Bonjour Julien,
Effectivement si vous subissez un vol bleu, c'est qu'il y aura forcément une réponse disciplinaire derrière. Ceci étant, je vous invite à joindre urgemment votre PEVAT, afin de l'informer de la situation pour qu'il puisse faire un peu de diplomatie en amont.
Je ne vous conseil vraiment pas de réagir sous la colère, quand bien même légitime. La colère entraine des actes assez compliqués à corriger. Vous évoquez la désertion, qui, je le rappelle, entraine ici une conséquence judiciaire : étant répréhensible pénalement.
Vous devez prendre du recul, d'où le fait de joindre rapidement le PEVAT qui saura vous orienter de manière lucide.
En ce qui concerne maintenant votre souhait de résilier votre contrat. Sachez que vous êtes en droit de demander une résiliation de contrat, par le biais d'un compte rendu adressé au chef de corps, qui sera transmis à la DRHAT. Seule la DRHAT décide ou non de vous le résilier. Ni le CDU, ni le chef de corps n'ont de décision à prendre en ce sens. Encore une fois, le PEVAT peut vous guider dans cette démarche (si il est bienveillant évidemment...).
Maintenant, encore une fois, je pense que vous avez écrit sous le coup des émotions. Pourquoi ne pas réfléchir dans un premier temps à changer de compagnie ? de métier en interne ? ou demander une mutation ? Tout est envisageable, la DRHAT bichonne ses EVAT ces temps-ci.
Si vous estimez que votre santé se dégrade, vous êtes aussi en droit de consulter un médecin au CMA, qui décidera ou non du placement en arrêt maladie. Ca ne bloquera pas le processus disciplinaire, qui sera simplement suspendu. Un dossier disciplinaire prend du temps d'ailleurs, vous n'irez pas au trou du jour au lendemain, je vous rassure.
Bref, posez vous, prenez votre temps, contactez urgemment votre PEVAT. Si vous sentez son indifférence (ou incompétence sans vous orienter utilement), revenez vers nous.