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https://www.forcesoperations.com/la-ministre-des-armees-en-roumanie-sur-fond-de-tensions-a-lest-et-au-sahel/

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La ministre des Armées Florence Parly se déplacera en Roumanie aujourd’hui et demain. Parmi les sujets abordés, la situation dans l’Est de l’Europe, dont l’éventualité d’un déploiement français sur le sol roumain pour renforcer la posture de dissuasion de l’OTAN, et au Sahel, avec l’arrivée d’un contingent roumain au sein de la Task Force Takuba.

 

Des troupes françaises en Roumanie en réponse à l’escalade des tensions entre l’Ukraine et la Russie ? Interrogé ce matin à ce sujet, le ministère des Armées a souhaité rester prudent. « Conformément aux propos énoncés par le président de la République, des réflexions sont en cours concernant l’engagement d’unités militaires françaises en Roumanie », nous explique-t-on.

La semaine dernière, Emmanuel Macron évoquait la possibilité de contribuer à une mission de type « présence avancée renforcée » (eFP), dispositif de l’OTAN mis en place en mars 2017 dans les pays baltes et la Pologne. Une posture d’emblée confortée par Florence Parly, dont les services sont « prêts à aller plus loin avec de nouvelles missions en Roumanie en fonction des décisions prises collectivement ».
 

Hier, c’était au tour du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, de rappeler « la disponibilité exprimée par la France de s’engager aux côtés de la Roumanie, dans un cadre collectif » lors d’un entretien avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Le ministre se rendra à son tour en Roumanie le 2 février prochain.

Au travers de l’eFP, la France déploie alternativement un sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) en Estonie, sous commandement britannique, et en Lituanie, sous commandement allemand.
 
Le déploiement entamé en mars 2021 en Estonie a vu évoluer le dispositif français, passé d’une durée de huit mois à un an, et centré sur un SGTIA à dominante blindée plutôt que mécanisée. Le 4e et dernier mandat de trois mois (Lynx 12), principalement armé par le 5e régiment de dragons, a débuté mi-décembre et s’achèvera en mars prochain.
 

« Différentes options sont envisageables », ajoute le ministère des Armées, selon qui « aucun arbitrage n’a été rendu à ce stade ». Qu’importe la voie choisie, celle-ci le sera nécessairement « dans une logique préventive, dissuasive et non agressive », nous rappelle-t-on.  

Ce déplacement en Roumanie intervient par ailleurs alors qu’arrive un détachement de 50 militaires roumains à Ménaka, en appui de la Task Force Takuba. Une vingtaine d’entre eux armeront une Task Unit, une unité spéciale d’accompagnement, annonçait il y a peu l’état-major des Armées. Ici aussi, il s’agira de rassurer le partenaire roumain, engagé au Sahel sur fond de tensions accrues avec une junte malienne qui « a rompu ses engagements et multiplie les provocations », déclarait hier Florence Parly à l’Assemblée nationale. 

Ya Rab Yeshua.

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http://www.opex360.com/2022/01/27/le-ministere-des-armees-envoie-une-mission-en-roumanie-pour-preparer-un-eventuel-deploiement-des-forces-francaises/

Le ministère des Armées envoie une mission en Roumanie pour préparer un éventuel déploiement des forces françaises

http://www.opex360.com/wp-content/uploads/vbci-lynx-20170629.jpg

Dans leur réponse écrite qu’ils ont adressée le 26 janvier à la Russie, les États-Unis ont, sans surprise, rejeté l’une des revendications principales de Moscou en refusant de mettre un terme à l’élargissement potentiel de l’Otan, et donc à l’intégration de l’Ukraine.

Ainsi, la diplomatie américaine a « clairement fait savoir » que les États-Unis sont « déterminés à maintenir et défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, et le droit des États à choisir leurs propres dispositions de sécurité et leurs alliances » et qu’ils défendent, à ce titre, le « principe de la porte ouverte à l’Otan ».

Cependant, la lettre offre une « voie diplomatique sérieuse si la Russie le souhaite ». Et le secrétaire d’État, Antony Blinken, s’est dit prêt à évoquer avec son homologue russe, Sergueï Lavrov, « dans les prochains jours », la question du contrôle des armements [dont les armes nucléaires déployées en Europe], la « possibilité de mesures de transparence réciproques en ce qui concerne nos postures militaires » et les mesures susceptibles « d’améliorer la confiance en ce qui concerne les exercices militaires et les manoeuvres » sur le Vieux Continent.

Forte du soutien de la Chine, qui estime ses préoccupations sur sa sécurité son « raisonnables », la Russie a accueilli froidement les propositions américaines.

« On ne peut pas dire que nos points de vue aient été pris en compte, ou qu’il y ait une volonté de prendre en considération nos préoccupations », a commenté, ce 27 janvier, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. « Nous n’allons pas faire traîner la réaction, […] mais ne nous attendons pas à ce que la réaction arrive là, maintenant », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué, le chef de la diplomatie russe s’est dit « déçu » de la réponse américaine [qui rejoint celle de l’Otan]. « Il n’y a pas de réponse positive à la question principale [la fin de l’élargissement de l’Otan, ndlr] mais il y a une réaction qui permet d’espérer le début d’une conversation sérieuse sur des questions secondaires », a estimé M. Lavrov.

L’heure n’est donc pas encore à la « désescalade »… et la pression militaire mise par la Russie sur l’Ukraine demeure… D’où les propos de Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan. « Nous sommes prêts à un dialogue sérieux. Mais on se prépare aussi au pire », a-t-il dit.

Se préparer au pire passe par un renforcement des mesures dites de « réassurance » au profit des membres de l’Otan qui s’estiment menacés par la Russie, comme les États baltes, la Pologne ou bien encore… la Roumanie, dont le président, Klaus Iohannis, a fait savoir que des discussions sont en cours avec les États-Unis et la France pour renforcer la posture militaire de l’Alliance dans son pays.

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« J’ai constamment dit que nous étions prêts à accueillir une présence alliée accrue sur notre territoire », a déclaré M. Iohannis, à l’issue d’une réunion du Conseil suprême de la défense de Roumanie, le 26 janvier. « Suite aux annonces faites par les États-Unis et la France, nous sommes en contact avec ces deux alliés pour discuter des moyens concrets pour concrétiser leur présence militaire [en Roumanie] », a-t-il ajouté.

Depuis le sommet de Varsovie, en 2016, l’Otan a mis en place une « présence avancée adaptée » sur son flanc sud-est, ce qui se traduit par l’établissement quartier général de brigade multinationale, l’envoi plus fréquent de navires et d’avions dans région, ainsi que par des exercices militaires plus nombreux. Or, récemment, il est question de transformer cette « présence avancée adaptée » en « présence avancée réhaussée [eFP], à l’image de ce qui a été décidé pour les pays baltes et la Pologne. En clair, il s’agit de déployer en Roumanie et/ou en Bulgarie des bataillons multinationaux à des fins de dissuasion.

Lors de ses voeux aux Armées, la semaine passée, le président Macron a indiqué la disponibilité de la France à prendre part à une mission de type eFP en Roumanie si l’Otan le décide.

Or, parmi les garanties qu’elle exige pour sa sécurité, la Russie a demandé aux Alliés de ne pas déployer de troupes supplémentaires dans les pays qui ne faisaient pas partie de l’Alliance avant 1997… Ce qui concerne donc la Roumanie.

En déplacement à Bucarest, ce 27 janvier, la ministre française des Armées, Florence Parly, a réaffirmé l’annonce faite par M. Macron. « Nous vivons des temps difficiles, et, dans ces temps difficiles, la France sera aux côtés de la Roumanie. La France n’abandonne jamais ses alliés et amis », a-t-elle déclaré, après avoir souligné la robustesse de la « coopération opérationnelle » entre les forces armées des deux pays.

« Le président a récemment indiqué que nous étions prêts à nous lancer dans une nouvelle mission eFP , en particulier en Roumanie, si cela est décidé au sein de l’Otan. Une mission d’experts de mon ministère arrive aujourd’hui en Roumanie pour étudier les paramètres de cet éventuel déploiement », a ensuite précisé Mme Parly. « Un tel engagement s’inscrirait parfaitement dans la continuité de nos engagements actuels », a-t-elle fait valoir, rappelant les exercices que mènent régulièrement les forces françaises avec leurs homologues roumaines.

D’ailleurs, ce sera prochainement le cas, à l’occasion de la mission Clemenceau 2022 que va effectuer le groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle, au moins une frégate françaises [sans doute accompagnée par un navire espagnol] devant se rendre en mer Noire.

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Cela étant, les relations militaires entre la France et la Roumanie sont anciennes. Outre la Guerre de Crimée [1854-1856] durant laquelle l’armée française combattit en Dobroudja bulgare et roumaine, Paris envoya à Bucarest, en 1916, une mission d’assistance militaire commandée par le général Henri Berthelot, avec l’objectif de réorganiser et de former l’armée roumaine face à l’Allemagne et à l’Empire Austro-Hongrois.

Photo : VBCI de la mission Lynx, en Estonie, dans le cadre de l’eFP / EMA

Ya Rab Yeshua.

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http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2022/01/29/des-centaines-de-soldats-francais-en-roumanie-promet-florenc-22764.html

Des "centaines" de soldats français bientôt en Roumanie

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/02/02/3802163551.JPG

La France compte bien envoyer "plusieurs centaines" de ses soldats en Roumanie dans le cadre d'un éventuel déploiement de l'Otan, a répété samedi la ministre des Armées sur France Inter.

En outre, Paris souhaite "être la nation cadre de cette force qui serait ainsi déployée en Roumanie", tout comme le Royaume-Uni commande actuellement le bataillon de l'Otan en Estonie, bataillon au sein duquel sont déployés les 300 soldats français dans le cadre de la mission Lynx. On en est au mandat 12 depuis la mi-décembre (photo ci-dessous EMA).

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/media/00/02/3298069259.jpg

 

La future force française de Roumanie s'inscrira dans le dispositif actuel de réassurance de l'Otan qui comporte actuellement quatre bataillons respectivement sous commandement britannique (Estonie), canadien (Lettonie), allemand (Lituanie) et américain (Pologne). Ces bataillons (ou groupements tactiques) multinationaux comptent de 1000 à 1400 soldats (voir le détail ici).*

Etre en position de "lead nation" (nation cadre) signifie engager de 600 à 800 soldats. L'armée de Terre a-t-elle les reins suffisamment solides pour engager en permanence une force de cette taille ?

Faudra-t-il quitter l'Estonie où les Britanniques pourraient renforcer leur propre bataillon et transférer vers le sud les 300 soldats et les quelques dizaines de blindés français qui manoeuvrent à Tapa depuis 2017. Quels seront les moyens aéroterrestres déployés ? 

"Nous aurons une réunion très prochainement avec les membres de l'Otan" sur l'envoi d'une force en Roumanie et "nous nous préparons de sorte que nous soyons prêts dès l'instant où l'on nous demandera de nous (y) déployer", "en concertation avec d'autres partenaires et pays européens", a précisé la ministre dans l'attente des conclusions de la mission militaire exploratoire envoyée par Paris en fin de semaine en Roumanie..

On se souviendra que le président Macron a annoncé le 19 janvier la "disponibilité" de la France à s'engager "sur de nouvelles missions", "en particulier en Roumanie". 

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Ya Rab Yeshua.

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