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brucine

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Tout ce qui a été posté par brucine

  1. Même pas une vidéo mais une photo, une seule a fait plus contre la guerre du Vietnam que toutes les manifestations: cette gamine, brûlée par le napalm. Le grand public n'est toujours pas prêt à admettre qu'une guerre tue: il suffit pour s'en convaincre de voir tout le décorum politique qui entoure nos soldats mort en Afghanistan ou en Afrique, on a à l'évidence peur de l'opinion. C'est aussi ce mythe de la "guerre propre" qui a prévalu pour que les américains acceptent le principe d'une intervention en Irak...et les français la même chose au Mali ou en Libye. Mais si en effet je pense cette vidéo malsaine pour n'avoir aucun intérêt par le grand public, elle l'est encore davantage pour accroître l'idée du jeune (ou moins jeune) devant son jeu vidéo à la c... et au cours duquel évidemment seuls les "méchants" (ici les barbus, mais ce ne sont pas les seuls) vont mourir, mais jamais les "gentils", nos enfants, nos frères, nos voisins... Et je suis surpris de voir commencer à fuser les insultes qui elles, sont bien "à 2 balles": "blaireau", "bisounours" et j'en passe... Sans franchir le point Godwin (puisque quelqu'un parlait aussi de la 2ème guerre mondiale et de morale), le combattant n'a aucune légitimité s'il n'a pas les mains plus propres que ceux qu'il combat, il doit certes les tuer mais assurément pas se réjouir de leur mort individuelle, le respect est toujours du aux morts, et oui, je trouve totalement malsain de se féliciter d'un tir aux pigeons depuis son canapé. On peut ou non dire que les bombardements de Dresde et de Hiroshima avaient une utilité militaire, que la gégène dans le Djebel était ou non une juste rétorsion, et c'est un autre débat, mais on ne peut en aucun cas se réjouir du déroulement de ces opérations.
  2. Fort bien donc, je n'en étais pas sûr, et bien qu'évidemment ce ne soit qu'une des solutions, et pas la meilleure puisque non rémunérée (sauf, là encore, si une compensation financière est prévue par contrat mutuelle ou assurance).
  3. Une tumeur neuro-endocrine n'est pas forcément maligne et, même si elle l'est, est de pronostic très hétérogène et d'évolution souvent lente. Elle ne représente donc pas dans le cas général, on voudra bien m'excuser le côté un peu abrupt du propos, une urgence médicale pour l'entourage du patient. Dans un premier temps, l'urgence est donc l'aspect psycho-social. Que, si j'ai bien compris, le "médecin du travail" du conjoint, le médecin militaire, fasse une prise en charge psychologique, c'est très bien si le conjoint en est demandeur et si ce médecin en a le vouloir et le pouvoir (ce n'est pas son rôle premier), sans quoi l'interlocuteur sera en effet plus volontiers l'assistante sociale. Mais la question de base, toujours si j'ai bien compris, ne relève que de "la gestion d'entreprise", sollicitant de l'un des deux employeurs un rapprochement familial ou des horaires aménagés pour la prise en charge psychologique puis éventuellement médicale du patient. Sur le plan juridique (et hors le droit du militaire de demander la liquidation de sa pension de retraite à effet immédiat s'il a au moins 15 ans d'ancienneté), la disponibilité (sans rémunération) est de droit pour soins au conjoint pour la fonction publique au sens large (y compris agents territoriaux), mais il me semble que les militaires en sont exclus. Pour le reste, et à défaut qu'existe une convention collective favorable dans le cas de Madame ou prise en charge de certains frais par mutuelle (aide à domicile, remboursement de déplacements...) ou par exemple assurance sur prêts, le tout à vérifier, probablement guère d'autre solution que le "gré à gré", sollicitant, sans certitude de l'obtenir de part ou d'autre, rapprochement familial ou horaires aménagés.
  4. ça existe dans le civil depuis un moment, et pas seulement pour faire le buzz, mais aussi pour améliorer le connaissance des animaux sauvages. Dans la liste, sûrement pas exhaustive, des candidats malgré eux: lions, ours et diverses espèces d'oiseaux (pélicans, faucons...). On a aussi envisagé d'en monter sur les requins à la Réunion, sans être sûr que cela les empêchera de bouffer les surfeurs impénitents, ni que la connaissance précise de l'emplacement des premiers garde les autres de vouloir servir de steak tartare.
  5. Bah, sur Internet, il y a bien des marabouts sénégalais et des banquiers nigériens: pourquoi pas des légionnaires qui sentent bon le sable chaud, il en faut pour tous les goûts...
  6. On parle décidément beaucoup de kératocône, bien que s'agissant d'une pathologie assez rare. Non, disiz8155, un kératocône, c'est au mieux Y4. Hatonjan a sans doute voulu dire que, si l'on consulte la section adéquate du forum, mieux si l'on y fait une recherche sur ce sujet (avec un accent circonflexe à cône, comme il se doit en bon français, et sans quoi on tombera en effet sur un bec), on s'apercevra que le sujet a déjà été documenté (par votre serviteur, mais là n'est pas la question): https://www.aumilitaire.com/forum/21663-question-medicale-d-aptitude-a-l-integration-le-keratocone.html Notons encore que: -tu as déjà formulé la question différemment, et qui plus est plusieurs fois: https://www.aumilitaire.com/forum/21875-acuite-visuelle-pour-un-evat.html https://www.aumilitaire.com/forum/21616-acuite-visuelle-requise-pour-gav-apja.html Pourquoi ne pas continuer sur le même fil? Si le "crossposting" est, par définition, très inélégant, il l'est d'autant plus qu'il m'oblige à chercher quel recrutement est visé, puisque la question kératocône/recrutement sans précision n'a aucun sens. Résumant ce que j'ai écrit dans le lien que j'ai cité puisque essayant pour ma part de ne pas trop disperser ni les autres, ni moi-même, schématiquement: -pour GAV sur le terrain, c'est mal barré. -pour EVAT "dans un bureau", pourquoi pas, sinon, se reporter à la situation précédente.
  7. Je ne vois pas le rapport avec la gouvernance politique d'un pays, et l'arrêté de 2012 mis en cause reprend pour l'essentiel le précédent (2008, de mémoire) qui n'avait pas été pris sous la même mandature. En dehors des blessés en service, et c'est une autre question, il convient que l'on m'explique quel régime politique prendra le risque d'indemniser des personnes recrutées qui "sortent de grilles" dont on pourra discuter tant qu'on voudra, mais qui sont par définition légales et opposables. Je n'étais, la question vient d'être posée dans un autre sujet, pas sûr de la réponse formelle lors du recrutement, mais Bronxois, dont c'est le métier, y a répondu, c'est les cas de le dire, sans appel: les antécédents de ligamentoplastie, c'est I2, donc pas TAP, et ce n'est pas une question politique puisque un genou opéré ne retrouve jamais sa stabilité préalable, et ce d'autant si l'on passe son temps à sauter dessus...
  8. Nous, désignant par ce pronom l'ensemble des nations démocratiques, vendons davantage d'armes, c'est naturel, du producteur au consommateur, aux "nations" qui ne le sont pas: en dehors des russes, ce sont bien l'ensemble des états occidentaux qui ont armé les marionnettes des républiques bananières africaines (quitte à éventuellement s'arranger à les remplacer par d'autres, ces marionnettes), les barbus en Afghanistan, au Moyen-Orient, au Maghreb... Ce sont aussi des armes françaises qui ont coulé 2 destroyers aux Malouines, je t'aime, moi non plus... Notons que tant les Mistral que par ailleurs les Rafale sont, paradoxalement, les "armes du pauvre", celles d'un pays cherchant des matériels évolués "à tout faire" pour ne pas avoir les moyens d'en développer de séparées (et c'est bien pour ça que les Rafale sont invendables, qu'en feraient les suisses, suédois ou brésiliens?). Mais les russes, quelque part, ils s'en f..., ne s'agissant pour eux que d'un luxe en matière de politique régionale, puisqu'ils ont les moyens militaires de s'en passer. Notons que ces Mistral sont censés être fournis aux russes sans leur "électronique sensible", à charge pour eux d'adapter ce qu'ils veulent et que, sans cette électronique, il ne s'agit finalement que de "camions" élaborés. Notons aussi que ce ne sont pas, ce n'est pas que j'en raffole, les rosbifs qui ont entamé la bronca à ce propos, mais les américains, maintenant suivis par tout le monde, et ça devient gênant quand New Hollande est contraint de quémander et de mendier notre déficit budgétaire auprès de l'UE: temporiser semble donc faire partie du deal. Le problème de la "suspension" est que les russes vont s'en souvenir, ils ont déjà exprimé des propos à peine sibyllins sur leurs relations avec la France. Mais il me paraît inenvisageable que ce contrat soit non seulement suspendu, mais annulé, non seulement parce que les conséquences sur le bassin d'emploi de St Nazaire, qui ne se porte pas si bien, seraient terribles (et il paraît que le président de la République en a rassuré le maire dans ce sens), mais aussi parce qu'un pays qui n'a même plus les moyens de payer les traditionnels pots dans les unités ou d'y assurer un nombre d'heures de vol opérationnel aurait quand même du mal à faire admettre à l'opinion que l'on a les moyens de "créer" 60000 profs dans le même temps où l'on serait contraint, du fait de la non exécution d'un contrat, à un dédommagement excédant 1 milliard d'euros compte non tenu des pénalités.
  9. Tu ne te rends à une convocation au CSO, qui n'a rien d'une obligation militaire puisque ce n'est pas la JAPD ou une période de réserve, qu'à ce qu'on sache par ailleurs l'état de guerre n'a pas été déclaré et que donc les citoyens ne sont pas mobilisés, que du seul fait de ton choix et de ton seul gré. Une éventuelle autorisation d'absence est donc à la seule discrétion de l'employeur (ici l'école) qui peut même, hors le cas des contrats d'apprentissage, refuser un droit à congés payés sur une période qui ne lui conviendrait pas. Dans le cas qui nous intéresse, l'école peut fort bien accéder à la demande (ou être placée devant le fait accompli, je connais nombre d'apprentis ne se rendant à l'école que quand ça leur chante), mais garde évidemment la liberté de ne pas noter ou de noter zéro d'éventuelles épreuves, tandis que l'employeur est évidemment informé de l'absence et de son motif. ça fait désordre si l'on est pas apte au CSO, et aussi si on l'est dans la mesure où, si l'on n'en a pas parlé précédemment à l'employeur, il sera ravi de la découverte; pour autant, il n'a aucun pouvoir en la matière autre que de te faire une sale réputation auprès de futurs employeurs potentiels, non plus que de faire obstacle à l'obtention de ton diplôme. Pour la petite histoire, mon fils qui travaillait en intérim continu quand il s'est rendu, après avoir prévenu, au CSO, n'a plus jamais trouvé de travail dans l'entreprise en question dans la période entre son retour du CSO et son incorporation.
  10. Les ligaments croisés ne sont pas visibles à l'examen radiographique, qui ne présente donc aucun intérêt sauf éventuelles complications osseuses. La seule imagerie médicale susceptible d'exister est en principe l'IRM, mais qui n'est elle-même que secondaire puisqu'elle rend en l'espèce davantage de faux diagnostics que le simple examen clinique. Les critères d'aptitude médicales ne disent rien de la ligamentoplastie sinon que, pour le profil TAP, I doit valoir 1 et qu'une éventuelle laxité antérieure chronique du genou vaut I=2. Cette laxité sera en effet recherchée à l'examen clinique sans qu'il soit en principe besoin d'examens complémentaires, retour à la case médecin, mais en gardant en mémoire que (ne serait-ce que du fait que l'on a bien du mobiliser d'autres tendons lors de l'intervention), la stabilité du genou ne sera jamais celle qu'elle était avant l'accident et l'intervention.
  11. En effet, j'ai oublié les EOPAN, mais qui sont un peu "un monde à part" et qui sont, à l'instar des autres OSC, quelque part eux aussi officiers sous contrat. L'assertion (ou la supposition) que le niveau de concours s’élèverait avec la banque Centrale-Supélec n'est pas mon idée, mais celle qu'on lit ici ou là: le contraire sera bien sûr immédiatement évoqué si la barre d'admissibilité est placée, par exemple, derrière Centrale Marseille. Enfin, et je suis d'accord que la "population" inscrite au concours Navale est un peu spécifique "a contrario" (ceux qui y sont inscrits ont probablement ouvert le parapluie en s'inscrivant ailleurs, mais la réciproque n'est pas vraie), les 6% que j'ai calculés sur le millésime 2012 ne sont pas relatifs à l'ensemble des candidats inscrits sur la banque Centrale-Supélec, mais seulement à ceux qui sont inscrits au concours Navale. Que ces 6% soient les meilleurs futurs officiers n'a rien de sûr, que finalement peu de monde reste sur le carreau par le jeu de la présentation de nombreux concours est aussi acquis, mais j'ai simplement voulu, à travers ce chiffre, m'élever contre une intervention qui présentait sur le plan académique les bordaches comme des bras cassés, cela reste un concours difficile. Même si, vocation ou pas, ce chiffre doit être pondéré, comme pour tout concours, par ceux inscrits "ailleurs" y compris dans le même domaine (exemple cité précédemment du candidat Navale/Ecole de l'air, qui aurait très bien être pu admis "dans l'autre sens"), par les inévitables "touristes", même sur un concours de ce niveau...et aussi bien sûr par la spécificité de l'aptitude médicale et des épreuves physiques.
  12. Comme je l'ai écrit précédemment, et même si je suis d'accord qu'il faut choisir entre ce qui est nécessaire et ce qui n'est que superflu, cet argument n'est pas recevable puisque la situation est loin de ne concerner que des familles qui privent leurs enfants de leçons de natation parce que le budget aurait été consacré à autre chose. Ces mêmes familles savent se priver pour, par exemple, un permis de conduire: la situation est donc beaucoup plus grave, puisqu'elle revient à postuler que le permis de conduire est indispensable là où celui de nager ne l'est pas.
  13. J'oubliais. A part les très anecdotiques EFENA, il n'y a pas à proprement parler de recrutement "post-bac" chez les officiers. Sur titre, la barre (c'est le cas de le dire) est à bac+5 pour l'école navale en externe et dans la pratique pour la plupart des OSC. Le bac n'est une condition requise que pour les OSC internes, tandis que les OSM pourront être recrutés sans condition de diplôme. Mais, de même que pour l'EMIA, je ne vois pas en quoi les marins expérimentés qui y ont travaillé à cet effet et été admis ont systématiquement démérité.
  14. A propos de "dépit", on peut penser, même s'il n'est pas fréquent, à un candidat s'étant à la fois inscrit à Centrale et à Navale et ayant échoué à la première. Ou par exemple à un officier supérieur de Marine, qui continue d'y faire une très belle carrière, et qui a préalablement été recalé à l'école de l'air. Par ailleurs, le fait (pour les concours externes CPGE) d'être fort en maths ne garantit pas plus aujourd'hui qu'hier que l'on sera un bon officier et un bon marin qu'un Master 2 suffit à faire un bon prof. Et plus non plus que l'on fera toute sa carrière dans la Marine. Pour le reste, il faut être factuel. La migration du concours externe de l'école navale de CCP vers Centrale-Supélec, conçue pour donner plus de "lisibilité", de spécificité et de cohérence (il existe déjà des partenariats notamment avec Centrale) au concours de l'école navale va probablement élever le niveau académique. Et je ne dispose pas de statistiques à cet égard, je suis toute ouïe, mais il ne faut pas oublier que si, "hier" et dans tous les concours d'officiers les candidats étaient plus nombreux, il y avait aussi davantage de postes offerts. Je suis conscient que la généralisation des diplômes du secondaire et du supérieur à une classe d'âge crée un nombre croissant de gens très médiocres, mais dans le même temps que toutes les analyses montrent que les très bons continuent de rester autant très bons aujourd'hui qu'hier.
  15. Ne noyons pas le bébé avec l'eau du bain. La fameuse "priorité" ne concerne pas l'entrée en secondaire, mais l'acquisition de ces notions au plus tard en 3ème (donc dans le premier cycle du secondaire). Et l'on aura beau faire des comités Théodule que ces directives risquent de rester lettre morte tant que ne seront pas mis en oeuvre les moyens en équipements, en personnels et en horaires correspondants. A défaut, on "classe" les élèves à la piscine en "groupes de niveaux", et il est illusoire de croire que ceux du plus bas apprendront réellement à nager faute que soient consacrés un nombre de maîtres-nageurs et d'heures suffisantes pour des cours collectifs. Le certificat médical de complaisance (il ne l'est pas toujours, il n'y a pas que des malades imaginaires) n'est pas toujours le fait des catégories les plus modestes, mais seulement de celles qui méprisent l'éducation physique (au nombre desquels des "intellectuels") tandis que le fait religieux (ou plus exactement sa caricature) ne concerne a priori que les filles, et qu'il reste encore moins fréquent dans les brousses bretonnes que j'évoquais. Et où le fait de ne pas savoir nager n'est pas forcément celui des milieux les plus modestes, mais de ceux qui, ne se rendant jamais à la mer, n'en perçoivent tout simplement pas l'utilité et n'y pensent même jamais.
  16. Non. Il y a des tas de jeunes, y compris dans ma Bretagne natale (surtout dans les terres) qui continuent à ne pas savoir nager ou à le faire comme des enclumes. "Le socle commun des compétences du «bon nageur», défini par la FFN, est pourtant sommaire: nager 10m sous l’eau et 25m en dehors, comme quelqu’un qui serait coincé sous un bateau et voudrait regagner la berge. Sans s’essouffler, si possible. Pour Virginie Taverne, présidente de l’association nationale de prévention des accidents en piscine, «on est très mauvais car il y a problème d’apprentissage. En 6e, les trois quarts des enfants ne savent pas nager.» Un chiffre qui s’explique en partie par un manque de structures sur l’ensemble du territoire. Les piscines sont rares, souvent bondées et le prix des cours particuliers (15-20 euros) reste prohibitif pour beaucoup de familles." http://www.20minutes.fr/societe/1413647-vacances-la-france-ce-pays-ou-on-croit-savoir-nager
  17. En passant par pertes et profits les possibilités de choix de spécialité des bordaches à leur sortie d'école, je veux bien qu'on ne les ait pas attendus pour inventer la poudre à canon, mais tout de même. -Les impétrants admis dans les CPGE ont à 100% un bac S où leur moyenne a été de 15,2/20: http://www.letudiant.fr/palmares/palmares-des-ecoles-d-ingenieurs/ecole-navale-brest.html -Au total des 3 sections d'étudiants de CPGE inscrits au concours de l'école navale (soit 1057 en 2012) dans la banque Centrale-Supélec https://www.concours-centrale-supelec.fr/CentraleSupelec/2012/CCS-Chiffres 65 sont admis, soit un taux d'environ 6% après avoir obtenu son bac S à 15 de moyenne et accompli 2 ou 3 ans de CPGE. Ils n'ont donc peut-être pas inventé la poudre, les bordaches, mais ils sont académiquement tout sauf c..., et même si, en termes de choix au concours et admettant (ce qui n'est pas le cas) qu'un admissible choisirait l'école navale à défaut d'être admis ailleurs, Navale est un peu le "canard boîteux" de Centrale-Supélec loin derrière Centrale et Supélec.
  18. C'est en effet une saine occupation, mais qui n'est en aucune façon utile à un recrutement militaire (en dehors de la "note de gueule" sur la participation à des activités ou associations) et dont il est inexact de soutenir qu'elle n'est pas assurée en Guadeloupe comme en tout autre point du territoire d'autant que, comme je le rappelais, cette organisation repose sur des bases légales (loi de modernisation de la sécurité civile, qui vise schématiquement, et de manière un peu utopique, à ce que tous les citoyens soient qualifiés en secourisme de premier niveau, et qui par conséquent est censée fournir les moyens à cet effet).
  19. l'Inde est un état qui, lui aussi, dispose de l'arme nucléaire mais qui, contrairement à la Chine, a une longue tradition académique et technologique (au point d'ailleurs que nombreuses sont les entreprises qui y "délocalisent" leurs activités d'informatique/ingénierie). C'est depuis longtemps une puissance régionale, mais qui ne fait pas "autant de bruit" que la Chine pour d'évidentes raisons politiques (encore que Pakistan, Bengladesh et même les tensions communautaires dans certains de ses états soient des sujets d'inquiétude). Elle dispose de forces armées considérables mais, malgré de très grandes disparités, elle ne peut plus réellement être considérée comme un pays émergent au même titre qu'aucun pays sud-américain, à commencer par le Brésil qui est certes une puissance économique et militaire notable, mais qui reste un nain au plan politique.
  20. Le fait que l'USMC soit un corps d'armée à part entière ne préjuge pas du fait que (en dehors, schématiquement, de ses composantes terrestre et aérienne), il n'a bien sûr pas davantage de raison d'exister que nos RIMA/RPIMA (qui ne sont pas marins) s'il ne se trouve pas de bâtiment pour les embarquer. Il me semble me souvenir que c'est dans "Des hommes d'honneur" que Nicholson, colonel commandant la base USMC de Guantanamo, réplique de toute sa morgue à Tom Cruise (avocat, EV US Navy): "vous êtes là pour nous mener en bateau".
  21. Chouette alors... Dans mon prochain CV, je ne postulerai qu'aux entreprises comportant une certaine proportion de femmes. J'y ferai annexer une clause attestant par écrit qu'elles sont prêtes à me sauter dessus, ce qui m'est indispensable puisque je suis incapable de m'intéresser à une femme ou que je l''intéresse en dehors du boulot.
  22. Je ne suis spécialiste de rien, et surtout pas de la Légion. Rien n'empêche de postuler, quant à savoir si la Légion en tiendra ou non compte, je ne sais même pas, c'est dire, si l'existence d'un bulletin n°2 vierge est ou non une condition sine qua non au recrutement, on lit tout et son contraire à cet égard.
  23. Pas si sûr. Les chinois ne sont certes pas à la pointe de l'innovation, mais sont spécialistes comme les russes en leur temps (tout le monde se rappelle du TU 144 "Concordski") de piquer la technologie des autres tant via l'espionnage industriel que par les transferts de licence de certains contrats. Ils sont à la ramasse pour par exemple les voitures et l'aviation militaire, mais sont devenus exportateurs d'avions civils (on parle de Ryan Air parmi les clients, et pas seulement de "Mandchourie Airlines"), sans parler de leur rôle prépondérant en informatique, télécommunications et réseaux au point que certains fournisseurs (comme Huawei) ont été mis en cause pour être équipés de "chevaux de Troie" gouvernementaux, ce qui évidemment pose problème quand ces routeurs équipent des administrations ou entreprises sensibles "à l'Ouest". Ils produisent des fusées avec plus ou moins de succès et, partant, également des missiles intercontinentaux: après tout, il suffit pour qu'un SNLE soit "crédible" qu'il en soit équipé et qu'il soit suffisamment silencieux. La question est donc moins de maîtriser l'ensemble des technologies de pointe que d'être capable de maîtriser les deux points précédents, ne s'agissant pour le reste que de piquer les technologies des russes ou des occidentaux pour non pas être un leader dans le domaine, mais simplement se mettre à leur niveau. La Chine continue à porter l'inertie d'un système sociopolitique qui a longtemps empêché toute modernisation, mais il ne faut pas être naïf au point de croire qu'un pays dont les ressources démographiques sont les plus grandes du monde et celles économiques pas loin de l'être (les Etats-Unis eux-mêmes ne vivent que par la dette à son égard) n'obtiendra pas assez rapidement un niveau technologique et politique prépondérants si tel est son bon vouloir.
  24. Je rejoins Hatonjan en ce que je ne vois pas quel impératif il y a à passer les divers brevets de secourisme ni quelle difficulté particulière il y a à ce faire en Guadeloupe. Je rappelle que, partout en France, ces formations sont de la responsabilité de l'état à travers la "loi de modernisation de sécurité civile" s'adressant à l'ensemble de la population et mises en oeuvre par le Service Interministériel de Défense et de Protection Civiles de la Préfecture. http://www.guadeloupe.pref.gouv.fr/Les-actions-de-l-Etat/Securite-et-Defense/Secourisme Il y a ainsi en Guadeloupe 5 associations et 4 organismes habilités à cet effet. Exceptant les qualifications aquatiques, la Croix Blanche par exemple délivre les attestations de niveau PSC1, PSE1 et PSE2: http://www.secourisme-guadeloupe.com/
  25. J'ai simplement dit que des sources militaires sérieuses prêtaient aux chinois la capacité (et surtout la volonté) très récente de mettre en oeuvre des SNLE "normaux", et que les sous-marins en question étaient censés devenir opérationnels cette année. La vocation d'un SNLE, ce n'est pas la maîtrise d'un espace maritime, régional ou pas, mais on a rapporté que cette fois-ci un SNA chinois a fait surface à portée de tir au sein d'un groupe aéronaval américain (ce qui ne signifie rien en soi, puisque rien ne dit que ce groupe aéronaval ne l'avait pas détecté et n'ait pas été en position de le détruire). La construction de "super sous-marins" (et non pas seulement de torpilles) par supercavitation par n'importe quelle nation a été qualifiée par d'autres que moi de "bullshit".

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