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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. A Maistrance, le 4ème (c'était le cas de mon fils, mais quand même sur 400 pékins) reçoit une jolie photo agrémentée des félicitations manuscrites du capitaine de frégate commandant la formation, mignon, non? Sarcasme mis à part, les choses militaires sont assez indélébiles, le dossier accumulera peu à peu toutes les notations, y compris celle-là, et qui seront un facteur quand, plus tard, il s'agira d'affectations, de promotions, de concours...
  2. Les chinois disposent d'environ 70 sous-marins, soit 7 fois plus que nous, et même si le différentiel est essentiellement représenté par des diesels antédiluviens. Ils ont évidemment, comme pour quasiment tous leurs projets industriels, commencé par les acheter (aux russes), à en pomper la technologie et à faire rigoler tout le monde tant leurs pétaudières étaient bruyantes. Mais aujourd'hui, ils sont exportateurs de sous-marins. De source militaire américaine, la "crédibilité" des SNLE chinois serait atteinte fin 2014, notamment avec l'emport de missiles balistique d'une portée de 7500km. Ces mêmes américains disent qu'une telle situation remettra en cause la "sanctuarisation opérationnelle" depuis 70 ans de la marine américaine dans le Pacifique Occidental. Si l'on ajoute d'autres bruits de bottes (prétentions chinoises à certains espaces maritimes et aériens), la Chine est en passe de devenir autre chose qu'une simple "puissance régionale".
  3. Une fois rappelé que la vitesse de croisière d'un sous-marin conventionnel est plus proche de 20-30 noeuds que de 40, la supercavitation pose des problèmes stratégiques et surtout physiques. L'aspect stratégique (celui qui a présidé à la réalisation des torpilles) relève d'une conception de la guerre sous-marine aujourd'hui discutée, revenant schématiquement à ce que le sous-marin puisse atteindre un porte-avions au milieu de son espace de protection aux niveaux aérien, de surface, et sous-marin. Il consiste aussi à savoir à quoi servirait un sous-marin "supercavité": les SNLE en veille n'ont pas besoin d'aller vite, et l'on perçoit mal l'intérêt de SNA utilisant cette technologie dont le rayon d'action est forcément limité (et oui, on n'a même pas besoin de faire appel aux antiques principes de Carnot pour savoir que, la foudre mise à part, l'énergie, ça ne tombe pas du ciel). Enfin, une machine supercavitée, ça fait un bruit du tonnerre de Zeus, et s'il y a bien un ennemi en matière de sous-marins, c'est celui-là. "the Shkvall is basically a revenge weapon. If you're not about to die before you launch one, you'll die shortly thereafter because everyone else within 1,000 miles will know you're there the minute you launch the weapon" c'est l'arme de la troisième guerre mondiale, celle de la dernière chance, vous êtes morts sinon au moment ou vous la lancez, en tout cas immédiatement après. Cet article (en langue anglaise) couvre la situation certes de façon un peu polémique, mais intéressante, mais rappelons que tant les sous-mariniers que les officiers mariniers de certaines spécialités, tous les officiers, et les candidats à leurs concours doivent être un minimum familiarisés avec Shakespeare. https://news.vice.com/article/all-about-the-pacific-oceans-newest-sub-supersonic-underwater-bullshit Résumons-en néanmoins schématiquement les bons mots. " First, the bad news. When moving parts — like a propeller — cause cavitation, the microjets caused by the collapsing bubbles can do a fair amount of damage to even metal surfaces, tearing up equipment something fierce." La cavitation est un risque de dommage majeur y compris pour les surfaces métalliques. "But the difference between the speed at which physical laws of nature mandate your destruction and the ability to go anywhere near that fast is rather vast" Que se passera-t-il à de telles vitesses, la possibilité de se déplacer, ou seulement l'auto-destruction de l'engin due aux seules lois de la physique? L'auteur rappelle accessoirement, se basant sur l'expérience des fameuses torpilles, qu'il est à peu près impossible de les diriger autrement qu'en ligne directe: certes, un sous-marin est connu pour être à peu près aussi manoeuvrable qu'une savonnette, mais là, on a un engin totalement indirigeable. La conclusion, que je me garderai bien de traduire tant "bullshit" n'a pas d'équivalent littéral, est sans appel: "Sadly, all of this — supersonic submarines and supercavitating angels — is, from a technical engineering point of view, complete bullshit."
  4. Le patriotisme du billet vert, assurément, le reste...
  5. A défaut en effet de trouver des rapports de synthèse des jurys comme il y en a pour les concours ESM CPGE et ex-Bac+3 et pour l'EMIA et de véritables annales, un lien a été mis en ligne sur ce même forum vers un document qui donne (entre autres) des exemples des questions susceptibles d'être posées: https://www.aumilitaire.com/forum/8735-preparation-intellectuelle-ost.html
  6. "N'éxagérons rien, aujourd'hui, pour le personnel officier, ça se passe assez "facilement"" Ce n'est pas l'expérience que j'en ai pour une EV2 en particulier (OSC) sortant d'école et qui, comme je l'ai relaté par ailleurs a hérité, malgré s'être battue pendant toute sa formation, y distancer bien des garçons et avoir ce ce fait obtenu une notation lui permettant de choisir les affectations qu'elle désirait, d'une affectation qui aurait logiquement être du l'apanage du dernier...mais sur un bâtiment qui ne pouvait qu'accueillir une femme puisque s'y trouvait esseulée y compris dans sa piaule un seul autre personnel féminin (et accessoirement elle aussi officier subalterne, OST EV1). D'autres, masculins, ont été affectés sur le Charles qu'ils décrivent , pour les personnels subalternes de tout rang comme une sorte d'usine à gaz où ils ont ressenti une assez mauvaise ambiance. Au moins dans la session en question, tous les postes supposés à tort ou à raison comme "prestigieux" et surtout beaucoup plus formateurs (le jeune officier en "surnombre" et hiérarchiquement quatrième du même poste, sur le Charles, il sert un peu de "mobilier"), je veux dire ceux sur les frégates, ont été attribués à des garçons indépendamment du classement.
  7. Pourquoi "bravo", pour vouloir intégrer St Cyr ou pour disposer d'un Master 2? Dans la dernière hypothèse, des gens titulaires d'un bac +5 ou +6, il en pleut et c'est loin d'être inaccessible pour qui a un peu travaillé. Bien que, en effet et justement concernant les Masters (et je ne parle même pas de ceux "bidon" ne servant qu'à présenter les concours de l'Education Nationale), chaque université a sa mouture et qu'il en existe de bons et d'autres nettement moins, de même qu'il y a, dans un Master lambda, un fossé entre celui ou celle qui l'aura obtenu au ras des pâquerettes et celui (ou celle) qui y aura été brillant. Et sans compter non plus, qu'en matière purement académique (sauf peut-être comptable et financière, mais on ne peut pas qualifier Sciences Pipeau d'études académiques), tout le monde se f... que quelqu'un l'ait ou non s'il n'a pas un des titres indispensables pour entrer dans le sérail (comme par exemple ENS ou à défaut "seulement" agrégation).
  8. "Une" se trouve plus volontiers dans le registre littéraire bien que par exemple Camus écrivait "un" et que Simone de Beauvoir ait utilisé les deux genres...dans la même page. Après avoir longtemps plaidé pour le masculin, l'Académie Française donne dorénavant les deux genres mais dit, soutenue par le pape en la matière (Grévisse, dans "Le bon usage") que le masculin doit être préféré parce que "sans doute plus fréquent, surtout dans la langue parlée". J'utilise personnellement "une", pas parce que c'est "mieux" ou plus "intellectuel", mais parce que j'ai acquis cette habitude. En résumé et en français (c'est le cas de le dire) chacun fait en la matière comme bon lui semble.
  9. Aussi curieux que cela puisse paraître, il y a des gens qui entrent dans la Marine en ayant soin de choisir une spécialité où ils espèrent rester sédentaires, les guetteurs-sémaphoristes en sont un exemple. Cette situation provoque d'ailleurs périodiquement des réactions épidermiques du haut commandement qui s'émeut que puissent exister des marins n'ayant jamais embarqué à la mer (et c'est aussi le cas de certains marins du ciel, évidemment davantage dans la PATMAR que sur hélicoptères et qui eux, pourtant, sont par ailleurs "opérationnels"). C'est aussi, plus prosaïquement, des cas qui m'ont été rapportés même pas d'officiers mariniers supérieurs en fin de carrière, là, ça peut se comprendre, mais de débutants préférant démissionner plutôt que d'accepter une formation à Hyères quand ils sont à Brest ou lycée de Versailles. La nature humaine, probablement... Pour revenir à des moutons qui ne sont pas ceux de l'écume, je disais que la Marine a besoin de cette "intendance" à terre, et qu'il faut donc des gens pour remplir ces fonctions, restant à savoir si elles sont une vocation pour certains (en quoi est-ce pire d'être marin-pompier, même dans un port ou dans une ville que d'être aussi pompier à Paris et de ne pas connaître les théâtres d'opération de l'armée de terre, en quoi les MOTEL des ambassades et palais de la République auront-ils "démérite de la Patrie"?) ou un job alimentaire et casanier pour d'autres.
  10. On racontera ce que l'on voudra qu'il n'est toujours pas envisagé d'embarquer des personnels féminins tant que n'existent pas des quartiers dédiés et au moins une servitude concernant l'utilisation des sanitaires. Cela va même un peu plus loin puisque, à moins d'être commandant en second, on ne bénéficie pas d'une chambrée isolée, ce n'est pas par hasard que la féminisation des SNLE doit dans un premier temps concerner des officiers supérieurs. La DPMM doit s'inquiéter qu'un bâtiment soit ou non féminisé, mais aussi qu'y soient simultanément affectés des personnels féminin de même rang afin qu'elles y partagent ces chambrées. Et cela, comme je l'ai écrit précédemment, retentit sur les affectations des personnels féminins indépendamment de leur mérite au cours de leur formation, qui devrait en être le seul critère. Pour l'anecdote, et sans parler des marins du ciel, les surfaciers parlent en effet de "bâtiment" mais, de mémoire et paradoxalement, les sous-mariniers de "bateau".
  11. Je m'élève vigoureusement contre cette idée. Même si, excusez-moi le vocabulaire, les marins pompiers ne font pas bander tout le monde, ils sont aussi indispensables que d'autres maistranciers par exemple des métiers de bouche.
  12. Vous vous êtes demandé combien d'aéronefs, avions et hélicoptères et toutes armes confondues, sont en France en état de voler et, s'ils le sont, s'ils ont obtenu les lignes budgétaires permettant de ce faire? Devant privilégier les missions opérationnelles et le cas échéant celles de service public, combien d'heures de vol et combien d'instructeurs qualifiés restent-ils pour former les équipages de demain?
  13. Repris ensuite par de nombreux sites, la plupart du temps mais pas toujours sans "crédits" appropriés, il s'agit d'un copier-coller d'un fil du "Monde.fr", initialement consultable par tous, mais dorénavant réservé à ses seuls abonnés. Rappelons que le Code de la Propriété Intellectuelle dispose, en son article L.122_5, alinéa 3, que seules les "analyses ou courtes citations (...)" y échappent. Il est par conséquent non seulement fort inélégant, mais de plus illégal de recopier l'intégralité d'un texte sans au moins en rendre grâce à son auteur. Sur le fond, on peut lire par ailleurs sur ce forum que, sinon les "mercenaires étrangers", au moins les autochtones (lesquels, à propos?) seraient assimilables aux résistants pendant la dernière guerre mondiale. Je persiste à penser que se trouve surtout, et de part et d'autre, essentiellement histoire de voyous principalement mis en avant par des "media" qui méritent le même qualificatif (comme Breizh Atao, Fdesouche et j'en passe....) et même si celui qui ici nous intéresse est certes souvent très partisan, mais restant dans les limites de la bienséance.
  14. "Le fait est que les infos que je trouve sur la guerre en l'Ukraine sont principalement sur des sites de ce genre, c'est a dire nationalistes, antisémites, tirés de sites russes ou pro-russes, etc etc . Pardon si j'ai utilisé un site qui a pu déranger certains, mais si c'est le prix pour avoir des infos sur ce conflit... je me dis que ça vaux le coup" Ce ne sont donc pas des informations, lesquelles sont par définition destinées à éclairer objectivement le lecteur sur telle question, mais seulement la propagande des uns ou des autres et qui n'a, de ce fait, aucune crédibilité.
  15. Une scoliose vraie entre 15 et 30° ne cote pas G3 mais entre G2 et G4, un angle aussi important que 28° plaidant davantage pour la dernière hypothèse dans le SIGYCOP. Concernant les spécialités maistrancières MAPOM/MARPO, le sigle minima requis et G2, qui est exclu dans de telles circonstances.
  16. Revendiquer Breiz Atao à l'appui de la politique, fût-elle internationale, ne manque pas de celte et discrédite tout ce qui peut être écrit d'autre par quiconque s'en réclamant. Rappelons que, après avoir louvoyé pendant quelques temps vers un "nationalisme breton" qui était censé fédérer ceux de toutes obédiences, la dernière mouture de 2010 est expressément revenue à ses premières amours, les mêmes qui en ont fait les chantres abjects de la collaboration avant et pendant la seconde guerre mondiale. Breiz Atao a notamment été poursuivi et son dirigeant condamné au civil et au pénal pour des propos tels (à propos d'un sonneur d'origine sud-américaine du Bagad de Quimper) "On a jamais vu de Celtes noirs et on en verra jamais" et (visant une élue finistérienne d'origine africaine) "Le Parti Socialiste nous fait de plus en plus tombé au niveau des nègres" (sic, ils ne sont apparemment pas seuls réputés ne pas savoir s'exprimer en français) puis s'en prenant au maire-adjoint de Brest en prenant la défense "traître à sa race" Breiz Atao est aussi non seulement antisioniste, mais antisémite, le même dirigeant (qui a le courage de vivre et de publier de l'étranger...) ayant également été condamné pour « le souhait que se reproduise un second holocauste ». Quelles que soient les opinions politiques des uns et des autres, chacun a le droit à ses différences, appuyer ses propos par ce que vomit cette saloperie (pardon, je voulais dire ce torchon) devrait être filtré par la modération puisque cela revient de facto (et il s'agit dans les deux cas de délits) à se faire l'avocat de l'incitation à la haine raciale et à l'apologie de crimes contre l'humanité. Précisons à toutes fins utiles que je n'écris rien de ce qui précède au chef d'un quelconque "conflit d'intérêts", puisque je suis certes breton, mais sans "attaches au Sud" ni à aucune religion.
  17. Dans sa grande mansuétude, l'armée de terre publie un catalogue de toutes les spécialités à l'usage des "acteurs du recrutement". Les fiches des différents métiers des filières SIC et RGE débutent à la fiche 73 et sont classées selon leur accessibilité aux militaires du rang EVAT/VDAT ou aux sous-officiers en devenir. http://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/uploads/users/4e69cd90cabc8_Catalogue_des_specialites_exercees_autour_du_metier_de_soldat.pdf Sur 6 spécialités SIC/RGE accessibles aux militaires du rang, une est tout à fait spécifique (troupes aéroportées) et 3 sont spécifiques des réseaux et télécommunications: -Opérateur des réseaux de télécommunications tactiques -Opérateur réseaux radio -Opérateur réseaux informatiques
  18. De mémoire, les recrutements internes à l'école navale s'adressent soit à des officiers mariniers expérimentés titulaires du brevet de spécialité pour les OSM de carrière, soit pour les quelques spécialités ouvertes au recrutement OSC interne à "tout public" mais restant assez rare qu'un quartier-maître y soit admis: il convient de rappeler que, par définition, les officiers mariniers sont des sous-officiers et donc non pas des hommes du rang. Je ne connais pas la proportion de bordaches parmi les officiers fusiliers commando, mais il y a de toute façon un nombre globalement restreint de commandos et encore plus d'officiers d'encadrement, étant toutefois clair que, en haut de leur organigramme, les officiers sont, comme ailleurs, plus volontiers bordaches qu'issus du recrutement interne (voir par exemple les CV du VA Coupry et du VAE Gillier (http://ecole.nav.traditions.free.fr/admin2/officiers_acces_restreint.htm) dont chacun a au cours de sa carrière commandé des unités commando puis COFUSCO Lorient). Certes, ils sont tous brevetés chef de quart et, comme tous, n'occupent des fonctions opérationnelles que quelques années (pouvant tout de même être 8 ou 10) avant d'éventuellement passer par l'école de guerre et remplir des fonctions d'état-major, et seuls les OSC spécialisés ne feront par définition qu'occuper la spécialité pour laquelle ils ont été formés. Mais les bordaches auront par ailleurs exactement le même cursus de début que les autres officiers: après avoir choisi, à leur sortie d'école et si leur rang le permet, l'école de spécialité des fusiliers marins, ils devront, comme tout le monde, réussir aux sélections commando (et éventuellement ultérieurement au cours des nageurs de combat). Rappelons que les bordaches sont ingénieurs et recrutés parmi les élèves des classes préparatoires scientifiques sur le concours Centrale-Supélec: le cursus adéquat est donc bac S, mention bien.
  19. Ce n'est pas un passe-droit mais un inconvénient. Je connais un exemple de personnel féminin (officier) qui s'est défoncée pour être très bien classée et qui l'a été, et qui s'est retrouvée affectée sur un bateau qui aurait plutôt été le lot du dernier classé s'il y avait eu matière à réel choix. Cette situation, apte à démoraliser des personnels féminins qui sont parfois autant ou plus méritantes que les hommes est une honte pour être susceptible de démoraliser les personnels en question, et en aucun cas un privilège.
  20. Le sergent Hartman n'est pas forcément une bonne illustration à deux titres. Tout d'abord parce qu'il convient de rappeler que, dans le film, il est flingué par une des recrues, ce qui ne constitue probablement pas l'image à suivre. Ensuite, évidemment, parce que dans l'esprit de Kubrick, le personnage n'est porté à l'extrême que pour mieux dénoncer l'endoctrinement des Marines (et dans le droit fil des thèses sur le conditionnement déjà développées dans "Orange Mécanique", mais au moins était-ce mieux ne serait-ce que parce que la musique y est transcendante) et, plus généralement parlant et comme deux ou trois autres films "culte" de la même époque, la guerre au Vietnam. Cela dit, et même si je m'inscris un peu à contre courant pour ne pas vénérer tout ce qui est Ricain d'un amour inconditionnel, ils ont le mérite, nonobstant les plaies des théâtres extérieurs dans la société civile, et malgré ou avec Kubrick, Coppola ou les autres, de mieux les avoir digérés que nous qui en restons à des images d'Epinal irréconciliables, avec par exemple d"un côté l'ensemble des oeuvres de Schoendorffer (j'aime particulièrement "Le Crabe Tambour", la mer, ça ne se commande pas bien que "L"honneur 'un capitaine" soit plus proche de nos préoccupations), et de l'autre "Avoir 20 ans dans les Aurès" ou "Indigènes".
  21. Il n'y a même pas besoin d'un "bon médecin" pour s'en apercevoir, l'ophtalmo dernier de sa promotion décèlera forcément une cicatrice qui existe toujours. Je rappelle par ailleurs que l'aptitude prononcée à l'engagement n'est pas définitive et que, même en l'absence de circonstances pathologiques particulières, une visite périodique statue sur cette aptitude tout au long de l'engagement. Hors spécialités chez qui l'interdiction reste valide à tout moment (par exemple personnels navigants aéro), les conséquences de la chirurgie réfractive en cours d'engagement ne sont pas forcément neutres, et sont explicitement détaillées dans l’arrêté du 20 décembre 2012 (index 248, 13.3.2.5, alinéa 5).
  22. Une fois rappelé que le sigle Y ne couvre pas l'ensemble de la vision (puisque le sens chromatique est apprécié séparément par la lettre C), Y ne s'arrête pas, comme on le lit souvent, à la seule emmétropie puisqu'il faut aussi apprécier selon les circonstances le sens stéréoscopique, la vision nocturne... Cela étant dit, le seuil minimal d'engagement est, toutes catégories de personnels confondues, Y5 C4. Comme rappelé, des restrictions supplémentaires viennent s'ajouter selon la fonction du personnel (par exemple pilote d'engin blindé ou fantassin débarqué) et l'aptitude spécifique à un milieu ou un environnement (par exemple sapeurs pompiers de Paris, troupes de montagne). Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans oser le demander sur l'aptitude médicale (notamment visuelle) dans l'armée de terre se trouve dans l'instruction 812: http://circulaire.legifrance.gouv.fr/pdf/2013/08/cir_37370.pdf
  23. Bien que ses propriétés vésicatoires soient incontestables, ce n'est pas vraiment au cou que la mouche espagnole doit sa réputation: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cantharide_officinale Quoique, Wikimachin raconte, comme d'habitude, non pas un certain nombre de moucheries mais d'âneries. Il y a des lustres qu'elle n'est plus utilisée dans la Pharmacopée sauf en qualité de matière première de sa teinture mère pour dilution homéopathique (puisque l'on parle d'âneries, similia similibus curantur...). Si quelqu'un est tenté par un braquage, c'est à la mode, l'endroit est tout indiqué...
  24. Les cantharides, Viagra du pauvre, ne sont pas forcément une plaie pour tout le monde...

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