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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. Ne pas confondre: -le SIGYCOP: il peut être propre à chaque arme, libre à elle de définir le profil minimal pour intégrer telle ou telle spécialité, à quel moment (engagement, carrière...), à quel grade (officiers ou non), mais ne tout de même pas se faire beaucoup d'illusions et: -le profil aviation SGA, SVA, SAA, SCA, des performances minimales à chacun de ces tests définissant un certain nombre de "standards aviation". Le profil aviation prête lui d'autant moins à discussion qu'il est inter-armes. L'ensemble des standards de vision SVA exigent, sans aucune dérogation pour les pilotes (rappelons que ces standards s'adressent à l'ensemble des personnels navigants), et qu'ils soient de chasse (par exemple exigences particulières SGA "siège éjectable") ou non l'absence de toute chirurgie réfractive même dans l'intervalle des visites périodiques. Circulez donc, c'est le cas de le dire, y'a rien à voir, ou plus exactement si, y'a tout à voir dans le Bulletin Officiel des Armées: http://www.boc.sga.defense.gouv.fr/visu/boc_visu4.php?nor=E0850474J&id=19644/
  2. La mienne (une seule et, de rage, j'ai toujours les 3 autres) m'a rendu la vie infernale pendant les 2 semaines suivant son extraction. Comme quoi l'odontologie n'est pas une science exacte. Et la manière dont nos dents de sagesse sont implantées non plus.
  3. Personne ne saura probablement jamais ce que le général Poncet a dit, suggéré, ou s'il n'a rien fait de tout cela, ce qui n'autorise pas, vae victis, à hurler avec les loups et à jeter aux orties , si j'ose, sans autre forme de procès, un homme qui fût l'un des plus brillants officiers de sa génération et promis aux plus hautes destinées. Le peuple souverain a en effet jugé, non pas comme dit précédemment sur des preuves, puisque le droit français des assises n'en exige pas, mais pour le moins sur des présomptions (et c'est heureux dans un état de droit) sans que l'on puisse accuser cette justice de partialité (rappelons que le TPFA n'existe plus), et lesquelles présomptions ont été insuffisantes pour condamner un homme. Poncet n'est pas davantage, comme on le lit, ici "Colonel", que là "ayant probablement droit à la 2ème section" puisque, autant que je sache, et après une période de suspension puis de "placard", il a rang et appellation de général de corps d'armée dans la 2ème section...depuis au moins 2007. On pourra discuter tant qu'on voudra du nombre considérables d'officiers généraux que la Nation rémunère en 2ème section et des avantages qui leur sont consentis, mais c'est une autre discussion qui n'a pas sa place ici. En attendant, tout ce qui est excessif est réputé être insignifiant, et n'amène en tout cas rien d'autre au débat que des rumeurs ou rancoeurs qui ne grandissent ni le débat, ni leurs auteurs pour ne, visiblement, reposer que sur de grossières désinformations en lieu et place des commentaires objectifs que l'on aurait pu souhaiter. Et lesquelles rumeurs sont non seulement odieuses, mais sanctionnables en droit: Il a été jugé, peu importe que cela soit à tort ou à raison, qu'un homme n'était pas coupable ou qu'au moins rien ne pouvait le démontrer, en vertu de quoi chacun a le droit de discuter honorablement un tel jugement, voire de le contester par toute voie de droit, mais certainement pas celui de salir une personne que le peuple a jugée innocente à preuve du contraire.
  4. Elle n'était pourtant pas loin, la réponse: https://www.aumilitaire.com/forum/12076-le-conge-pour-convenances-personnelles.html
  5. Pour autant, et même s'il n'y a pas une punition collective ou individuelle, il y aura probablement un rituel quelconque, style garde au drapeau, qui amènera à rester le week-end sans d'ailleurs avoir l'impression de faire grand-chose, mais est-ce un tel drame, faut-il s'inquiéter avant même la fin de ses classes de ne pas avoir de week-ends? Il y a des tas de métiers civils (dont le mien) où on bosse tous les week-ends, ça fait partie du jeu, et l'on n'a le droit de le contester à mon sens que s'il s'agit des contingences d'un job que l'on n'a pas choisi.
  6. Au risque de me répéter, pour admission en CPI, on passe éventuellement devant un jury, y donnant l'occasion de vendre sa soupe. En CPGE, l'admission se fait sur dossier, et je ne connais pas l'éventualité d'entretiens d'admission. Il y a tellement de bons candidats, et d'ailleurs, on y recherche davantage toute proportion gardée les jeunes bons et travailleurs partout que ceux qui seraient très bons ici et mauvais ailleurs, ou qui n'auraient pas en temps et en heure démontré leur capacité de travail que ce n'est à mon sens même pas la peine d'y penser. La voie études universitaires, je me répète aussi, serait liée à d'excellents résultats en M1-M2, et celle d'OSC à bac+3 (qui de toute façon ne fait pas carrière) me semble compromise au vu de ton cursus. Pourquoi pas EMIA qui, au vu de ce cursus, me semble la voie la plus naturelle et la moins difficilement accessible?
  7. Ben oui, quelque part, l'équitation est ou devrait rester une grande école d'humilité, ce n'est pourtant pas toujours vrai sur les terrains de concours du dimanche... Il me semble, j'habite pourtant dorénavant tout près mais je n'ai jamais eu l'occasion de me rendre à Fontainebleau ailleurs qu'au château (je travaille tous les week-ends) que ces gens-là ont traditionnellement des selle français de grand format. Le mien, il est maintenant vieux et au pré, et pour préserver son dos, j'utilisais toujours un support pour gravir, de mémoire, ses 1,74m au garrot, et j'aurais en effet été parfaitement incapable, sauf à m'y entraîner comme je l'ai fait depuis sur des chevaux de club plus petits (et dans des concours de TREC où j'ai été désigné volontaire à l'insu de mon plein gré), de le monter sans l'aide des étriers, l'exercice à la c... consistant d'ailleurs par exemple en galop ou trot en main (c'est pire, bonjour les poumons), arrêt dans un cercle, selon le cas descendre ou remonter, de toute façon à droite, étriers sur l'encolure et rênes longues sans que le cheval bouge. ça sait être très pénible...
  8. Et il faut même que je fasse la recherche que j'ai évoquée dans le forum à ta place. Voir là: https://www.aumilitaire.com/forum/10457-plaque-machoir.html Je n'ai pas d'autre commentaire, Votre Honneur: je ne fais que préciser ce que j'ai précédemment cité comme ne venant pas de moi, mais d'un médecin militaire qui, lui, a toute compétence et autorité en la matière.
  9. Je suis surpris par l'échec de l'épreuve de remise en selle "sans rien". C'est un classique (et y compris de le faire "à droite", c'est contre "l'acquis" d'un cavalier) des épreuves de TREC y compris de niveau modeste, mais c'est en effet très difficile à réaliser sans s'y être entraîné. La question restant de savoir pourquoi les autres candidats n'ont pas senti le vent du boulet et ne l'ont pas fait. Même remarque pour le contrat de foulées, mais cette fois-ci en Hunter puisqu'il ne devient indispensable à l'obstacle qu'à un certain niveau. Cela dit, je ne suis pas certain que l'épreuve de mise en selle ait été le seul juge de paix: l'adjudant-chef dont il est question, c'est un vrai pro, et il a tôt fait de juger le cavalier, même au plat et avec ses étriers, à telle ou telle allure. J'ai été invité, il y a quelques années, et ce n'est plus l'armée de terre mais la gendarmerie, au Carrousel de la Garde, vraiment un spectacle remarquable, tandis que je n'ai jamais vu les reprises du Cadre Noir ailleurs qu'à la télé. Le problème, la plupart du temps, c'est que le "Grand Dieu" se contente de présenter la reprise sans lui-même y participer, et que l'on ne saura donc jamais l'univers qui nous sépare de sa façon de monter. Plus prosaïquement, quand je fréquentais les concours du dimanche en Bretagne, il n'était pas rare que St-Cyr engage des chevaux et, tant que le "Livre Blanc" ne sera pas passé par là, c'est sûr que nous en bavions tous de jalousie tant la qualité du matériel et la quantité des aidants était au rendez-vous: c'était sans doute un plan confortable non seulement pour les militaires engagés, mais aussi pour l'instructeur qui les coachait. M.... pour la suite!
  10. Bronxois confirmera ou infirmera une nouvelle fois s'il passe par là, mais une seule chose est certaine: les médecins militaires sont souverains quand ils s'appuient sur un SIGYCOP non contestable pour établir un sigle d'aptitude ou d'inaptitude (je veux dire quand l'évidence est telle qu'elle ne souffre pas la surexpertise), et même alors le Président de la République n'y peut davantage que l'appréciation fonctionnelle d'un praticien civil externe, fût-il professeur au Collège de France. Je n'ai qu'une ancienne version du SIGYCOP qui dit, article 50 (Fractures consolidées): matériel d'ostéosynthèse en place à l'engagement: sigle 5. Et je me suis fait une ou deux fois remonter les bretelles par Bronxois, qui disait que c'était maintenant 6 (inaptitude totale) sans même évoquer la taille du dispositif d'ostéosynthèse, mais seulement son existence: une recherche sur le forum à ce sujet devrait produire ses fruits. Maintenant, si ta foutue vis est tellement petite qu'elle peut échapper à une radio pas trop attentive, je te fais un dessin?
  11. Il ne s'agit même pas de donner des cours ou quelque autre activité (à moins qu'elle soit au noir, mais c'est une autre question). Si le droit du travail civil est transposable aux militaires, et je ne vois pas pourquoi il ne le serait pas abstraction faite d'astreintes et autres spécificités (mais qui existent aussi dans certains métiers civils), le fait d'exercer un contrat stipulé temps plein dans un métier donné interdit d'en pratiquer un autre, et le reste, c'est de la littérature...
  12. Ou, si l'on veut faire carrière en tant qu'officier, Saint-Maixent puis EMIA, mais il faut bien sûr là aussi, et dès l'école de sous-officiers, être parmi les meilleurs
  13. Bronxois, médecin militaire de son état et au nom de qui je ne suis évidemment pas autorisé à parler, a répondu à n reprises que tout matériel d'ostéosynthèse en place vaut inaptitude définitive.
  14. Ne confond-t-on pas l'admission en CPGE (c'est du post-bac pur et dur à quelques exceptions près, et ça tient aussi compte de l'année de réussite au bac), les prépas intégrées type CPI, l'admission sur titres à certaines grandes écoles? Concernant l'ESM, la voie CPGE me paraît également totalement exclue, tandis que tant la voie OSC (mais qui par définition ne fait pas carrière) que le recrutement à bac+5 ne sont pas exclus sur le papier, mais sachant qu'il faudrait pour le moins que "l'erreur" ait été considérable, en français que, à partir de son DUT où l'on aurait été reçu premier, on réintègre la filière universitaire classique L3-M1-M2, et que l'on continue à en sortir dans les premiers tant la "concurrence" au niveau M2 sera représentée par des étudiants sortant d'universités ou de grandes écoles prestigieuses.
  15. Il me semble d'autant moins question de commenter la chose jugée que, à l'heure où je m'exprime, elle ne l'est pas, et ne le sera de toute façon de manière définitive qu'à l'issue de toutes les voies de droit (appel, voire cassation). Rappelons à cet égard que l'appel en matière d'assises est une notion relativement récente. Comme dans toute affaire sous les feux de la rampe, ce sont donc moins les éventuels commentaires de la future chose jugée qui sont dérangeants que certaines positions préalables (fuites médiatiques ou autres) constituant pour chacune une atteinte à un autre dogme: celui du secret de l'instruction. Pour revenir au "fond", ce qui est fragile en l'espèce est le rôle des militaires (mandat ONU) et celui du "non dit" (rôle du général Poncet à défaut d'ordres écrits?); il est probable que, en cas de guerre "officielle" (encore que nombre de soldats américains en Irak aient eu à connaître des foudres des tribunaux) ou d'opération des services secrets ou des commandos, l'ombre serait restée des 2 côtés sans que, en effet à bon droit, les tribunaux, tout en reconnaissant que la victime était peu recommandable, n'aient d'autre choix que d'entrer en voie de condamnation, dont d'ailleurs probablement l'importance comparée à celle des réquisitions donnera le sentiment du "peuple souverain", je veux dire du jury, à cet égard.
  16. J'ai un fils OSC spécialisé long à bac+0. Mais évidemment, il l'est devenu en interne après l'école de maistrance et quelques années (peu) en flottille. Paradoxalement, et si l'on veut des (petits) galons, c'est devenu presque moins difficile qu'une carrière pleine d'officier marinier supérieur (ce qui ne veut pas dire qu'il l'ait fait pour ça). Maintenant, ne rêvons pas, au militaire comme au civil, de plus en plus rares seront les gens qui feront une carrière rectiligne en seulement un ou deux métiers ou fonctions. Ce qui, en effet, pose le dilemne: avoir préalablement un bagage suffisant (encore que se pose la question de comment se vendra un BTS ou un DUT dans 10 ou 20 ans), ou acquérir dans le métier militaire que l'on aura pu choisir des compétences qui se vendront facilement dans le civil.
  17. Poncet y a au moins perdu un avenir que l'on disait prestigieux. La question est de savoir si le souci est d'avoir donné cet ordre ou de s'y être fait pincer.
  18. C'est pourquoi je parlais d'officiers des "disciplines techniques": les pilotes, par exemple, arrivent mécaniquement et assez rapidement au moins à 5 galons panachés sans être passés par l'école de guerre mais en contrepartie ne dirigent pas tant d'hommes (à l'extrême, un lieutenant de vaisseau commandant un hélicoptère Lynx a 2 personnes sous ses ordres, faire le parallèle avec un capitaine de l'armée de terre...). Oui, le terme "baroudeur", le premier qui m'est venu à l'esprit, est mal choisi mais en aucun cas péjoratif dans ma bouche, je souhaitais seulement l'opposer à certains officiers généraux (non, je ne donnerai pas de noms) qui ont davantage fréquenté les salons que le terrain.
  19. Concernant la marine, les examens médicaux préalables seront plus ou moins poussés selon la spécialité convoitée (exemple des spécialités navigantes et en termes de Monopoly, rendez-vous à l'HIA de Toulon, ne passez pas par la case départ). Un indice T affecté aux visites préalables ne préjuge par définition pas l'aptitude "définitive", appartenant alors aux médecins d'unité (en l'espèce ceux de l'école de Maistrance) de statuer sur cette aptitude lors de la visite d'incorporation. A ce que j'en sais, ils ne feront pas suer les gens à cet égard dès lors que leur sera montré que des soins sont rapidement entrepris et que la résolution leur en est rapidement démontrée.
  20. Le problème est précisément que la majorité des désertions qui nous sont rapportées interviennent souvent très tôt, et en tout cas largement avant 4 ans de services...
  21. C'est rare qu'un officier "baroudeur" (Légion, Paras, pourquoi pas BCA) accède aux sommets de la hiérarchie. Ecole Supérieure de Guerre (ou Ecole de Guerre) hier encore Collège Interamées de Défense, ça a tendance a changer de nom plus vite que je change de chemise, elle prépare sur concours aux responsabilités supérieures de défense: rien n'interdit à un officier de terminer à 5 galons pleins ou panachés sans en avoir suivi les enseignements, encore que cela soit davantage vrai dans les affectations "techniques" (aéro, par exemple) mais les postes d'officiers généraux sont très certainement condamnés à défaut.
  22. Le colonel Le Nen serait actuellement officier d'état-major: http://www.hbsclubfrance.org/article.html?aid=341 Pas forcément une option choisie pour un personnage qui apparaît comme un "baroudeur", mais plus vraisembablement un passage obligé pour un officier relativement jeune (Saint Cyr 1986), qui occupait déjà des fonctions d'état major avant de commander le 27ème BCA et qui, breveté de l'ESG et ancien auditeur de l'IHEDN, peut être amené demain à gravir de nouveaux échelons hiérarchiques.
  23. Ne mélanges-tu pas un peu les genres? Il est de notoriété publique que par exemple les anciens élèves de l'Ecole Normale Supérieure ou de l'ENA vont pour certains pantoufler dans le privé sans que soit exigé le remboursement du fait du lien au service. Mais cela veut dire uniquement que l'Administration d'orgine ne poursuit pas, et pas qu'un juge administratif, s'il avait à en connaître, ne condamne pas. On confond aussi peut-être le rôle du juge administratif: s'il peut être amené à rendre des décisions pouvant être considérées comme subjectives (voir récemment l'affaire de l'aéroport de Notre Dame des Landes), il n'a pas d'autre choix, quand les événements ne sont qu'objectifs, que d'appliquer la loi. Et, en l'espèce, elle est sans équivoque: la seule question consiste donc non pas à connaître la décision du juge, mais à savoir si l'Administration créancière le saisira ou pas. Et mon opinion en la matière est que l'armée, avec la rigidité institutionnelle qui lui est propre, n'hésitera pas une seconde à ce faire, et ne se posera même pas la question l'espace d'une seconde.
  24. Sauf erreur de ma part, le recrutement externe à Navale n'est possible en carrière sur titres qu'à un niveau Master 1 ou 2, la licence elle-même n'ouvrant que le concours OSC long. Et lequel concours OSC long ne comportant que 2 filières (opérations et état-major). Seuls conservent donc quelque chose en rapport avec leur spécialité initiale les OSC internes d'ailleurs qualifiés d'OSC officiers spécialisés de la marine. Si, par ailleurs, le niveau de recrutement théorique est bac+3, il ne faut peut-être pas rêver, tant le nombre de places disponible par cette voie est faible.
  25. Il n'y a d'ailleurs pas que le renseignement (pas forcément d'ailleurs "électronique", penser au rôle des "conseillers d'ambassade"), mais aussi tout bêtement le business: qui veut des contrats militaires y réussira mieux s'il parle la langue et connaît les coutumes de l'acheteur potentiel.

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