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ROYCO

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Tout ce qui a été posté par ROYCO

  1. Tu peux même emmener des pantoufles fourrées type charentaises à condition que ton toubib te fasse une ordonnance à ce sujet. Si tu as la panoplie de David Crocket avec le bonnet sur la tête en rat musqué et le pantalon à franges, c'est bon aussi, par contre la carabine à fléchettes c'est interdit. Tu te crois où ????? Comme tout le monde tu auras ton lot d'ampoules et parfois elles seront de 200watt, mais ce sera le prix à payer pour mériter le droit d'être militaire de terrain. Tu t'imagines un peu la question que tu poses au niveau des graules ???
  2. Oui j'ai fini Royco. Et oui je ne suis plus la même. Ma vie a changé. Maintenant quand je prends le train et qu'on me parle de retard... Je pense à toi. Et j'en ai plein comme ça. Ma vie est bouleversée. Je sais , je connais, j'ai des dizaines de cas comme toi qui ont pris contact... J'espère que tu me diras sincèrement ce que tu en as pensé ce qui ajouté aux nombreux commentaires déjà reçus, m'aidera pour le tome 2 dans les tuyaux.... Concernant "votre histoire" DANI et Timshel elle ne me regarde pas mais si vous avez des petits, gardez m'en 1 pour le faire empailler....:shout::shout::shout:
  3. Faut essayer de la comprendre, depuis qu'elle a commencé à lire (et peut-être terminé) mon bouquin, ce n'est plus la même...... Avec son esprit d'analyse elle doit essayer de faire un "para l'aile" entre notre armée d'il y a 50 ans et celle d'aujourd'hui du moins dans l'esprit car au niveau matos il n'y a pas photo (bien que ce ne soit pas le super matériel qui fasse de très bons soldats) De plus comme le dit RADU une tronche au carré ça remet parfois les neurones en place et ça évite de remplir des papiers inutiles et gaspiller de l'encre pour écrire des motifs sur le cahier de punitions.....:shout:
  4. Pour l'Artilleur ....... Afin que tu saches comment ça se passait au cdo Montfort en 1966 et donc à quelle école ceux de ma génération ont été formés, je te joins un petit passage de mon bouquin qui a légèrement été remixé pour une harmonie grammaticale ..... ( pour la suite c'est à dire les 450 autres pages, tu achètes le livre et tu verras si on se serait simplement permis de frapper ou insulter un supérieur....) ......... Tout le monde semblait dormir sur ce coin de terre et moi j’étais là, seul, à surveiller que l’on ne vienne pas nous subtiliser le parcours jungle, le portail du fort, ou les cuvettes des chiottes, mais là pas de problème car elles se trouvaient directement face au bureau. Un petit air frisquet m’encouragea à retourner dans la cage, mais comme nous n’avions même pas le droit à une petite radio pour faire passer le temps, les minutes commencèrent à devenir un peu longues. C’est dans ces instants que le Dieu des songes et de la nuit fait en général son apparition, car c’est bien connu, Morphée arrive toujours entre minuit et deux, surtout lorsqu’on est de garde et fatigué. Je me rendis compte de sa présence et essayai de le repousser, mais il insista, je résistai mais peu à peu son emprise se fit plus forte, « Roycoooooo….…Rooyyyccccoooo, dodo, dodo » Ulysse s’était bien laissé avoir lui aussi avec le chant des sirènes, alors pourquoi pas moi, surtout que j’étais crevé, j’avais mal aux guitares et qui allait venir à une heure pareille dans ce trou perdu? Je me suis assis sur la chaise en bois pas très confortable du reste, les coudes posés sur le bureau, la tête entre les mains dans un dernier geste de résistance pour la maintenir droite, et je me suis laissé aller dans un petit sieston initialement prévu pour quelques minutes, histoire de relancer la machine. Mon camarade qui devait venir me remplacer pour le 2 à 4 est resté lui aussi dans ses songes car je ne suis pas allé le réveiller, je dormais trop bien et d’un sommeil si profond que je n’entendis pas le maître T… qui rentrait à la base dans la dernière partie de la nuit. En fait, je m’étais endormi pour la quasi-totalité de ma garde, celle qui suivait et même le 4 à 6 voire plus si le « déménageur » ne s’était pas manifesté… Dans mon esprit merveilleusement paisible, j’étais entouré de nymphes tout aussi désirables les unes que les autres, lorsque soudain, je me suis senti projeté dans les airs, cette élévation intemporelle s’accompagnant simultanément d’une grosse douleur dans la mâchoire. Suite à cette envolée de quelques dixièmes de seconde, je retombai lourdement sur le carrelage de l’aubette la tronche la première, ce qui me permit de constater que le carreleur avait fait du bon boulot au niveau des joints, chose dont je ne m’étais pas du tout préoccupé auparavant. Le temps de me remettre debout et comprendre ce qui m’arrivait, je fus assailli de coups de poings, de pieds, droite, gauche, coup de boule, ça pleuvait sec et pourtant le temps ne m’avait pas paru être à l’orage, mais il faut croire que les nuages s’étaient amoncelés juste au-dessus de cette petite pièce. C’était une vraie « rouste » conclue par un crochet au foie comme un coup de grâce et entre les pognes de mon assaillant j’étais comme une marionnette désarticulée dont il semblait jouer avec un certain plaisir. Pour un réveil en fanfare, ce n’était pas du tout l’air que j’aurais aimé entendre, mais il devait être mélomane à sa façon. Après un laps de temps qui me paru très long, le gladiateur de service abandonna sa proie et j’en profitai pour me relever, ce que je fis prestement puisque cette séance m’avait tout à fait réveillé. Ce gradé qui s’entraînait avec l’équipe du pentathlon du GROUCO était rentré cette nuit là un peu plus tôt que la normale pour aller faire ses huit kilomètres quotidiens de footing avant l’appel. Une aubaine pour lui, il avait trouvé en ma personne le punching-ball qui remplacerait la course à pied et lui permettrait de faire travailler ses bras. Je ne ramenai pas trop ma science car je ne voulais pas me retrouver en plus sur le cahier de punitions, ce que j’aurais largement mérité. Toutefois, afin d’apaiser son envie de me donner une deuxième séance, je lui fis remarquer dans des termes choisis, que je n’appréciais pas ce réveil en fanfare et que dès l’appel j’irais me plaindre à l’adjudant. Il me montra ses dents comme le ferait un chien à qui l’on voudrait voler son os, ses yeux étaient ceux d’un prédateur hésitant entre deux proies différentes, mais il me laissa sur mes interrogations et quitta l’arène. J’avais mal sur tout le corps, je saignais un peu du pif mais n’avais apparemment rien de cassé, ma seule erreur fut d’avoir oublié l’espace d’un instant que je me trouvais dans un groupe d’hommes virils et question virilité ils en tenaient une sacré couche dans le coin. Après l’appel, je me dirigeai vers le bureau du shérif, en me demandant si cette démarche n’était pas un peu risquée, mais je ne pouvais pas me dégonfler et j’allai donc taper à la porte de l’adjudant. Les anciens d’Indochine et d’Afrique du nord le connaissaient, les autres avaient entendu son nom et ses aventures étaient souvent contées le soir devant les feux de camp, mais j’ai pensé que ce n’était peut-être pas un monstre et qu’il saurait se souvenir de l’époque où il était lui aussi jeune commando avec quelques conneries à la clé. Comme je l’ai indiqué précédemment, il avait un visage carré comme une boite à chaussures, des sourcils épais à la Groucho Marx (mais il n’en avait pas l’humour), un menton légèrement en avant et qui semblait aussi dur que du béton, le genre de gars qui ne rigolait que lorsqu’il gagnait au tiercé, mais qui ne jouait jamais. Il avait aussi des mains comme des battoirs à tabasser les draps sur les coins de lavoirs et toujours son éternelle pipe vissée entre les dents, sa pipe, le seul artifice qui le rendait humain. En parcourant les quelques mètres qui me séparaient de son repaire, je me suis demandé une fois encore si je ne faisais pas une connerie, mais j’étais sur ma lancée et autant aller jusqu’au bout. Je frappe, une voix sèche et autoritaire m’ordonne d’entrer et au ton utilisé, je comprends qu’il ne m’attend pas pour m’offrir l’apéro. J’ouvre et le vois assis derrière un bureau au fond de la pièce, je m’approche à deux pas de son burlingue, salut réglementaire et reste immobile dans un garde à vous impeccable. « Que veux-tu ? », je lui raconte en détail ma mésaventure de la nuit et surtout l’agression sauvage et sans préavis dont j’avais été victime. Je n’avais pas terminé mon récit qu’il se jette sur moi comme une panthère sur une antilope, je n’aurais jamais pensé qu’il soit aussi rapide et leste qu’un félin à son âge. Coup de boule, crochet au foie, gifles à droite, à gauche, je ne pouvais que me protéger ou esquiver et il eut été même suicidaire de vouloir riposter car avec seulement huit ou dix heures de sport de combat depuis mon entrée dans la spécialité, ce n’était même pas la peine d’essayer. Au fur et à mesure que les coups tombaient je me disais, « pourvu qu’il ne se fasse pas mal tout seul en glissant sur le carrelage et pense que c’est moi qui l’ai poussé ! » parce que là, je ne sais pas à quelle sauce il m’aurait mangé ! Je me fais tellement petit pour éviter d’en prendre davantage plein la gueule que j’arrive à me faufiler entre deux caissons métalliques où ma corpulence ne me permettait pas de prendre place en temps normal. Pas de problème pour lui, il m’attrape par le col du treillis et me sort de mon logement aussi facilement qu’une vieille serpillère d’un seau pour un dernier coup de haut en bas sur le crâne. Je dois dire que je n’avais pas fait le voyage en quête de quelques miettes, je venais de charger la musette et ce n’était pas pour exercice ! Après être passé à l’attendrisseur « modèle adjudant Montfort 1966 », j’affirme qu’il avait des mains aussi grosses que des raquettes et la rapidité d’un pongiste, cette dextérité lui venant de son passé au sein des fusiliers marins commandos qui lui avait certainement permis de se faire la main et d’en corriger de plus féroces que moi. Cette « branlée » était méritée puisque j’avais fait deux erreurs, la première étant de m’endormir alors que j’étais de garde, la seconde d’aller me plaindre, mais comme je ne tenais pas à entamer avec lui un débat philosophique sur les conventions de Genève, je m’abstins de tous commentaires. Depuis le matin mes yeux étaient soumis à rude épreuve et devaient ressembler à ceux d’un caméléon surveillant une sauterelle, mais j’arrivais à les entrouvrir pour le voir regagner son bureau, sortir une blague à tabac et bourrer sa pipe qui, à bien y regarder, avait le fourneau en forme de tête de pirate ou crâne de mort. Je me relève péniblement, rectifie la tenue, aspire le nouveau filet de sang qui me coule cette fois le long de la lèvre et me pointe devant son bureau mais à une distance plus conséquente qui l’obligerait à prendre de l’élan pour me tomber sur le râble et là je le verrai venir. Il me dit : « si tu veux te plaindre maintenant, tu vas à coté dans le bureau de l’officier en second M… » (un ancien lui aussi des épopées furieuses aux pays des rizières et des oueds). « Non, c’est bon, tout baigne dans l’huile » ! Il tire quelques bouffées sur sa pipe, j’attends quelques instants, il ne dit rien, il me jauge, il mastique l’embout de sa bouffarde comme un camé le ferait de sa pipe d’opium, je suis dans un sale état. Deux raclées en moins de six heures, avec assez de sang à la clé pour faire un petit boudin antillais, cela n’arrive pas tous les jours et rien qu’à l’idée d’aller dans le bureau d’à coté pour une troisième couche, je préfère hisser le drapeau blanc. Puis, d’un coup, comme si rien ne s’était passé et que je venais de rentrer, il me dit : - Tu es là pour quoi, tu veux quelque chose ? - Non Adjudant rien ! - « Alors va t’en », ce que je fis rapidement. Pour le reste de la journée et les mois qui ont suivi, ni lui, ni l’excité de la nuit n’ont fait allusion à cette séance, je n’avais pas été inscrit sur le cahier de punitions alors que je le méritais, j’avais eu directement et d’un seul bloc le procès, la sentence, la condamnation et c’était terminé, je n’ai pas osé interjeter appel. Quelques années plus tard, alors que j’étais instructeur militaire ................
  5. Tu es libre de penser ce que tu veux, de toute manière je suis un vieux retraité et le cas ne se présentera pas pour que tu puisses en juger .....
  6. Tu m'aurais dit un truc dans ce genre il y a 40 ans, tu n'aurais pas eu le temps de sortir du bureau et mangerais encore de la soupe avec une paille aujourd'hui..... et très liquide la soupe !!!!!!!!!!!!!!!!!! et ça c'est la version soft .......
  7. Je t'ai demandé d'ajouter ce que tu voulais dans le sac en plus de ma liste...... pas de gabarit moyen ni de distance, seulement du matériel que tu convertis en poids, on fera le calcul après.... C'est juste un truc entre nous sans polémiquer
  8. On ne critique pas, on fait un test grandeur nature ENTRE NOUS car entre la notoriété et la réalité il y a une différence, de même entre volume et poids...
  9. Bien que tout les membres d'une section n'aient pas CHACUN du matos informatique,de transmission et d'observation, tu rajoutes quand même tout ce que tu voudras mais donne une valeur en poids !!!! (on l'ajoutera à la liste).... Il est bien entendu que l'on ne comptera pas le parachute ni l'appareil de plongée et encore moins un mortier de 60 ou 81 mm par personne....
  10. Mis à part l'arme, les chargeurs, le gilet PB, GPS et radio, le brellage, le casque qui sont à poste, j'essaie de m'imaginer ce que peut contenir un sac de 100 et même seulement 60 kg...... Essayons de faire une liste ensemble... et en comptant LARGE, très large même !!!! 1 treillis de rechange complet (veste et pantalon) 1,3 kg 1 paire de pompes 2 kg 2 paires de chaussettes 1 kg 2 gourdes de 2 l pleines (+le poids des gourdes) 5 kg 6 boites de rations individuelles 7 kg 1 tenue de pluie 1 kg 2 tricots de laine 2 kg poids du sac 7 kg J'arrive à 26 kg et j'ai vraiment exagéré les poids..... QUI VEUT COMPLÉTER ?????
  11. Un sac de 100 kg ??????? ILS PORTAIENT DES GUEUSES EN FONTE ??????? Tu la tiens d'où cette info car ça faudra me le dire .... Tu as déjà simplement crapahuté avec un sac de 30 kg ????? C'est l'enfer crois moi...
  12. Au CINC c'Aspretto et après l'affaire de Aukland à Quelern certainement !!!!(comme les paras, marsouins, légionnaire et chasseurs alpins)
  13. Pour commencer à mon époque il y avait 2 stages commando. Le premier se faisait à St Elme près de Toulon et directement après le brevet élémentaire de fusilier marin. Il durait environ 7 à 8 semaines.... Il permettait à ceux qui le réussissaient de rejoindre une compagnie commando (Trépel, Jaubert, Penfen, Montfort ou au PC) et porter le béret vert avec le badge. Le second se faisait durant le cours du CS (cadre spécial) qui formait les officiers mariniers. Il se faisait durant les deux derniers mois du cours qui en durait 7 environ. Là, celui qui réussissait avait le droit de porter sur son béret un badge avec son numéro perso qui était établi chronologiquement depuis le n° 1 c'est à dire les premiers commandos français formés en Angleterre (c'est du reste pour cela que les cdos marine sont les seuls à porter le béret penché à droite c'est à dire à l'anglaise) Pour ton info j'ai le n° 1981(le badge était perso et c'est l'école des fus qui marquait les numéros suivant son listing et en fonction du classement) Il est évident que les nouvelles générations sont moins rustiques, le matériel est mieux adapté, plus confortable, mais surtout plus léger. Le système de notation a aussi évolué car à mon époque faire une marche de 8 avec sac et arme en 37 minutes (mon record) me classait dans les "très bons" alors qu'avec ce temps aujourd'hui je serai presque dans la normale. Il n'y a que le cours NC qui a gardé le même système de notation pour tout ce qui est plongée (pratique et théorique) sport et toutes les diverses activités et malgré ça, il y a beaucoup de recalés malgré la difficulté de la sélection..... Je crois que le problème est plus mental que physique car comme le disaient mes divers instructeurs "tout se passe dans la tête" et l'expérience m'a montré qu'ils avaient raison. Alors, mis à part celui qui ne s'est pas préparé, tout le monde peut réussir à condition de le vouloir,d'être convaincu de ses capacités,et de faire abstraction de ses doutes.... Ce n'est pas pour de la pub ou du pognon car je ne touche rien de mon livre (les fonds sont versés à une assos de militaires dans le besoin) mais je te conseille de le lire, tu y apprendras beaucoup de choses sur la vie et entrainements des cdos marine dont des techniques qui n'ont jamais été dévoilées et qui aujourd'hui sont obsolètes....) Un des modo de ce forum qui lit le bouquin actuellement doit en faire la critique prochainement....Si elle est bonne j'espère que ça t'encouragera à te le procurer et au moins après lecture tu te poseras moins de questions sur le pourquoi du comment.....
  14. désolé pas de photo de lui en tenue avec le béret..... Mais si tu veux le programme, il est là..... (très facile sur le papier lu dans le fauteuil mais sur le tas c'est autre chose.....) Le Stage Commando afin d’obtenir le certificat de commando marine et ensuite d’obtenir le brevet de nageur de combat. être titulaire du Certificat d’Aptitude Technique fusilier (au bout d’un an validé en Brevet d’Aptitude Technique fusilier) ou simplement du Cour Pratique Elémentaire mais 6 semaines de remises à niveau avant le stage. Il faut savoir que le stage commando donne le brevet élémentaire d’opérateur commando (BE) durée 5 mois environ (évaluation plus formation plus congé). Ensuite il faut de nouveau faire un stage (évaluation plus formation) à partir du grade de QM1 (admissible sous off) à l’issue de deux ans en moyenne d’affectation dans un commando pour obtenir le brevet d’aptitude commando (BAT) chef d’équipe durée 5 mois environ. Ensuite idem pour le brevet supérieur de commando (BS) chef d’escouade durée 6 mois environ. Le cours a pour but de rendre les élèves brevetés fusiliers aptes à servir au sein des commandos d’assaut de la Marine en tant qu’opérateur, soit : -équipier dans une unité spécialisée (technique de sabotage, capacité à survivre en terrain hostile) ; -équipier en mission aéroportée (technique d’héliportage, de parachutage en saut à ouverture automatique) ; -équipier en mission nautique (emploi des embarcations pneumatiques). Mais il vise tout d’abord à développer des qualités morales et physiques qui sont indispensables dans ces fonctions. La sélection - 1500 mètres sprint + 8 km marche commando (le tout avec sac 11 kg +brelage+famas+rangers) dans la foulée cuve -> plongée à 5 m de profondeur (environ) et descendre au niveau d’un plongeur. - le porté 90 mètres en 24 secondes au minimum départ chrono avant d’avoir son camarade sur - le dos (ce qui change la donne) - deux grimpés de cordes avec sac sur le dos - 14 tractions plus les pompes. Ensuite Il se décompose : Quatre semaines concerne l’évaluation 15 jours de repos Neuf semaines l’ acquisition des modules (ils ont rallongé aussi) Une semaine initiation à la plongée à Saint Mandrier (c’est nouveau depuis un an) • Initiation à la plongée en piscine : - Effectuer une vidange de masque et respirer sur détendeur - Exécuter les techniques de prises d’immersion en « canard » et en « phoque » • Effectuer un décapelage et recapelage sur le fond et en pleine eau • Se déplacer sous l’eau successivement sans masque, sans palmes, en apnée, en flottabilité négative puis positive • Des plongées de jour dans la rade de Toulon profondeur environ15 mètres durée entre 20 et 30 minutes de palme cadencée • Une plongée de nuit • Cour théorique de plongé (palier, se lester, le matériel à utiliser, ainsi de suite ….) • Epreuve de sélection pour faire plongeur de bord Possibilité d’une période de repos suivant la période Deux semaines brevet de parachutisme à Pau - première instruction théorique au sol - deuxième semaine six sauts dont un de nuit largage 400 mètres d’altitudes environ avec déclenchement automatique du parachute Une fois affecté dans votre escouade de votre commando vous avez 3 semaines d’instruction complémentaire plus 4 mois de stage de perfectionnement à Djibouti. Les modules se décomposent pendant le stage commando de la manière suivante : Un module physique durée : 4 semaines ce sont les évaluations. Un module technique durée :9 semaines lui-même subdivisé en sous modules (en ce qui concerne la session automne 2008) Modules *Tir / démolition *Combat commando et franchissement de toutes zones (paroi rocheuse, humide, ainsi de suite) *Technique nautique / palme durée et cadencée *exercice de synthèse *combat corps à corps *héliportage il y a du contrôle en continu (par exemple perdre son Famas c’est élimination directe et cela arrive, la faute à pas de chance car avec la fatigue ….) La valeur des élèves est appréciées en trois temps : -Acquisition niveau PHYSIQUE fin 4ème semaine -Acquisition niveau TECHNIQUE fin 6ème semaine -Acquisition niveau OPERATEUR fin 9ème semaine Des résultats à obtenir A la fin de la 4ème semaine le stagiaire doit avoir : *une moyenne égale ou supérieure à 10/20 en prenant en compte : -la moyenne des parcours -la moyenne des marches la « route évasion » après le coxage *et avoir effectué avec succès les nages en tenue de combat avec apnées . Si moyenne inférieure à 10/20 ELIMINATION on peut se faire bouler à la neuvième et dernière semaine c’est rare mais cela arrive. Au cour des quatre premières semaines beaucoup de physique très peu de sommeil pas plus de deux heures par jour en moyenne. - les marches commandos où plus tôt courses d'endurances (sans et avec dénivelé) avec le sac (15 kg), rangers plus famas plus brelage (ce qui fait environ un sur poids total d’environ 20 kg). Plus la cuve descendre à la perpendiculaire en apnée au niveau d’un plongeur entre 5 et 7 mètres de profondeur. Module physique (les autres modules sont aussi physique avec autant de fatigue) Les distances en marche Co sont de 12Km, 15 km et 25 km. Vous êtes toujours sur le terrain de jours comme de nuit et mouillé. - les courses d’orientations chronométrés et notés - vous avez - un parcours aérien - un parcours jungle - un parcours commando - un parcours assaut - un parcours nautiques - un parcours évasion dont le coxage (une seule fois) chaque parcours est noté et chronométré, le parcours est effectué quatre fois, la moyenne est faîte sur les quatre parcours, vous n’êtes pas assuré pour certains parcours il ne vaut mieux pas tomber. Au bout de quinze jours première évaluation et première élimination (faut vraiment être loin de la moyenne) . La dernière semaine marche de 100 km (jeu de balises à trouver, toutes les six balises un instructeur vous donne la carte topo suivante) avec le barda complet (+ de 27 kg sur le dos ) en 48 heures maximum, les instructeurs patrouillent en VTT. Quinze jours de repos Ensuite Neuf semaines d’instructions toujours aussi poussé de nuit comme de jours les week end bloqués sauf à certaines heures où pouvez sortir avec du service la nuit comme de jour. - il faut savoir que l’effort physique est aussi intense que pendant l’évaluation, la différence hormis l’apprentissage du métier est surtout que l’encadrement est moins prononcé, les instructeurs laissent une plus grande liberté pour évaluer la capacité des stagiaires à se débrouiller (faut être malin) Ensuite ne concerne que si vous posez le cour nageur. Le cour plongeur de bord Les épreuves de sélection du cour de plongeur de bord - descendre à 6 mètres de profondeur en apnée - tenir 20 secondes en apnée - effectuer 50 mètres avec tuba et sans masque - 1000 mètres avec palmes en moins de 30 minutes Le but former des personnels capables de ramasser un objet, de nettoyer une coque, de contrôler du mouillage ainsi que d’effectuer une visite de coque jusqu’à –35 mètres. Durée du cour 5 semaines ( je peux fournir la composition des modules ) Ensuite Le cour Nageur de combat être âgé de 21 à 28 ans au plus être sous officier avoir servi pendant 4 ans dans la marine nationale être détenteur du brevet de commando et plongeur de bord. les épreuves de sélection du cour nageur de combat 1* Exercices de plongée à l'oxygène (durée totale des épreuves 25 heures) - équipement, pesée, accoutumance, position de l’équipier, signaux de sécurité, rinçage, contrôles des appareils (2 heures) -contrôles des appareils et lecture de la planchette : 2 heures -séance de cadence sur 100 mètres : 1h30 -séance de cadence sur 500 mètres : 1h30 -première grande longueur de 2600 mètres en 1h45 maximum -deuxième grande longueur de 3200 mètres en 2h30 maximum -deux séances de cadence sur 500 mètres : 1h30 (deux fois) -longue distance de 3900 mètres en 3h15 maximum -plongée de nuit, cadence sur 500 mètres : 2 heures -plongée de longue durée : 4 heures 2* Exercices de plongée à l'air (durée totale des épreuves 8 heures) - test de synthèse : 2 heures - plongée de nuit sous coque : 2 heures - approche des techniques de l’oxygène, prise d’immersion, position de l’équipier : 2 heures - plongée de nuit dans la rade : 2 heures 3* Tests physiques et de motivation (durée totale des épreuves 24 heures) -test commandos (1500 mètres+8kilomètres) 2 heures -test piscine : 2 heures -footing, test d’effort : 1 heure -sport : 3 heures -natation individuelle (3 kilomètres) : 1h30 -natation 5 kilomètres : 2h30 -raid kayak : 4 heures -conférence sécurité oxygène : 1 heure -conférence sur le matériel à oxygène : 3 heures -entretien du matériel de plongée (air et oxygène) : 3 heures 4* Tests psychotechniques (durée totale de épreuves 4 heures) -test de raisonnement : 45 minutes -problème de plongée (niveau cours de plongeur de bord) une heure programme matériel air et physiologique durée du cour 29 semaines Le Cour nageur de combat Durée du cours 29 semaines divisé en trois cycles : cycle d'apprentissage, cycle de perfectionnement, et cycle des spécialités le but acquérir les savoir-faire : - Formation à la plongée sous-marine - Apprentissage des techniques de plongée spécifiques aux nageurs de combat - acquisition des techniques d'attaque - formation à la démolition - formation amphibie - formation maritime -Formation travaux sous marins
  15. Oui à mon stage il y a eu un béret bleu ciel de l'ALAT. Il était bien entendu certifié commando et breveté parachutiste. Il n'a pas terminé le cours nageur car durant l'opération survie dans les Bouches de Bonifacio entre la Corse et la Sardaigne et plus précisément sur l’îlot de Lavezzi, il s'est fait piquer par une raie..... Je vais voir si je trouve une photo couleur mais en attendant je te conseille de lire mon bouquin ou tout ce qui concerne les divers stages est très bien expliqué..... Pour t'encourager à cette lecture je te livre la dernière critique trouvée sur le site "Bir Hacheim" il y a quelques jours de quelqu'un que je ne connais pas .... http://www.bir-hacheim.com/mes-reves-avaient-un-gout-de-sel-jean-pierre-roybon/
  16. Février 1966... 2 morts et 3 blessés au stage commando avant le mien... Janvier 1969.... 2 morts (un binôme complet)2 cours nageurs après le mien (j'ai fait celui de 1967)..... Et je te fais grâce des autres DC durant les cours... Le premier NC de l'armée a été certifié en 1952 (il y a 62 ans) et durant cette période plus de 25000 candidats sélectionnés dans les différentes armes (terre, air, mer) tous certifiés commandos et parachutistes. Environ 10000 ont été reconnus aptes médicalement et environ 2500 ont réussis les présélections pour faire le cours qui dure entre 7 et 8 mois.... et peut-être que cette année, (j'ai bien dit peut-être) le certificat numéro 1000 sera attribué...... Tu as raison d'écrire que les stages n'ont pas toujours été sélectifs.......ça fera rire quelques "anciens "....
  17. Tu remarqueras que Nemo a des galons de second maitre (sous la fourragère) ce qui correspond au grade de sergent dans l'armée.....Dans une unité où il n'y a que des officiers mariniers, on ne pouvait pas le nommer matelot, il nous aurait mordus !!!!!!!
  18. A Hubert il y a aussi eu NEMO qui était caporal !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (lui c'était un mâle)
  19. Ouais j'étais absent mais j'ai une excuse......Je ne commenterai rien de plus.....
  20. Je vous présente BLACK chien sans race particulière mais qui était la mascotte du commando Hubert lorsque j'étais dans l'unité... Il y est resté quelques années supplémentaires après mon départ... Lors des compétitions sportives il marchait en laisse en tête de cortège (il n'y a que là qu'il en portait) et nous suivait tous les matins sur le parcours de cross.... Il faisait partie intégrante de l'unité... Il a été enterré près de la base des NC à St Mandrier...
  21. Pourquoi "tu nous reviens en forme" ?????? Je suis toujours en forme à 66 ans!!!!!!!!!!!!!!!!! le matin 40 pompes, 12 tractions,50 abdos le reste de la journée je me repose de l'effort du matin à 22 heures, position de l'observateur aérien (c'est à dire couché sur le dos dans mon hamac) et chaque week end une partie de pèche sous marine de 3 heures, été comme hiver ! Pour les séances de rodéo avec madame, je reconnais que maintenant j'ai du mal à monter sur le canasson et tenir en selle en fonction de mes rhumatismes, les grandes chevauchées dans les plaines sont limitées en distance, et les sauts d'obstacles ne sont tentés que le jour de l'An, à ma date anniversaire ou à la Saint Trotitrotin qui est le patron des turfistes......alors je promène simplement l'équidé au bord de mer ou en ville ...............
  22. C'est quoi encore ce bronx ????? Qui est le c..... qui vient nous emm..... Faut le passer à la gégène, un fil sur la langue et l'autre sur les c..... ça le calmera !!!!!!!!!!!!!
  23. Alors pourquoi partir si ça va te manquer ???????? Je plaisante..... Il faut savoir choisir son chemin et les opportunités.... Bonne route et si un jour tu es dans une difficulté du fait de ta nouvelle orientation, rappelle toi de ce que tu as appris à l'école des fusiliers marins.

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