Fmior03 Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 (modifié) Pour revenir au thème d'origine, un saut tandem à 4000, ce sont de superbes sensations avec toute la sécurité assurée par le moniteur; on ne peut pas imaginer ce que c'est si on ne l'a pas fait. Moi, j'ai enchaîné avec un peu plus de 400 sauts en passant mes brevets A, B, B2 et C, qui m'ont permis de faire de jolies choses (beaucoup de VR - vol relatif - , sauts en démo sur des meetings, sauts d'hélicos, 6000m sous oxygène, ... en plus des sauts classiques!). Bref, le seul risque, avec un saut tandem, c'est d'aimer çà Parce qu'après, c'est la ruine, mais quel bonheur! Il faut toutefois complètement différencier un saut para civil d'un saut mili; il est plus facile de sortir de l'avion à 4000m qu'à 400! Et dans le civil, on a des petites ailes bien maniables, très réactives, on choisit le brin d'herbe sur lequel on se pose... En saut mili, c'est une voile ronde, non pilotable et non freinable (on entend toujours parler du vieux sous-off qui gère avec les rangers dans les suspentes, mais c'est plus de la légende qu'autre chose), dont la vitesse verticale est bien plus élevée donc l'impact au sol beaucoup plus dur. Pas de roulé-boulé dans le civil, pas de torche dans le civil (les bobos sont possibles mais rien à voir). En tout cela sans compter le paquetage et la gaine... j'ai testé (au sol), c'est très lourd et on n'a quasiment aucune mobilité, rien à voir avec les petits sacs harnais civils! Et surtout, le para mili, c'est beaucoup plus que quelques sauts! C'est un état d'esprit, des traditions... Sur l'aptitude, j'ai été déclarée inapte TAP lors de ma visite médicale mili alors que j'avais 250 sauts civils; la raison était le port de lentilles, ils ne se sont posé aucune question (Y4 d'office). Ayant appris que l'inaptitude n'était que pour les Y4 (pour les yeux), et ma correction n'étant pas si importante, j'ai fait faire un certificat par mon ophtalmo perso, que j'ai remise au médecin militaire lors de la visite médicale mili suivante, et je suis passée à Y3, donc apte TAP. C'était juste pour le principe puisque je n'étais pas en régiment para C'est toujours le médecin militaire qui aura le dernier mot de toutes façons. En attendant, bon saut, fais toi plaisir mais garde en mémoire que cette expérience n'aura rien à voir avec d'éventuels sauts mili. PS: pour ceux qui demandent, on sort de l'avion parce que la porte est ouverte! Modifié 29 juin 2012 par Fmior03 Citer
Aircrasht Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 pourquoi les militaires n'utilisent pas les voiles maniable comme dans le civil ? Citer Maybach Music
Fmior03 Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 Les forces spéciales les utilisent (GCP) pour faire des sauts spécifiques HALO ou HAHO: High Altitude Low Opening ou High Altitude High Opening (pénétration sous voile). Ce sont des missions particulières. Pour le para "de base", le parachute est un moyen de transport de l'avion au sol, le plus rapide et le plus précis d'où une trajectoire très verticale puisque même si la Convention de Genève l'interdit, un para sous voile est une cible facile. Citer
Aircrasht Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 oui mais il y a plus de désavantage a sauter avec une voile ronde Citer Maybach Music
ROYCO Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 (modifié) Pour Fmior03........ Tu as écrit: En saut mili, c'est une voile ronde, non pilotable et non freinable (on entend toujours parler du vieux sous-off qui gère avec les rangers dans les suspentes, mais c'est plus de la légende qu'autre chose) 2 erreurs !!!!!:shout: la première est que les voiles rondes ont été remplacées par des fendues (1 ou 2 fuseaux ) il y a de nombreuses années. même s'il en reste quelques-unes (je ne parle pas des parachutes nouvelle génération à la forme de champignons et festons au niveau du bord d'attaque.....) La seconde concerne les "vieux sous-off ou hommes du rang dont certains géraient avec les rangers dans les suspentes.......:blush: D'abord ce n'est pas dans les suspentes mais sur un des élévateurs afin d'incliner la voile au maximum et ainsi limiter la surface de portance et contrer le vent afin de ne pas trop sortir de la DZ . Cette manœuvre était interdite car on risquait un retournement de voilure, et il fallait la stopper à 100 m du sol de manière à éliminer l'effet balancier, reprendre "la commande" de la descente pour une bonne arrivée.... En tant que "vieux para" breveté à Pau en juin 1966, (809 ème promotion), je vais te dire comment on pratiquait, au moins tu sauras l'expliquer......On prenait un des deux élévateurs avant, on rattrapait le maximum de sangle et un morceau du bouquet des 6 suspentes (6 suspentes par élévateurs, 4 élévateurs, 24 suspentes, 24 fuseaux) en direction du bord d'attaque, puis on pliait la jambe au niveau du genou, on passait l'élévateur sous la rangers et on tendait la jambe!!!!!! La voile ainsi fortement inclinée engendrait une vitesse de descente très rapide et nous appelions cette méthode "descente en glissade"..... Signé : un vieux sous-off (marin de surcroit) sorti de la légende :shout::shout::shout::shout: Modifié 29 juin 2012 par ROYCO Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
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