L'Artilleur Posté(e) 11 avril 2014 Signaler Posté(e) 11 avril 2014 Bonjour, Vous êtes titulaire d'un master 2 et boursier ou répondant à des critères de revenus modestes ? Vous voulez devenir officier de gendarmerie ? Inscrivez-vous à la Classe préparatoire intégrée, la CPI. Et quoi de mieux pour vous inciter à vous présenter que de vous donner les avis de ceux qui y sont actuellement (et qui forment la 4e promotion), mais aussi de ceux qui ont réussi le concours de l'EOGN à l'issue, il y a un ou deux ans. Aussi, retrouvez la CPI vue de l'intérieur à travers 10 portraits témoignages. Floriane, capitaine Officier coordinateur de la CPI. « Je commande la CPI depuis août 2013. Nous sommes 2 à encadrer les 13 élèves. Nous abordons tous les aspects d'une préparation de concours, y compris ce à quoi on ne fait pas toujours attention. Notre rôle consiste essentiellement à décharger les élèves de tout ce qui est matériel et financier. Le but est qu'ils restent concentrés sur la préparation. » Dimitri, GAV Master 2 en relations internationales. « La CPI assure une très bonne cohésion grâce à la formation militaire initiale, (2 semaines à Melun et 2 semaines à Saint-Astier). Nous sommes tous solidaires. Nous sommes concurrents mais unis. On partage beaucoup de choses ensemble, y compris le rythme soutenu et différent de celui que nous avions en tant qu'étudiant. » Guillaume, LTN au 1er groupement à l'EOGN Master 2 en droit public. « Je suis issu de la CPI 2 (2011-2012) qui a été une véritable expérience humaine. On rencontre des personnes de tous les horizons avec lesquelles on a plus ou moins d'affinités. Mais le but est d'aller tous ensemble dans la même direction alors même qu'il peut y avoir des dissensions. Nous sommes portés par un intérêt commun et des liens très forts durant une année. » Mélanie, SLT au 2e groupement Master 2 en droit privé « C'est une expérience humaine très riche. Un petit moment de ma vie qui restera toujours gravé dans ma mémoire. On apprend à vivre avec le groupe. On apprend aussi beaucoup sur nous et sur les autres : le dépassement de soi, l'apport et la richesse des autres. On est rapidement plongé dans le milieu "gendarmique" contrairement aux universitaires. On est tout de suite à l'aise durant la première année. » Hamdi , SLT au 2e groupement Master 2 de droit et gouvernance des énergies « En 3 points, 1 - Culture du travail et de la discipline : rythme intense et soutenu entre les conférences, les cours et le sport. Tout cela allié à la discipline militaire. Cela exige un investissement à 100%. 2 - Moyens mis à la disposition : partenariat avec université Paris 2, logement, solde (1 000 euros par mois), ordinateur, accès à Internet, livres. Ce n'est pas rien ! Je connais peu de prépas qui payent leurs élèves... 3 - Esprit militaire : il forme un esprit de corps issu de la cohésion. » La suite de portraits d'autres Gendarmes sur le lien source : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.677714712292727.1073741896.158153034248900&type=1 Citer "Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte). - Civil
brucine Posté(e) 11 avril 2014 Signaler Posté(e) 11 avril 2014 On comprend l'intérêt de la gendarmerie à former une partie des officiers en recrutement externe en immersion dans l'école, et donc au mieux des intérêts de tous, mais n'éteignant pas les voies de recrutement externe déjà existantes. Sauf erreur de ma part, il ne s'agit pas d'une CPI au sens où on l'entend le plus souvent, puisque les élèves n'en sont pas admis à l'école sur contrôle continu, mais subissent le concours "comme tout le monde", contrairement à ce qui se passe dans les CPI des grandes écoles d'ingénieurs. Autre différentiel, elle s'adresse à des étudiants déjà formés, par opposition hier aux élèves professeurs (IPES) et toujours aujourd'hui aux cadets du SSA. Pourquoi donc, schématiquement, ne la destiner qu'à des boursiers qui, d'ailleurs, auront bénéficié de ces bourses dans le cursus les menant au master 2? Ne s'y trouve-t-il pas une rupture de l'égalité des chances de tous dans la réussite du concours? Ou, exprimé autrement, comment "les autres" préparent-ils ce concours et à quel prix, sachant d'ailleurs que le boursier titulaire d'un master 2 pourra toujours, s'il n'est pas en situation d'emploi, subvenir à ses besoins lors de la préparation du concours en s'inscrivant dans une école doctorale lui permettant de conserver les bourses en question? Bien sûr, le "CPIste" peut toujours espérer avoir ainsi de plus grandes chances de réussir au concours, et de ne pas sacrifier une année blanche où il n'aurait fait que préparer le concours sans aucune certitude d'y être reçu. Citer
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