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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. Je n'ai évidemment pas d'arrière-pensée xénophobe, anti-confessionnelle.... Je sais bien que, comme l'habit, le nom ne fait pas le moine, mais il est excessif de prétendre, dans l'exemple que j'ai pris de l'admission à Maistrance, qu'untel ne serait pas à l'évidence d'origine magrhébine du fait de son nom et de son prénom, et cela sans connotation péjorative aucune non plus que de supposition que la personne en question soit musulmane, juive, chétienne, athée ou quelque autre chose de son choix: il ne s'agissait dans mon esprit, à l'aide d'un échantillon malgré tout assez large et qui se reproduit dans la marine 2 fois par an (une chose équivalente existe certainement dans l'armée de terre et est également publique), d'une première approche, certes floue, de l'origine des gens à l'engagement (enfin, à un type d'engagement: il y a aussi des officiers et des hommes du rang). Et il n'y a pas non plus d'arrière-pensée religieuse dans mon propos, je me contentais d'évoquer des faits divers qui sont du domaine public (et donc doivent pouvoir être retrouvés dans une recherche bibliographique) où la pratique religieuse a été un argument probablement décisif dans la xénophobie et le racisme dont ces personnes ont pu être victimes, et qui a pu influencer leur devenir au sein de l'institution (désertion, violences...). A travers un verre neutre, je veux dire sans aucun jugement de valeur, il est difficile de déconnecter non pas la "migration" (la plupart n'ont pas eux-mêmes migré, ils sont nés et ont grandi en France), mais l'intégration de ces personnes en la déconnectant, même si ce n'est en effet pas le sujet, de la pratique souvent intensive d'une religion qui sert de prétexte à leur isolement dans cette institution. Cela dit, et même si le "multi-culturalisme" a encore moins droit de cité en milieu clos (une unité militaire, et probablement le cas davantage encore dans l'armée de terre, d'où ma question) que dans la vie civile, on ne peut en effet rien généraliser, et on peut faire témoigner une grande diversité de personnes y compris, j'en suis persuadé, une immense majorité qui sont très bien intégrées sans que des querelles d'origine ou de religion viennent s'en mêler. Mais dans ces conditions, normales et c 'est très bien ainsi...tu n'aurais pas besoin de faire une étude de gens pareils à tous les autres et traités comme tels, si?
  2. Je continue à faire le Candide: pourquoi seulement l'armée de terre, dans ce mémoire (et pas air, marine, gendarmerie, pourquoi pas même police?) Ne s'y trouve-t-il pas malgré tout un "parti pris" alimenté d'ailleurs par quelques tristes faits divers (accentué dans ceux qui me reviennent à l'esprit par les pratiques alimentaires et religieuses des victimes) et qui amènerait, avant même cette étude, à se demander si l'armée de terre n'est pas davantage concernée par le problème évoqué? Sauf, par ailleurs, à seulement les rapporter en tant que témoignages, et assumant pour celà qu'ils sortent de l'anonymat, n'y-a-t-il pas un biais méthodologique à recruter les membres d'un forum (taille de l'échantillon, diversité...)? Il m'est venu, à ce propos, l'idée saugrenue de relire la liste d'admission à l'école de Maistrance (je sais, ce n'est pas l'armée de terre) dont en son temps mon fils faisait partie. Pas grand-monde parmi nous remonte directement à Saint-Louis, et les patronymes sont assez diversifiés. Sur 370, seuls 7 ont une consonnance nom-prénom permettant de les relier à une origine maghrébine (contre 1 seul vraisemblablement Afrique noire, 1 évoquant Juifs Ashkénazes, 2 ou 3 Pays de l'Est indéterminé). Mais une flopée de noms ethniquement marqués (portugais, notamment) alors que le prénom a lui été francisé tandis que, à l'inverse, 2 personnes portent un prénom asiatique avec un nom français. La difficulté puisque, on l'a dit, les statistiques ethniques ou religieuses sont interdites, serait alors de vérifier s'il est exact que le nombre d'engagés d'origine ethnique étrangère récente est largement inférieur à la prévalence de ces ethnies dans la population générale, et si oui, pourquoi (bien sûr, le niveau éducatif dans les "cités" est peut-être en cause, bien qu'on ne parle pas de St Cyr ou de Navale mais d'un recrutement à bac-bac+2, mais toutes les populations en question ne vivent pas dans les cités et, quand bien même serait-ce le cas que tout le monde n'y est pas non plus illettré).
  3. Je n'ai fait qu'intervenir sur une réponse qui a été faite et qui, depuis, a été effacée par son auteur. C'est en effet une habitude détestable de certains sur des forums qui fait que, ensuite, personne ne comprend plus rien à ce qui a été écrit. Et je ne suis plus étudiant et thésard depuis longtemps (ce n'était d'ailleurs pas dans cette discipline, et il n'est pas facile de parler de quelque chose déconnecté des enseignements qui en sont la base et dont on ne connaît rien). Mais, sauf bien sûr à ce que les témoignages recherchés par fredodo ne soient qu'un chapitre de son travail, la question posée interpréterait peut-être d'autant dangereusement le titre du travail que, à l'instar du principe d'Heisenberg, le seul fait des outils d'observation la pertuberait déjà: ces jeunes d'origine étrangère, mais français comme vous et moi, et sauf à envisager ceux qui n'auraient pas que trouvé dans l'armée un job à défaut d'un autre, n'ont-ils pas déjà ipso facto fait allégeance à la patrie d'accueil de leurs parents en s'engageant sous nos couleurs?
  4. Il ne s'agit pas d'une thèse, mais d'un mémoire de Master. L'intégration, titre de ce mémoire, est-elle volontairement réduite à celle dans la communauté française (dont il convient de rappeler que, hormis la Légion et un certain nombre d'échanges, nos militaires détiennent par définition, quelle que soit leur origine ethnique, la nationalité)? N'y-a-t-il pas non plus, sans préjudice des origines des personnes, à travers l'armée un facteur d'intégration sociale et de promotion professionnelle?
  5. Tu me sembles à la fois argumenter sur les conséquences de différences hormonales que rien ne vient étayer scientifiquement (au moins à ma connaissance), et confondre les causes et les effets. Marie Curie fût (avec grand bruit) le premier professeur féminin à la faculté des sciences, c'est devenu aujourd'hui tellement commun que plus personne n'en parle. Idem pour Valérie André qui fût le premier général féminin, aujourd'hui l'armée compte plusieurs dizaines d'officiers généraux féminins sans que cela émeuve les medias. Et qu'il n'y ait qu'une femme commando ne veut évidemment pas dire qu'une seule en soit capable, mais seulement qu'elle a ouvert une brèche dans à nouveau un domaine traditionnellement masculin, et où d'autres s'engouffreront demain, comme elles l'ont fait hier aux commandes des hélicoptères et chasseurs de combat, ce n'est que normal. Et il s'y trouve aussi un facteur bêtement statistique: il y a moins de femmes militaires, et parmi elles le même pourcentage que parmi les hommes à avoir des capacités leur permettant d'accéder à une spécialité d'élite, qu'il s'agisse d'être commando ou de piloter un Rafale. Ta remarque sur l'unisexualité de telle ou telle unité est d'ailleurs très représentative des progrès qu'il reste, à mon sens, à accomplir, lentement, à cet égard: je ne vois pas bien ce qui s'opposerait à la mixité, sauf bien sûr à imaginer qu'il y aurait là insupportable tentation pour les messieurs de monter sur les dames, chose à laquelle on n'est en principe pas censé songer plus ou moins que s'agissant de collègues civil(e)s.
  6. Et pourquoi voulez-vous que les femmes, plus que les hommes, réussissent tel score de pompes ou de tractions dans des spécialités où cela n'est pas forcément utile? Elles le font parfois, comme en témoigne cette femme commando, et de même que dans l'armée très peu de femmes sont pilotes de Rafale (mais pas vraiment davantage d'hommes) et qu'on y trouve même des spécialités réputées "physiques" (il y a ainsi au moins une canonnière-tourelle, ça doit tout de même faire les biceps). A part des traditions, des préjugés, et des problèmes de promiscuité (qui existent non seulement évidemment sur les sous-marins mais aussi sur les plus anciens navires de surface), je ne vois pas ce qui interdira dans un avenir proche aux femmes d'occuper tous les postes (et je ne vois pas non plus pourquoi elles ne seraient pas gendarmes mobiles, les hommes sont correctement entraînés, mais on ne leur demande pas d'avoir un gabarit d'armoire à glace). Le frein est bien sûr évoqué dans "GI Jane" (le film) puisque l'opinion publique est probablement moins préparée à voir des femmes rentrer dans des boîtes. Ce qui n'empêche pas, paradoxalement, nos gendarmes pas mobiles et féminins de se faire tuer sur le territoire national.
  7. Savoir quoi? Les textes sont les textes et sont incontournables. Voir sur Google "instruction 2100 aptitude à servir", par exemple là: http://www.defense.gouv.fr/layout/set/print/content/download/179338/1948815/file/Instruction%202100%20aptitude%20a%20servir.pdf (Article 313, tableau II).
  8. Notons que la chirurgie réfractive, selon la technique utilisée, côte à l'engagement Y6 de 1 à 2 ans après l'opération, continue à côter ensuite de 3 à 6 selon les résultats des examens ophtalmogiques qui seront pratiqués, et interdit ad vitam aeternam les spécialités de navigation aérienne. Il faut donc, avant de postuler, envisager les spécialités qui, isolément de tout autre facteur susceptible d'affecter le sigycop, seraient accessibles dans le meilleur des cas à Y3 en fonction, mais pas seulement, de l'acuité visuelle post-opératoire qui, elle, peut être prédite par l'ophtalmologue civil qui pratiquerait cette opération. Rappelons par ailleurs que le seuil minimal pour le service à la mer est Y5, mais qu'un certain nombre de spécialités requiert Y3. Se référer pour le détail à: http://www.drimm.fr/index.php?option=com_docman&task=doc_download&gid=166&Itemid=45 et le tableau modificatif en 2011: http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/visu/boc_visu4.php?nor=B1150282J&id=38325
  9. Concernant les "tournantes", la clémence du verdict serait due à la (trop) longue période écoulée depuis les faits, et à la fragilité des témoignages et des preuves en matière de viol, dès lors notamment que la "preuve matérielle" (examens gynécologiques, ADN...) ne peut plus être rapportée après quelques semaines: avis à vous Mesdames (et pourquoi pas aussi à vous, Messieurs): c'est tout de suite que l'on porte plainte et que l'on peut relever les preuves, pas des mois ou des années après, mais on doit aussi probablement évoquer, et c'est une autre question, l'omerta sur la libre expression des femmes dans les cités. A propos d'appel, je me suis mal exprimé, il fait partie intégrante des droits des condamnés qui ne sont donc pas juridiquement coupables tant que toutes les voies de droit n'ont pas été épuisées puisque, sauf si ma mémoire me trahit, l'appel est suspensif en la matière: ce n'est donc pas l'éventualité de cet appel que j'estime hypothétique, mais le sort qui lui serait réservé. A propos de manche à balai, ce n'est hélàs pas une première mais rassure-toi, Audrey, cela semble jusqu'à ce jour concerner davantage les garçons, qui ont en principe quartier à part. Et l'influence d'une alcoolisation manifeste (dans laquelle la hiérarchie peut être inquiétée si elle s'est produite sur les "lieux de travail") a été évoquée chez ces "hommes" semblant plus que frustes. Maintenant, j'avais promis de ne pas commenter la chose jugée, mais je vais le faire quand même: avez-vous vu, même si c'est encore un autre poncif manichéen, "Des hommes d'honneur"? Les Marines, dont il est amplement démontré qu'ils n'ont pu se soustraire à un ordre à Guantanamo Bay sont malgré tout blâmés pour leur indignité et rayés des cadres: ils sont là parce que "vous pouvez dormir tranquilles, les Marines veillent" et le caporal condamné explique au 1ère classe, lui aussi très fruste, pourquoi ils ont été condamnés: "nous sommes là pour protéger les faibles". Ce sont les mêmes raisons qui devraient conduire, à mon sens, à des sanctions exemplaires dans ce corps d'élite qu'est aussi la Légion: on ne peut ainsi accepter qu'un corps dont les membres, qui plus est le plus souvent étrangers, ont tant fait et donné pour nos armes soit sali par de telles déguelasseries.
  10. Quitte à être ce soir un peu mauvais (c'est probablement l'heure avancée et une dure journée de boulot avant qui veulent ça), tu n'es à l'évidence pas certifiée de lettres modernes...). Plus sérieusement, je connais mal le problème: la doctrine est constante, et parle de personnels titulaires du minstère de l'éducation nationale détachés auprès de celui de la défense. Valant mieux de s'adresser au Bon Dieu qu'à ses Saints, voir par exemple là: http://www.defense.gouv.fr/sga/le-sga-a-votre-service/recrutement/postes-d-enseignement/postes-d-enseignement Maintenant, j'ai cru comprendre par ailleurs que certains personnels étaient détachés de l'éducation nationale pour exercer dans les établissements privés (notamment confessionnels sous contrat, ils sont très nombreux en Bretagne): mais ça, c'est ton job, je n'en connais pas plus. Mais à mon sens, et je me trompe peut-être, il est indispensable, même exerçant en établissement privé, de l'être au bénéfice de l'un des 2 concours de recrutement des professeurs de l'éducation nationale (et passant sous silence le statut des professeurs des établissements professionnels, qui est souvent plus élastique).
  11. La situation est un peu différente dans ce qui est assimilé "grandes écoles" (Navale, par exemple) où, à côté de professeurs de chaire universitaire, on peut trouver des chargés de cours d'origine très variés. Elle l'est également "en unités", puisque les Armées recrutent des OSC chargés de dispenser des cours de langues ou de ce que l'on voudra, et rien n'interdit à ma connaissance, toujours dans l'exemple Marine, à un candidat diplômé dans une matière ad hoc de donner, une fois intégré OSC (le plus souvent "court") des cours à l'école de Maistrance ou sur une base Tartempion. Mais, toujours à ma connaissance, les enseignants des lycées militaires sont des enseignants de l'éducation nationale (certifiés ou agrégés) détachés à cet effet, point barre...
  12. Pas cher, mais largement plus que le récent procès des "tournantes". Dura Lex, sed Lex... Cela dit, je sors: bien que ce soit un voeu pieux dans les deux cas, il est tout aussi interdit de bafouer la présomption d'innocence que de commenter la chose jugée...à raison de plus si elle ne l'est pas, puisque le droit des condamnés à faire appel, même s'il semble hypothétique en l'espèce, n'est pas éteint à l'heure où l'on parle.
  13. Je ne jugerai pas non plus des faits dont je ne connais que ce qui m'en est rapporté. J'observe seulement sur le plan pratique qu'il me semble pure folie que de saisir le Tribunal Administratif, même pour une cause fondée, pour à la louche moins de 300€. (Je sais, un automobiliste vient de le faire pour contester un PV à 38€ lui clairement infondé: résultat des courses avant délibération de la Cour dont personne ne sait la décision quant à leur remboursement, 15 000€ de frais, mais la justice est traditionnellement parcimonieuse sur les deniers du contribuable). Admettant même qu'un avocat juge la cause licite et accepter d'y aller, les frais et honoraires mis en oeuvre seront sans commune mesure avec les sommes revendiquées. Il n'est pas non plus certain, même si ce n'est pas à tes frais, qu'une assistance juridique, outre prendre la cause pour recevable, engage des frais à l'aveugle: dans les contrats "standards", il existe le plus souvent une franchise, mais aussi un montant maximal (et parfaitement ridicule) mis en oeuvre. Il convient aussi, si on en arrive là, de ne pas prendre le risque de non seulement être condamné aux dépens mais aussi, c'est le deuxième effet kiss-cool, pour procédure, sinon dilatoire, au moins abusive. Bref, moi, je n'y irais pas "la fleur au fusil" sans avoir solidement assuré mes arrières autant que faire se peut...
  14. Tu confonds les genres. Le Code du Travail prévoit la mensualisation pour tous les salariés à qui elle peut être appliquée (sauf donc, grosso merdo, travailleurs intermittents et saisonniers), et ce précisément pour gommer l'inégalité des différents mois de l'année. On n'est donc pas davantage payé à la journée qu'à l'heure, mais au mois, et les éventuelles déductions pour absences sont elles aussi décomptées en quantièmes de mois, dont la valeur équivalente est elle aussi clairement précisée dans le Code du Travail s'il s'agit d'heures ou de fractions de journées (à l'identique, une valeur de congés payés "pas ronde" est arrondie à la demi-journée supérieure). Le décompte ASSEDIC est lui toute autre chose, puisque le nombre d'heures travaillées sur une période déterminée est pris en compte notamment pour l'évaluation des indemnités et droits aux prestations maladie. Mais cette conversion ne fait pas obstacle à ce que la base de calcul des salaires au prorata mensuel est la seule valide, et qui semble ici avoir été appliquée. A l'inverse, et si des salaires importants ont été perçus, l'ASSEDIC ne tient compte que de la valeur brute des salaires, qui plus est plafonnés sur la période; il n'est donc pas anormal dans le cas général que ce décompte ne recouvre pas arithmétiquement, CSG aidant, ce que l'on retrouve, en brut ou en net, sur le bulletin de salaire. Il y a en outre un certain nombre de professions que le SMIC horaire doit amèrement faire rigoler: non seulement un certain nombre d'artisans et commerçants (d'accord, il s'agit de revenus horaires et non de salaires), mais aussi par exemple nos amis gendarmes ou, plus généralement parlant, l'ensemble des militaires en mission opérationnelle.
  15. L'habilitation défense n'est-elle pas recherchée au moins par la DCRI pour toute fonction plus ou moins sensible même sans évoquer ce cas extrême, et n'est-elle pas à alors à la diligence des services de sécurité postérieure à l'engagement et au titre de sa période probatoire? Je viens d'avoir à fournir moi-même divers renseignements d'ordre privé me concernant suite non pas à son intégration dans un service sensible, mais à la "toute bête" admission d'un de mes fils à l'Ecole Navale.
  16. La réponse est également floue pour le civil béotien mais professionnel de santé que je suis. Santé Navale a fait long feu, les écoles de santé militaire sont aujourd'hui inter-armes et les képis des aspirants "officiers de santé" en portent les attributs. Les médecins, pharmaciens, odontologistes, vétérinaires... (je dois en oublier) des services de santé militaire portent en tout cas une passementerie de couleur dédiée permettant de reconnaître aisément leur fonction si ce n'est leur unité. C'est aussi, de mémoire, le cas des aumoniers. Mais pas à ma connaissance celui des brancardiers, sauf évidemment qu'ils sont censés sur les théâtres d'opérations arborer un brassard à croix (ou croissant, je n'ai pas d'actions) rouge histoire de constituer de meilleures cibles. Et il ne faut pas non plus confondre l'uniforme propre à telle ou telle arme avec l'éventuel insigne de spécialité sur les manches et la poitrine (rien n'interdit et au contraire à mon sens tout impose à un carabin de porter indépendamment de son métier un insigne poitrine de brevet parachutiste, personnel navigant aéronavale...). Bref, telle réponse me semble si laconique pour l'ensemble des lecteurs qu'elle mériterait tout de même, histoire de se coucher moins bête ce soir, d'être davantage argumentée.
  17. Je n'ai pas vu la vidéo en question et ne la verrai pas, je suis allergique aux vidéos sur le Net. Cela étant dit, le problème plus général est celui posé par la médiatisation des conflits, y compris à la télé. Réserve faite que ces medias sont eux-mêmes des "outils de guerre" quand la provenance des images est officielle (mais on aborde là un autre sujet, celui du rôle de la propagande elle-même dans une guerre), je ne trouve personnellement pas si malsain que de telles images soient diffusées si elles restent objectives. Nous sommes en effet tous assommés de ce mythe d'une "guerre propre". C'est le cas non seulement des américains en Afghanistan, mais aussi des français dans la mesure où moins d'une centaine de tragédies individuelles en 10 ans ont un poids immense sur l'opinion publique et donc les gouvernants, mais pas une grande signification au plan militaire sauf à mettre en cause l'utilité du conflit lui-même. Les américains ont eux largement appris au Viet-Nâm combien sale était la guerre, et sont de ce fait largement responsables d'avoir fait croire à l'opinion, plus tard dans le Golfe, qu'une guerre pouvait être "chirurgicale", en français ne pas faire de victimes parmi les siens. Dans une démocratie, et tant que la l'état de guerre et/ou la loi martiale ne sont pas déclarés (dans le premier cas, je le rappelle, sous contrôle parlementaire), c'est la pression populaire qui juge du bien fondé ou non d'une action extérieure. Je sais fort bien, plagiant Churchill, que la démocratie est le pire des systèmes, mais je crois nécessaire que les peuples soient informés en toute connaissance de cause des aléas des armes avant qu'ils expriment leurs choix électoraux en adultes plutôt que sur des impressions voire des ragots. Et je ne veux évidemment pas dire que je suis, à l'emporte-pièces, ni un farouche opposant ni un fervent inconditionnel de l'action armée mais simplement que, en dehors des situations d'urgence, le peuple a le droit de choisir en connaissance de cause: on peut par exemple penser que, si on n'avait rien dissimulé ni menti aux français à propos de l'Afghanistan, la décision politique de le quitter prématurément aurait été davantage le fruit d'un vote éclairé des français, avec lequel on peut ou non être d'accord, que ce que les autorités militaires sur place décrivent à mots à peine couverts comme une promesse électorale démagogique dont les coûts financiers et humains sont tout sauf appréhendés.
  18. Concernant la Marine, et donc l'Aéronavale, notre ami Google est assez bavard et bien documenté. Plutôt donc que d'écrire ici un roman feuilleton, taper "EOPAN" qui, contrairement à la rumeur publique, forme tout ce qui pilote (y compris PATMAR, guet aérien et hélicoptères), et pas seulement la chasse. La sauce à laquelle on est accomodé, et plus particulièrement les premières sélections (qui ne doivent pas beaucoup différer de Air/Terre exceptées peut-être quelques épreuves "maritimes") est détaillée in extenso par exemple ici, dans un lien qui, même s'il est ancien, reflète probablement encore bien l'esprit de la chose: http://2002alpha.free.fr/preselec.htm
  19. L'arithmétique simple conduit ici à un IMC proche de 29.07, donc restant sous la barre fatidique de 29.99 à 3 kg près: sur ce seul critère, G2. Mais il convient de rappeler que l'IMC n'est pas le seul critère d'appréciation du sigle G au titre d'une "surcharge pondérale modérée" (et ici limite) puisque le médecin examinateur aura notamment à apprécier "musculation et robustesse", en français, si la surcharge en question relève de muscles et pas seulement d'excès graisseux: je voulais rappeler que, en dehors de valeurs incontestablement basses ou élevées (et encore, il serait intéressant de connaître le sigycop des champions de sumo), l'IMC est un paramètre qui n'a de valeur que relative, et qui n'est pas le seul indicateur de surcharges (ou déficits) pondéraux.
  20. "Internet" renvoie un salaire de début pour un MDL débutant (c'est bien comme ça, que ça s'appelle, chez vous?) de l'ordre de 1270€ hors primes, ce qui serait cohérent (toujours hors primes, qui sont considérables notamment dans l'aéronavale) avec celui d'un marin de même grade (second maître sortant de l'école de Maistrance).
  21. Sans parler de Hubert, mais des commandos en général, mon fils a un ex-camarade de flottille (puisque lui-même, actuellement à l'école navale, n'y est plus) qui a suivi le stage de sélection (où il a été recalé pour s'être blessé pendant les épreuves) et qui n'avait jamais été de près ou de loin aux commandos (puisque tous deux étaient seconds maîtres ELBOR). Rien n'interdit donc à toute spécialité hors fusiliers de postuler en interne au cours commando (mais évidemment pas, s'ils sont reçus, en conservant leur spécialité et affectation d'origine).
  22. Je ne me souviens pas, à cette époque, avoir entendu le colonel en question s'exprimer et, si je ne doute pas qu'il l'ait fait, il ne l'a pas fait en son nom propre mais du fait des consignes qu'il avait reçues de son état-major à cet effet. Je me souviens par contre parfaitement du bruit dans les hautes sphères militaires (général Roudeillac, 2S, et général Georgelin, alors chef d'état-major des armées) et civiles (Sarkozy, Guéant) relevant unanimement tant l'inconséquence des 2 journalistes que le danger et le coût faramineux des recherches mises en oeuvre pour les retrouver. Mais je me souviens aussi d'avoir été abreuvé midi et soir de ces 2 personnages à chaque journal télévisé ou radiophonique, et là est sans doute le problème: des journalistes qui vivent dans un microcosme et un monde irréel où ils sont persuadés que la terre entière est à la botte de chacun de leurs caprices. Soit dit en passant d'ailleurs, on a bien vu, là ou ailleurs, des énergumènes tentant de s'égosiller près du terrain parce que cela fait bien d'y être vu, mais je ne me souviens pas avoir vu aucun vrai "correspondant de guerre" faire un tel foin des conditions avec lesquelles il avait été traité: ce sont les risques du métier et, en résumé, il y a, comme partout, des vrais professionnels, et aussi des vrais guignols.
  23. N'y-a-t-il pas, outre l'asthme qui sera en effet rhédibitoire, aussi un problème précoce de testostérone? Les armées, ce ne sont pas des séries télévisées ou des jeux de console, je ne sais même pas s'il existe une spécialité de "sniper" (une qualification de tireur d'élite, si), et on ne voit pas trop le rapport avec les pilotes de chasse sauf à imaginer que, comme dans ces jeux, ces métiers consisteraient à dézinguer les méchants. Peut-être, et même si tu en as encore largement le temps, conviendrait-il, puisque l'on parle de pilotes, que tu aterrisses et que tu te demandes vraiment ce que sont les armées et quel y serait, à part jouer à Rambo, ton rôle?
  24. Heureusement tout de même qu'il n'est pas obligatoire d'avoir participé à une activité quelconque pour s'exprimer à son sujet, sans quoi d'ailleurs pas grand-chose ne serait écrit et n'excluant pas qu'une vision "extérieure", forcément très différente, puisse avoir voix au chapitre. A contrario, même vu de l'intérieur, les opinions peuvent être subjectives et pas toujours semblables. Bref, c'est au lecteur, là aussi de manière subjective, de faire sa religion...
  25. Tout le monde semble oublier un argument pourtant simple pour se perfectionner en anglais (et dont il paraît qu'il rend, pour des raisons d'ailleurs commerciales, les jeunes bataves ou scandinaves meilleurs que nous à cet égard, même si ce n'est pas dur...): Les films en VO à la télé, au besoin en version sous-titrée pour commencer.

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