BTX Posté(e) 4 février 2021 Signaler Partager Posté(e) 4 février 2021 http://www.opex360.com/2021/02/04/covid-19-le-ministere-des-armees-retablit-les-mesures-de-prolongation-de-service-pour-preserver-ses-effectifs/ Lors du premier confinement décrété pour juguler l’épidémie de covid-19, en mars 2020, le recrutement du ministère des Armées s’en est trouvé fragilisé, les Centres d’Information et de Recrutement des Forces Armées [CIRFA] ayant été contraints de fermer leurs portes. http://www.opex360.com/wp-content/uploads/officiers-20190720.jpg Si la Marine nationale a pu maintenir ses objectifs en la matière, avec 4.000 recrues [2020 aura été « année historique de ce point de vue », selon l’amiral Pierre Vandier, son chef d’état-major] et que l’armée de l’Air & de l’Espace [aAE] a vu ses recrutements « peu impactés » par la crise, l’armée de Terre n’a pas connu pareille fortune. « Le recrutement a été interrompu durant deux mois, ce qui nous a fait perdre environ 2 à 3 000 volontaires. Nos recruteurs ont certes continué de traiter les dossiers transmis par internet, mais tant que le ou la jeune volontaire ne s’est pas rendu au centre de recrutement, on ne peut pas mesurer et finaliser son engagement », a en effet expliqué le général Burkhard, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], en octobre dernier. Plus précisément, et selon des chiffres communiqués lors du Conseil des ministres du 3 février, la « crise sanitaire, et en particulier la fermeture des centres de recrutement lors du premier confinement, a fortement perturbé les forces armées, empêchant 2.400 recrutements entre mars et juillet 2020. » Et si elle s’est rétablie en partie par la suite, la situation demeure encore « fragile » et « contrastée entre armées », alors que la crise sanitaire n’est pas terminée. L’an passé, le ministère des Armées avait anticipé ces difficultés en permettant aux militaires de carrière atteints par la limite d’âge ainsi qu’à ceux, sous contrat, arrivés au terme de leur engagement, d’être maintenus en service pour une durée maximale d’un an. Et il était également permis à d’anciens militaires de carrière radiés des cadres depuis moins de trois ans de reprendre du service jusqu’à la limite d’âge. L’idée était alors de pouvoir retenir les cadres les plus expérimentés, notamment dans des spécialités critiques ou sous tension. Privilégiant la logique du ‘gagnant-gagnant’, les mesures promulguées le 18 juin dernier, permettent notamment de conserver le maximum de militaires d’active, en augmentant la ressource qualifiée apte d’emblée à tenir des postes identifiés », avait en effet expliqué la Direction des ressources humaines de l’armée de Terre [DRHAT]. La situation des effectifs n’étant donc pas encore stabilisée alors que la crise sanitaire se poursuit, la ministre des Armées, Florence Parly, a logiquement présenté une ordonnance visant à prolonger les mesures adoptées l’an passé, afin de « préserver les effectifs et les compétences du personnel militaire, et ainsi garantir la capacité opérationnelle des armées et de la gendarmerie nationale. » Ainsi, cette ordonnance « rétablit et adapte » les « articles 45, 47 et 48 de la loi du 17 juin 2020 relative, notamment, à la crise sanitaire », sur la base de l’article 10 de la loi n° 2020-1379 du 14 novembre 2020 portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire. Ces mesures seront donc en vigueur pour une période allant jusqu’à six mois après la fin de l’état d’urgence sanitaire déclaré par le décret n° 2020-1257 du 14 octobre 2020. Pour rappel, la loi du 14 novembre 2020 a prolongé jusqu’au 16 février 2021 l’état d’urgence sanitaire qui avait été le 17 octobre 2020 pour un mois. Une autre, présentée en Conseil des ministre le 13 janvier dernier, prévoit de prolonger à nouveau cet état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin 2021. Quoi qu’il en soit, les mesures prises l’an passé ont produit leurs effets. Elles « ont joué un rôle décisif pendant le premier état d’urgence sanitaire », la « prolongation du lien au service » ayant ainsi « permis de conserver au sein des armées près de 230 militaires, principalement des sous-officiers très expérimentés, et des militaires détenant des compétences clefs dans des domaines sensibles [renseignement, systèmes d’information et de communication, maintenance] qui n’auraient pas pu être remplacés », a fait valoir Mme Parly. Même chose pour les dispositions relative au réengagement. « Un grand nombre de dossiers supplémentaires ont été identifiés, qui pourront être finalisés sous l’empire de la présente ordonnance », a-t-elle ajouté. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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