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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. On en oublierait presque que les HIA (dont Percy) ont statut d'hôpitaux universitaires et que les chefs de service enseignants ont rang de professeurs des universités dont certains, au même titre que leurs homologues civils, font autorité sur le plan national voire international à travers leur expertise dans un domaine précis de la pratique et/ou de la recherche. Et ce serait aussi faire insulte aux découvertes scientifiques primordiales que nous devons à un certain nombre de médecins ou de pharmaciens des armées. Il s'agit donc certainement moins de ne pas contrarier tel éminent spécialiste civil du fait d'une quelconque déférence que de se ranger à son avis parce qu'il a, précédemment, effectué un travail qui aurait été le même dans un HIA et dont l'évidence n'est pas contestable.
  2. Nihil obstat: c'était juste histoire de commenter. Le "vice" va même plus loin puisque, dans certaines des qualifications aéro que j'évoquais, celles de plongeur, chuteur... sont en principe clairement antinomiques avec la formation initiale des personnels navigants puisqu'on hésite à empiler les risques de baro-traumatisme, et que donc ces options, si elles existent, condamnent donc souvent les précédentes. Mais en effet, avant d'envisager d'effectuer telle spécialité ou qualification un peu "pointue", le chemin est long...mais n'empêchant pas nombre de futures recrues de rêver à voix haute alors que seule une minorité non significative finira par arriver, par le travail et aussi la chance, aux postes en question. Le sujet se résumerait donc à transiger entre des rêves, quoi de plus normal chez un jeune, et la réalité...
  3. Au moins commandos marine ou, si j'ai bonne mémoire, certaines qualifications des aéro-marins, notamment embarqués sur hélicoptères. D'ailleurs, même s'ils sont réputés interarmées, il existes des insignes de poitrine spécifiques pour les marins disposant du brevet parachutiste, de celui de chuteur opérationnel....
  4. Rappelons à cet égard que, s'il s'agit d'une "union civile" (ou plus exactement d'un PACS puisque, après tout, le mariage civil n'est qu'une union du même métal), le législateur a prévu, dans sa sagacité d'éviter les "unions de circonstance", de réserver d'éventuelles aides aux seuls couples "pacsés" depuis au moins 2 ans.
  5. Rappelons que le changement de nom de famille résulte, s'il est accordé, d'un décret simple à la discrétion du Garde des Sceaux sous contrôle du Conseil d'Etat même si, évidemment, la possibilité de recours tant s'il est négatif que positif existe pour le requérant ou les tiers en la matière comme pour tout décret. Pour autant, le mot important est "discrétionnaire". La procédure de changement de nom est tentante, puisque simple (sans ministère d'avocat) et peu coûteuse. Elle peut être engagée sous divers motifs, qu'il convient schématiquement de résumer en les causes qui sont filiales et celles qui ne le sont pas (voir par exemple là: http://www.geopatronyme.com/cdip/juridique/cadre.html). Si les causes filiales ne sont en général pas davantage discutées que celles, juridiques, liées à un "nom à consonance étrangère ou ridicule", et si je ne demande bien sûr pas à connaître les causes dans notre cas précis, il faut se rappeler que le droit est à cet égard très restrictif, et que les chances de succès sont assez minces en dehors de celles que je viens de citer. La question qui se pose, sachant que si décret est promulgué il aura force de loi s'imposant à tous (y compris "l'employeur"), est donc s'il convient, au nom de la courtoisie et du bon aloi, de prévenir préalablement la hiérarchie si l'on n'est pas à peu près certain (et autant qu'on puisse l'être en matière de procédure discrétionnaire) de ses chances de succès.
  6. La majorité des candidats n'affronte même pas les sélections en vol et est recalée avant, soit aux tests physiques, soit aux épreuves "psychologiques" et tests de simulation en vol. Qui plus est, je rappelle que les EOPAN conduisent, à l'instar de l'école de l'Air (et des spécialisations aéro des officiers de l'école navale), à tous les métiers de pilotes, incluant donc hélicoptères et transport aérien (ou à aucun si on y est recalé) et ce ne résultant pas forcément du choix du candidat mais de ses performances non seulement dans l'absolu, mais également comparées à celles de candidats "meilleurs" qui auront donc pu exercer leur choix avant. La chasse a d'ailleurs cela de spécifique que l'on peut y être recalé plus fréquemment très tard dans le cursus, y compris pendant la phase en principe terminale de formation aéronavale aux Etats-Unis. Mais rien n'interdit, conjointement aux EOPAN, de postuler pour les 3 voeux possibles à l'école de Maistrance (y compris les spécialités aéronavales navigantes, mais pas pilote). Bref, il faut toujours prévoir un plan B: parmi les nombreux candidats pilotes toutes spécialités confondues, il n'y aura après ces parcours du combattant que très peu d'élus; on peut aussi penser, et bien que cela ne soit pas officiellement acté, que la pratique préalable dans le civil (aéroclub, planeurs...) est un plus certain pour la réussite aux épreuves de simulateur puis éventuellement de sélection en vol.
  7. Je suppose que les chiffres que vous avez vus sont annuels (2 sessions par an). En tout cas (et si la confidentialité m'interdit de vous donner la date exacte), la session où mon fils a été admis (dans une autre spécialité et il y a moins de 5 ans) a recruté 24 FUSIL (les seules spécialités aussi bien ou mieux pourvues étant MECAN, NAVIT et SITEL).
  8. Je n'ai pas dit qu'il fallait changer d'objectif, j'ai seulement essayé d'illustrer le pour et le contre. D'ailleurs, mon fils, il se plaît tellement dans ses histoires d'hélicoptères qu'il n'a envisagé d'en changer à aucun moment. L'école navale sur titres, dans ces conditions, c'est impossible, mais il avait le choix de tenter l'école navale interne, ce qu'il n'a pas fait, puisque s'il avait été admis, celà lui aurait d'une part fait entamer un cursus école+application qu'il trouvait long à son âge, et que d'autre part, perdant sa spécialité, il n'avait plus de certitude de pouvoir choisir selon le classement, en concurrence avec les bordaches, aéro à la sortie. Il est donc OSC spécialisé long (TACAE), actuellement en formation initiale officier à l'école navale; la suite du cursus prévoit un stage en unité, puis l'école d'application, qui sera de toute façon aéro et qu'il souhaite pouvoir choisir hélicoptères (en principe, ça tombe bien, au moins dans le recrutement interne tout le monde ou presque ne pense qu'avions). Pour autant et en début d'activité, les TACAE peuvent être affectés non pas directement sur hélicoptère (NH90 en l'ocurrence) mais à un poste administratif à terre ou en tant qu'officiers aéro embarqués sur les navires de surface. L'HIA Ste Anne à Toulon est en effet le siège du redoutable CEMPN pour la Marine, et que doivent franchir tous les navigants, pilotes ou non, militaires ou civils, en rajoutant d'ailleurs une couche pendant toute la durée de l'affectation à une fréquence que j'ai oubliée, et évidemment en plus à chaque changement d'affectation comme dans le cas qui m'intéresse. Bien sûr, le seuil de sélection sera plus haut pour, toujours au niveau de recrutement dont nou parlons, les EOPAN dont un nombre infime finira par être pilote de chasse. Svenska, le jeune second maître est... second maître: il n'est QMM que dans l'intervalle où il a fait son tronc commun à l'école de maistrance et celui où, en matière d'aéro et cela peut être très long comme je l'ai évoqué, il est "macaronné" de sa spécialité.
  9. Tu m'as mal lu: il n'a pas terminé maître au bout de 10 ans mais second maître au bout de 4 ans où il a résilié son contrat pour être admis en tant qu'aspirant à l'école navale. Mais c'est peut-être en effet une partie du problème: certains se satisfont, et pourquoi pas, d'un train-train qui ne les amènera plus, contrairement à hier, qu'à être maître au bout de 10 ans tandis que d'autres s'essaient de ce fait à d'autres voies. De mémoire, les flottilles d'hélicoptères, c'est Dauphin-Alouette dans le sud (mais je crois que les Alouette ne volent plus et les Dauphin, à part les Pedro et les CROSS...), Panther dans le sud aussi (je connais mal), Lynx dans le sud sous supervision de la "base mère" de Lanvéoc, et NH90 à Lanvéoc. Je passe délibérément sous silence les conventions de mise à disposition (Caracal). Les Lynx seront usés jusqu'à la trame, non seulement pour évidemment des questions de budget, mais aussi parce que ce sont de merveilleux appareils; ils embarquent 2 officiers pilotes à l'avant et 1 ASMBO en tranche cargo. Les NH90 sont un concept très différent, bien sûr un format et une capacité d'emport qui n'ont rien à voir, un rôle polyvalent qui les destine à remplacer à la fois les Lynx et les Super Frelon, mais s'agissant surtout, à l'instar des Airbus, des premiers hélicoptères à commandes de vol informatiques. Grossièrement, l'idée est que le pilote ne pilote plus ou presque, et est entièrement affecté à sa mission: à ce titre, il n'y a plus de copilote mais un officier tacticien (TACAE) auquel auront été donnés des rudiments de pilotage, en plus de l'opérateur SENSO en tranche cargo. Cet opérateur suit au départ un cursus classique: maistrance ELBOR, puis école d'application, qui d'ailleurs paradoxalement peut ne pas être hélicoptère mais PATMAR, puis une école d'application spécialisée à Lanvéoc, enfin un stage de formation chez Eurocopter. En effet, à ma connaissance en tout cas, il y a encore tellement peu de NH90 que la flottille est encore un peu "expérimentale" et qu'y sont recrutés des gens de tous les horizons, mais actuellement déjà des personnels expérimentés. L'ambiguïté donc, toujours sauf erreur de ma part, est que la montée en charge du programme NH90 n'y permet toujours pas d'admission directe tandis que les jeunes continuent à être formés sur Lynx dont pourtant l'avis de décès est prévu, si tant est que la mécanique le permette, au plus tard théorique vers 2018-2020 (mais on sait bien que tout plan budgétaire est fait pour être temporisé et qu'ils voleront probablement plus longtemps): en attendant, les équipages débutant aujourd'hui devront peut-être envisager une réaffectation pendant leur contrat.
  10. Mon fils était AMSBO jusqu'à cet été (il a depuis été reçu à un cours officier). Au niveau du recrutement, il n'avait lors de son incorporation aucun bagage technique, mais seulement un bac S; son bon niveau d'anglais a sûrement été un poids dans la balance, et il ne faut évidemment pas négliger, une fois admis, l'excellent niveau physique demandé à la visite médicale des personnels navigants. A son époque et après Maistrance Brest, l'école d'application était à Nimes-Garons, elle est maintenant à Lorient-Lann Bihoué. Je crois qu'il n'aurait échangé sa vie d'aéromarin pour rien au monde, mais tout de même des moins. Comme le reste de nos armées, la Marine manque d'hélicoptères en état de fonctionnement, de bâtiments de surface, de sous-marins, d'instructeurs..., et la conjonction de tout cela à un endroit déterminé à un instant déterminé est nécessaire pour valider l'ensemble de ses qualifications. Même donc la formation initiale à Nimes a été beaucoup plus longue que, de mémoire, ses 8 mois théoriques, et on retrouve le même facteur ensuite en flottille pour passer les innombrables qualifications permettant d'être affecté "toutes missions" (treuillage, appontage, mitrailleuse de sabord, sonar..., le tout en version jour et nuit). Il aura donc regretté, au bout de 4 ans depuis son engagement, de n'avoir eu que peu de missions embarquées à la mer pour des exercices de courte durée et aucune, budget oblige, pour des embarquements de longue durée. Je n'ai pas suivi la totalité du film, mais je crois qu'il lui manquait encore, au moment de son départ, quelques unes de ces fichues qualifications. Surtout, il m'a fait état dans ces conditions de la difficulté et du temps grandissants pour accéder à des grades supérieurs, voire des postes de responsabilité via le BS, cette situation ayant probablement motivé son désir de changer d'affectation. Mais bon, comme je le disais, même si aujourd'hui les longues missions à la mer deviennent une denrée rare, le quotidien fait de ronds au-dessus de l'eau bretonne, voire de quelques missions vers la base jumelle (Hyères) n'est pas si désagréable... A noter que, depuis la mise à la retraite des Super Frelon, la montée en puissance des NH90 va progressivement tuer les Lynx et, à leur contraire, n'embarquera plus d'opérateur AMSBO mais un opérateur ELBOR SENSO chargé de la tranche cargo, restant les flottilles 35F et 36F à Hyères (Dauphin, Alouette, Panther), sur lesquelles les avis météorologiques sont assez divisés: certains ne rêvent que d'être affectés au soleil, tandis que d'autres reprochent notamment à Hyères le coût de la vie au regard d'une solde d'officier marinier, même si les primes à l'air sont d'un montant appréciable.
  11. Sans m'exprimer sur le fond autrement que dans la réponse qui a été faite (encore que j'aurais peut-être développé pourquoi mes actuels diplômes professionnels ne me satisfont pas, et pourquoi je souhaite être fusilier marin plutôt qu'une autre spécialité), je ne connais pas l'influence de la forme à ce niveau de candidature. Si elle existe, et de toute façon au cas où, il me paraît aussi nécessaire, au besoin avec l'aide d'un correcteur en ligne ou, mieux, d'un lecteur tiers (je veux bien le faire, mais c'est sûrement pesant sur un forum) de corriger les nombreuses fautes d'orthographe, de syntaxe et d'accords.
  12. Quand j'étais gamin, j'étais scout, pas très original... Nous étions "conviés" à participer à un certain nombre de cérémonies de souvenir militaires, peut-être déjà à cette lointaine époque ne se trouvait-il pas suffisamment d'anciens combattants ou de public pour en garnir les rangs... J'ai le souvenir, mais c'est vieux, qu'au 11 novembre nous devions non seulement, au monument aux morts, arborer ce fameux bleuet sur nos chemises, mais aussi faire du porte-à porte pour vendre au profit des "gueules cassées" ou associations caritatives similaires des "produits dérivés" reposant sur ce même bleuet. A l'Ouest, donc, rien de très nouveau? Ce n'était d'ailleurs ni très bucolique ni très difficile à se procurer: c'étaient des bleuets en papier, que l'on agrafait à l'aide d'une épingle.
  13. Vous cherchez à me faire dire ce que je n'ai pas dit. Il fait partie de la condition militaire que de parfois mourir en opération: tous les soldats le savent ou devraient le savoir, et cela ne fait évidemment plaisir à personne, mais l'opinion publique est peut être davantage disposée à l'accepter plus facilement si elle croit que l'opération en question est justifiée. J'ai simplement voulu dire que cette même opinion publique ne saurait, à mon sens, comprendre, et sauf à ce que soit établie l'hypothèse d'un seul accident, une telle éventualité lors d'un exercice de formation, et plus encore quand ce dernier ne fait pas partie du cursus officiel et est très certainement inutile. Mais j'ai en effet probablement tort de préjuger l'opinion publique qui, si j'en juge par la relative absence de réaction, continue à se f.. de tout en dehors du prix du ticket de métro, et en tout cas au moins de ce drame. Je respecte infiniment, et quoi qu'il en soit insinué, nos armées, leurs écoles et leurs élèves, et je fais tout sauf dévaloriser leurs formations. Je crois seulement que, à l'instar d'ailleurs de ce qui se passe dans le civil, mais avec une connotation plus forte puisque, à plus ample informé, on ne s'intéresse guère aux performances physiques à HEC ou dans les écoles de médecine, ces exercices de bizutage, bahutage, intégration..., appelez ça comme vous voudrez, ont au moins indirectement conduit à la mort d'un jeune homme dont d'ailleurs peu importe la valeur, seule celle de la vie compte, et que les exercices en question sont donc, même et surtout s'ils sont de tradition, d'une bêtise incommensurable, la preuve... J'ai passé l'âge de me parler à moi-même, et je n'ai pas encore atteint celui de recommencer. Je ne suis pas moi-même militaire, j'en suis seulement descendant et ascendant et, comme tout un chacun, j'ai un regard qui n'est que le mien, pas celui de toute la société civile, mais au même titre, ni plus, ni moins, que celui d'un militaire ne saurait ni ne pourrait parler au nom de toute l'armée ou tout connaître à tout propos. Il ne sert à rien de jouer sur les mots: si, dès le départ, il n'y avait eu quelque chose qui, habilement transformé, ne soit plus juridiquement qualifiable de bizutage, nous ne gloserions pas tous, c'est quelque part affreux, des seules voies d'action du Procureur de la République en oubliant qu'un homme est mort pour rien. Me concernant, je ne fais, comme tout le monde ici, qu'exprimer mon opinion sur tel ou tel sujet sans que j'aie besoin d'écrire ici ou ailleurs; mais si l'opinion en question ne résulte qu'en un commentaire circulez, il n'y a rien à savoir, je serais bien le seul sur ce forum à ne pas avoir d'autre droit que de reproduire des propos purement factuels, ou en tout cas consensuellement jugés tels, et je suis évidemment plus que disposé à en tirer les conséquences.
  14. Mais il m'a déjà été donné de lire Valeurs Actuelles ou Le Point et je ne porte aucun autre jugement qu'en effet il faut lire de tout, et pas seulement des publications à caractère politique univoque, puisque le jugement qu'il convient d'acquérir reposera précisément sur l'analyse personnelle de données contradictoires plutôt que sur le plébiscite de textes qui ont en commun de n'exprimer qu'une seule voix: j'aime à croire que, dans le respect de l'institution et de la hiérarchie, nos futurs officiers seront particulièrement sélectionnés sur leurs capacités d'analyse et de synthèse objectives et personnelles, et pas pour n'être que des moutons.
  15. Ce qui est finalement relativement simple n'est-il pas inutilement compliqué? Nous ne pouvons préjuger si les faits seront qualifiés de "bizutage" ou de "bahutage". Dans la première hypothèse, cette pratique est clairement interdite, et les "bizuteurs" seront sanctionnés. La deuxième n'est qu'un "Canada dry" de bizutage, toléré et encadré par l'Autorité, certes au nom de la "tradition", mais surtout afin que rien ne dérive. Cette Autorité est alors clairement responsable de s'assurer que la pratique en question est sans danger, passant notamment par l'encadrer non seulement par des élèves "senior", mais par tout moyen de surveillance et de secours approprié (bateaux, plongeurs...). Bien sûr, nous nous adressons non pas à une colonie de vacances de l'UCPA, mais à des jeunes dont le parcours sous-tend qu'ils soient physiquement très entraînés, cela peut peser dans la balance, mais il se trouvera alors sûrement dans la Défense un conseil pour avancer que la victime, intégrant l'Ecole sur titres, avait de ce fait développé des capacités physiques moindres que les "bizuteurs" passés par le cursus CPGE ou EMIA. Et il fait hélàs partie du jeu qu'un soldat meure en opérations, dans le même temps où la société civile n'est pas prête à admettre qu'il le fasse en formation. Une seule chose est aujourd'hui sûre: il faudra des lampistes à qui couper la tête, mais je doute fort que la hiérarchie, quel que soit son rôle tacite ou actif en cette affaire, soit inquiétée.
  16. Je ne suis pas sûr non plus que Valeurs actuelles, un magazine aussi outrancièrement marqué à droite que d'autres le sont à gauche, soit une lecture obligée et objective pour un officier qui devra de toute façon mettre en parenthèse ses éventuelles orientations politiques pour servir un état qui pourra, comme c'est actuellement le cas, être gouverné à l'autre bout de l'échiquier politique. Et je ne suis pas sûr que certaines lectures spécialisées de géopolitique, pour rébarbatives qu'elles soient, ne soient pas un avantage pour certains dans les questions qui leur seront immanquablement posées.
  17. Notons malgré tout que, en matière de Marine Nationale, 3 voies de recrutement interne sont ouvertes aux seuls bacheliers: école navale interne sur concours, OSM (carrière) et OSC (longs), étant entendu que, au moins dans le dernier cas, ils le sont au titre d'une liste de spécialités qui ne semble pas nous intéresser dans le cas présent.
  18. Il y a même un site: http://ecolenavale-csambrest.ffe.com/?cs=4fda23eb9d9d50529ba810d0c314f5430543222be76fb4d8d9474efbcfaad0137f860ed1745f4ecd975d37b8e2139d7f Mais je ne crois pas que les marins cavaliers doivent se réjouir trop vite: il s'agit visiblement d'une toute petite structure dont le fait de gloire est le "championnat Marine d'équitation": moins de 15 participants sur un CSO de 10 obstacles à 90cm ouvert à partir de galop 6, bref, moins que n'importe quelle épreuve non-club débutante du dimanche dans le patelin à côté de chez vous: certainement amusant, mais pas vraiment de la compétition pour les mordus. Il y a sûrement des facilités pour les cavaliers de niveau compétition pour participer aux "championnats défense" (de mémoire, c'est au Grand Parquet, rien que pour monter en ce lieu mythique, on aurait envie de se laisser faire...). Mais bon, si l'on veut monter à cheval, visiblement, la Marine, c'est pas top: plus qu'à se recycler dans l'armée de terre et à se faire affecter soit à Coëtquidan, soit dans "l'arme blindée cavalerie" à Saumur, puisqu'il paraît que c'est comme ça que ça s'appelle... Cela dit, il y a, de mémoire de l'époque où je hantais le dimanche les terrains de concours bretons chaque dimanche ou presque, de nombreux clubs ou écuries de propriétaires de très bon niveau dans le Finistère mais, toujours de mémoire, pas à proximité de l'endroit très excentré que nous évoquons.
  19. Personne (encore que?) ne conteste que les modérateurs soient bénévoles et aient d'autres chats à fouetter. De toute façon, quand bien même passeraient-ils leur vie à épier tous les messages que, en l'espèce, le voleur est toujours plus fort que le gendarme. A mon sens, la question ne se pose donc pas en termes de contrôle a posteriori de ces machins qui pourrissent la vie de tout le monde, puisque ce contrôle est forcément plus ou moins inefficace, mais en termes de mesures de sécurité informatique empêchant l'accès au forum des robots en question. Et le sujet me semble important, puisqu'à même de dénaturer une discussion, voire de dégoûter de nouveaux membres de participer: quelque part, il en va de la vie de ce forum...
  20. Hier, on devait forcément être bon en latin pour intégrer des études supérieures qui n'y ont aucun rapport. Aujourd'hui, c'est en maths (et comme les futurs X sont tous, toute proportion gardée, très bons en maths, c'est celui ou celle qui est très bon en arabe littéraire ou en russe qui gagne...). Il faudra que l'on m'explique, hors certaines spécialités particulières (et y compris sans doute en effet la brigade des sapeurs-pompiers de Paris), en quoi le résultat de tractions d'un personnel masculin ou féminin est un critère de sélection réellement valide....
  21. En quoi nous importe-t-il que les sous-marins soient en effet capables de descendre jusqu'à 300-400m en conditions d'utilisation normale, voire jusqu'à 500-600m à la limite de la pression d'écrasement? Le propre d'un sous-marin militaire est d'être discret (pour éviter notamment le répérage par d'autres sous-marins, des navires de surface, et la chasse qui, paradoxalement, est redoutable à partir par exemple d'hélicoptères basiques type "Lynx") et la profondeur n'y fait rien. Seule compte, encore une fois, cette capacité de discrétion qui, poussée à l'extrême, a valu il y a quelques années, je vous le rappelle, à un de nos sous-marins d'embrasser en plein Atlantique Nord un congénère britannique en ne défiant que les lois de la statistique: il est exclu que 2 engins de ce type puissent se rencontrer même rendus sourds et aveugles par leurs dispositifs de protection, et pourtant... Quant à la féminisation des sous-marins, nous vivrons assurément dans un avenir pas si lointain une autre époque: ce n'est pas parce que des rotations de toilette devraient être organisées ou qu'elles ne peuvent pas être séparées (les toilettes) que, même au bout de 3 mois de silence radio sans escale, un collègue de travail deverait éprouver l'irrépressible besoin de monter sur une autre. Il est moins question de capacités techniques que d'évolution dans la mentalité des personnels.
  22. Les bruits de couloir qui m'ont été rapportés prétendraient que au contraire des autres activités sportives destinées à porter le prestige de l'école navale (sauf erreur de ma part voile, rugby, escrime), l'équitation y serait en effet en perte de vitesse et que les élèves, même ceux ayant déjà pratiqué, ne pourraient plus se livrer à cette activité au seul titre du loisir, mais seulement en compétition. Le sort des personnels est peut-être plus compliqué qu'il n'y paraît puisque, si je fais le parallèle avec St Cyr (qui disposait au moins à l'époque que j'ai connue d'équipements rutilants et de compétitions de bon niveau, même si privilégiant le CSO et surtout le CCE, le dressage, c'est évidemment surtout l'apanage de l'ENE de Saumur), au moins l'instructeur était doté d'un titre spécifiquement militaire qui ne donnait pas équivalence au BEES 2 civil.
  23. Certes, mais on dit la même chose: un certain nombre de BTS "n'assure" rien du tout dans la vie civile, demain encore moins qu'aujourd'hui (et il en va aussi de même d'un certain nombre de diplômes universitaires, y compris de haut niveau). Un "acquis de l'expérience" dans certaines formations militaires, si. Reste donc à savoir, si j'ose m'exprimer ainsi, quel diplôme civil pourrait servir de "parachute" sans handicaper l'admission dans une carrière militaire: au risque de me répéter, à mon sens les armées se contremoquent que l'on dispose de n'importe quel diplôme juste pour le fait d'avoir un papier, et il convient donc d'imbriquer soigneusement les deux.
  24. Z'êtes bien gentils, tous, mais continuer quoi et pourquoi? Des études pour être militaire, ou bien pour ne pas l'être? Faire une prépa pour espérer intégrer une école d'officiers, si notre ami en a le niveau? Sinon, pourquoi un BTS plutôt qu'une fac? On n'en est pas là, mais je vous rappelle que les armées sont friandes de futurs officiers diplômés de seconds ou troisièmes cycles de haut niveau (même si ce n'est évidemment pas la voie la plus directe). Un BTS? Lequel? Je veux bien concevoir que les écoles de sous-officiers seront sensibles à un qui soit dans une discipline technique pertinente (et qui sera toujours moins côté qu'un DUT dans ce type de discipline), mais je ne vois pas, concernant un BTS "gaz de ville" (qui comme chacun sait est incolore, inodore et sans saveur) ce qui y serait décisif à l'égard dun simple bachelier qui aura su "vendre ses poireaux", je veux dire son projet, correctement. (Mon fils par exemple, aujoud'hui officier, est rentré à l'école de Maistrance ne faisant suite après un bac S qu'à 2 "tourismes" non validés à bac+1). Je voulais, en bref, illustrer que le parcours jusqu'à présent de notre ami (ce à quoi il lui permet ou non de prétendre après son bac), et à défaut qu'il nous ait expliqué quel serait le projet de son "engagement", rend d'autant difficile de disserter sur l'intérêt de ce qu'il peut ou non faire dans ce but. A mon sens, on ne s'engage pas juste "pour s'engager" et tuer le temps (que l'on me pardonne si ce n'est pas le cas): c'est un choix de vie (parfois aussi de mort) et c'est, à défaut forcément d'une carrière tracée, une option qui mérite que l'on en mette noir sur blanc (peut-être pas sur un forum mais sûrement dans sa tête) les tenants et aboutissants, et en tout cas pas qu'on la choisisse par défaut ou par dépit.
  25. Oui, bon... Comme d'habitude, rien n'est jamais ni tout noir ni tout blanc. D'un côté, l'armée aujourd'hui ne fait que "singer" le monde civil: il y est devenu de plus en plus rare de faire toute une carrière (d'autant qu'elle commence plus tard et s'allonge sans cesse) comme hier, dans un métier unique. Il me semble toutefois clair que, au moins statistiquement parlant et quel que soit le grade d'engagement, on fait carrière moins longtemps aujourd'hui qu'hier: des contrats courts sont proposés à tous les niveaux (y compris les officiers) mais n'empêchant pas que, toujours statistiquement, il devient plus difficile de gravir les échelons quel que soit le niveau de départ. A contrario, la plus grande hémorragie aujourd'hui est celle des sous-officiers qualifiés (je pense notamment aux instructeurs BS) que l'armée ne parvient pas à conserver malgré les larges avantages qu'elle leur fait miroiter... et qui ont souvent plus près de 40-45 ans que de 30-35. On peut aussi penser, toujours a contrario, qu'un "jeune" officier supérieur se "vendra" bien mieux dans ces mêmes qualifications techniques et aura, là aussi, significativement plus de 35 ans, sans même parler de ces officiers généraux qui font les pages "people" et qui se vendent à prix d'or dans le privé, sans toujours avoir atteint l'âge de la 2ème section. Même si, je l'accorde, cette barre de 35-40 ans est un seuil de "démission": on y réussit ou pas au CID (n'empêchant d'ailleurs pas, contrairement à une rumeur couramment répandue, d'accéder au moins aux premiers grades d'officiers supérieurs), et on a en règle générale suffisamment d'annuités pour bénéficier d'une retraite militaire. Mais on continue aussi de trouver des officiers supérieurs ou généraux qui ont gravi tous les échelons; dans le domaine Marine (que je connais mieux, mais qui n'a pas de raison d'être différent dans l'armée de terre), le capitaine de frégate commandant de l'école de Maistrance il y a juste quelques années où mon fils y était avait commencé mousse, et Lajous (Vice Amiral d'Escadre, 2ème section) s'était, même s'il bifurqua rapidement vers les ORSA, engagé comme simple matelot. Mais en effet, la progression des sous-officiers, plus encore vers les grades de sous-officiers supérieurs que vers ceux d'officiers de carrière ou non via divers concours internes semble davantage bouchée. Sur ce point donc, je suis d'accord avec BTX: même si l'entonnoir se rétrécit, et si les opportunités deviennent donc moins nombreuses, ceux qui se montreront les meilleurs peuvent encore faire des carrières sinon fulgurantes, au moins très pleines, et ce à tous les niveaux de la hiérarchie et dépendant bien sûr de hasards (et aussi de facteurs aussi idiots que leur âge, et donc leur potentiel), mais avant tout et surtout de leur propre travail. Je trouve éclairante à ce propos (et même s'il s'agit toujours de Marine) une interview de Lajous à propos des carrières: http://www.marine-oceans.com/entretien/76-entretien-avec-amiral-olivier-lajous-directeur-du-personnel-militaire-de-la-marine-nationale

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