BTX Posted June 8, 2021 Report Share Posted June 8, 2021 http://www.opex360.com/2021/06/07/huit-militaires-vont-etre-juges-pour-laccident-dun-helicoptere-cougar-survenu-en-2009-au-gabon/ Dans la soirée du 17 janvier 2009, un hélicoptère Cougar du Détachement de l’aviation de légère de l’armée de Terre [DETALAT] des Forces françaises au Gabon [FFG] s’abîma en mer avec dix militaires à son bord, dont cinq opérateurs du 13e Régiment de Dragons Parachutistes [RDP]. Il n’y aura que deux survivants. Au moment des faits, l’hélicoptère participait à l’exercice franco-gabonais N’Gari. Peu avant le drame, il avait décollé du Transport de chalands de débarquement [TCD] Foudre alors que la nuit venait de tomber. Tous les Cougar furent temporairement suspendus de vol par la suite. « Il s’agit de déterminer si l’accident est susceptible de se reproduire ou pas et s’il exige ou non des modifications techniques » sur ces hélicoptères, avait expliqué, à l’époque, le colonel Benoît Royal, alors porte-parole de l’armée de Terre. Finalement, et après avoir exclu une cause mécanique, le Bureau Enquêtes Accidents pour la sécurité de l’aéronautique d’État [BEA-É] détermina que le pilote du Cougar – inexpérimenté pour ce genre d’exercice – avait été victime d’une « désorientation spatiale » alors qu’il évoluait dans une obscurité totale [niveau 5, ndlr]. En effet, après avoir décollé du TCD Foudre, il avait perdu tout repère visuel immédiat. Par ailleurs, les enquêteurs notèrent que la mission en question – héliportage d’un groupe de forces spéciales – n’avaient pas été initialement prévue. En outre, il s’avéra que le radar d’appontage du TCD Foudre était en panne au moment de l’accident. Une information contre X pour « homicides et blessures involontaires par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence ou une faute caractérisée » fut ouverte à Paris. Et, plus de douze ans après les faits, huit militaires vont passer en jugement, à partir du 8 juin. Selon l’accusation, citée par l’AFP, ces huit militaires sont poursuivis pour avoir « créé une situation permettant la réalisation du dommage » car si « les règlements avaient été respectés compte tenu de la situation, l’hélicoptère n’aurait pas décollé et l’accident n’aurait pas eu lieu. » Ce que conteste Me Jean Boudot, l’avocat du « pacha » du TCD Foudre au moment du drame. « Tout le monde est évidemment accablé humainement par le drame. Pour autant, on leur reproche des fautes qui, en admettant qu’elles existent, n’ont absolument aucun caractère causal dans l’accident », a-t-il fait valoir. Le procès doit durer jusqu’au 25 juin. Quote Ya Rab Yeshua. Link to comment Share on other sites More sharing options...
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