j'aime chez toi, mais des choses que je déteste aussi, et d'autres que je ne peux plus comprendre." Au passage, il note que "les Saoudiennes ne sauraient aller en enfer, au motif qu'on ne peut aller deux fois en enfer, et qu'elles y sont déjà, en Arabie saoudite". Ces impertinentes réflexions, celles d'un croyant face à sa foi, déclenchèrent l'ire des chefs religieux. Ils déclarèrent Hamza Kashgari coupable "d'hérésie". Dans l'Arabie saoudite, pays fondamentaliste où la charia est appliquée à la lettre, cela vaut la mort. Le jeune homme affronta sur Twitter une campagne de haine, le dénonçant comme "mécréant" et lui promettant la décapitation. Hamza Kashgari s'envola pour la Nouvelle-Zélande, avec escale en Malaisie. Mal lui en prit. Les Malaisiens, à la demande de Riyad, l'arrêtent à l'aéroport de Kuala Lumpur pour le remettre, le 12 février, à son pays. Que lui est-il arrivé depuis ? Mystère. L'affaire témoigne de toutes les ambiguïtés saoudiennes. Le pays est l'allié traditionnel des Etats-Unis dans la région. Il est un membre actif de la coalition qui, au nom des droits de l'homme, défend l'insurrection syrienne. Il a aidé au renversement du dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Premier producteur de pétrole du monde, il est l'un des partenaires commerciaux privilégiés de l'Europe et des Etats-Unis. Il est aussi l'un des pays les plus rétrogrades de la région, l'un de ceux qui piétinent les libertés, l'un de ceux qui répriment leur minorité chiite, au nom d'une version moyenâgeuse de l'islam sunnite. Riyad a été le fer de lance de l'intervention armée des pays du Golfe pour écraser, l'an passé, la rébellion chiite dans l'Etat voisin de Bahreïn. Si l'on veut tenir partout le même langage, alors il faut dénoncer aussi fermement le mépris des libertés en Arabie saoudite qu'en Iran ou partout ailleurs dans la région. Cela passe par le devoir de ne pas oublier un jeune homme du nom d'Hamza Kashgari. Article paru dans l'édition du 14.03.12 http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/03/13/en-arabie-saoudite-la-mort-pour-un-tweet_1666893_3218.html#xtor=RSS-3208
  10. Effectivement. Cependant vous expliquiez qu'il faille diminuer la durée des OPEX à 4 mois, alors que justement la politique a été (est) de les augmenter de deux mois.
  11. Bonsoir, bienvenue, Et Plein de réussites.
  12. Bienvenue JRM et bonne visite!
  13. Bonjour, pour les conditions de déploiement, l'auteur compare celles réalisées par les "américains" et celles des français (Ce qui est fait au E U est impossible en France), et explique qu'elles peuvent être à l'origine des débordements américains. Je suis d'accord pour le point sur la déshumanisation. Les 4 mois dont vous parlez ne sont pas possibles. D'après ce que j'ai pu comprendre la volonté est d'amener la durée des opex à 6 mois. Une question de rentabilité il me semble.
  14. Bonjour et bienvenue; Peut-être devriez-vous poser des questions plus précises sur ce que vous attendez de votre reconversion, afin de trouver des solutions plus rapidement! Bon courage!
  15. Bienvenue!!! Bon courage et bonne chance pour le concours!
  16. Effectivement. Je copie l'intégralité de l'article qui répond d'une certaine façon, aux questionnements que l'on peut avoir sur les dérapages tel que celui dont il est fait mention dans de sujet. "Soldats américains et français sont-ils égaux face aux "pétages de plomb" ? LEMONDE.FR | 12.03.12 | 17h50 • Mis à jour le 12.03.12 | 18h06 Les différentes armées sont-elles confrontées de la même façon à des actes fous ou criminels de soldats ? La question se pose après un nouveau drame mettant en cause l'armée américaine commis le 11 mars. Un sergent de 38 ans, père de famille, s'est levé en pleine nuit et a quitté sa base pour aller assassiner 16 civils dans un village afghan voisin. Quelques semaines auparavant, la vidéo de GI's urinant sur des cadavres d'insurgés avait provoqué une onde de choc dans le monde. Elle renvoyait aux tristes images des mauvais traitements infligés en 2004 à des prisonniers d'Abou Ghraib en Irak. Mais aussi aux photos de soldats allemands jouant avec des crânes en Afghanistan, en 2003. Des officiers français à qui nous avons posé la question, et qui ne peuvent s'exprimer publiquement tant ces sujets sont sensibles, affichent une saine prudence : "On a parfois tendance dans l'armée française à penser que nous sommes moraux par essence, mais nous ne sommes pas exempts de ce genre de "pétages de plomb". Peut-être sont-ils plus étouffés que dans d'autres armées. Peut-être aussi avons-nous appris depuis la guerre d'Algérie", confie l'un d'eux. 20 % DES SOLDATS SOUFFRENT DE TROUBLES PSYCHOLOGIQUES "Il faut être très modeste", abonde le général Benoît Royal, ancien patron de la communication de l'armée de terre et auteur d'ouvrages sur l'éthique militaire. Des évènements récents en témoignent : le meurtre de quatre personnes par un légionnaire français au Tchad en 2009, ou le lynchage d'un coupeur de route ivoirien en Côte d'Ivoire en 2005, pour lequel quatre anciens militaires seront jugés à Paris fin 2012. Le nombre de ces cas semble plus limité que les actes qui ont défrayé la chronique américaine ; mais les forces françaises sont trente fois moins nombreuses que leurs homologues d'outre-Atlantique sur les théâtres de guerre. Les études médicales mesurant l'impact psychologique de la guerre sur ceux qui la font convergent. En moyenne, 20 % des soldats souffrent de troubles psychologiques. Généralement, ceux-ci sont mesurés au retour de la guerre. Une étude menée par les services de santé des armées français en 2010 auprès d'unités rentrées d'Afghanistan depuis trois à six mois (une période identifiée comme "critique"), a montré que 9 % à 26 % des combattants déclaraient spontanément avoir été confrontés à un évènement traumatisant. Beaucoup refusent tout suivi. Parmi ceux qui ont une reçu une blessure physique, les médecins disent qu'une large majorité, 80 %, affichent un état de stress, dont près d'un tiers un stress chronique. Les conditions de préparation, de déploiement et de retour des soldats peuvent expliquer en partie la façon dont ils réagissent. Les Américains peuvent être déployés pendant douze à quatorze mois, une durée jugée démente par leurs homologues français. Le soldat meurtrier du 11 mars avait enchaîné les missions, Irak et Afghanistan, pendant plus de 30 mois, une situation impossible pour un Français.Pour l'Afghanistan, conflit qui a marqué le retour des combats durs pour l'armée française, l'état-major a décidé à partir de 2008 que la mission des troupes durerait au maximum six mois. Une période d'un an minimum doit être respectée avant de repartir, sauf décision volontaire. Seules quelques spécialités dérogent à la règle. Et l'armée française a instauré, pour tous ceux qui rentrent d'Afghanistan, un "sas" de trois jours dans un grand hôtel de tourisme à Chypre : entretiens avec des psychologues et techniques de relaxation permettent d'amortir le choc du retour. DES SOLDATS "LAISSÉS À L'ABANDON" Les différences de préparation des jeunes engagés peuvent aussi jouer sur le comportement futur en opération. Enfin, l'encadrement, médical et hiérarchique, compte. L'armée de terre française a mis en place depuis 2004 une cellule d'intervention de soutien psychologique sur le terrain. Puis, pour l'Afghanistan, un système de "référent" par unité de combat, qui peut jouer un rôle d'alerte. Les psychiatres "tournent" entre les unités de terrain. Point important : contrairement aux psychiatres militaires américains, intégrés dans la chaine de commandement, les médecins français restent en dehors, un point crucial pour le secret médical et la confiance du patient. Ces efforts restent insuffisants au regard des besoins. "Beaucoup de soldats se plaignent d'être encore souvent laissés à l'abandon, témoigne un officier. C'est au militaire de demander de l'aide, or cela reste très difficile pour lui d'admettre qu'il en a besoin. Finalement, beaucoup continue à dépendre de la valeur du chef direct et de sa capacité à parler avec ses hommes." Plus largement, la culture de la guerre propre à chaque nation est-elle en cause ? Le général Royal l'affirme. "Depuis la guerre d'Algérie nous avons eu une réflexion éthique, et de vrais débats, notre code du soldat intègre ces acquis." Le code américain, appelé "credo du soldat", a été modifié en 2003. Il dit notamment : "Je n'accepterai jamais la défaite", et "Je me tiens prêt à être déployé, m'engager, et détruire les ennemis des Etats-Unis d'Amérique en combat rapproché." Le code français contient ces phrases : "Il accomplit sa mission avec la volonté de gagner et de vaincre, et si nécessaire au péril de sa vie" ; "maître de sa force, il respecte l'adversaire et veille à épargner les populations". Deux approches différentes. Cependant, relativise un officier "le fait de déshumaniser son ennemi est une constante de tout conflit, et les difficultés psychologiques de la guerre ne sont pas nouvelles". Pour beaucoup de militaires, la seule nouveauté est la sensibilité exacerbée des opinions publiques à ces réalités. Nathalie Guibert"
  17. Oui voilà, attention, il y a bien des permissions pour évènements familiaux accordées, comme pour un enterrement, ou lorsqu'un membre de la famille est très malade, mais tout dépend comme je l'ai dit de nombreux facteurs. (le lieu de l'opex, votre qualification, etc...) De là à ce qu'elles soient autorisées pour votre mariage, je ne peux me prononcer. BTX vous a conseillé de contacter votre PEVAT. Le ministère de la justice également. ps: Quelques règles juridiques en matière de permissions. http://droit-finances.commentcamarche.net/legifrance/50-code-de-la-defense/485270/
  18. " Pour le terrorisme, Oussama ben Laden est mort (Chef d'Al-Qaïda), Saddam Hussein est mort (dictateur Irakien qui a commanditer des génocides) et Mouammar Kadhafi (Chef d'État Lybien, dictateur tyrannique et oppresseur), sans compter tous les autres chefs de groupe terroristes morts eux aussi. Quand vont-il arrêter ? Quand il n'y aura plus aucun habitant " Mais voilà, c'est ça. Le terrorisme est un motif mais il n'est pas le seul, d'où le fait que cette guerre traîne en longueur. Je pense que la volonté de créer un Etat Afghan fort et puissant n'est pas feinte. Bien entendu que la défense des droits de l'homme n'est pas le seul but, et que d'autres intérêts, justifient la présence des forces françaises en A, surtout lorsque le pays en question nécessite une construction totale. La France du fait de sa non-intervention dans la guerre en Irak, s'est vue refuser des contrats de nature économique très juteux. J'imagine qu'il n'était pas question que cela se reproduise... Les rapports internationaux sont des rapports de force. La domination fait partie des règles du jeu. A vrai dire, jusqu'à aujourd'hui je ne m'étais pas posée la question suivante: suis-je pour ou contre la continuité de l’intervention française en A. Je m'étais d'avantage informée, et penchée sur le conflit israélo palestinien, puisque lié au droit (la création d'un Etat...) Votre réflexion sur la démocratie est intéressante. Sachez que la démocratie, est un idéal, et comme pour tout idéal, il est difficile de l'atteindre. Toutefois, l'on peut faire le maximum pour s'en rapprocher. L'époque actuelle fait que l'on ait du mal à progresser en ce sens. Ah l'argent...
  19. (les talibans prennent n'importe quel prétexte du moment qu'il permette de s'attaquer et s'indigner contre les forces occidentales, leur réaction ne m'a pas étonnée. Celle des autorités afghanes si.) Bon, voici un article intéressant, d'ailleurs dans mon sujet droit de la guerre, je faisais une comparaison entre les débordements des soldats "américains" et ceux des Français. http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/03/12/soldats-americains-et-francais-sont-ils-egaux-face-aux-petages-de-plomb_1656818_3216.html#ens_id=1191850&xtor=RSS-3208 Voici un extrait:" Plus largement, la culture de la guerre propre à chaque nation est-elle en cause ? Le général Royal l'affirme. "Depuis la guerre d'Algérie nous avons eu une réflexion éthique, et de vrais débats, notre code du soldat intègre ces acquis." Le code américain, appelé "credo du soldat", a été modifié en 2003. Il dit notamment : "Je n'accepterai jamais la défaite", et "Je me tiens prêt à être déployé, m'engager, et détruire les ennemis des Etats-Unis d'Amérique en combat rapproché." Le code français contient ces phrases : "Il accomplit sa mission avec la volonté de gagner et de vaincre, et si nécessaire au péril de sa vie" ; "maître de sa force, il respecte l'adversaire et veille à épargner les populations". Deux approches différentes." ==>le terme de pétage de plombs est repris dans l'article. J'ai lu quelques articles sur la présence de la France en A. J'ai trouvé un article de type officiel: http://www.franceonu.org/spip.php?article4038 Dans lequel on apprend toutes les bonnes raisons rendant légitime voire indispensable la présence des forces armées françaises. Dans cet article, http://www.marianne2.fr/Que-fait-la-France-en-Afghanistan_a90454.html on critique cette intervention, tout en expliquant que les forces françaises seraient bien plus nécessaires en Afrique.
  20. Je vous en prie, surtout que je pensais n'avoir rien dit qui puisse vous aider Bon courage en tout cas
  21. Je comprends votre point de vu, cependant, un Etat mène plusieurs politiques à la fois. Ses missions sont divisées: il existe les politiques dites intérieures, et celles extérieures. Un Etat, du fait des rapports internationaux, s'il veut pouvoir peser, ne peut se contenter que de politique intérieure. Ainsi il n'y a pas d'ordre de priorité, tel que vous le sous-entendez qui est: la France privilégie sa mission à l'étranger plutôt que celle nationale; puisque ces missions distinctes sont menées parallèlement. Peut-être je me trompe, mais je ne pense pas que la présence de la France dans un pays tel que l'Afghanistan ait eu pour but le contrôle du pays. Le but, selon moi, est de montrer avant tout qu'elle est un Etat qui dispose des moyens suffisants pour se défendre et déployer ses forces. La lutte contre le terrorisme est un enjeu suffisant non? J'écris, mais là je vois mes limites en la matière. Je vais aller faire quelques recherches.
  22. Bonsoir. Bon j'avais écrit une longue réponse, mais la connexion internet étant calamiteuse, j'ai perdu toute ma réflexion, je vais donc répondre à nouveau mais plus rapidement. Sugerlady, L'éducation des enfants est un autre sujet. Pour le moment je ne peux pas m'exprimer, mais le temps venu, en mp, je vous donnerai mon sentiment quant à l'éducation des enfants, dans les pays occidentaux, et ceux moins avancés. Toutefois, la situation va en s'améliorant même si cela ce fait lentement. Et contrairement à vous je préfère la méthode douce, car les changements brutaux, ne permettent pas la compréhension nécessaire des évènements et situations. Vous parliez d'éducation? C'est comme lorsque pour punir un comportement répréhensible d'un enfant, vous lui administrez une bonne fessée. Il finira par pleurer, et vous détestera pour l'humiliation... Alors que si vous lui expliquez clairement pourquoi ce qu'il a fait est mal, quitte à lui répéter plusieurs fois il aura le temps d'assimiler et finira par opter pour le comportement souhaiter. En tout cas c'est ma conception de l'éducation. Je tiens à rappeler que ce sujet n'est en aucun cas la comparaison entre la force musculaire féminine et celle masculine. Je crois que cette question a été largement débattue dans divers sujets de ce même forum. Qu'il ne s'agit en aucun cas de la défense à tout prix des femmes. Ce que je ne fais que répéter depuis le début est que les préjugés sont des freins à l'épanouissement professionnel des femmes( et cela fonctionne également pour les hommes) et également, que le respect vis à vis des femmes est une chose essentielle, qui dans certains milieux tels que l'armée vient souvent à manquer. Les hommes et les femmes sont complémentaires, et les différences qui les définissent ne doivent pas permettre des amalgames ni des postulats précipités. Je vais encore me répéter, mais je ne suis pas féministe, je défends autant la cause des hommes que celle des femmes. Le sujet se prête à celle des femmes, mais si vous désirez débattre sur le sexisme effectué sur les hommes par les femmes, je suis votre femme! D'ailleurs si vous aviez lu tous les messages, vous auriez lu celui dans lequel je parle des discriminations faites à l'égard des pères désirant la garde des enfants à la suite d'un divorce. De plus, j'ai oublié de le mentionner plus précisément, mais le sexisme à l'égard des femmes au sein de l'armée, n'est pas réalisé seulement par des hommes, il l'est aussi par des femmes, qui je ne sais sous quel prétexte, sont empruntes d'un dédain hors norme vis à vis du sexe qui est le leur... Qu'est ce? Le sexisme? C'est attribué des rôles dans la société en fonction des sexes, alors que l'on devrait le faire en fonction des qualités individuelles, indépendamment du genre. Sacha Grey, c'est à vous que je m'adresse, "Sans compter que quand on vous entend parler, on a l'impression que c'est à sens unique. Je ne compte pas les secteurs où l'on trouve beaucoup plus de femmes, mode, danse, art etc Dans ce cas instaurons des quotas pour les hommes. Pour certains métiers, notamment des métiers où il y a des relations avec une clientèle, les femmes sont clairement privilégiées. Les femmes possèdent des tas d'avantages que les hommes n'ont pas. Donc si on veut l'égalité homme femme, qu'on la fasse jusqu'au bout. Que les hommes aient les mêmes congés parentaux que les femmes, que l'on ait les mêmes barèmes aux JO, que l'on ait des quotas pour les hommes etc Que l'on ne se méprenne pas, je ne suis pas misogyne, et si une femme a des compétence pour occuper un poste, quel qu'il soit, je n'ai aucun problème avec ca. Je réagis juste au féminisme exagéré, qui place toujours la femme dans la position de victime, et idéalise une vision d'égalité totale sans prendre en compte tous les paramètres." A qui faites-vous référence en écrivant cela? " Timshel a écrit: On ne peut pas effacer les différences. Ce sont les mentalités qu'il faut changer. Sauf qu'on ne peut pas faire fi des différences. Ose me dire que pour un poste de déménageur une femme de 1m60 45 kg sera plus efficace qu'un homme de 1m90 90 kg, et que ce serait anormal de privilégier ce dernier." Justement, je dis la même choses que vous, on ne peut pas effacer les différences, elles existent, mais lorsque la méthode de travail est mécanisée? Et puis si la femme fait un mètre 90 et 90 KG, et que l'homme fait 1 mètre 60 et 45 KG? Alors oui en général, les hommes sont plus forts que les femmes physiquement, mais dans le cas par cas, il y aura des hommes faibles, et des femmes fortes physiquement. Ces femmes seront donc tout autant capable qu'un homme pour le poste de déménageur... En ce qui concerne les comportements primaires, oui bien entendu que l'évolution est à prendre en compte. Mais votre réflexion si je puis me permettre, fait tout de même très homme des cavernes L'homme est lui très préoccupé par le fait de perpétuer l'espèce. La femme qui porte l'enfant, doit donc être protégée et mise à l'abri... Bon aujourd'hui les Hommes connaissent le fonctionnement organique des femmes, (quoique des fois c'est à se demander...) Mais tentez d'imaginer ce que pensait le véritable homme des cavernes à la vue des effets de la menstruation? Pensez vous qu'il était dès lors possible que la femme puisse aller chasser et combattre les bêtes féroces dans un tel état de faiblesse? A force de dire que l'on n'est pas capable de faire quelque chose l'on devient inapte à faire cette chose. Oui des hommes réalisent des records qu'aucune femme ne pourra réaliser, mais combien d'homme pourront eux mêmes les réaliser? Je ne savais pas que l'armée n'était constituée que de commandos... Bref le sujet n'était pas la comparaison de quantité homme/femme dans telle ou telle profession ou la comparaison de leur qualité, je le répète encore une fois.
  23. Bonsoir, J'approuve ce message. Il est dit ensuite que les Afghans, peuvent se défendre seuls... Je crois qu'il ne faut pas tomber dans les généralités. Il y a des traîtres effectivement. Cependant, la majorité des Afghans vivent dans la terreur, et sont tout autant maltraités par les talibans. La structure de ce pays, nous dépasse, et l'on oublie que loin d'être une société il s'agit d'un ensemble de clans. Ainsi par exemple, si un membre d'un clan a été tué par un soldat américain, vous pouvez être certain que le clan fera tout pour venger leur membre. Je ne crois pas que la situation de Marseille bien que préoccupante soit le sujet de ce topic. Il s'agit d'un autre sujet. D'ailleurs quelle solution proposeriez vous pour régler cette situation? Pour revenir au sujet, il s'agit bien du problème relaté dans le sujet "Scandale au sein de l'Us marines Corp" Je pense qu'on va en en découvrir bien d'autres...
  24. :lol::lol::lol::lol::lol::lol::lol: Bonjour... Impossible le mariage avec procuration du fait de l'exigence du consentement libre et express. En effet, l'article 146-1 du Code civil impose la présence des époux... Toutefois, il existe des exceptions, d'ailleurs je viens de découvrir (à moins d'avoir oublié ce détail) qu'il existe un mariage sans comparution personnelle des époux militaires. J'imagine le mariage lorsque les deux sont militaires et en opex... Dans ce cas le témoin célèbre avec la demoiselle d'honneur? "Le mariage sans comparution personnelle des militaires L’article 96-1 du code civil permet de célébrer le mariage des militaires sans comparution personnelle et même en cas de décès de celui-ci à condition que : - le contexte soit celui du temps de guerre ou d’opérations militaires conduites en dehors du territoire national ; - la cause de la mise en œuvre de cette procédure exceptionnelle soit grave ; - la procédure soit autorisée conjointement par le garde des sceaux, ministre de la justice, et le ministre de la défense. L’officier de l’état civil reçoit la déclaration du futur époux non-comparant qui souhaite contracter mariage. Le consentement au mariage du militaire est constaté par un acte de consentement dressé dans les formes spécifiées ci-après. Dans le cas où l’acte de consentement a été directement remis par l’un des futurs époux à l’officier de l’état civil chargé de célébrer le mariage, ce dernier saisit sans délai le parquet compétent, qui en avise le ministère de la justice. L’acte de consentement est lu par l’officier de l’état civil au moment de la célébration du mariage. Le consentement du futur époux est donné devant une autorité civile ou militaire du lieu où il se trouve qui en dresse acte. Le mariage est alors célébré sans comparution personnelle du futur époux. L’acte de mariage relate la déclaration de la future épouse et se réfère, pour le surplus, à l’acte de consentement du futur époux" http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do;jsessionid=61858162E3B023CD9F259593E7DA7404.tpdjo03v_2?idSectionTA=LEGISCTA000006136106&cidTexte=LEGITEXT000006070721&dateTexte=20120311 Il n'y a pas de problème que des solutions. Au moment de la prise de connaissance de la date de départ: Vous avancez la date du mariage, et effectuez une petite cérémonie, puis mariez vous à nouveau (on peut renouveler les vœux autant de fois que l'on souhaite) avec une grande cérémonie (money money) lors de votre retour, cela laisse 6 mois supplémentaires pour la préparation du mariage. C'est largement suffisant. Ensuite, il me semble, qu'il est possible d'avoir une permission lors de l'opex, mais tout dépend de nombreux facteurs... Pour ma part je n'ai rien trouvé qui puisse d'avantage vous aider. Enfin, sur le site du ministère de la justice, il est conseillé aux futurs mariés militaires, de prendre attache avec les autorités militaires compétentes. Ce que vous allez faire. Bonne chance et plein de bonheur ;)

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